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PONTIFICIUM OPUS A SANCTA INFANTIA

 

LE PAPE
ET LES ENFANTS

LES PARENTS, EN TANT QUE PREMIERS ÉDUCATEURS DE LEURS ENFANTS, SONT ÉGALEMENT LES PREMIERS À LEUR EXPLIQUER LES MOYENS DE COMMUNICATION

« La stature morale des personnes croît ou diminue en fonction des paroles qu’elles prononcent des messages qu’elles choisissent d’entendre. En conséquence, les agents de la communication, les parents et les éducateurs ont doivent faire preuve d’une sagesse et d’un discernement particulier dans l’utilisation des moyens de communication sociale, car leurs décisions ont une grande influence sur les enfants et les jeunes dont ils sont responsables et qui, en définitive, sont le futur de la société.

Les parents, en tant que premiers éducateurs de leurs enfants, sont également les premiers à leur expliquer les moyens de communication. Ils sont appelés à former leurs enfants "dans l'utilisation modérée, critique, vigilante et prudente de ces moyens" (Familiaris consortio, 76).
.

Lorsque les parents le font comme il se doit et de façon permanente, la vie de famille s'en trouve profondément enrichie. Même à des enfants en bas âge on peut enseigner quelque chose d'important sur les moyens de communication, à savoir qu'ils sont produits par des personnes souhaitant par tous les moyens transmettre des messages, et que ces messages invitent souvent à faire quelque chose — à acheter un produit, à avoir un comportement discutable — qui n'est pas dans l'intérêt de l'enfant ou qui ne correspond pas à la vérité morale, que les enfants ne doivent pas accepter ou imiter de façon acritique ce qu'ils rencontrent dans les moyens de communication sociale.

Les parents doivent également réglementer l'usage des moyens de communication chez eux. Cela signifie planifier et programmer l'utilisation de ceux-ci, en limitant sévèrement le temps que les enfants leur consacrent et en faisant du programme une expérience familiale, en interdisant certains moyens de communication et, périodiquement, en les excluant tous pour laisser place aux autres activités familiales. Les parents doivent en particulier donner aux enfants le bon exemple en faisant un usage pondéré et sélectif des moyens de communication. Ils peuvent souvent considérer utile de se joindre à d'autres familles pour étudier et discuter les problèmes et les opportunités qui apparaissent dans l'usage des moyens de communication. Les familles doivent être fermes dans leurs revendications aux producteurs, à ceux qui font la publicité et aux autorités publiques à propos de ce qui leur plaît et de ce qu'elles n'apprécient pas. »

(S.S. Jean-Paul II, Message pour
la 38e Journée Mondiale des Communications sociales, 24 janvier 2004
)
 

QUE LES FAMILLES SOIENT PRÉCISÉMENT LE PREMIER LIEU DE L’ÉDUCATION CHRÉTIENNE
DES ENFANTS

« Faites participer les parents à la préparation des enfants et des jeunes aux sacrements et à la vie chrétienne. En tenant compte des horaires et des exigences familiales, proposez des rencontres de spiritualité et de formation dans les immeubles et dans les maisons individuelles. Faites en sorte que les familles soient précisément le premier lieu de l'éducation chrétienne des enfants. »

(S.S. Jean-Paul II, Homélie du 28 février 2004, à l’occasion de la
rencontre avec quatre communautés paroissiales de la Ville de Rome
)
 

C’EST UN CRI STRIDENT DE DOULEUR DE L’ENFANCE OFFENSÉE DANS SA DIGNITÉ.
IL NE PEUT, IL NE DOIT LAISSER PERSONNE INDIFFÉRENT

« Regardant Marie enfant, comment ne pas penser aux nombreux petits enfants sans défense de Beslan, en Ossétie, victimes d’une prise d’otages barbare et tragiquement massacrés ? Ils se trouvaient dans une école, un lieu où l’on apprend les valeurs qui donnent un sens à l’histoire, à la culture et à la civilisation des peuples : le respect réciproque, la solidarité, la justice et la paix. Dans ces murs, au contraire, ils ont fait l’expérience de l’outrage, de la haine et de la mort, conséquences néfastes d’un fanatisme cruel et d’un mépris insensé de la personne humaine.

En cet instant, notre regard s’élargit à tous les enfants innocents qui, en tous lieux de la terre, sont victimes de la violence des adultes.

 Des enfants contraints de porter les armes et élevés pour haïr et tuer ; des enfants amenés à mendier dans les rues, exploités pour des gains faciles ; des enfants maltraités et humiliés par la violence et les injustices des grands ; des enfants qui meurent de faim, des enfants tués dans les si nombreux conflits en différentes régions du monde.

C’est un cri strident de douleur de l’enfance offensée dans sa dignité. Il ne peut, il ne doit laisser personne indifférent.… »

(S.S. Jean-Paul II, Audience générale
du mercredi 8 septembre 2004
)
 


 

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