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Commission Théologique Internationale CHAPITRE VI LA RÉALITÉ DU DIACONAT PERMANENT AUJOURDÂHUI
Plus de 35 ans après Vatican II, quÂen est-il de la réalité du diaconat permanent? Lorsque lÂon examine les statistiques disponibles, on se rend compte de lÂimmense disparité qui existe dans la répartition des diacres à travers le monde. Sur un total de 25.122 diacres en 1998, [1] lÂAmérique du Nord en compte à elle seule un peu plus de la moitié soit 12.801 (50,9%) alors que lÂEurope en dénombre 7.864 (31,3% ): ceci représente pour les pays industrialisés du nord de la planète un total de 20.665 diacres (82,2%). Les 17,8% restants se répartissent ainsi: Amérique du Sud, 2.370 (9,4%), Amérique centrale et Antilles: 1.387 (5,5%), Afrique: 307 (1,22%), Asie: 219 (0,87%). CÂest lÂOcéanie qui ferme la marche avec 174 diacres soit 0,69% du total. [2] Un fait ne peut manquer de nous frapper: cÂest dans les sociétés industrielles avancées du Nord [3] que le diaconat sÂest surtout développé. Or cela nÂavait pas du tout été prévu par les Pères conciliaires lorsquÂils avaient demandé une Âréactivation du diaconat permanent. Ils sÂattendaient plutôt à un développement rapide dans les jeunes Églises dÂAfrique et dÂAsie, où la pastorale sÂappuyait sur un grand nombre de catéchistes laïcs. [4] Mais ils avaient établi quÂil reviendrait aux Âdiverses conférences territoriales dÂévêques ayant la compétence en la matière, de décider avec lÂapprobation du Souverain Pontife, sÂil [était] opportun pour le bien des âmes, dÂinstituer un tel diaconat, et en quel endroit la chose [pouvait] se faire (LG 29b). Il est normal alors que le diaconat nÂait pas connu un développement uniforme dans toute lÂÉglise, lÂévaluation faite des besoins du peuple de Dieu par les différents épiscopats pouvant varier selon les situations concrètes des Églises et leurs modes dÂorganisation. Ce que les statistiques nous permettent dÂentrevoir, cÂest que lÂon a dû réagir à deux situations fort différentes. DÂun côté, la plupart des Églises dÂEurope occidentale et dÂAmérique du Nord ont fait face après le concile à une diminution très forte du nombre de prêtres et elles ont dû procéder à une réorganisation importante des ministères. De lÂautre, les Églises issues majoritairement des anciens territoires de mission, sÂétaient depuis longtemps donné une structure faisant appel à lÂengagement dÂun grand nombre de laïcs, les catéchistes. Il est nécessaire dÂexaminer séparément ces deux situations types, en étant très conscient que bien des variables devraient être ajoutées; en étant conscient aussi que dans lÂun et lÂautre cas, un certain nombre dÂévêques ont pu vouloir instaurer le diaconat permanent dans leurs diocèses non pas tellement pour des raisons pastorales que pour un motif théologique évoqué lui aussi par Vatican II: permettre au ministère ordonné de mieux sÂexprimer à travers les trois degrés reconnus traditionnellement.
Première situation type: Églises où le nombre des diacres est peu élevé
Plusieurs Églises, donc, nÂont pas senti le besoin de développer le diaconat permanent. Ce sont surtout des Églises habituées à fonctionner depuis longtemps avec un nombre restreint de prêtres et à faire appel à lÂengagement dÂun très grand nombre de laïcs, principalement comme catéchistes. Le cas de lÂAfrique est à cet égard exemplaire. [5] Il rejoint sans doute lÂexpérience dÂautres jeunes Églises. On se rappellera que dans les années cinquante, plusieurs missionnaires et évêques dÂAfrique avaient demandé la réactivation du diaconat en pensant de façon particulière aux catéchistes des pays de mission: ils voyaient là une façon de répondre aux exigences liturgiques des missions et au manque de prêtres. Ces nouveaux diacres pourraient ainsi sÂoccuper de la liturgie dans les succursales, diriger les assemblées dominicales en lÂabsence du missionnaire, présider les funérailles, assister au mariage, assurer la catéchèse et la proclamation de la parole de Dieu, se charger de la caritas et de lÂadministration de lÂÉglise, conférer certains sacrements... [6] Perspective qui était présente à lÂesprit de plusieurs Pères du concile Vatican Il lorsque celui-ci évoquait dans Ad gentes Âcette armée (de catéchistes) qui a si magnifiquement mérité de lÂoeuvre des missions auprès des païensÂ. [7] Mais dans les années qui ont suivi le concile, les évêques africains se sont montrés beaucoup plus réservés et ne se sont pas engagés dans la voie dÂune réactivation du diaconat. Un participant à la huitième semaine théologique de Kinshasa tenue en 1973 constate que la proposition dÂune restauration du diaconat permanent en Afrique a suscité beaucoup plus dÂopposition que dÂenthousiasme. Les objections apportées seront reprises en plusieurs endroits. Elles portent sur lÂétat de vie des diacres, la situation financière des jeunes Églises, les conséquences sur les vocations à la prêtrise, la confusion et lÂincertitude au sujet de la nature de la vocation diaconale, la cléricalisation des laïcs engagés dans lÂapostolat, le conservatisme et le manque dÂesprit critique de certains candidats, le mariage du clergé et la dépréciation du célibat, la réaction des fidèles qui se contenteront du diaconat comme dÂune demi-mesure. [8] Les évêques congolais adoptent donc une attitude de prudence. Pourquoi ordonner les catéchistes comme diacres, si aucun nouveau pouvoir ne leur est accordé? On sÂengagera plutôt dans la ligne dÂune revalorisation du laïcat et on travaillera à renouveler le rôle des catéchistes. DÂautres pays feront appel à une plus grande participation des laïcs comme Âserviteurs de la parole ou comme animateurs de petites communautés. Cela pourra se faire dÂautant mieux que le concile a fortement mis en lumière la vocation de tous les baptisés à participer à la mission de lÂÉglise. On entendra donc souvent lÂobjection: ÂQuÂest-ce que peut faire un diacre que ne peut faire un laïc?Â. Il faut reconnaître que le lien sacramentel qui unit les diacres à lÂévêque crée pour celui-ci des obligations particulières qui durent toute la vie et qui peuvent être difficiles à aménager surtout dans le cas des diacres mariés. [9] Par ailleurs, il sÂagit habituellement dÂÉglises où la place du ministère ordonné est bien marquée et garde son sens profond, même si les prêtres sont peu nombreux. Ceci étant dit, on peut quand même mentionner certaines initiatives comme celle de lÂévêque du diocèse indien de San Cristobal (Mexique), Monseigneur Ruiz. Devant le fait que son diocèse nÂavait jamais réussi à avoir de vocations sacerdotales parmi les autochtones, il a voulu faire une promotion intensive du diaconat permanent : il a donc mis en place un long processus de formation pouvant conduire jusquÂau diaconat des hommes amérindiens mariés qui seraient ainsi associés sacramentellement à son ministère épiscopal, début dÂune Église autochtone. [10]
Deuxième situation type : Églises où le diaconat sÂest davantage développé
La deuxième situation-type est celle des Églises où le diaconat a connu sa plus grande expansion. Ce sont des Églises qui ont fait face à une diminution considérable du nombre de prêtres: États-Unis, Canada, Allemagne, Italie, France... La nécessité dÂopérer un réaménagement des tâches pastorales pour répondre aux besoins de communautés chrétiennes habituées à une gamme importante de services, lÂobligation de trouver de nouveaux collaborateurs, tout cela a stimulé lÂémergence de nouveaux ministères et lÂaugmentation du nombre de laïcs engagés à plein temps dans la pastorale paroissiale ou diocésaine. [11] Cela a aussi favorisé lÂexpansion du diaconat. Mais en même temps, cela a exercé une pression très forte sur le genre de tâches qui ont été confiées aux diacres. Des tâches qui pendant longtemps avaient été sans problèmes exercées par des prêtres en raison de leur grand nombre, devaient maintenant être confiées à dÂautres collaborateurs, les uns ordonnés (diacres), les autres non ordonnés (agents laïcs de pastorale). En raison de ce contexte, le diaconat a été alors souvent perçu comme un ministère de suppléance presbytérale. CÂest cette dynamique que reflète une vaste étude faite aux États-Unis, [12] bien représentative de la situation qui existe dans plusieurs pays. Celle-ci nous indique que les diacres font surtout ce que les prêtres faisaient sans aide avant la restauration du diaconat. Ils exercent leur ministère dans leur paroisse de résidence et ils y remplissent des fonctions principalement liturgiques et sacramentelles. Leurs curés les trouvent particulièrement efficaces dans les activités sacramentelles comme les baptêmes, les mariages et les liturgies. Il en est de même pour le soin des malades et les homélies. Là où ils interviennent le moins, cÂest dans le ministère auprès des prisonniers et la promotion des droits civils et humains. Les leaders laïcs, pour leur part, considèrent que les diacres réussissent mieux dans les rôles plus familiers et traditionnels comme la liturgie et lÂadministration des sacrements. Et on prévoit que leur nombre sÂaccroîtra en raison de la diminution du nombre de prêtres. Accomplissant ainsi des tâches traditionnellement remplies par des prêtres, les diacres risquent dÂapparaître comme des Âprêtres incomplets ou des Âlaïcs plus avancésÂ. Le danger est dÂautant plus grand que les premières générations de diacres ont reçu une formation théologique beaucoup moins élaborée que celle des prêtres ou des permanents pastoraux. Une évolution semblable se manifeste aussi en dÂautres régions qui connaissent aussi une diminution notable du nombre de prêtres. [13] Il sÂagit là dÂun effort pour répondre à des besoins réels du peuple de Dieu. Elle permet à ces Églises dÂassurer une présence plus large du ministère ordonné au sein de communautés chrétiennes qui pourraient risquer de perdre de vue la signification propre de ce ministère. Avec lÂévêque et le prêtre, le diacre leur rappellera que cÂest le Christ qui en chaque lieu fonde lÂÉglise et que par lÂEsprit il agit aujourdÂhui en elle. Dans ce contexte, cependant, lÂidentité diaconale tend à prendre comme point de référence la figure du prêtre: le diacre est perçu comme celui qui aide le prêtre ou le remplace dans des activités quÂil exerçait régulièrement lui-même autrefois. Pour plusieurs, cette évolution demeure problématique, car elle rend plus difficile lÂémergence dÂune identité propre au ministère diaconal. [14] CÂest pourquoi ici et là on sÂefforce dÂinfléchir lÂévolution en identifiant des charismes qui pourraient être propres au diaconat et des tâches qui seraient susceptibles de lui convenir prioritairement.
Des lignes dÂévolution
Les textes les plus récents des Congrégations romaines énumèrent, pour leur part, les tâches qui peuvent être confiées aux diacres, en les regroupant autour des trois diaconies reconnues, celles de la liturgie, de la parole et de la charité. [15] Même si lÂon conçoit que lÂune ou lÂautre de ces diaconies pourra absorber une part plus grande de lÂactivité du diacre, on insiste pour dire que lÂensemble de ces trois diaconies Âconstitue une unité au service du plan divin de Rédemption: le ministère de la parole conduit au ministère de lÂautel, qui, à son tour, pousse à traduire concrètement la liturgie par une vie qui aboutit à la charitéÂ. [16] Mais on reconnaît que dans lÂensemble de ces tâches, Âle service de la charité [17] apparaît comme particulièrement caractéristique du ministère des diacres. En plusieurs régions, on sÂefforcera donc dÂidentifier pour les diacres un certain nombre de tâches pouvant se rattacher dÂune façon ou de lÂautre au Âservice de la charitéÂ. On tirera particulièrement profit du fait que la plupart dÂentre eux sont des hommes mariés, assurant leur propre subsistance, insérés dans le milieu du travail, apportant avec leur épouse une expérience de vie originale. [18] Par exemple, un texte des évêques de France, publié en 1970, marque sa préférence Âpour des diacres qui quotidiennement au contact des hommes grâce à leur situation familiale et professionnelle, puissent en pleine vie témoigner du service que le peuple de Dieu doit rendre aux hommes à lÂexemple du Christ. ( ) Les diacres permanents participeront ainsi dÂune manière qui leur est propre à lÂeffort de lÂÉglise hiérarchique pour rencontrer lÂincroyance et la misère, et pour se rendre plus présents au monde. Ils garderont leurs engagements antérieurs compatibles avec le ministère diaconalÂ. [19] On leur confiera donc une mission qui est souvent située Âdans le milieu professionnel et les engagements associatifs ou syndicaux (voire politiques, en particulier dans les municipalités). Elle est orientée vers le souci des pauvres et des exclus, dans ces lieux-là, mais aussi dans le quartier et la paroisse, à partir de lÂhabitat et de la vie familialeÂ. [20] On essaiera donc, ici et là, de faire un effort particulier pour que le diaconat soit un Âministère du seuilÂ, qui tend à se préoccuper de ÂlÂÉglise des frontièresÂ: travail dans les milieux où le prêtre nÂest pas présent, et aussi auprès des familles monoparentales, des couples, des prisonniers, des jeunes, des narcomanes, des sidéens, des personnes âgées, des groupes en difficulté... On orientera les tâches diaconales vers des activités dÂordre social, caritatif ou administratif, sans cependant négliger la nécessaire liaison avec les tâches liturgiques et dÂenseignement. En Amérique latine, on parlera de familles évangélisatrices au milieu de foyers en conflit; de présence à des situations limites comme la drogue, la prostitution et la violence urbaine; de présence active dans le secteur de lÂéducation, le monde ouvrier et le milieu professionnel; de présence plus grande dans les zones densément peuplées de même quÂà la campagne; enfin, on évoquera lÂanimation des petites communautés. [21] Et bien souvent on insistera pour que ces diacres bénéficient dÂune formation théologique et spirituelle de plus en plus sérieuse. À partir de ces expériences fort diverses, il ressort avec évidence quÂon ne peut espérer caractériser lÂensemble du ministère diaconal par des tâches qui seraient exclusives au diacre en raison de la tradition ecclésiale  qui est loin dÂêtre claire  ou en raison dÂune répartition stricte entre les différents ministres. [22] Un texte de Vatican II semble en avoir eu lÂintuition puisquÂune des raisons quÂil invoque pour rétablir Âle diaconat comme état de vie permanent est de fortifier Âpar lÂimposition des mains transmise depuis les apôtres et unir plus étroitement à lÂautel Âdes hommes qui accomplissent un ministère vraiment diaconal, ou en prêchant la parole de Dieu, ou en gouvernant au nom du curé et de lÂévêque des communautés chrétiennes éloignées, ou en exerçant la charité dans les oeuvres sociales ou caritatives (AG 16f). [23] Ce qui en amènera certains à proposer que pour caractériser le diaconat, il faille se tourner plutôt du côté de lÂêtre même du diacre. ÂCÂest du côté de lÂêtre quÂil faut chercher la spécificité du diaconat permanent, et non pas du côté du faire. CÂest ce quÂils sont qui fait lÂoriginalité de ce quÂils fontÂ. [24] CÂest dans cette perspective de configuration au Christ-Serviteur que sÂélabore actuellement une réflexion théologique et pastorale sur les lignes dÂévolution du diaconat permanent. On voit dans cette donnée théologique le lieu dÂun approfondissement spirituel très approprié à notre époque. Elle peut aussi guider les pasteurs dans le choix des tâches confiées au diacre. On privilégiera alors celles qui mettent le mieux en évidence cette caractéristique du diaconat. Service des pauvres et des opprimés, sans doute, service qui ne soit pas simple assistance mais qui à la suite du Christ soit un partage de vie avec les pauvres pour cheminer avec eux vers leur libération totale. [25] Service de ceux qui sont au seuil de lÂÉglise et quÂil faut conduire à lÂeucharistie. En plusieurs pays, cette perspective est très présente dans la pensée des responsables de formation des diacres et on voit se développer chez les diacres une spiritualité et une pastorale du Âservice de la charitéÂ. La figure propre du diacre devrait ainsi émerger peu à peu au sein des divers ministères et se manifester à travers une certaine manière de faire  en esprit de service  ce que tous sont appelés à faire, mais aussi à travers un investissement marqué pour certaines tâches ou fonctions particulières qui rendent davantage visible le Christ-Serviteur. Cependant, il semble bien acquis que lÂévolution de ce ministère quÂest le diaconat doit toujours être pensée en lien avec les besoins concrets de la communauté chrétienne. Certaines Églises ne sentiront pas le besoin dÂen assurer un large développement. DÂautres Églises voudront, à lÂoccasion, requérir des diacres lÂaccomplissement dÂautres tâches que celles énumérées plus haut: on peut penser à celles qui contribuent à lÂanimation pastorale des paroisses et des petites communautés chrétiennes. LÂobjectif essentiel pour les pasteurs étant toujours celui, inspiré par saint Paul, de voir à ce que les fidèles Âsoient en état dÂaccomplir le ministère pour bâtir le corps du Christ, jusquÂà ce que nous parvenions tous ensemble à lÂunité dans la foi et dans la connaissance du Fils de Dieu, à lÂétat dÂadultes, à la taille du Christ dans sa plénitude (Eph 4, 12-13 ). Au service de lÂévêque et de son presbyterium, le diacre doit, à la façon qui lui est propre, aller là où le requiert la sollicitude pastorale.
[1]
Ces renseignements et leur analyse nous ont été gracieusement transmis lors de la session de lÂautomne 1999 de la Commission par le professeur Enrico Nenna, Ufficio centrale statistica della Chiesa, Segretaria di Stato.
[2]
Si maintenant on compare le nombre de prêtres au nombre de diacres dans les différents continents, on retrouve les mêmes écarts que plus haut. Alors que dans lÂensemble de lÂAmérique, il y a 7,4 prêtres pour un diacre (surtout en raison du grand nombre de diacres en Amérique du Nord), on compte en Asie 336 prêtres pour un diacre. En Afrique, il y a 87 prêtres par diacre permanent, en Europe, il y en a 27 et en Océanie, 31. Le poids relatif des diacres dans l ensemble du ministère ordonné est donc très variable dÂune région à une autre
[3]
Une autre source dÂinformation nous donne la liste des pays où les diacres permanents sont les plus nombreux: États-Unis (11.589), Allemagne (1.918), Italie (1.845), France (1.222), Canada (824), Brésil (826).
[4]
Cf. H. Legrand,
Le diaconat dans sa relation à la théologie de lÂÉglise et aux ministères. Réception et devenir du diaconat depuis Vatican II, in: A. Haquin et Ph. Weber (dir.),
Diaconat, 21e siècle, Bruxelles-Paris-Montréal 1997, 13 et 14.
[5]
Pour les points qui suivent, cf. J. Kabasu Bamba,
Diacres permanents ou catéchistes au Congo- -Kinshasa, Ottawa 1999, texte polyc., 304 pages.
[6]
LÂauteur cite ici Mgr. W. Van Bekkum, Mgr. Eugène DÂSouza (Inde), Mgr. J.F.Cornelis (Élisabethville) et au moment de la préparation du concile les Ordinaires (majoritairement européens) du Congo et du Rwanda.
op.cit., 190.
[7]
Décret sur lÂactivité missionnaire de lÂÉglise, n. 17a. On peut penser ici aux interventions de Mgr. B. Yago et de Mgr. Paul Yu Pin évoquées dans un chapitre précédent.
[8]
Cf.
op. cit., p. 195 qui se réfère à M. Singleton,
Les nouvelles formes de ministère en Afrique, in: Pro
Mundi
Vita
50 (1974) 33.
[9]
LÂarchevêque de Santiago du Chili rapporte ainsi les objections de certains prêtres: ÂDicen por ejemplo que el Diaconado es un compromiso innecesario, ya que sus funciones las pueden cumplir laicos y laicas ad tempus: si resulta se les prorroga el mandato, de lo contrario, no se les renueva. Mgr. C. Oviedo Cavada,
La promocion del diaconado permanente, in: Iglesia de Santiago
(Chili), n. 24 (septiembre 1992) 25.
[10]
Voir ici un long texte publié par la diocèse de San Cristobal De Las Casas,
Directorio Diocesano para el Diaconado lndígena Permanente, 1999, 172 pages.
[11]
Selon les pays, ces collaborateurs reçoivent différentes appellations: Âpermanents en pastorale Âtravailleurs ou animateurs pastorauxÂ, Âauxiliaires pastoraux  Âagents laïcs de pastoraleÂ, Âauxiliaires de paroisseÂ, Âassistants paroissiaux Â, Âassistants pastoraux (Pastoralassistenten und Pastoralassistentinnen)... Cf. A. Borras,
Des laïcs en responsabilité pastorale?, Paris 1998.
[12]
NCCB,
National Study of the Diaconate, Summary Report, in: Origins
, vol. 25, n. 30
(18 january 1996). Traduction française dans la
Documentation catholique, n.
2137 (1996) 428-434.
[13]
Voir par exemple, P. Maskens,
Une enquête sur les diacres francophones de Belgique, in: A. Haquin et Ph. Weber (dir.),
Diaconat, 21e siècle, 217-232.
[14]
Ainsi, B. Sesboüé,
Quelle est lÂidentité ministérielle du diacre?, in:
LÂÉglise à venir, Paris 1999, 255-257.
[15]
Voir par exemple le texte de la Congrégation pour le Clergé,
Directoire pour le ministère et la vie des diacres permanents, du 22 février 1998, in:
Documentation catholique, n. 2181 (1998) 428.
[16]
Ibid. 39, p. 432. Le texte ajoute au paragraphe suivant: ÂIl est très important que les diacres puissent accomplir, selon leurs possibilités, leur ministère en plénitude: dans la prédication, dans la liturgie et dans la charité; et quÂils ne soient pas cantonnés dans des emplois marginaux, dans des fonctions de suppléance ou dans des tâches qui peuvent être ordinairement accomplies par des fidèles non ordonnés.Â
[17]
Voir Congrégation pour lÂÉducation Catholique,
Normes fondamentales pour la formation des diacres permanents,
9: ÂEnfin le
munus regendi sÂexerce dans le dévouement aux oeuvres de charité et dÂassistance et dans lÂanimation des communautés ou des secteurs de la vie ecclésiale, spécialement en ce qui regarde la charité.
Il sÂagit là du ministère le plus caractéristique du diacre (CÂest nous qui soulignons). Dans
Documentation catholique, n. 2181 (1998) 410.
[18]
ÂCe nÂest pas lÂépouse qui est ordonnée et cependant la mission confiée au diacre oblige le couple à se redéfinir, en quelque sorte, en fonction de ce ministèreÂ, M. Cacouet et B. Viole,
Les diacres, cité dans un document de réflexion sur le rôle de lÂépouse du diacre, Québec 1993. CÂest pourquoi en plusieurs pays lÂépouse est associée à son mari tout au long de sa formation initiale et participe avec lui aux activités de formation continue.
[19]
Note de la Commission épiscopale du clergé citée par F. Deniau,
Mille diacres en France, in:
Études 383, 5 (1995) 526.
[20]
Art. cit., 527. Cette orientation des évêques a été confirmée en 1996 lors de leur réunion de Lourdes où ils ont manifesté leur désir que ÂlÂimage donnée par les diacres ne soit pas celle de la suppléance des prêtres, mais de la communion avec eux dans lÂexercice du sacrement de lÂordre Â.
ÂPoints dÂattentionÂ
Â, in
: Documentation Catholique, n. 2149 (1996) 1012-1013.
[21]
J. G. Mesa Angulo, o.p.,
Aportes para visualizar un horizonte pastoral para el diaconado permanente en America Latina, hacia el tercer milenio, in: CELAM,
I Congresso de diaconado permanente, Lima, août 1998. Document de travail
.
[22]
Un certain nombre de tâches seront évidemment réservées au diacre par le Droit Canon, mais elles nÂépuisent pas toute lÂactivité du diacre.
[23]
Les italiques sont de nous.
[24]
R. Pagé,
Diaconat permanent et diversité des ministères. Perspectives du Droit Canonique, Montréal 1988, 61.
[25]
V. Gerardi,
El diaconado en la Iglesia, in: CELAM,
op. cit., p. 8 se référant au Premier congrès international tenu à Turin en 1977.
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