Cultures et foi - Cultures and Faith - Culturas y fe - 2/1993 - Libri
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Dictionnaire des religions, sous la direction de Paul POUPARD, Paris, Presses Universitaires de France, 3e édition revue et augmentée, 1993, 2 vol., 2218 p.

«L'ensemble des manifestations religieuses connues à travers le temps et l'espace remonte à l'origine même de l'homme qui est, par nature, homo religiosus. Il n'est jusqu'à nos jours aucune civilisation qui n'ait été religieuse». Ce nouveau Dictionnaire des Religions considère dans toute son ampleur un champ particulièrement vaste et sa troisième édition rend compte des progrès considérables accomplis au cours de la dernière décennie. Pour ce faire, trente et un nouveaux auteurs sont venu enrichir la liste déjà impressionnante des collaborateurs de la première heure. Sous la direction du Cardinal Poupard, Président du Conseil Pontifical de la Culture, ces spécialistes des religions proposent à un large public un Dictionnaire augmenté, par rapport aux précédentes éditions, de près de deux cents entrées nouvelles. Grands articles et brèves monographies fournissent une information détaillée sur la quête religieuse de l'humanité.

Pour couvrir un champ aussi considérable que l'ensemble des religions, il fallait nécessairement susciter le concours d'auteurs aux compétences sûres et diversifiées, en tenant compte des différentes cultures dans lesquelles les religions sont nées, se sont développées et vivent. Les enseignants des grandes universités ont fourni une contribution particulièrement significative dans sa diversité: University of Western Australia, Universités du Caire, de Munich, Liège, Louvain, Caen, Grenoble, Lyon, Paris, Oslo, Yaoundé, Luxembourg, Département des Antiquités Égyptiennes du Musée du Louvre, CNRS de Paris, Université Concordia de Montréal, Catholic Theological Union de Chicago, Punjabi University de l'Inde, Nazan Institute for Religion and Culture de Nagoya au Japon, Université pontificale grégorienne de Rome, Université salésienne de Rome, Faculté de théologie de Ljubljana, Institut pontifical des Sciences arabes et islamiques de Rome, Institut Catholique de Paris, Université Catholique d'Angers, Institut Catholique de l'Afrique de l'Ouest, Institut dominicain d'Études orientales du Caire, Faculté de théologie protestante de Paris, Institut orthodoxe Saint-Serge de Paris, Centre Sèvres de Paris, Faculté de théologie adventiste. En somme, par la qualification de ses auteurs et la qualité scientifique de leurs articles, ce Dictionnaire des Religions constitue certainement le meilleur instrument actuel de consultation en ce domaine.

En feuilletant cette Somme, nous trouvons une mine de renseignements: définitions claires et précises, notes bibliographiques, et surtout, indiqués clairement dans le texte, des renvois en chaîne aux définitions corrélatives à chaque notice. Outre une bibliographie complémentaire, les listes des auteurs et des articles situées en fin de volume, le lecteur appréciera l'index analytique sectoriel et l'index thématique particulièrement bien soignés dans leur conception et leur présentation.

Les grands thèmes du Conseil Pontifical de la Culture sont présents dans ce Dictionnaire et constituent l'armature de son discours sur le catholicisme. Les notices qui s'y rapportent témoignent de l'ampleur de la mission de ce Dicastère, et de l'enjeu de ses activités, autour des deux sections créées cette année par le Pape Jean-Paul II, et telles qu'elles sont définies dans le Motu proprio «Inde a Pontificatus Nostri» du 25 mars 1993.

Foi et Cultures. La rencontre entre le Christianisme et les cultures ambiantes - hellénisme, mondes latin et slave, envahisseurs germaniques, cultures autochtones du Nouveau Monde, de l'Asie et de l'Afrique - a suscité et suscite certes des interrogations, voire des difficultés, mais elle est riche de fruits et de promesses, dans la mesure où les notions et concepts religieux sont réinterprétés et réinvestis par la religion qui fait la rencontre culturelle (Acculturation).

La foi chrétienne est créatrice de culture, dans la mesure où elle propose une vision de l'homme (Anthropologie) qui aboutit à un humanisme chrétien, c'est-à-dire à une image de l'homme en relation avec la Révélation du Christ. Cette interprétation de l'homme, du sens de sa vie, et de sa vocation est englobante: a priori elle se veut en dialogue avec les autres éléments actifs des cultures humaines. L'Évangile ouvre l'homme à une dimension d'éternité et à un ensemble de valeurs qui s'enracinent dans un divino-humanisme pour le conduire à entrer dans l'alliance de l'homme-Dieu, dans la distinction rénovatrice des personnes et des traditions. La foi chrétienne est appel: elle fonde tout homme à dépasser l'homme.

La religion est au berceau des cultures et en accompagne le devenir historique au long des millénaires. Son absence en rend impossible le plein épanouissement. Aussi l'enseignement des Papes et notamment de Jean-Paul II insiste-t-il sur le désir de l'Eglise et sa disponibilité à coopérer avec tous les croyants pour préserver tout ce qui est bon dans leurs religions et dans leurs cultures. Le chemin de la culture est le chemin de l'homme. C'est sur ce chemin que l'homme rencontre l'Unique qui réunit en lui toutes les valeurs de toutes les cultures et révèle pleinement l'homme de chaque culture à lui-même. Dans cette perspective, tout le culturel est religieux et tout le religieux culturel (Culture et Christianisme). Aussi l'Église se sent-elle à l'aise en toute culture, même si elle ne se laisse jamais enfermer dans une culture particulière. En effet, aucune culture ne possède en elle-même le principe de son accomplissement parfait. Toutes se présentent comme un appel, une soif de plénitude que seul Dieu peut combler. Aussi y a-t-il toujours place pour l'affrontement entre la foi et la culture ambiante, dans la mesure où les hommes, insatisfaits de leur incomplétude, sont naturellement portés à chercher ailleurs qu'en Dieu le principe de leur épanouissement plénier. Dans son dialogue avec les cultures, l'Église se doit, pour rester fidèle à sa mission, de refuser toute tentative d'assimilation culturelle totalitaire. Elle entend rejoindre l'homme dans les nouvelles cultures sans s'y dissoudre, pour lui apporter au contraire son ferment, dans la conscience que ce dialogue avec les cultures est un domaine vital dont l'enjeu est le destin de l'Église et du monde.

Le Pape Jean-Paul II a créé et réformé le Conseil Pontifical de la Culture, «service nouveau et original du Saint-Siège», pour promouvoir la rencontre entre le message salvifique de l'Évangile et les cultures de notre temps, souvent marquées par la non-croyance et l'indifférence religieuse, dans le but de les ouvrir à la foi chrétienne, créatrice de culture et source inspiratrice de sciences, lettres et arts, et d'apporter son concours qualifié à l'action pastorale de l'Église pour l'évangélisation des cultures et l'inculturation de l'Évangile. Pour ce faire, le Conseil collabore avec les Églises locales, les organisations internationales catholiques, universitaires, culturelles, intellectuelles, scientifiques, artistiques et prend part à l'activité culturelle des organisations intergouvernementales comme l'Unesco et le Conseil de l'Europe, dans la recherche d'un dialogue culturel avec tous les hommes de bonne volonté. Le Conseil coordonne et promeut les activités et la réforme des Académies pontificales et développe une intense collaboration avec la Commission pontificale pour les biens culturels de l'Église, créée par le Pape Jean-Paul II en 1988.

Consciente de l'enjeu auquel elle se doit de répondre à l'aube du IIIe millénaire, l'Église développe, intensifie et approfondit la présence évangélique aux cultures, notamment celles qu'engendre la modernité (Culture et Cultures). Les sciences modernes, physiques, naturelles, humaines se multiplient, au point que les diversités tournent aux éclatements. La présence de l'Église se fait présence humble, inconfortable, crucifiante, présence «pascale» faite de silences pour une écoute plus profonde, faite de témoignages lorsque la rencontre culturelle s'avère effective et authentique. La patiente quête de synthèse prend l'allure d'une marche d'endurance et d'un long pèlerinage à travers les cultures humaines.

La rencontre de la foi et de la culture s'effectue aujourd'hui, surtout en Occident, dans un contexte nouveau. Non seulement la culture est devenue plurielle, mais elle s'éparpille, en miettes, dans une société qu'angoisse sa propre perte d'identité. Un contradiction grandissante s'avère entre la rationalité prétendue d'une histoire réduite aux limites d'une idéologie du progrès et la complexité universelle du phénomène humain (Culture et Religion). De son côté, l'Église a une conscience aiguë de sa responsabilité, car l'avenir de l'homme ne se trouve ni dans un syncrétisme simplificateur, ni dans une histoire comparée des religions considérées de l'extérieur. A travers le dialogue culturel, elle entend témoigner de l'expérience humaine fondamentale: s'ouvrir à l'autre en tant qu'autre, expérience qui conduit les hommes en pèlerins de leur propre vérité, à la recherche de la Vérité et de la Vie. Ce dialogue suppose l'affirmation que la Réalité suprême est une et que les révélations qu'en ont eues les hommes sont autant d'ouvertures sur elle. Le retour du religieux peut entraîner une révolution de l'esprit, car l'athéisme de principe et la culture de mort qu'il engendre apparaissent aujourd'hui comme une barbarisation de l'intelligence livrée à elle-même, victime de sa propre illusion lorsqu'elle se figure pouvoir se donner une plénitude qui par nature la dépasse. Ainsi par l'annonce du Message évangélique, l'Église contribue à la démystification de l'idole, et ouvre une voie nouvelle, le seul chemin qui est vérité et vie.

A la différence d'une idéologie, la foi chrétienne ne tue pas les cultures. A l'exemple du Christ qui s'est incarné dans un peuple pour l'ouvrir à sa véritable vocation, et dans une culture pour la féconder par sa grâce, la foi tend à transformer dans leur intime les authentiques valeurs culturelles par leur intégration dans le christianisme, et à enraciner le christianisme dans les diverses cultures humaines (Inculturation). L'insertion du message chrétien dans une culture particulière à travers l'annonce de l'Évangile et la vie de l'Église dans une telle culture sont aujourd'hui traduites dans un terme théologique nouveau: l'inculturation. Plus qu'une méthode d'évangélisation, l'inculturation est le concept-clé autour duquel s'articule l'évangélisation elle-même. La rencontre entre l'Évangile et les cultures aboutit à une réponse créatrice, car le Christ, Parole vivante de Dieu, est l'acteur principal de l'inculturation, dans la mesure où il rejoint le coeur de l'homme pour inspirer sa vie, purifier et féconder ses valeurs culturelles propres. Unique Médiateur entre Dieu et les hommes, il opère par l'Esprit Saint promis au soir de Pâques et envoyé à la Pentecôte. Par l'inculturation, l'Église rejoint les hommes en suivant le mouvement de l'Incarnation qui s'épanouit dans le Mystère pascal. Comme le salut de tous les hommes s'est opéré au coeur de l'histoire des hommes, l'Église respecte l'expérience humaine vécue par chaque peuple et chaque personne, et, fidèle à sa mission, elle s'efforce d'annoncer la Parole de Dieu dans le langage des hommes, afin que tout homme puisse répondre à sa vocation divine avec tout son être.

Dans cette perspective, le rapport entre foi et culture s'épanouit dans le respect de la liberté religieuse, l'un des droits les plus fondamentaux de l'homme, pierre de touche de toutes les autres libertés. L'Église, selon la doctrine de Pie XI, distingue la liberté des consciences, c'est-à-dire les droits subjectifs des individus, de la liberté de conscience qui signifie l'indépendance de la conscience à l'égard de Dieu. Dans la ligne de la déclaration «Dignitatis humanae» de Vatican II, fondée sur la dignité de la personne humaine et la liberté de l'acte de foi, l'Église défend le principe de la liberté religieuse, qui vaut pour toutes les personnes et pour toutes les communautés religieuses. Par cette déclaration, l'Église cherche à contribuer au dialogue loyal entre les hommes, dans le respect des convictions de chacun, sans renoncer à la mission reçue du Christ d'annoncer la Bonne Nouvelle. Ce respect est la pierre d'angle du rapport entre foi et culture, du dialogue entre l'Église et tous les hommes de bonne volonté.

Le refus de tout totalitarisme religieux ou idéologique de la part de l'Église et des États a trouvé une expression typiquement occidentale dans le concept de laïcité, selon lequel l'État est incompétent en matière religieuse et l'Église dans les domaines de l'État. Garantie juridique de la liberté de conscience, la laïcité implique de la part de tous les citoyens la tolérance à l'égard des croyances. Le dialogue foi et culture s'opère dans cet esprit. Le laïcisme, par contre, est un abus de la société civile, incompatible avec la liberté des croyants de professer, dans la soumissions aux lois civiles justes, leurs croyances et leurs valeurs religieuses:7 c'est par exemple l'exclusion de principe de toute possibilité pour les parents de choisir un système éducatif inspiré des valeurs religieuses qu'il entendent transmettre à leurs enfants. L'inculturation de la foi chrétienne suppose la liberté pour les parents de choisir l'éducation chrétienne pour les enfants et les jeunes. Il convient en effet que la foi rejoigne les jeunes dans les cultures qui constituent leur milieu de vie.

Les Synodes de l'Église catholique manifestent, surtout depuis celui de 1974 consacré à l'évangélisation, une conviction: la culture est une priorité pastorale pour l'évangélisation. L'évangélisation des cultures, avec une application concrète à la catéchèse, constitue l'enjeu majeur pour l'Église à la veille de l'an 2000. Le Synode spécial pour l'Europe a mis en lumière les fondements culturels de la renaissance de l'Europe, tandis que la IVe Assemblée générale des Évêques latino-américains a consacré cette réalité pour la nouvelle évangélisation: l'inculturation correspond à une vision théologique renouvelée dans laquelle l'inculturation de l'Évangile est une exigence de la suite de Jésus, nécessaire pour restaurer le visage défiguré du monde. Présente dans tout le processus de préparation du prochain Synode spécial pour l'Afrique, l'inculturation n'est pas une nouvelle méthode, mais plutôt un concept autour duquel s'articule tout projet d'évangélisation (Synodes de l'Église catholique et inculturation de l'Évangile).

Dialogue des cultures. Dans le Motu proprio «Inde a Pontificatus Nostri» du 25 mars 1993, le Pape Jean-Paul II demande explicitement au Conseil Pontifical de la Culture de promouvoir la rencontre entre le message salvifique de l'Évangile et les cultures de notre temps, souvent marquées par la non-croyance et l'indifférence religieuse. Le Dictionnaire des Religions, par sa nature propre, considère les communautés de croyants, mais il fait également une large place à l'une des missions du Conseil, le dialogue avec les cultures en contexte de non-croyance ou d'indifférence religieuse.

Depuis les Grecs, l'agnosticisme qui n'accorde de valeur rationnelle qu'aux seules sciences expérimentales est un tentation permanente de l'esprit, entre le dogmatisme et le scepticisme: faute de pouvoir affirmer Dieu, l'esprit agnostique ne saurait le nier. La conviction que la raison ne peut atteindre les réalités surnaturelles est présente dans les cultures et engendre souvent une certaine indifférence en matière religieuse, qui n'est pas l'apanage de nos sociétés modernes. Dans ce contexte, l'Église offre d'entrer en dialogue avec tous les hommes de toutes les cultures, pour cheminer avec eux dans une quête commune de la Vérité dont elle a reçu la Révélation, mais qu'elle ne contemple pas encore face à face.

L'athéisme englobe aussi bien l'incroyance que l'indifférence religieuse. Cependant l'athéisme est un refus de l'existence de Dieu sous toute ses formes, théiste ou déiste, c'est même parfois le refus de la possibilité de l'existence de Dieu. En fait, au moins en Occident, l'athéisme n'est pas un phénomène primitif, mais post-religieux, dont le germe se trouve dans le refus du contenu dogmatique et normatif du christianisme. L'athéisme scientifique, politique ou moral, s'est souvent développé en réaction violente contre les religions qui témoignent de l'existence de Dieu, et a pris le caractère d'un refus total et absolu des religions, puis de Dieu lui-même. La mort de Dieu n'est pas une nouvelle récente, mais elle est devenue au XIXe siècle un phénomène de civilisation, et a engendré une véritable pensée athée. L'affrontement entre athéisme et foi a connu au cours du XXe siècle des phases dramatiques, surtout dans les pays soumis au régime marxiste-léniniste athée. Si l'athéisme d'État a fait reculer la religion institutionnelle, nombre d'hommes et de femmes ont trouvé dans leur religion le seul point d'ancrage certain pour sauvegarder leur identité personnelle et culturelle face aux tentatives d'absorption politique et morale. Les croyants eux-mêmes ont gagné à cet affrontement, dans la mesure où ils ont compris que l'athéisme se nourrissait essentiellement des déformations dont la religion est la première responsable. L'athéisme témoigne de la difficulté à vivre et affirmer sa foi, difficulté que le consensus social avait longtemps cachée. Il invite à réviser certaines représentations déformantes de Dieu, et à ré-ajuster certains comportements abusifs de la part des communautés de croyants. L'athéisme a facilité les retrouvailles avec un Dieu gratuit, espace de liberté pour l'homme et appel à sa responsabilité. Paul VI était conscient de l'appel de l'Esprit à travers l'incroyance, «car l'athéisme est sans conteste le drame spirituel majeur de notre temps».

Héritière du Conseil Pontifical pour le dialogue avec les Non-Croyants, la section Dialogue des cultures du Conseil Pontifical de la Culture manifeste la sollicitude pastorale de l'Église face aux graves phénomènes de fracture entre l'Évangile et les cultures. Elle promeut l'étude de la non-croyance et de l'indifférence religieuse dans les divers milieux culturels. Elle en recherche les causes et les conséquences pour la foi chrétienne. Elle établit le dialogue avec tous ceux qui ne croient pas en Dieu ou ne professent aucune religion, et sont ouverts à une sincère collaboration, sur le terrain solide des raisons de vivre décisives pour toute vie en société: l'amour, la famille, la vérité, la justice, la paix, le travail, la science, la capacité de transformer le monde et de l'humaniser. Le Conseil Pontifical de la Culture, au nom de la mission confiée par le Christ à l'Église, est ouvert au dialogue avec les cultures marquées par l'incroyance, car le Christ a voulu envoyer ses Apôtres à toutes les nations sans distinction de langue ou de race, de culture ou de croyance. Dans cette perspective, la prochaine Réunion Plénière du Conseil aura pour thème: «Dire Dieu aux hommes aujourd'hui».

Le Dictionnaire des Religions constitue l'une des plus belles illustrations de l'homme inlassablement épris de Dieu. Oeuvre d'envergure, il figurera parmi les grands ouvrages de consultation, accessibles au grand public, tout en fournissant une documentation de haut niveau. Il témoigne de l'aspiration des hommes de tous les temps et de toutes cultures, si bien exprimée par saint Augustin: «Tu nous as faits pour Toi, Seigneur, et notre coeur n'aura pas de cesse tant qu'il n'aura pas trouvé son repos en Toi».

Bernard Ardura

Sous-Secrétaire

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