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NOTITIAE


 

ARCHIVES DE LA CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI
Un événement de portée culturelle, historique et théologique

"Sans distinction de pays, de foi religieuse ou de pensée", un chercheur universitaire, de niveau supérieur à la licence et muni d'une "lettre de recommandation d'une autorité académique ou ecclésiastique", pourra accéder aux archives de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi jusqu'en 1903, c'est-à-dire jusqu'à la fin du pontificat de Léon XIII.

La Congrégation de l'Inquisition, fondée par Paul III en 1542, s'établit dans l'actuel Palais du Saint-Office en 1566. Une dizaine de salles conserve les archives désormais ouvertes à la consultation des chercheurs. Depuis quelques années, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ouvrait ses portes à des universitaires, ponctuellement, en fonction des demandes et des possibilités d'accueil. Désormais, l'accès aux archives de la Congrégation se fera de manière organisée, avec un règlement de consultation dont les grandes lignes ont été présentées, le 22 janvier 1998, au cours d'un colloque marquant l'événement.

L'introduction des techniques modernes de communication permet de faire des copies numériques des documents et de les stocker sur CD-Rom. Les séries de ce dépôt exceptionnel témoignent de plus de quatre siècles d'histoire de l'Église, d'évolution des mentalités, de controverses théologiques, et permettront d'approfondir nombre de questions encore ouvertes.

Cette ouverture à la recherche fait amèrement regretter les pertes irréparables qui ont affecté ces archives. Guillaume Goubert, envoyé spécial permanent de La Croix à Rome, écrivait récemment: "ces archives ont connu beaucoup de malheurs. Le grand coupable se nomme Napoléon Bonaparte. Lors de sa conquête de l'Italie, il fit transférer à Paris la totalité des archives du Saint-Office. Il voulut même que le dossier Galilée soit placé dans sa bibliothèque personnelle. Lors de la Restauration, la monarchie française accepta bien volontiers de rendre les archives. Seulement, le coût du transport fut jugé fort élevé. Alors, fait presque incroyable rétrospectivement, il fut décidé —avec l'accord du Saint-Siège— de détruire les deux tiers des dossiers pour ne rapatrier à Rome que ceux alors jugés importants. Certains d'entre eux (notamment celui de Galilée) furent alors soustraits à la Congrégation pour être déposés aux archives générales du Vatican. L'épisode de la République romaine en 1846-1847 provoqua d'autres saccages. Le mauvais état actuel de nombreux documents témoigne de ces péripéties. Un travail de restauration est mené, mais très lentement en raison de son coût et des faibles effectifs affectés à ces archives: quatre personnes dont trois à plein temps".

Les documents antérieurs à 1903 pourront être consultés. Pourquoi cette limite coïncidant avec la fin du pontificat de Léon XIII, alors que les Archives Secrètes du Vatican sont ouvertes jusqu'à la fin du pontificat de Benoît XV. S. Ex. Mgr Tarcisio Bertone, Secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, répond: "Nous avons beaucoup réfléchi à cette question. Il nous a semblé qu'il était trop tôt pour ouvrir les dossiers datant du pontificat de Pie X. Ils concernent des personnes, des faits encore trop proches dans le temps, des blessures qui demeurent vives. Toutefois, dans des cas particuliers, nous pourrons autoriser l'étude de dossiers postérieurs à 1903".

Source: La Croix, 21 janvier 1998, 12-13.

 

GRAND JUBILÉ DE L'AN 2000
Les rapports foi-culture dans l'antijudaïsme

La Commission Théologico-historique du Grand Jubilé de l'An 2000 a organisé au Vatican, du 30 octobre au 1er novembre 1997, un colloque intra-ecclésial sur "Les racines de l'antijudaïsme dans le monde chrétien", dans le but de fournir au Saint-Père un matériel d'indiscutable qualité scientifique, susceptible d'être utilisé dans l'examen de conscience historique auquel il invite les chrétiens, à l'occasion du Grand Jubilé (Cf. Tertio Millennio Adveniente, 33-36).

Le colloque s'est proposé d'étudier, non l'antisémitisme, qui est une réalité purement culturelle et sociologique concernant la race, mais l'antijudaïsme, c'est-à-dire l'ensemble composé d'éléments culturels et de préjugés pseudo-théologiques, qui ont circulé longtemps parmi les populations chrétiennes et ont servi de prétextes aux vexations injustifiables dont le peuple juif a fait l'objet. Le Rd Père Cottier, O.P., Président de la Commission théologique du Grand Jubilé, organisatrice de la rencontre, déclarait: "La théologie du peuple hébreu est un chapitre de l'ecclésiologie... C'est donc au Nouveau Testament, parole de Dieu, que nous demanderons de nous éclairer pour cette réflexion théologique".

Mgr Fisichella, intervenu au cours du colloque, l'a clairement montré: l'antijudaïsme ne peut en aucun cas se réclamer du Nouveau Testament. Les textes pauliniens souvent montrés du doigt doivent être compris dans le contexte d'une dispute théologique et religieuse, parfois polémique, et jamais en clef culturelle antijudaïque. S'il en était, hélas, ainsi, ces textes seraient en contradiction avec les diverses expressions de pardon qui constituent la toile de fond essentielle et le contexte dans lequel ils ont été écrits. "L'antijudaïsme n'appartient donc pas aux textes sacrés. Seule une culture étrangère, déterminée plus par des conditions sociales, politiques et économiques, que par des considérations religieuses, a pu introduire des considérations qui contredisent l'essence même de la foi chrétienne. Dans un tel contexte, il conviendra de revoir aussi les accusations gratuites de déicide, qui se sont transmises pendant des décennies, bien qu'elles n'aient ni la moindre place ni la moindre justification". Les causes de l'antijudaïsme ne se trouvent pas dans le Nouveau Testament, mais il y a des textes de la littérature chrétienne dont les auteurs ont affirmé ce que jamais un croyant ne devrait pouvoir penser ou écrire. Ces textes antijudaïques se trouvent chez certains Pères apologistes, dans la littérature théologique, voire dans les discours de certains saints. Tout cela doit être remis dans son contexte, compris et —si nécessaire— éliminé. Les circonstances politiques, les conditions économiques, les courants culturels, l'ignorance ont souvent dominé la scène, en particulier lorsque le peuple chrétien s'est éloigné de la source de la foi: la Parole de Dieu.

Le document de la Commission pour les relations religieuses avec les Juifs, publié le 16 mars 1998 sous le titre We remember: a reflection on the Shoah, met en lumière un phénomène culturel de grande portée: l'Église a eu beau prêcher l'amour envers tous, y compris les ennemis, la mentalité dominante a pénalisé, au cours des siècles, les minorités, ceux qui en quelque sorte étaient "différents". Dans un premier temps, au nom d'une conception unitaire du monde, ce que nous appelons aujourd'hui la tolérance a été considéré comme un échec de la Vérité contrainte à tolérer l'erreur. Lorsqu'au XIXe siècle, les nationalismes se sont amplifiés au point de devenir exclusifs, l'Europe est devenue le théâtre d'un antijudaïsme socio-politique: les juifs furent accusés d'exercer une influence disproportionnée par rapport à leur nombre. Ces dérives coïncidèrent ensuite avec l'apparition de théories, sans aucun fondement philosophique ou religieux, niant l'unité fondamentale du genre humain au profit d'une différentiation substantielle et originelle des races.

Au cours de la présentation du document We remember: a reflection on the Shoah, le Cardinal Cassidy a précisé la nature culturelle et antichrétienne de l'idéologie nazie: "L'antisémitisme des nazis trouve ses origines dans la philosophie païenne et dans une conception antichrétienne du monde: c'est pour cela que le nazisme s'est aussi déchaîné contre les chrétiens".

La réflexion entreprise à l'initiative du Pape Jean-Paul II favorise la prise de conscience du péché passé, mais celle-ci a vocation à se transformer en ferme propos: construire un monde nouveau dans lequel il n'y aura plus de place chez les chrétiens pour des sentiments antijudaïques et chez les juifs pour des sentiments antichrétiens.

Sources: Tertium Millennium, anno I, n. 6 (dicembre 1997); Commission for Religious Relations with the Jews, We remember: a reflection on the Shoah, Libreria Editrice Vaticana, 1998; Speciale SIR 21 (18 marzo 1998).

 

UNESCO
Environnement et société:
éducation et sensibilisation du public à la viabilité

Organisée par l'UNESCO et le Gouvernement Grec, la Conférence internationale Environnement et société: éducation et sensibilisation du public à la viabilité s'est tenue à Salonique, du 8 au 12 décembre 1997.

Grâce à l'engagement de l'UNESCO et à ses initiatives originales, le concept de développement a connu une profonde transformation au cours de l'actuelle décennie. D'autre part, l'intérêt croissant pour l'environnement connaît lui aussi une sérieuse mutation. Désormais, un courant nouveau prend en compte le rôle primordial de l'éducation et de la culture. Sans éducation et sans culture il est impossible de sensibiliser un large public aux questions d'environnement et il est illusoire d'envisager un progrès durable pour un avenir viable.

La prise de conscience est chose faite: "Dans la mesure où la crise mondiale à laquelle l'humanité est confrontée est un reflet de nos valeurs collectives, de nos conduites et de nos modes de vie, elle est avant tout une crise culturelle".

Il est impossible d'isoler la culture de la notion de viabilité, car, loin de se limiter à servir telle ou telle fin, "elle est le substrat social des fins elles-mêmes", facteur de développement, mais aussi "source de progrès et de créativité".

Les exemples ne manquent pas: "La modification d'habitudes de consommation caractérisées par le gaspillage est un domaine dans lequel la culture aura à l'évidence un rôle moteur à jouer. Le changement des modes de vie devra s'accompagner d'une nouvelle conscience éthique qui amènera les habitants des pays riches à découvrir dans leur culture la source d'une solidarité nouvelle et active, grâce à laquelle il deviendra possible de supprimer la pauvreté qui accable aujourd'hui 80% de la population mondiale et de mettre fin à la dégradation de l'environnement et à d'autres problèmes qui s'y attachent".

La culture est donc un élément déterminant, pratique et concret, du développement durable dont l'UNESCO a fait le but de la Décennie mondiale du développement culturel, à laquelle contribuent activement les Organisations Internationales Catholiques (OIC). Or, la viabilité de l'environnement exige des changements importants de comportement, au niveau communautaire, familial et personnel. "À ce niveau de la société, pour que les gens adhèrent activement au changement, il faudra que les solutions satisfaisantes aux problèmes s'enracinent dans la spécificité culturelle de la ville ou de la région".

Dans ce contexte et vu l'importance de la culture dans le domaine social, il y a tout lieu de s'inquiéter du danger qui menace la diversité culturelle. Comme la multitude des espèces et des formes de vie ont évolué pour s'adapter à différentes conditions géographiques et climatiques, "de même la faculté d'adaptation des espèces humaines s'exprime à travers la diversité culturelle de l'humanité. Tout comme la nature produit toutes sortes d'espèces adaptées à leur milieu, de même l'humanité élabore toutes sortes de cultures qui correspondent aux conditions locales. On peut dès lors voir dans la diversité culturelle une manifestation de la diversité des modes d'adaptation et, à ce titre, une condition préalable de la viabilité". "La tendance actuelle vers la mondialisation menace la richesse des cultures humaines et a d'ores et déjà détruit beaucoup de cultures anciennes. Les raisons pour lesquelles il faut stopper la disparition des espèces s'appliquent aussi à la disparition des cultures et à l'appauvrissement du répertoire collectif des moyens de survie de l'humanité..."

La question est posée: "Peut-être commençons-nous à évoluer vers une nouvelle éthique mondiale... enracinée dans la conscience de la solidarité universelle et du caractère sacré de la vie?... Il n'y a pas de réponse toute faite à cette question; tout ce que l'on peut dire, c'est que sans fondations morales et éthiques, la viabilité a peu de chances de devenir une réalité".

Dans un tel contexte, l'éducation et la sensibilisation du public se révèlent indispensables pour créer les conditions propices à un développement durable. "Le fait est que les pouvoirs de l'éducation sont immenses. Non seulement elle a le pouvoir d'informer les gens, mais elle a aussi celui de les transformer. Elle est un instrument de transformation personnelle, mais aussi de renouvellement culturel".

Le Directeur Général, Federico Mayor, déclarait justement: "La promotion d'un développement durable, dont on reconnaît de plus en plus combien il est étroitement lié à la démocratie et à la paix, est un des défis décisifs de notre temps; l'éducation sous toutes ses formes est le moyen indispensable de le relever avec succès. Convaincue que l'éducation est la force de l'avenir, l'UNESCO s'emploie à optimiser ses efforts et à multiplier ses partenariats pour le développement et le déploiement de cette force au service de la paix et de l'amélioration de la condition humaine".

Source: UNESCO, Éduquer pour un Avenir Viable. Une Vision transdisciplinaire pour l'Action concertée, epd-97/conf.401/cld.1, novembre 1997.

 

FÉDÉRATION DE RUSSIE
La liberté de conscience: une question religieuse et culturelle

La nouvelle Loi de la Fédération de Russie sur la liberté de conscience et les associations religieuses a été adoptée par la Douma, le 19 septembre 1997 et par le Conseil de la Fédération le 24 septembre 1997. La Loi est entrée en vigueur le 1er octobre 1997. Compte tenu du contenu et de la forme, il s'agit plus d'une circulaire administrative que d'une Loi. Mgr Mario Zenari, Représentant du Saint-Siège auprès de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), a manifesté devant le Conseil permanent de l'Organisation, le 25 septembre 1997, la préoccupation du Saint-Siège, car les observations présentées par le Saint-Père n'ont pas été suffisamment prises en considération. En particulier le n. 27 de la Loi réglementant la reconnaissance légale des communautés religieuses non-orthodoxes, expose ces communautés à des discriminations qui lèsent les droits culturels et religieux des personnes, que l'OSCE s'emploie à défendre et à promouvoir dans toute l'Europe.

La Fédération de Russie "est un État laïque, reconnaissant le rôle spécial de l'orthodoxie dans l'histoire de la Russie, dans l'évolution et le développement de sa spiritualité et sa culture, respectant le christianisme, l'islam, le bouddhisme, le judaïsme et d'autres religions qui constituent une partie intégrante du patrimoine historique des peuples de la Russie, pensant qu'il est important de collaborer pour arriver à se comprendre, se tolérer et se respecter mutuellement dans les problèmes de la liberté de conscience et de pratique religieuse; adopte la présente Loi fédérale" (Préambule).

La Loi se présente comme garante de la liberté de conscience et de pratique religieuse, mais aussi vis à vis des associations religieuses: "Rien ne doit être interprété dans le sens d'une restriction ou d'une atteinte au droit de l'home et du citoyen à la liberté de conscience et de pratique religieuse" (Art. 2, §3). Notons la réserve apportée dans le but de protéger les mineurs par rapport aux sectes, mais qui pourrait se transformer en obstacle à l'enseignement religieux des enfants: "Il est interdit d'entraîner des mineurs dans les associations religieuses, ainsi que d'enseigner la religion aux mineurs contre leur volonté et sans l'accord de leurs parents ou des personnes qui en tiennent lieu" (Art. 3 §5).

La protection de la liberté religieuse s'étend également au domaine moral. La Loi interdit toute manifestation ou comportement qui pourrait offenser les sentiments religieux des citoyens. De plus, la Loi protège explicitement le secret de la confession: "Un membre du clergé ne peut être poursuivi pour refus de livrer des indications sur les circonstances qu'il a connues par la confession" (Art. 3, §7). Dans cette perspective, l'État renonce à intervenir dans "l'éducation des enfants par les parents et les personnes qui les remplacent, en correspondance entre leurs convictions et le droit de l'enfant à la liberté de conscience et de pratique religieuse" (Art. 4 § 2).

L'article 5 est tout entier consacré à l'éducation religieuse et mérite d'être rapporté intégralement.

Article 5. L'éducation religieuse

1. Toute personne a le droit de recevoir une formation religieuse de son choix, individuellement ou en commun avec d'autres.

2. L'éducation et la formation des enfants sont effectuées par les parents ou les personnes qui les remplacent, compte tenu du droit de l'enfant à la liberté de conscience et de pratique religieuse.

3. Conformément à leurs statuts et à la législation de la Fédération de Russie, les organisations religieuses ont le droit de fonder des établissements scolaires.

4. A la demande des parents ou des personnes qui les remplacent, et avec l'accord des enfants, élèves des établissements scolaires publics et municipaux, l'administration de ces établissements, en accord avec le service correspondant de l'administration locale autonome, permet aux organisations religieuses d'enseigner la religion aux enfants en dehors des cadres des programmes scolaires.

Une association religieuse se distingue par des caractéristiques spécifiques: la confession religieuse, la célébration des offices, cérémonies, rites religieux, l'enseignement de la religion et l'éducation religieuse de ses membres. Un groupe religieux est une association libre formée dans le même but que l'association religieuse, mais sans enregistrement officiel ni acquisition de la personnalité juridique (Art. 7, § 1).

Parmi les activités des organisations religieuses, l'activité culturelle occupe une place importante. La Loi reconnaît à ces organisations "le droit de produire, acquérir, exporter, importer et diffuser la littérature religieuse", en utilisant tous les supports offerts par les techniques de communication, et elle leur réserve "le droit exclusif" de créer des entreprises chargées de produire soit des livres, soit des objets religieux (Art. 17, § 1-2).

L'article 18, consacré à l'activité culturelle et de bienfaisance des organisations religieuses, reconnaît le droit des organisations religieuses de créer des organisations culturelles ordonnées à leurs buts et précise que l'État aide et soutient les "programmes culturels socialement importants". La formation des ministres et du personnel religieux est assurée dans des établissements de "formation religieuse professionnelle" (Art. 19, § 1). Ces établissements dûment reconnus et dotés d'une licence, peuvent donner aux laïcs qui le désirent, des cours par correspondance. Ces personnes "ont droit au sursis à l'appel au service militaire... et à d'autres avantages prévus conformément à la législation de la Fédération de Russie" (Art. 19, § 3). Dans cette ligne, les organisations religieuses peuvent entretenir des relations et des contacts internationaux (Art. 20) et exercer le droit de propriété non seulement sur les lieux de culte, mais aussi sur "des bâtiments, des terrains, des objets à usage industriel, social, culturel" (Art. 21, § 1). La cession en propriété des biens aux organisations religieuses est gratuite, le droit de propriété des organisations religieuses s'étend aux biens situés à l'étranger, et l'État garantit la non-aliénation "des biens mobiliers et immobiliers destinés aux offices religieux sur la demande des créanciers" (Art. 21, § 5).

En conclusion, l'article 27 revient sur la vexata questio des conditions d'enregistrement des organisations religieuses autres que l'Église Orthodoxe. Les ultimes dispositions rendent très précaire l'enregistrement des organisations religieuses au nombre desquelles se trouve l'Église Catholique. "Les organisations religieuses qui n'ont pas le document attestant qu'elles existent sur le territoire correspondant depuis au moins quinze ans, ont la personnalité juridique à condition qu'elles soient enregistrées tous les ans jusqu'à l'accomplissement du délai indiqué de quinze ans" (Art. 27, § 3), ce qui entraîne une certaine fragilité de ces organisations durant cette période et les expose aux discriminations et à l'arbitraire des fonctionnaires locaux. Les associations religieuses antérieures à la Loi doivent se faire enregistrer avant le 31 décembre 1999, sinon elles pourront être liquidées par voie de justice.

Source: La Documentation Catholique 95 (15 février 1998) 179-187.

 

CÔTE D'IVOIRE: la "triple autonomie"

Le Père Pierre Trichet publie dans Rencontres, la revue des prêtres, religieux et religieuses de Côte d'Ivoire éditée par la Conférence épiscopale du pays, une réflexion sur "Cette fameuse triple autonomie" souhaitée pour l'Église en Afrique: dans le domaine de l'identité culturelle, du personnel autochtone, des finances. Arrêtons-nous un instant au premier domaine de cette autonomie, celui qui concerne l'identité culturelle.

Dans le contexte de la préparation au Grand Jubilé de l'An 2000, Mgr Bernard Agré, Archevêque d'Abidjan, insiste sur le rôle de l'Esprit Saint, celui qui "suscite et féconde de l'intérieur une Église famille de Dieu" et sur la coopération de tous les baptisés pour construire l'Église du Christ en Afrique: "Il importe de travailler assidûment à rendre notre Église adulte. Elle le sera en recherchant trois types d'autonomies complémentaires".

Ce réel souci de coopérer, effectivement présent chez beaucoup, est le fruit d'une action pastorale de longue haleine, entreprise au cours des années 70. En 1980, les Évêques des neuf diocèses ivoiriens publiaient leur lettre "sur la triple indépendance de l'Église en Côte d'Ivoire". L'Église d'Afrique reconnaît l'oeuvre des missionnaires qui ont apporté la foi sur le Continent Noir, mais "le feu apporté dans un campement doit se nourrir, s'entretenir, se développer avec le bois de la forêt environnante. Il doit en prendre le parfum. Le christianisme est universel, c'est vrai. Mais il doit intégrer les valeurs culturelles dans l'expression de sa théologie, dans ses méthodes apostoliques et dans son style liturgique".

À la veille du XXIe siècle, l'Église de Côte d'Ivoire répond avec générosité à l'appel lancé par les Pères du Concile Vatican II, aux jeunes Églises à emprunter "aux coutumes et aux traditions de leurs peuples, à leur sagesse, à leur science, à leurs arts, à leurs disciplines, tout ce qui peut contribuer à confesser la gloire du Créateur, mettre en lumière la grâce du Sauveur et ordonner comme il convient la vie chrétienne" (Ad Gentes, n. 22). Cet appel pressant est un appel à la Mission, c'est-à-dire à l'inculturation de la foi et l'évangélisation des cultures.

L'année 1998 spécialement, consacrée à l'Esprit Saint, vise à une meilleure sensibilisation à l'Évangile du Christ et à une plus profonde intériorisation de la vie chrétienne. Ce sont là deux présupposés indispensables à un rapport de mutuelle fécondation entre la foi et les cultures et de communion dans la même charité entre tous les disciples du Christ.

Source: Rencontre. Revue des prêtres, religieux et religieuses de Côte d'Ivoire, n. 240 (janvier-février 1998) 18-20.

 

EVANGELISING CULTURE: AUSTRALIA

The July 1997 issue of The Australasian Catholic Record offers six reflections on the contribution made to Australian Catholic life by priests trained at All Hallows Seminary in Dublin since the arrival of Father William McGinty in 1847. There are stories of adventure and hardship, but always of a terrific dedication to work in conditions which could be inhospitable and discouraging. The first Irish priests followed prisoners deported from Britain, and their successors struggled until World War II to gain equality for Catholics in Australia.

Another section in this issue deals with developments in Catholic welfare services, as a "market" mentality has made itself felt more and more, and as a more mature missionary awareness has allowed clearer reflection on the lot of indigenous children forcibly separated from their families since the earliest days of European occupation of Australia.

As well as very informative articles by Father Anthony Fisher op on the ethics of starving people in a persistent vegetative state and by Father Ian Waters on the stability of parish priests in Australia, there is a challenging piece by Archbishop Eric D'Arcy of Hobart on the effect modern logic could have on systematic theology. The starting-point is his statement that scripture, moral theology, church history and canon law "quite routinely... take on board, and adapt for their own use and benefit, major developments in modern intellectual life and culture", while systematic theology has not. This is particularly evident when one sees that modern logic and analytical philosophy have had almost no effect on the way systematic (or dogmatic) theology is taught and developed. Archbishop D'Arcy is sure that theology could benefit in terms of greater clarity and rigour, a more profound penetration of certain doctrinal questions, and engagement with "a major current of contemporary culture". The idea would not be to complicate theological texts with impenetrable technicalities, but to work on questions with some awareness and appreciation of post-Frege logic, since "modern logic and semantics bring into focus questions about language, thought and reality as they could never be brought into focus before" (quoting John Skorupski).

Fundamentally, the Archbishop is convinced that John XXIII's distinction between the content of the deposit of faith and the manner of presenting it (recently reaffirmed by the present Holy Father) "has not been systematically applied for English-speaking First World countries". He regrets that the theological formation offered in the Catholic Church today is almost exclusively dominated by French and German thought, whose contribution to the second Vatican Council he respects and values, but it strikes him as a problem because "a theologian's work will help shape our culture to the extent that he or she writes and teaches in our cultural idiom". It is a question of effectively evangelizing English-speaking culture. To back up his case, Archbishop D'Arcy lists some theologians who have engaged with modern logic and are producing some very impressive work – but the fact that they are in such a minority makes him wonder how history will judge twentieth-century Catholic theology in comparison with the period of the second reception of Aristotle's logic between the tenth and twelfth centuries. Currently, engagement with modern logic could well allow greater influence in scientific debates (on the nature of consciousness, for example), in moral issues and on ideas of personhood which could be very useful in Christology. A systematic theology refreshed by an encounter with modern logic "could contribute richly to a new evangelising of our culture". Archbishop D'Arcy concludes by making his own a boldly confident statement of Newman: "There is no greater mistake, surely, than to suppose that a revealed truth precludes originality in the treatment of it".

Source: The Australasian Catholic Record vol. lxxiv, three, July 1997.

 

THE CENTRE FOR FAITH AND CULTURE IN OXFORD

In the most recent issue of the Faith and Culture Bulletin, it is encouraging to note the growing network of institutions linked to this Catholic cultural centre, information about which has appeared in earlier editions of Cultures and Faith. The first thing to note is an official link with the Bishops' Conference of England and Wales, with the appointment of Father David Evans, secretary of the bishops' Committee for Faith and Culture, to the Centre's panel of advisers. Recent developments at Westminster College, where the Centre has been based until now, mean that the College's School of Theology is now part of a new School of Humanities, and funding for the Centre will cease. Thus a new site and further sources of funding are being sought.

The Centre currently carries out the work of the G.K. Chesterton Institute, whose library was to be moved to Plater College (also in Oxford), established in 1921 as the Catholic Workers' College, to offer a thorough formation in Catholic Social Teaching to men and women who would not normally have access to higher education. There are links with the G.K. Chesterton Institute in Meriden, Connecticut (U.S.A.), and the British and American Chesterton societies. The Centre for Faith and Culture's 1997 summer conference was dedicated to Chesterton, and concluded with a paper by Professor John Saward on Chesterton and Saint Thérèse of Lisieux, which will be a chapter of his study of the theology and spirituality of childhood to be published soon T & T Clark. Some participants at the 1997 conference were alarmed at the threatened dispersal of the Catholic Central Library in London, and with the approval of Cardinal Hume and the support of many volunteers, worked successfully to save the library. It is now housed near the British Library in premises made available by the Anglican vicar of Saint Pancras.

One product of the Centre's 1996 summer conference is an informal but lively Liturgy Forum, meant to further open discussion of issues raised at that conference, particularly in the Oxford Declaration on Liturgy. It is not identified with any particular interest group.

Stratford Caldecott, the Centre's director, took part in the 1997 conference of the Catholic Theological Association of Great Britain, whose theme this year was Hans Urs von Balthasar and the Future of Catholic Theology. He gives a very positive evaluation of the conference, and was pleased to have the opportunity to explain how Balthasar influences the work of the Centre for Faith and Culture, whose intention is to promote "a critical and creative interest in his work..., a freeing of the Christian imagination to explore the themes and ideas that he so powerfully opened up". This is one reason why the Centre is linked to the Casa Balthasar in northern Rome, whose patron is Cardinal Ratzinger. Its rector is Father Jacques Servais sj. It offers a spiritual and intellectual formation in the spirit of Henri de Lubac, Hans Urs von Balthasar and Adrienne von Speyr, particularly to people who feel called to consecrated life.

Mention is made of three other organizations in Britain: there is the Linacre Centre on Health Care Ethics, which exists to help Catholics and others to understand the Church's position on bioethics. It is very active in publishing, setting up courses and offering expert advice, for example to the Catholic bishops and to people working in health care. Then there is the Catholic Record Society, which publishes documents, studies and a journal on Catholic history in England and Wales since the Reformation. It also holds conferences and offers bursaries and an annual prize. The third organization is the David Jones Society (see the next news item in this issue on this poet and artist).

A new group in the United States is the Fra Angelico Guild of Catholic Artists and Architects, which seeks to develop the theory and practice of art and architecture through training of artists, providing resources for parishes, and promoting discussion of liturgy and Catholic culture. It is "rooted not only in traditional forms of sacred art, but also in the heroic vision of the second Vatican Council" and the Catechism of the Catholic Church.

Two Catholic cultural centres have recently opened in Ireland. Cedar House, which is linked with the Oxford Centre, was established by the Family Life Trust with the blessing of Bishop Séamus Hegarty of Derry and is located on Inch Island in County Donegal. The director, William Stainsby, makes it clear that the central focus is the renewal of family life. "Ultimately, culture can be defined in terms of values, and the reality is that the family in Ireland as elsewhere remains the number one communicator of values both human and spiritual". The Irish Bishops' Conference has also established a Centre for Faith and Culture at Saint Patrick's College in Maynooth. The Director is Father James McEvoy, the Executive Secretary is Father Eoin Cassidy and liaison with the Bishops' Conference has been entrusted to Bishop Donal Murray of Limerick, a Member of the Pontifical Council for Culture.

Source: Faith & Culture Bulletin 4 (Christmas 1997), published by the Centre for Faith & Culture, Westminster College, Oxford OX2 9AT. Internet home page: http://www.ox-west.ac.uk/cfc/

 

DAVID JONES

1995 was the centenary of the birth of a man who made a unique and unusually varied contribution to art, as "watercolour draughtsman, illustrator, letterer, poet and prophet" in England and Wales in the middle of this century. Because of illness, Fr. Ian Boyd csb handed over editorship of the special February and May 1997 issue of The Chesterton Review to William Blissett, Professor Emeritus of English, University College, University of Toronto, whose The Long Conversation, a memoir of Jones, was published in 1981. Why make so much of Jones in this review? He was received into the Catholic Church in Saint Cuthbert's Church in Bradford, West Yorkshire, in 1921, by Father John O'Connor, who received G. K. Chesterton as a Catholic just a year later. These are but two of quite a remarkable Catholic group whose cultural fine-tuning is one of this century's gems.

Blissett gives a "Threefold Introduction" to Jones' life. Though born in Kent, he was fiercely proud of his Welsh heritage, and came to love the literature into which his father initiated him. He then studied at Camberwell Art School before setting off to war as a soldier, an experience which both damaged and inspired him. A crucial event in his life was stumbling across Mass being celebrated near the front line. "You can imagine what a great marvel it was for me to see through that chink in the wall, and kneeling in the hay beneath the improvised mensa a few huddled figures in khaki". Insights from aesthetics pushed him further towards Catholicism, and then he met Father O'Connor, who introduced Jones to the Ditchling community of Catholic artists which "became the centre for a convergence of the Arts and Crafts Movement and a strongly social and liturgical Catholicism under the guidance of the Dominican order". Jones later joined Eric Gill, who had moved to Capel-y-Ffin in the Welsh Black Mountains, and later again at Pigotts, all the time developing as a watercolour painter, engraver and writer. He never moved in the art world, but Blissett lists various books about his work, translations of some of his writings and exhibitions and catalogues which have included his paintings and engravings.

The rest of this special issue of The Chesterton Review includes some work by Chesterton on poetry and painting, then some articles linking Jones and Chesterton. There are some talks and essays by Jones himself, the most notable being, perhaps, Use and Sign, on "the possible relationship between poetry and religion", where Jones points to our age's inability to cope with "anachronisms" like artists and priests! There follow some discussions of Jones' life and work, and some personal reminiscences and comments, all of which build quite a remarkable tribute to the man and his influence.

Many will agree with Father Bruce Harbert's assessment of many things at the end of his contribution: "There are good reasons for thinking of the Catholic Mass as the central rite of European civilisation. It has been celebrated on so many days in so many places that it runs like a backbone through our culture.... Men and women of faith owe it to non-believers to preserve, foster and develop it, not only as a precious artefact in its own right, but as a window on to deeper meanings, a door to fuller integration, as it was for David Jones.... Jones furnishes us with necessary materials and leads us with indispensable sensitivity towards a re-education of the Catholic imagination that must be one of the tasks of the next century".

Source: The Chesterton Review, vol. XXIII, nos. 1 & 2, February and May. 1997

 

A VISUAL ARTS EDUCATION PROGRAMME

The University of East Anglia (UEA) in Norwich, England, has a Centre for Applied Research in Visual Arts Education, a link between the University's School of Education and Professional Development and the Sainsbury Centre for Visual Arts, situated close to the heart of the University campus.

The Sainsbury Centre houses the Robert and Lisa Sainsbury Collection, which includes art exhibits from Africa, Oceania, and North American, pre-Columbian, Asiatic and European antiquities, as well as an extensive collection of modern western art. There are also temporary exhibitions on particular themes, cultures and artists.

The Visual Arts Education Centre promotes research and new approaches to art by bringing together people with great expertise in education, professional development, art and cultural studies. Training and development programmes are offered for artists, teachers and other people engaged in the visual arts. Research has led to the publication of books on the arts of the Pacific, and on the place of art in education and teacher training. There is an evolving approach to the question of artists as researchers and educators, which has attracted funding from the Arts Council. Teachers are helped in improving their own knowledge of art, and in devising more effective art teaching strategies. Consequently, the gallery is frequently visited by groups of children led by their teachers, often former or current students at the Centre. The Centre offers higher qualifications and runs courses for graduates and non-graduate teachers from other countries and cultures.

Source: information booklets from the University of East Anglia, Norwich NR4 7TJ, England.

 

CATHOLIC RADIO AROUND THE WORLD

Since the end of June 1997 various local radio stations in Portuguese-speaking Africa have been broadcasting a one-hour programme transmitted directly from Radio Renascença in Lisbon. The programme – about Africa, the African community in Europe, music and culture – has been heard in Cape Verde (Radio Nova), Guinea Bissau (Radio Bombolom), Angola (Radio Ecclesia), Mozambique (Radio Encontro) and South Africa (Radio Comunidade in Johannesburg). Mozambique's Radio Maria and Radio Pax will probably join the scheme.

In Latin America, Ecuador is the scene for an ambitious Gospel-by-radio project. It is a co-operative venture run by two well-established mission organizations: the Sudan Interior Mission, founded in 1893, and HCJB World Radio, founded in 1931. Together with other missionary broadcasting agencies, they work in over 60 countries in about 50 languages to broadcast the Gospel. They share equipment and staff, and air each other's programmes.

Radio Veritas Asia has been broadcasting in Urdu for 10 years, and commemorated the fact with an anniversary programme in August 1997. Father Lawrence Saldanha started the programme when he became secretary of the Pakistan Episcopal Commission for Social Communication. The service includes scripture reflections and features on health, women and children.

Meanwhile, in Europe, Radio PULS in Gliwice, western Poland, became a rescue operations base in the disastrous flood which affected the region in the summer of 1997. Instead of organizing a collection via a bank, the radio established food collection and distribution services and broadcast live all day to inform people of the latest developments, including potential danger to their areas. Taxi drivers were in frequent contact with the radio station to give very detailed up-to-the-minute reports on the situation in different towns and suburbs. Bishop Jan Wieczorek was involved as an aerial reporter in a remarkably effective aid operation.

Source: Mediaforum 3/1997, published by the Catholic Media Council, Anton Kurz-Allee 2, D–52074 Aachen.

 

ECUADOR

The news that the first Bible in the "quichua" language spoken by many inhabitants of the Andes was to be born aroused great expectations among the Indians of Ecuador. As a matter of fact, the translation of the Sacred Scriptures in this aboriginal language enhances the value of the ancestral culture and strengthens the faith. The translation of the first passages dates back to 1980. At first these were used more in catechesis. Later the translation of the entire Bible from Genesis to the Apocalypse was undertaken and completed at the end of October 1997. The present edition is bilingual (Quichua and Spanish) and done in such a way that many indigenous people who are bilingual can compare the two versions. The printing was done in Spain.

Source: Fides N. 3261, 20 March 1998, 195.

 

TIBET

"There is truly a cultural genocide taking place to the detriment of the people of Tibet." That was the charge made by the Dalai Lama referring to the Chinese government, on 9 March in New Delhi on the occasion of the thirty-ninth annivesary of the revolt against the rule of Beijing. "With the passing of years", he added, "the campaign against the nation and against the religion of Tibet has been intensified; in various areas of social life there is a climate of terror which calls to mind the days of the Cultural Revolution. The sufferings of the people cannot be assuaged by adopting such compulsive measures; the very unity of China is compromised by the politics of Beijing. The state of hardship to which religion has been reduced does not help either Tibet or the central government".

Instead, official government sources through the President of the Congress the state that "From 1996, about thirty-five thousand religious have been contacted by the authorities. This initiative, called patriotic education, was conducted particularly in so called "hot" monasteries like those at Sera, Drepung and Ganden. The situation today is under control and Tibet enjoys excellent health. This is so true that local economic growth has touched the record figure of 10% which is above the national mean of 8.8%".

According to the Tibet Information Network of London, however, monks and nuns have been compelled to dissociate themselves from the Dalai Lama and those who refused to swear fidelity to China have been punished.

Source: Fides N. 3261, 20 March 1998, 196.

 

REPRINTING OF AN ANCIENT MANUAL IN LATIN AND JAPANESE

Sophia University of Tokyo, run by the Jesuits, has published a copy of a Catholic manual discovered recently, that dates back to 1593 written in Latin and translated into Japanese in 1595.

The Compendia in Latin were compiled by the vice-provincial of the Jesuits in Japan, Fr. Pedro Gomez, and the Japanese translation was done by Pedro Ramon and collaborators of the Jesuit Japanese College. The publication of 1,800 pages consists of three volumes: the Latin manuscript of the Compendia, its translation in Japanese and commentaries in English and Japanese.

In a promotional folder of the publication, the Cardinal of Tokyo, His Eminence Peter Seiichi Shirayanagi, notes that the Compendia represent "the zenith of cultural exchange between Europe and Japan". Sixty-eight year old Jesuit Augustine Satoru Obara, who is in charge of the history department of the university, has stated that the Japanese text "is not simply a translation of the Latin version, but is an excellent example of how to adapt a universal truth for the Japanese in a particular culture, with original ideas."

The Compendia cover not only Christianity and theology and Christian morals, but also cosmology and human nature, with the first part that deals with natural sciences and in particular astronomy and metereology. The second part is on philosophical anthropology, while the third part is a summary of Christian dogma as had been taught by the Council of Trent.

The Jesuit Japanese College was founded thirty years after St. Francis Xavier, a Jesuit Spanish priest, disembarked in Japan, bringing Christianity to the archipelago. It lasted only from 1580 to 1614, but it is said that in that brief period there was a high degree of cultural exchanges between Japan and the West. The College was forced to close during the persecution of the sixteenth and seventeeth century, when this manual disappeared.

In 1939 the Compendia in Latin were found in the Vatican in a collection of books gifted by Queen Cristina of Sweden, while the Japanese translation was thought to be lost. A copy of the translation was discovered in 1996 by the Jesuit Antonio Ucerler in the archives of the university of Oxford in England, where it had been classified as "an example of a Chinese manuscript of the seventeenth century". Fr. Ucerler, studying "the Christian century" in Japan for a doctoral thesis, brought the Compendia to Sophia University last year on microfilm. The recent edition has been printed by the Japanese Ozorasha, and put on sale at the price of 100.000 yen (763 US dollars).

Source: ASIA News N. 2, February 1998, 13-14.

 

FESTIVAL DE MÚSICA SACRA DE LA ACADEMIA DE SANTA CECILIA

El Festival de Pascua de la Academia Nacional de Santa Cecilia se concluyó la tarde del día de Pascua con un concierto excepcional de música sacra que congregó a una muchedumbre inmensa en el marco inigualable de la Basílica de San Pablo extramuros. El objetivo de este Festival, inaugurado el 29 de marzo, ha sido ofrecer a un amplio público —y en especial a los jóvenes— los tesoros de la música sacra, los cuales pertenecen al patrimonio común de la humanidad y expresan los sentimientos más nobles del alma y del corazón, inspirados en el misterio de la grandeza y de la bondad de Dios.

El Consejo Pontificio de la Cultura —que ha recibido del Santo Padre la misión de cooperar con los diversos organismos que promueven, intensifican y difunden el vínculo existente entre la fe cristiana y las culturas— ha patrocinado esta fiesta popular de música sacra, que —gracias a la amplitud de miras del Presidente de la Academia de Santa Cecilia, Bruno Cagli— se ha podido ofrecer de modo gratuito a miles de oyentes. Al comienzo del acto —en el marco incomparable de la basílica romana dedicada a San Pablo, el Apóstol de las naciones, inflamado por el deseo de anunciar el mensaje de Cristo a todos los hombres de todas las culturas— el Cardenal Paul Poupard y el Presidente de la Academia, Bruno Cagli, destacaron el alto significado cultural y religioso del acontecimiento.

Situados bajo el arco triunfal —ornado por el mosaico de Cristo Pantocrátor— el coro y la orquesta de la Academia, dirigidos por el Maestro Myung-Whun Chung, hicieron vibrar la basílica, llena de público a rebosar, y especialmente de numerosos jóvenes. Myung-Whun Chung, casi romano por adopción, supo transmitir su carisma a la orquesta y al coro, desplegando en su dirección el dinamismo, la sensibilidad artística y la intuición espiritual de la música sacra que le caracterizan.

De los presentes, muchos no habían participado nunca en un concierto de música clásica; y descubrieron —gracias a una ejecución perfecta y a un programa escogido— una dimensión nueva de la música, que dilata el alma y la abre al misterio divino. Éste era precisamente uno de los objetivos principales de esta fiesta popular y de todo el Festival de Pascua, que se enmarca en el programa de preparación al Gran Jubileo del año 2000. En sintonía con este año de preparación dedicado al Espíritu Santo, el Presidente Bruno Cagli incluyó en el programa el Veni, Sancte Spiritus de la Berliner Messe de Arvo Pärt. Con obras de Haydn, Händel, Mozart, Frank, Verdi y Rossini, el entusiasmo iba creciendo hasta llegar al Aleluya del Mesías de Händel. En la basílica en fiesta, el gran mosaico del ábside y la iluminación del alto techo dejaban entrever algo de la gloria de la resurrección.

Con el Maestro Myung-Whun Chung, Andrea Bocelli, el coro y la orquesta de la Academia de Santa Cecilia, esta tarde pascual se concluyó con una nota de intensa alegría y de comunión profunda. Sin duda, la música sacra, ejecutada con arte y fervor en un día tan señalado, sirvió para abrir las almas al misterio de Dios, invitándolas a cruzar los límites de la mera palabra para alabar de corazón a Cristo resucitado.

Desde este Festival de Pascua hasta el Simposio de estudios sobre la música sacra que está previsto para el año 2001, la Academia ofrecerá a muchos, de formas variadas, el testimonio de un patrimonio siempre vivo, destinado a crecer en el curso del nuevo milenio. Esta propuesta cultural se inserta plenamente en la vocación bimilenaria de Roma, caput et mater, y no dejará de suscitar en otras ciudades un impulso cultural semejante. De este modo, el Gran Jubileo del año 2000 abrirá las puertas del tercer milenio actualizando el vínculo indisoluble entre la fe cristiana y la cultura, que constituye la identidad específica de Europa.

Cf. Bernard Ardura, "Quando la musica apre l'anima al mistero di Cristo Risorto": L'Osservatore Romano, 24-4-1998.

 

EL 81% DE LOS ITALIANOS CREE EN LA DIVINIDAD DE CRISTO

El diario italiano Avvenire ha publicado una interesante encuesta sobre la religiosidad de los italianos, con un comentario del Prof. Franco Garelli, sociólogo de la Universidad de Turín. Hace cuatro años la Universidad Católica de Milán realizó un importante estudio sobre la religiosidad en Italia (Vincenzo Cesareo, La religiosità in Italia, Mondadori 1995); este nuevo estudio de Avvenire —basado en 3600 entrevistas personales— valora los cambios que se han producido desde entonces. En los umbrales del año 2000, la gran mayoría de los italianos sigue manifestando una gran inclinación religiosa, que se expresa por lo general en moldes católicos. Respecto a las grandes cuestiones, estos últimos datos confirman las tendencias de fondo del estudio de hace cuatro años, aunque con algunas novedades interesantes.

En primer lugar se confirma que el fenómeno del ateísmo y del agnosticismo son en Italia bastante limitados (un 6,5 % de la población). Tampoco son muchos (un 3,9 %) los que conciben a Dios como una fuerza o ser superior, desligado de toda confesión religiosa. En cambio, la gran mayoría parece creer en el Dios cristiano (es decir, en el Dios "que ama y que se preocupa por todos los hombres"); aunque la intensidad de la creencia varía. El 49,4 % expresa esta fe sin ningún asomo de duda, el 25,9 % con alguna duda, mientras que el 10,9 % manifiesta una fe intermitente, declarando que cree en algunos momentos y en otros no. En síntesis, la fe en el Dios cristiano parece persistir, pero se amplía el porcentaje de los que dudan sobre esta creencia que constituye el quicio de la vida religiosa. Son pocos los que no creen en Dios (3,8 %) o los que piensan que es imposible saber si Dios existe o no (6,1 %); pero, al mismo tiempo, se reduce el porcentaje de los que están seguros de la existencia de Dios, mientras que aumentan los casos de fe dudosa o intermitente.

La adhesión a la fe cristiana se ve ampliamente confirmada, pues el 91,4 % se considera perteneciente a la religión católica; sólo el 2,1 % declara creer en otras religiones. La Iglesia Católica en su conjunto merece además un juicio positivo para el 49,3 %, y un juicio incierto para el 25,9 %. Sólo para un 18,2 % merece un juicio crítico, y para un 6,5 % un juicio negativo. Sin embargo, cuando se indaga sobre los motivos de esta religiosidad se obtienen datos muy matizados. El estudio revela que sólo el 21,7 % cree por convicción personal y de modo activo; un 32,9 % cree también por convicción personal, pero reconoce que no siempre de modo activo; y la mayoría relativa del 33,2 % cree sólo por tradición o por educación. Un porcentaje mucho menor representan los que creen porque comparten sólo algunas ideas de la religión en que creen (5,2 %) o los que creen por otros motivos (0,4 %). Los que no adhieren a ninguna religión suman el 6,5 %.

Por lo que se refiere a la práctica religiosa, la frecuencia con que los italianos participan en la Santa Misa sigue siendo netamente superior a la media de los demás países europeos; el 24,5 % de los entrevistados va una o más veces por semana; el 8,8 % va unas dos o tres veces al mes; el 6,5 % asiste una vez al mes; el 22,3 % va una o dos veces al año; el 18,0 % varias veces al año. Sólo el 19,8 % no va nunca a Misa. Es de notar además que el 12 % de los italianos —es decir, 5 millones de personas, la mitad de los que asisten a Misa cada semana— pertenecen a alguno de los diversos movimientos de espiritualidad, de apostolado o de voluntariado católico.

De mucho interés son los datos que emergen sobre el contenido de las creencias. El 81,4 % cree que Jesucristo es el Hijo de Dios; y el 75,5 % cree que las Escrituras contienen la palabra revelada de Dios. En cambio, otras creencias fundamentales del cristianismo suscitan una adhesión menor. Sólo el 64,7 % cree en la existencia del alma humana inmortal; y en la vida eterna después de la muerte, el 68,1 %. Sólo el 50 % cree en la resurrección al final de los tiempos.

Por tanto, la encuesta confirma un dato recurrente en el panorama de las creencias religiosas de la población. La adhesión se da por lo general a las creencias fundamentales, mientras que se encuentra mayor dificultad con los dogmas religiosos de las realidades últimas. Cuanto más específico sea el contenido de la fe, tanto menos propensión hay en el individuo a identificarse con él. Así se ve en las preguntas explícitas de la encuesta sobre el más allá. Sólo el 40 % de los italianos considera que hay otra vida después de la muerte; pero, al mismo tiempo, sólo un 12 % niega que exista el más allá. Sin embargo, la mayoría relativa (un 45 %) no sabe —o considera que no se puede saber— qué es lo que nos espera al final de la vida. Por tanto, la fe en el destino último del hombre está envuelto por una nebulosa de indeterminación.

Pero la encuesta revela otras novedades singulares en las convicciones religiosas de los italianos. Se da un cierto crédito a creencias que no pertenecen a la tradición católica. El 19 % de la población cree en la reencarnación (es decir, el hecho de que después de la muerte uno se reencarne en otro hombre, mujer o ser viviente). Éste es un dato que se esperaba, que ya ha aparecido en diversas encuestas locales, y que revela cómo una minoría consistente de los italianos —entre los cuales se cuentan algunos "católicos"— siente atracción por una idea religiosa que aparece hoy en día como "cercana" por la fascinación que ejercen las culturas orientales. Pero el dato quizás más sorprendente es que el 32,5 % declara creer mucho, o bastante, en la predestinación (es decir, en que la salvación o la condenación estén determinadas desde el nacimiento). Por tanto, no pocos italianos que se profesan "católicos" están dispuestos a aceptar creencias incompatibles con el depositum fidei, poniendo de manifiesto o un escaso conocimiento de la propia identidad confesional o una propensión a integrar contenidos religiosos de naturaleza heterogénea. Lo cual se ve confirmado por los datos de otras creencias parciales: el 34,6 % cree —al menos en parte— en el influjo de los astros en la vida de la persona; idéntico porcentaje cree en el mal de ojo; y un 11,6 % cree —también en parte— en los magos.

¿Qué valor se puede atribuir a estas creencias? Por un lado que persisten algunas creencias fundamentales; por otra parte se difunden en la población creencias que no pertenecen al catolicismo y que indican su debilitamiento de conjunto. Se sigue creyendo en algunas verdades de fondo, pero las que comprometen más, relativas a las realidades últimas, obtienen una adhesión menor. Se tiende por tanto a una fe selectiva o "por asonancia", dando una adhesión de principio a un contenido religioso sin una profundización ulterior. La misma "asonancia" puede explicar la adhesión a creencias que no pertenecen la tradición religiosa propia. El pluralismo religioso diluye lo específico del credo, y parte de la población prefiere acomodar convicciones religiosas de diversa matriz, en una especie de "bricolage" que refleja el amplio margen de fluctuación de las propuestas culturales y religiosas presentes en la sociedad. Además, la mayor parte de los italianos —a pesar de definirse católicos por amplia mayoría— no considera ya que la propia religión sea la depositaria exclusiva de la verdad. Sólo 1/4 está convencido de que la religión verdadera sea una sola, mientras que otro cuarto reconoce algo de verdad en todas las religiones, y un 40 % no se siente capaz de responder a la pregunta.

Por tanto, el credo religioso persiste en parte y en parte aparece debilitado y ecléctico. Ello no impide que la mayor parte de los italianos atribuya relevancia a la fe religiosa y manifieste varias huellas de experiencia religiosa en la propia vida. Es éste otro dato sorprendente, más acentuado en la presente encuesta que en la que realizó la Universidad Católica hace cuatro años. Un porcentaje de italianos que oscila entre el 50 % y el 70 % ha advertido alguna vez la presencia vigilante y protectora de Dios en la propia vida, ha interpretado ciertos acontecimientos como advertencias o mensajes de Dios, o ha tenido la sensación de que su oración ha sido escuchada. El 35 % admite además haber recibido un gracia en el curso de su existencia.

En suma, Dios aparece mucho más cercano a la vida de las personas de lo que pueda comúnmente pensarse. Este compromiso religioso no se refiere sólo a los "fieles", es decir, a los que viven la religiosidad de un modo más activo y decidido; sino también a una parte de los italianos que se caracterizan por una práctica religiosa discontinua o intermitente. Persiste en el imaginario colectivo la idea de un Dios atento y cercano a la vida de las personas, un Dios con el cual poder comunicar y relacionarse en los momentos difíciles y decisivos, un ser que acompaña al hombre en sus vicisitudes.

Entra también en este marco el puesto que los italianos asignan a la religión en la propia vida. El 40 % considera la religión fundamental o importante en la propia existencia, mientras que el 35 % la considera "bastante importante". Se trata de una consideración relevante, aunque pueda ser más ideal que práctica. En todo caso, estamos ante una inclinación religiosa muy difundida, que constituye sin duda la herencia de una tradición y de un sentir común.

Cf. Avvenire, 3-4-1998, p. 2.

 

EL VATICANO PRESENTA A LA AGENCIA ZENIT

Mons. John P. Foley, Presidente del Consejo Pontificio para las Comunicaciones Sociales, ha presentado a la agencia Zenit con el siguiente mensaje:

"El Consejo Pontificio para las Comunicaciones Sociales se complace en cooperar con la agencia "ZENIT", en una iniciativa que es gran parte de la razón de ser de la RIIAL (Red Informática de la Iglesia en América Latina). Los pastores del pueblo de Dios vinculados a la misma han expresado con insistencia el deseo, totalmente asumido por nuestro Consejo Pontificio, de disponer de textos y documentos pontificios en su integridad e inmediatamente después de su publicación en la Ciudad del Vaticano.

"De este modo, nace un servicio que desea cubrir una necesidad vivamente sentida en el mundo de lengua española. Esperamos que con este esfuerzo se logre facilitar los documentos con puntualidad y eficiencia".

+ John P. Foley

ZENIT, 31-3-1998. Pág. web: "www.zenit.org"; e-mail: "kronos@pronet.it".

 

NACE EN PERÚ UN CENTRO DE ESTUDIOS PARA LA PERSONA

La Universidad San Pablo ha inaugurado en Arequipa un importante Centro de Estudios para la Persona y la Cultura. Según ha señalado la dirección de la Universidad, el Centro tiene el objetivo de promover el espacio de reflexión y de diálogo que es necesario para profundizar integralmente en la realidad del ser humano, analizar los retos que presenta la cultura actual e impulsar todas aquellas manifestaciones culturales que se funden en una auténtica comprensión de la persona, promoviéndola en todos los sentidos.

Durante la inauguración, el rector Stanley Simons Camino, Presidente de la Comisión Organizadora de la Universidad San Pablo, señaló que "el Centro de Estudios busca y pretende complementar substantivamente la visión totalizadora de una cultura integral para el hombre integral", resaltando que se busca "desde un punto de vista académico, dar un carácter permanente general y orgánico de la enseñanza, en lo posible en las disciplinas que la implican, y comprender el espectro de las facultades espirituales e intelectuales del hombre". Asimismo, miembros cercanos a la dirección de este Centro de Estudios manifestaron que la Universidad San Pablo, "respondiendo a los retos de la cultura actual, ha decidido acoger las preocupaciones y los desafíos que se presentan al hombre contemporáneo, ofreciendo una formación integral a sus alumnos, preparándolos para ser forjadores de una cultura justa, fraterna y reconciliada".

Entre las actividades que se ha anunciado desarrollará este centro, está el establecer diálogo con las personas e instituciones comprometidas en la promoción de la persona humana y en la difusión de la cultura. Se indicó además la generación de ámbitos necesarios de investigación y reflexión para profundizar en la identidad de la persona humana a la luz de Jesucristo, y promover de este modo una cultura que favorezca su plena realización.

El discurso de orden estuvo a cargo de Franca Zadra Alarco, Directora del Centro de Estudios, quien manifestó en su intervención que "la Universidad tiene una responsabilidad ineludible ante los retos de la cultura actual. Ella brinda un espacio particularmente valioso de reflexión, investigación y diálogo en el cual se propicia el análisis de la situación presente y sus transformaciones, a la luz de los fundamentos esenciales, para así orientar la acción hacia una verdadera eficacia... Parte importante de la tarea de toda Universidad se halla en acoger las preocupaciones y desafíos que se presentan al hombre contemporáneo, buscando responderles desde una constante profundización en el misterio de la persona humana, promoviendo su dignidad y derechos en todas las áreas y expresiones de la cultura".

Los asistentes al solemne acto de inauguración manifestaron las profundas expectativas académicas, humanas y culturales que el Centro de Estudios para la Persona y la Cultura está generando en Arequipa y, en general, en el sur del Perú, resaltando asimismo la necesidad de un centro de estudios de este tipo que centre las expresiones culturales en la persona humana desde una perspectiva amplia, objetiva y de inspiración cristiana.

Agencia ZENIT, 6-4-1998.


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