NOTITIAE
ASSEMBLEA PLENARIA DELLA
PONTIFICIA ACCADEMIA DELLE SCIENZE
“La scienza e
il futuro dell’umanità” è stato il tema della Sessione Plenaria della
Pontificia Accademia delle Scienze tenutasi, dal 10 al 13 novembre, presso la
sede dell’Accademia, in Vaticano.
I lavori sono
stati aperti dal Presidente Nicola Cabibbo. A coordinarli era il Cancelliere
dell’Accademia Mons. Marcelo Sánchez Sorondo. Sono intervenuti professori,
studiosi ed esperti in varie discipline per promuovere un confronto aperto e
costruttivo su alcuni importanti temi di grande attualità. Ai lavori hanno
partecipato anche nuovi membri della Pontificia Accademia delle Scienze.
Tra gli
argomenti approfonditi durante la Sessione Plenaria, il rapporto tra scienza,
filosofia e teologia. È stato trattato, inoltre, il tema delle “nuove
tendenze e prospettive” che si stanno affermando nel campo della biologia.
Gli studiosi si
sono confrontati poi sul legame tra scienza e religione, ponendo in luce, nel
contempo, “parallelismi e convergenze”. Un altro argomento di discussione
ha riguardato la “teologia naturale alla luce della moderna scienza, della
cosmologia e della biologia”.
Tra gli altri
temi trattati, Messianismo e scienza moderna; Creazione
e scienza; La logica della creazione;
Scienze della terra: considerevoli progressi scientifici, opportunità
straordinarie per il miglioramento dell’umanità;
La scienza a favore dei poveri; La
scienza per l’uomo e l’uomo per la scienza: un punto di vista dal Terzo
Mondo. Ai lavori della Sessione Plenaria hanno partecipato, tra gli altri,
il Cardinale Paul Poupard, Presidente del Pontificio Consiglio della Cultura,
che ha trattato il tema: Cristo e la
Scienza, e Padre Georges Cottier, Teologo della Casa Pontificia, che ha
svolto la relazione: Errore, correzione,
riabilitazione e perdono.
Riguardo alla
relazione tra scienza e religione, è stato rilevato che molti scienziati e
filosofi pensano che un “accordo” tra queste due dimensioni possa essere
spiegato partendo dalla teoria dei quanti o dal calcolo delle probabilità.
Tuttavia,
alcuni dei principali contenuti della fede cristiana non possono essere
spiegati da un “punto di vista scientifico”. Di qui l’esigenza di
ammettere, al fine di eliminare queste contraddizioni, la “dipendenza”
della natura da un potere assoluto, che può sovvertire le leggi della natura.
E’ stato, quindi, evidenziato che una “concezione deterministica”
dell’universo lascia ben poco spazio alla peculiarità del disegno della
creazione. Eppure, non sono pochi i filosofi e gli scienziati che di recente
hanno cercato di derivare dalle “implicazioni” della meccanica quantistica
la comprensione dell’azione divina nel mondo. Per coloro che accettano
un’interpretazione deterministica dei meccanismi classici, l’azione di
Dio è limitata ad una “creazione iniziale” e poi a riempire i “vuoti”
di cui la scienza non può rendere conto. Ma un “Dio che colma i vuoti” può
facilmente diventare un “Dio che scompare”.
Nel porre
l’accento sul valore e sul corretto uso dei progressi scientifici, è stato
sottolineato, durante i lavori, come tali progressi possano costituire – se
inscritti in una mirata e giusta prospettiva – una “straordinaria
opportunità” per migliorare la qualità della vita.
UNE
NOUVELLE EXPÉRIENCE EN FRANCE
L’INTERCOMMUNALITÉ CULTURELLE
La
France compte 36.500 communes dont seulement 103 dépassent les 50.000
habitants. Le mouvement de regroupement des petites communes a été entamé dès
1890 et va s’accentuant, au fur et à mesure de l’augmentation des charges
d’administration publique. Ce sont donc avant tout les petites communes
rurales qui ont saisi l’importance des regroupements intercommunaux qui leur
permettent de répondre au mieux à la demande de leurs habitants tout en
rationalisant les dépenses et en améliorant l’offre des services.
Cette
approche des rapports intercommunaux n’est pas sans effet en matière
culturelle. Fondé sur la réalité d’un territoire donné, le regroupement
des communes se traduit notamment par des logiques de solidarité culturelle,
avec la création et le développement de mises en réseaux et de complémentarités.
Les premières réalisations sont encourageantes et prometteuses, car elles
permettent d’entrevoir, dans un futur proche, l’élargissement des compétences
des autorités locales à l’ensemble des bibliothèques, des médiathèques
ou des écoles de musique d’un territoire donné, assurant ainsi un
fonctionnement de ces organismes, plus rationnel et plus efficace.
Lors
de la XIe Convention nationale de l’Assemblée des Communautés
de France, qui s’est tenue à Biarritz, le 9 novembre 2000, Michel Duffour déclarait
notamment : « L’intercommunalité est fondée sur des identités
affirmées qui renvoient à une culture partagée. Tout particulièrement en
milieu rural, l’intercommunalité permet une mise en valeur plus grande du
patrimoine. Comment en effet ne pas saisir la chance de cette diversité pour
qu’à travers notamment l’action touristique, nous puissions aider à la
revitalisation de certains territoires ? L’intercommunalité est donc
un vecteur puissant d’irrigation et d’aménagement du territoire. Elle
construira aussi les formes nouvelles du service public culturel. Car elle
agit sur des domaines essentiels de l’offre culturelle, tels que
l’enseignement musical ou la lecture publique et développe, à travers les
réseaux, de nouveaux services notamment dans le domaine des archives ».
Ces
perspectives nouvelles impliquent nécessairement un engagement déterminé de
l’État, en particulier au niveau des Directions régionales des activités
culturelles (DRAC).
Dans
la plupart des cas de regroupements communaux, la compétence dans le domaine
culturel constitue un chapitre optionnel. Pourtant, bon nombre d’entités
intercommunales choisissent d’exercer cette compétence, conscientes de
l’enjeu attaché au développement de l’intercommunalité culturelle. La
mise en œuvre d’une politique culturelle à ce niveau implique inséparablement
la volonté de mobiliser les acteurs locaux autour de projets répondant aux
demandes ou aux nécessités locales. Dès lors, la dimension culturelle
communautaire qui réunit ces entités locales apparaît comme un élément
essentiel pour dynamiser les territoires, notamment en milieu rural, par le
biais d’une valorisation du patrimoine aux retombées économiques souvent déterminantes
et d’autant plus significatives que le marché de l’emploi s’en trouve
stimulé notamment dans le domaine de plus en plus important des médiateurs
culturels.
La
culture est présente sur trois axes différents dans la gestion des projets
intercommunaux :
–
Les institutions culturelles telles que les musées, bibliothèques ou médiathèques,
écoles d’art ou de musique, ont souvent un rayonnement plus large que celui
de la ville-centre. L’entité intercommunale permet de toucher des publics
plus vastes et plus diversifiés.
–
Les équipements portant sur des projets culturels nouveaux, comme musique, écoles
de danse, cinéma d’art et d’essai, écoles de cirque, sont souvent gérés
par des associations nées en relation avec le développement culturel local.
–
Enfin, l’outil intercommunal représente une opportunité pour toutes les
mises en réseaux relevant de la diffusion, de la création ou encore de la
formation artistique, et musicale en particulier.
Source :
Dossier « Culture et Intercommunalité », La Lettre d’Information [du Ministère français de la Culture et
de la Communication], n. 75 (13 décembre 2000).
EL CARDENAL MARTINI, PREMIO
PRÍNCIPE DE ASTURIAS DE CIENCIAS SOCIALES 2000
Es
la primera vez que el preciado galardón se otorga a un obispo. El 27 de
octubre de 2000, Su Alteza Real el Príncipe de Asturias, entregó el premio
que lleva su nombre al Arzobispo de Milán. Entre los premiados se hallaban
también Umberto Eco, Bárbara Hendricks, Luc Montagnier y Robert Gallo, el
Presidente de Brasil Fernando Henrique Cardoso y los presidentes de las
Academias de la Lengua Española de todo el mundo. De todas las figuras
premiadas, la del Cardenal Martini fue la que despertó mayor expectación
entre los asistentes. Cautivó a la prensa y sedujo al imponente auditorio del
Teatro Campoamor con su porte distinguido y sereno. En su discurso con motivo
de la concesión del premio habló del diálogo: “Es necesario un estilo de
diálogo que permita una globalización de la solidariedad”. Confesó que
han sido el estudio de la Biblia y la meditación sobre ella quienes le han
llevado a la práctica del diálogo. Para dialogar es necesario haber
profundizado en la propia identidad. “Es necesario –añadió– cultivar
una espiritualidad basada en el silencio, en la escucha… Por último, para
el diálogo es necesario tener sincera simpatía hacia el otro, acercarse a él
con confianza... Un diálogo sobre las cosas más importantes de la vida es
hoy necesario para la supervivencia y el desarrollo de las culturas,
especialmente en Europa, para evitar además que nos relegue a espectadores de
aquel “clash of civilizations”
pronosticado como consecuencia del final de los grandes bloques ideológicos”.
THOUGHTS
FROM THE DIALOGUE CENTRE IN ÅRHUS, DENMARK
Doctor
Johannes Aagaard is the editor in chief of Spirituality
in East and West, a journal published twice yearly by the Dialog Center
International, in Aarhus in Jutland, of which he is the director. There are
two other institutions connected to the Aarhus centre, namely a nascent Dialog
Centre UK in Britain, and The Dialog
Academy at Lystruphave near Bryrup, south of Silkeborg in Jutland, at the
heart of the Danish lake district. The “Dialog Academy” contains an
extensive library on what are referred to as “neo-religious alternatives”
and it offers accommodation for seminars and conferences, but it is also meant
to become a centre for Christian meditation and contemplation. It is also the
home of the TheoNet web site (www.theonet.net). It is situated in an area which
“has already appealed to a large number of international Danes, who draw
upon neo-Hindu or neo-Buddhist or occult/gnostic influences”. It is meant as
Christian outreach in an area that has become a haven for alternative forms of
religion and spirituality. The key episode for understanding the work of the
Dialog Center International is the dialogue between Paul and the thinkers of
Athens on the Areopagus. Two main issues that concern Dr. Aagaard and his team
are religious freedom in Europe and the United States of America, and the
intractable problem of fraudulent or counterfeit “religion”.
The
Easter 2000 edition of Spirituality in
East and West contains various pieces of information summarised above, as
well as three articles. The first is by Johannes Aagaard himself, on
“Exclusiveness and inclusiveness examined from the point of view of mission
theology”, which contrasts the efforts of the World Council of Churches with
those of the Lausanne movement. The author regrets that people in these two
camps, which can be found throughout the Christian world, seem unable to
communicate and “tend to polarize one another”. He reckons that the root
of the problem is in a sectarian reading of the scriptures which fails to
acknowledge that the scriptures themselves have both inclusivist and
exclusivist elements. He maintains that the idea that there is no salvation
outside the Church came in the time of Cyprian of Carthage, who was urging his
flock not to listen to the arguments of those conducting a persecution, who
tried to convince the Christians that it mattered little whether they were
within or without the Church. Leaving the Church would be tantamount to
treachery. The Feeney case is invoked to demonstrate that an exclusivistic
view of salvation does not fit in with orthodox Roman Catholic doctrine. Dr.
Aagaard also notes the possibility, within Protestant circles, of laying too
much stress on the number of missionaries sent out to ensure that the greatest
number possible should hear the Gospel. This is “senseless” unless there
is also provision for people to understand
the Gospel, too. It also risks becoming un-Christian when judgement is applied
only to those outside the evangelistic group, with a failure to recognise that
God’s judgement always starts in his own house. “The question of salvation
is basically up to God, but we are allowed to be his servants in the process
of sharing the Gospel with the whole world”. The phrase semina
Verbi is not used here, but the concluding section stresses exactly that
idea in other words.
There
is an article by Ernest Valea on
“The Divine Incarnation in Hinduism and Christianity”, and a very timely
and useful one by Brendan Pelphrey
entitled “I said, You are Gods. Orthodox Christian Theosis
and Deification in the New Religious Movements”. This addresses a central
and urgent aspect of New Age and in
various other new religious movements, although its current importance in
American Evangelical Christian circles has come about through a concern with
Mormonism. The Church of Jesus Christ of Latter Day Saints (Mormons) used to
teach with some vehemence that Christians were doomed to hell. More recently,
though, they have tried to insist that they, too, are Christians. Given their
numbers, they claim that they are one of the “mainline” Christian
denominations. But Mormon theology distorts Christian doctrine on most major
issues; they have become rather reticent in their new stance towards
Christianity about their teaching that “men (sic) can become gods”. In
fact, though, they have maintained deification rites. This has sparked off a
renewed interest in the writings of the Church Fathers on theosis (e.g. Saint Irenaeus’ dictum in the Preface to Book V of Adversus
Haereses: “… Jesus Christ, who did, through His transcendent love,
become what we are, that He might bring us to be even what He is Himself”).
Confusion apparently reigns, especially since much of the discussion has been
carried on through the Internet! But this article offers useful pointers
towards a correct interpretation of the Christian doctrine of theosis. New
Age is a different case. Here, in ways that range from transparency to a
beguiling subtlety, it is clear that people are urged to discover the divinity
within them. Spiritual discipline can make us divine or enable us to discover
our own inner divinity. “The fundamental idea is that whatever is called
‘God’ is really what lies deep within ourselves. We are ourselves divine.
We are gods on earth”. We can peel off layers of inauthenticity to discover
an unlimited power deep within us. A long section on the Christian
understanding of theosis concludes with a reminder that Gnosticism reacts to
its own teaching that matter is unredeemable by taking refuge in disembodied
Mind, “the Gnostic quest to become all Mind and escape the body
altogether…. The material nature of the body, in this way of thinking,
prevents human beings from entering into intimacy with the spiritual realm….
To know God would require leaving the flesh, either through mortifying it, or
through strenuous exercises, or through death itself”. The article concludes
with a useful list of ten points of contrast between Christianity and New
Age, characterised by this author as the most prominent current variant of
historic Gnosticism. It is a list of the Christian beliefs contested in New
Age: 1. We bear God’s image and likeness, but God is not within us; God
is quite distinct from us. 2. God creates the material part of us, so it
cannot be evil. Theosis affects our whole selves, including the material aspect. 3.
The Incarnation is the key to our belief that, while the essence of God is
ultimately mysterious, we can know God personally. 4. Knowledge of God is
offered freely, and is not an esoteric wisdom available only to a few
initiates. 5. Theosis does not come
about through our efforts, but by God’s grace working in and through us. 6.
Transfiguration of our lives makes us fully human. There is no need to
withdraw from our earthly, material life. 7. Theosis
inevitably involves an awareness of incompleteness or sinfulness, not an
exaltation of the Self as divine or omnipotent. 8. Theosis means being drawn into the Trinity, a perfect case of
distinction at the heart of unity; in Christianity there is synergy but not
identity, fusion or confusion of beings who are really quite distinct. 9.
Jesus Christ is not an “appearance” of one of the great masters, but the Incarnation
of God. 10. Theosis happens through
participation in the sacramental life of the Church. Furthermore, it is the
Church of history, warts and all.
Source: Spirituality
in East and West, Easter 2000 (No. 13), from Dialog Center International,
46 Katrinebergvej, DK-8200 Aarhus, Denmark. info@dci.dk
IL
CENTRO AL-MOUNA DI CIAD
Nato
nel dicembre 1986, il Centro Al-Mouna nella diocesi di N’Djamena, è un
importante luogo di incontro socio-culturale e un punto privilegiato per il
dialogo fra le culture. Il Centro, fondato e diretto da una suora libanese, ha
ottenuto anche il riconoscimento del Ministero della cultura, della gioventù
e dello sport del Ciad.
Lo
scopo del Centro è contribuire allo sviluppo della cultura in un Paese dove
lo scenario etnico, religioso e linguistico è molto complesso. L’obiettivo
primario è quello di gettare un ponte fra le principali tradizioni storiche e
culturali del Ciad. Uno degli impegni principali è stabilire contatti tra la
lingua francese degli ex colonizzatori e quella araba. Viene incoraggiata la
valorizzazione del patrimonio culturale delle tradizioni autoctone.
La
biblioteca del Centro annovera 17.000 volumi e ha un migliaio di lettori, per
lo più studenti liceali, universitari e amministratori. Nell’atelier di
pittura, i giovani possono estrinsecare le proprie capacità creative.
L’attività sociale, le conferenze ed i dibattiti periodicamente organizzati
hanno lo scopo principale di edificare una società multiculturale, aperta al
dialogo e a un confronto sereno.
La
rivista culturale bimestrale, Carrefour,
edita da un comitato di redazione composto da cristiani e musulmani, intende
aggiornare costantemente il dialogo interculturale.
Cfr.:
Rivista Popoli, gennaio 2001, p. 57-58.
UNION
EUROPÉENNE : CULTURE ET AUDIOVISUEL
Deux
textes fort différents dans leur contenu mais particulièrement importants
retiennent l’attention dans le domaine de l’audiovisuel qui constitue désormais
l’un des lieux culturels les plus fréquentés.
Le
contrôle parental des émissions télévisées
a fait l’objet d’une Résolution du Parlement européen adoptée le 5
octobre 2000. Le Parlement demande que l’accent soit mis sur l’éducation
des enfants à l’usage des médias et que les dispositifs de filtrage des programmes
télévisés soient vendus à un prix abordable pour tous. Il souligne que les
médias et les fournisseurs de services ne doivent pas se retrancher
derrière l’existence de systèmes
de filtrage pour se soustraire à la responsabilité des contenus qu’ils
diffusent. Dans la mesure où les questions liées à la radio et à la
télévision relèvent de la compétence
des États membres, il les invite, ainsi que la Commission, à définir, par
le biais de dispositions législatives, les responsabilités qui
incombent aux sociétés des médias. Par ailleurs, il prie tous les opérateurs
de télévision de l’Union européenne d’élaborer un code d’autorégulation
pour la protection des mineurs.
Les
principes et les lignes directrices de la politique audiovisuelle
de la Communauté à l’ère numérique ont fait l’objet d’un Avis du
Comité économique et social de l’Union, adopté le 19 octobre 2000.
L’industrie audiovisuelle ne se limite pas à produire des biens et des
services pour le marché. Elle exerce une influence particulièrement
puissante dans le domaine de l’éducation et de la culture. Cependant, afin
de remédier au déficit commercial vis en évidence par la Commission et tout
en souscrivant au principe de la diversité culturelle, le Comité économique
et social suggère que l’Union s’efforce de remplacer progressivement les
importations sur ses marchés et de développer de stratégies d’exportation
visant à pénétrer les marchés mondiaux, en plus des objectifs sociaux,
culturels et éducatifs. En ce qui concerne les principes de la réglementation
du secteur audiovisuel à l’ère numérique, le Comité estime qu’il
convient d’adapter rapidement les normes communautaires existantes pour le
secteur audiovisuel, en vue de trouver le bon équilibre entre l’application
des principes de base actuellement en vigueur et les changements
technologiques en cours. Il estime également que l’ère numérique ne doit
pas entraver la réalisation des objectifs d’intérêt général, tels que
la liberté d’expression et d’opinion, le pluralisme et la diversité
culturelle. Enfin, le Comité économique et social partage les positions de
la Commission concernant l’importance de la protection des droits d’auteur
et la protection des mineurs, pour lesquelles il suggère d’adopter des
normes et des mécanismes plus stricts.
Source :
COMMISSION EUROPÉENNE, Bulletin de
l’Union Européenne, n. 10 (2000) 53.
LA
FUNDACIÓN JOAN MARAGALL CUMPLIÓ DIEZ AÑOS
La Fundación Joan Maragall celebró el pasado curso
su décimo aniversario y a las puertas del nuevo año sigue con renovado
entusiasmo su vocación de observatorio explorador de la realidad cultural y
de la realidad cristiana.
La celebración de la efemérides contó con la presencia de destacadas
personalidades eclesiásticas, institucionales, políticas y académicas. La
conferencia central del acto – que presidieron el Cardenal Ricard M. Carles
y el presidente del gobierno catalán – corrió a cargo del Dr. Ramon Pla i
Arxé, profesor ordinario de la Universidad de Barcelona que disertó sobre el
tema “Joan Maragall: lo divino y lo humano en la actividad creadora”. El
contenido de la lección sirvió, sin duda, para reafirmar la fidelidad de la
Fundación Joan Maragall
a la personalidad del poeta e intelectual catalán que le da nombre y que
condensa en buena parte el espíritu de diálogo que la define.
Con motivo del aniversario se editó en tiraje reducido una serigrafía del
artista catalán Narcís Comadira inspirada en el poema de Maragall “En una
casa nueva” (1910).
Al reflexionar sobre sus diez años de existencia la
Fundación renueva su voluntad de hacer germinar nuevas relaciones en el campo
cultural y religioso y de poder compartirlas. Por ello quisiera dejar
constancia aquí de algunos puntos que resumen los ámbitos de interés que
han presidido su trayectoria en estos años y que seguirán impregnando su
actividad futura.
1.
La Fundación ha intentado crear un pensamiento propio y hacerlo creíble. Y
cuando decimos pensamiento nos referimos a una fe cristiana razonable y
razonada, atenta a la realidad, que ayude a la credibilidad de la fe haciendo
más creíble la Iglesia y el mensaje que proclama. Esta tarea la ha llevado a
cabo, ante todo, el Patronato de la Fundación, un verdadero equipo de
trabajo, motor del pensamiento y de la acción de la institución ayudado en
su tarea por un buen número de personas y entidades del mundo eclesial,
ciudadano y académico.
2. La Fundación ha hecho de puente y ha promovido el
diálogo. Ello significa que, poco a poco, hemos ido abandonando la expresión
“diálogo entre fe y cultura” debido al peligro que la “y” separase en
vez de unir, y, cada vez más hablamos de “inculturación de la fe” una
expresión que ciñe mejor la idea de un dar y recibir, de una interacción
constante. Muchas de las actividades de la Fundación se han orientado en este
sentido. Hemos promovido el debate y a lo largo de los años hemos integrado
en nuestras actividades un amplio abanico de más de trescientos expertos
preocupados en temas de frontera y dispuestos al diálogo.
3. La Fundación ha trabajado informando y formando. Sus actividades públicas
y sus publicaciones han sabido encontrar en el mensaje cristiano un fermento
de creatividad cultural, de modernidad crítica y de análisis atento a los
signos de los tiempos. Durante estos años –y siempre que ha sido posible–
la Fundación se ha preocupado de dejar testimonio de su actividad mediante
una publicación, ya sea a través de la colección “Quaderns”
(que en co-edición con la Editorial Claret ha alcanzado ya el número 52 en
su catálogo) o bien a través de la colección de libros “Cristianisme i
Cultura” que en co-edición con la Editorial Cruïlla se ha nutrido de obras
de autor o de textos de actividades públicas y que cuenta ya actualmente con
33 títulos.
El Premio Joan
Maragall concedido a una obra de ensayo o de investigación sobre el tema
“Cristianismo y Cultura” entendiendo ambos términos y su relación en un
sentido amplio (que incluye, naturalmente, aspectos religiosos e
interreligiosos, pero también aspectos humanísticos, éticos y políticos)
ha ayudado, sin duda, a promover nuevos valores intelectuales.
La Fundación ha dedicado muchas energías a
consolidarse como un verdadero centro cultural en el pleno sentido de la
palabra.
4. La Fundación ha trabajado finalmente en el
establecimiento de una red de
relaciones y de cooperación. Su nueva sede ha posibilitado la relación con
una parroquia del centro urbano de Barcelona y una mayor colaboración con
instituciones de la Delegación de Pastoral Universitaria. La Fundación se
ha relacionado no únicamente con instituciones de la ciudad sinó también
de otros lugares de Cataluña, de España y de Europa.
En
este nuevo curso la Fundación quiere mantenerse fiel a su trayectoria y
atenta a su singularidad. La identidad de la Fundación proviene ciertamente
de todo el trabajo realizado pero también de la actitud con que siga
emprendiendo todo lo que le queda por hacer. El Patronato de la Fundación es
consciente de que los interrogantes
que la sociedad plantea exigirán en el futuro respuestas nuevas o en todo
caso renovadas. ¿Cuáles son los retos y las actuaciones preferentes de cara
al futuro?
a)
Nuestro mundo cambia muy rápidamente y si la Fundación quiere tener
un pensamiento propio y creíble deberá ser muy perspicaz. El Patronato deberá
gastar tiempo y energías en detectar dónde estamos y hacia dónde vamos como
sociedad y como Iglesia.
b)
En lo que se refiere a la tarea de ser puente e instrumento de diálogo
deberá estar atenta a los fenómenos emergentes: la indiferencia religiosa,
las nuevas formas de religiosidad y la creciente presencia del Islam en Cataluña.
c)
En el capítulo de la información y la formación cristianas, además
de consolidar sus colecciones, la Fundación deberá dedicar tiempo y recursos
a la formación de jóvenes intelectuales que quieran iniciarse en la temática
de inculturación de la fe.
d)
Y finalmente impulsar conjuntamente con otras instituciones la creación
de una red de instituciones culturales cristianas y contribuir a situar
Barcelona entre los centros europeos de referencia en lo que a producción
cultural de inspiración cristiana se refiere y en los circuitos de difusión
de las novedades culturales de esta inspiración producidas en otros lugares.
Éste
sería nuestro proyecto de futuro. Confiamos en la ayuda de todos para que la
cultura sea receptiva hacia el cristianismo y la Fundación pueda ayudar a
construir una Iglesia creíble al servicio de la sociedad y de la cultura.
Fuente: Antoni Matabosch, Presidente de la Fundación Joan Maragall, C/.
Valencia, 244, 2on, E-08007 BARCELONA, Tel.: 0034-93-488.0888, Fax:
0034-93-488.2444.
INTERNET
E INCULTURAZIONE
La
Chiesa cattolica non è rimasta indifferente alla sfida dell’internet.
Infatti, è necessario essere presenti sul web.
Il gesuita canadese, P. Pierre Bélanger SJ, convinto dell’importanza della
presenza cattolica sull’internet, s’impegna a diffondere i valori
evangelici nei campi nuovi.
Segretario
generale dell’Unda, associazione cattolica internazionale per la radio e
televisione e Consultore del Pontificio Consiglio delle Comunicazioni Sociali,
promuove numerosi progetti in favore dei Paesi emergenti, dove le condizioni
tecnologiche sono insufficienti. Oggi, nell’epoca della globalizzazione e
della rapida evoluzione, è urgente superare la fase di pionierismo e prendere
iniziative specializzate.
P.
Bélanger ritiene che i siti ecclesiali spesso sono statici nella loro
presentazione e rimangono molto legati alla tradizione del libro. “Bisogna
piuttosto pensare a un linguaggio di interazione, di testimonianza, di invito
all’azione. Si sta aprendo in questo modo una nuova forma di
evangelizzazione e, per aver successo, gli agenti pastorali devono
inculturarsi, imparando i linguaggi dell’universo informatico e virtuale”.
Cfr.:
Rivista Popoli, febbraio 2001, p. 54-55.
L’ÉGLISE
ET L’EURO ET LA CULTURE DE LA SOLIDARITÉ
La
Commission des Épiscopats de la Communauté européenne (COMECE) et
l’Office Catholique d’Information et d’Initiative pour l’Europe
(OCIPE) présentent un dossier bien documenté sur l’introduction de
l’euro et ses implications éthiques, notamment sur le plan de la solidarité.
Au Portugal, les autorités se sont tournées vers l’Église catholique pour
lui demander son aide. « Nous avons pris conscience du rôle que l’Église
catholique pouvait jouer pour diffuser largement le message de l’euro, tout
particulièrement auprès des personnes âgées vivant en milieu rural »,
explique Antunes Ferreira, de la Commission nationale de l’euro (CNE),
organisme dépendant du ministère de l’Économie et des Finances. Les vingt
diocèses et la CNE vont former les prêtres impliqués dans le processus.
Chaque diocèse choisira parmi trois types d’intervention possible :
les prêtres pourront profiter du moment où ils annoncent les activités de
la paroisse, à la fin de la messe, pour donner quelques informations sur la
nouvelle monnaie. Les deux autres actions prévues sont l’insertion
d’encarts sur l’euro dans les bulletins paroissiaux et l’organisation de
réunions d’information dans les salles paroissiales. « Cette action
est tout à fait pertinente, surtout dans les zones rurales, où les gens
n’ont pas facilement accès à l’information », estime l’archevêque
de Braga, Mgr Jorge Ortiga.
Le
Portugal n’est pas le seul pays d’Europe où l’Église sera étroitement
associée à la mise en place de la nouvelle monnaie. Le 29 décembre 2000, le
Saint-Siège a signé une convention avec l’État italien pour confirmer que
l’euro remplacerait la lire italienne comme monnaie officielle de la Cité
du Vatican. Selon Mgr Celestino Migliore, sous-secrétaire pour les relations
avec les États, « cette convention stipule que l’État du Vatican a
le droit d’utiliser l’euro comme monnaie officielle et de battre monnaie
en euros. Il s’engage aussi à mettre en œuvre sur son territoire les
normes de la Communauté européenne qui concernent les billets et les pièces
en euros ».
Comme
pour tous les autres pays de la zone euro, les euros en circulation au Vatican
auront une face en commun avec les pièces des autres pays membres, l’autre
face portant les caractéristiques nationales des États. Les pièces en euros
portant l’image du Pape sur l’une des faces seront valides dans toute la
zone euro.
Mgr
Jean-Louis Tauran, secrétaire pour les relations avec les États, a déclaré
que cette décision confirmait la détermination du Saint-Siège à « promouvoir
une Europe de la solidarité, au moyen de l’union monétaire ». Cette
affirmation fait écho à la déclaration des Évêques de la COMECE, le 6 décembre
2000, intitulée Une Union monétaire
stable : l’espoir d’établir une Europe de la solidarité :
« L’Union monétaire européenne
établit une communauté irréversible de solidarité. Les monnaies nationales
ont été absorbées dans l’euro. Il faut donc, à l’avenir, que nous
agissions dans un plus grand respect des objectifs convenus en commun… sans
perdre de vue les intérêts des membres les plus faibles de notre société ».
Source :
J. COUGHLAN, « Mise en place de l’euro : le compte à rebours »,
Europe Infos. Mensuel de la Comece et de
l’Ocipe, n. 17, 6-7.
THE
CHURCH AND MODERN MEDIA
The
Australasian Catholic Record
has recently published a set of interesting articles on various actual and
potential links between the Church and the media. Michael Kelly
s.j. describes the evolving world of “on-line” communication, suggests how
the life of the Church and the communication of the Gospel might best fit into
this world, and gives an outline of ministry available to the Church in
Australia. He begins by pointing out that the Church in Australia already
invests heavily in electronic media (to the tune of 55 million Australian
dollars annually to one telecommunications provider alone). In a society that
has more magazine titles per head of population than anywhere else in the
English-speaking world, printed media have to be very good to be appreciated.
Evidently, Catholic papers are in decline, with less than a third of those
available in the 1960s still being produced today. But the whole industry is
in a phase of profound change, suspended between the desire of some to work
for total media convergence and the need of traditional broadcasters to keep a
tight hold on advertising revenues. It is likely that media convergence will
be brought home – literally – to many in Australian society quite soon,
with a single device that can link into FM radio, digital pictures, television
and Internet, and allows shopping and work to be conducted from the living
room. “In short, this device will be a computer with digital TV and stereo
reception with a major additional feature – it will be interactive. You will
talk, write, buy, view, transact immediately” (p. 390). These developments
are very relevant to the way the Gospel will be heard, in a country that is
more urban and focused on Asia than before, and quite fragmented and
spiritually confused. Christians together are beginning to experience a great
challenge from eastern religions. Christianity will have to work hard in the
21st. century to explain its unique and distinctive character in
the spiritual marketplace. And if the message is to be clear, a good knowledge
of the minds of those listening is essential. The foundation for all this work
is a participation in the Mystery that is God. Care is needed to assess who
the target audience of the Church’s involvement in media are, what they are
to be offered, and what tone to use. All of this takes place in a context of
rapid technological evolution. Also, “no virtual community… cancels the
need for actual community” (p. 395). What is already being offered on-line
by the Church in Australia is good, and ought to be developed: interactive
prayer-sites; explanation of Scripture readings for Mass; the provision of
information by counsellors and health or welfare agencies; educational
materials (essential in rural areas); sharing of resources in liturgy, music,
scripture and theology. A crucial question is establishing genuine Catholic
identity, since “the Catholic presence on-line has been extensively
colonised by extremist and fundamentalist Catholic groups who at best confuse
the public and at worst undermine the efforts of mainstream Catholics” (p.
397).
Adele
Howard r.s.m. offers a clear assessment of the need for good
digital information to be readily available, if the Church is not to fall
behind other information providers. She likens the present phase of
technological development to the days when energetic and enterprising Catholic
leaders invested energy and money in buildings for Catholics: schools and
churches. She calls for a similar commitment to this new phase of Catholic
life in Australia. The question about who is responsible for providing
high-quality digital information cannot be answered unless the Catholic
community can “develop a new vision
about the way we see our mission and ourselves in Australia” (p. 403).
Greater availability of digital information would deepen people’s awareness
of their culture, create new possibilities for social justice, and make
available not only information but a fund of wisdom, insights and values.
In
his provocative short survey of media (particularly film) and Australian
culture, Richard Leonard s.j.
takes it for granted that “every Christian is called to be a participant in
his or her culture as critic, shaper, receiver and translator” (p. 407). But
many Australian Catholics feel disadvantaged by what they perceive to be a
very hostile media culture. But it is wrong to expect the world “to come to
us, on our terms, to speak our language and act as we want” (p. 408). While
the Church has developed reasonable relationships with print, radio and
television, it has been absent from the film industry except as a critic. And
yet “it is creative and thoughtful filmmakers who are the marketplace
preachers of our day” (p. 413). Examples show the power of good films to
mould social attitudes and even eventually to change policies and political
programmes. Accessible stories would be an excellent way of communicating the
message the Church caries to the world; direct evangelisation is
counter-productive and it is hard to imagine the effects of tele-evangelism
lasting very long. It is a case of marrying the fact that the Church has been
a custodian of high culture with a commitment to “the popular culture which
now forms the people with whom we want to speak” (p. 414). Many television
programmes explore issues about which the Church is passionately concerned,
ranging from justice and prudence to the consequences of sin, although
different language and images are often used. These are “implicit
proclamations of the Lord” (p. 415). The challenge is to inculturate the
Gospel in a media culture, so that the Church may become as effective in that
area as in health care and education. “To be a player in our particular
culture and to influence it for good, we need to be writing in secular
journals, sponsoring programming on radio and television, making films or
creating websites that tell the stories we think should be told and raise the
issues that concern us” (p. 415).
Source: The
Australasian Catholic Record, Volume 77, No. 4, October 2000.
IGLESIA
Y CULTURA EN PORTUGAL
Con
motivo del Año Jubilar, la diócesis portuguesa de Porto ha realizado y
publicado un interesantísimo estudio sobre la Iglesia y la cultura contemporánea
en Portugal. El Instituto de Coordinación de la Investigación Científica de
la Universidad Católica Portuguesa fue encargado de llevar a cabo el proyecto
bajo la dirección de su Director, Manuel Braga da Cruz, y de Mª Natália
Correia Guedes, Directora del Centro de Estudios del Patrimonio Cultural. El
objetivo fundamental de este estudio, como contribución al Año Jubilar, era
destacar tanto la presencia como la ausencia y las lagunas del catolicismo
portugués en el ámbito de la cultura. Haciendo inventario del pasado y
balance de la situación presente, el estudio se propone ofrecer pistas sólidas
para aventurar algunas perspectivas de acción para el futuro. Llama la atención
el amplio espectro de realidades culturales que el estudio ha decidido
abordar, que supera con creces el estrecho concepto de cultura manejado por
desgracia con frecuencia en ámbitos eclesiásticos, limitado a una mera
preocupación por los bienes culturales y el patrimonio artístico de la
Iglesia. Un vistazo al índice revela la riqueza de contenidos del estudio:
Arquitectura religiosa; artes plásticas de temática religiosa; fe y
experiencia cristianas en la literatura portuguesa; la Iglesia y la música;
el teatro y la Iglesia en el siglo XX; museos y museología; archivos eclesiásticos;
la Iglesia y la cultura cinematográfica en el último medio siglo; la Iglesia
y la comunicación social en Portugal; la religiosidad popular en la segunda
mitad del siglo XX; Catolicismo y cultura en la sociedad portuguesa contemporánea.
El
estudio se limita conscientemente a la última mitad del siglo XX en Portugal
(continental e islas), con las lógicas excepciones necesarias. En la
realización del estudio ha colaborado un equipo de especialistas, a cada uno
de los cuales fue asignada el área temática de su competencia. Las diversas
diócesis e institutos religiosos han participado también activamente,
proporcionando datos e información, y enviando sus respuestas al cuestionario
preparado por el equipo investigador.
Interesantes
también las conclusiones que apuntan los coordinadores de la obra: “En
contra de lo que muchas veces sea afirma, con manifiesta exageración, la
Iglesia y la cultura no han vivido divorciadas en Portugal. Ni tampoco se
confirma lo que, todavía recientemente, oímos decir: que la Iglesia habría
perdido las artes y las artes a la Iglesia. La secularización en el dominio
cultural ha llevado a suponer que la pérdida del monopolio de la Iglesia,
sustentado a lo largo de los
siglos, significaría hoy esa separación o desconocimiento recíproco. Los
resultados del estudio realizado vienen a debilitar tal hipótesis y a
demostrar que, por el contrario, la Iglesia sigue siendo en los tiempos
actuales, una importante fuente de producción y de distribución cultural,
aun con grandes diferencias que varían de un ámbito cultural al otro, y que
la cultura y el arte contemporáneos no son ajenas a la inspiración
cristiana”. A pesar de esta sorprendente constatación, contraria a las
lamentaciones habituales, los autores no olvidan señalar una conclusión no
menos importante del estudio realizado, a saber, “la pérdida de influencia
global del cristianismo y de la Iglesia en la cultura y en las artes contemporáneas
en Portugal, comparado con el pasado. … No podemos ignorar la pérdida de
capacidad de la Iglesia para impregnar las realidades culturales. Ello
constituye un desafío ineludible para las estrategias de evangelización de
una sociedad donde la cultura asume cada vez más relevancia. … Nunca la
belleza y su disfrute habían movilizado tanta actividad como hoy. Nunca las
exigencias estéticas han estado tan asociadas a las exigencias éticas y a
las exigencias religiosas. De ahí la importancia pastoral de la cultura en
todas sus expresiones. Los resultados de la investigación que aquí se
presenta no eximen a la Iglesia de un mayor compromiso en la evangelización
de la cultura y del arte y, sobre todo, de una cultura estética de la
evangelización, como la forma más adecuada de anunciar el mensaje de la
suprema y más trascendente forma de belleza que es la divina”.
M.
Braga da Cruz – N. Correia Guedes (eds.), A
Igreja e a Cultura Contemporânea
em Portugal,
Universidade Católica Editora, Porto 2000
PREMIO
A SERGEJ AVERINCEV
Promosso
dalla Fondazione Agnelli, il “Premio Senatore Giovanni Agnelli” è giunto
alla sua terza edizione nel 2001. Il prestigioso riconoscimento per il dialogo
tra gli universi culturali, intende richiamare l’attenzione dell’opinione
pubblica sull’opera e sulle riflessioni di intellettuali che hanno promosso
il dialogo tra le diverse culture.
Il
vincitore dell’edizione 2001 del Premio è il russo Sergej Sergeevič
Averincev, storico, filosofo e poeta. Negli anni del regime sovietico,
Averincev ha promosso l’umanesimo d’ispirazione cristiana, ponendosi in
aperta sfida con il totalitarismo dominante. Le sue lezioni universitarie e la
sua testimonianza personale hanno dato un contributo fondamentale alla
riflessione sulle radici dell’identità culturale europea.
Averincev
è intervenuto, con una relazione su La
vocazione della filosofia e l’unità della Chiesa, al Simposio
presinodale organizzato dal Pontificio Consiglio della Cultura, in
preparazione del Sinodo straordinario dei Vescovi d’Europa, tenutosi in
Vaticano dal 28 al 31 ottobre 1991.
UN
DÉVELOPPEMENT POUR L’HOMME : UN DÉFI POUR LA FIMARC
Le
Comité exécutif de la Fédération Internationale des Mouvements d’Adultes
Ruraux Catholiques (FIMARC) réuni en Belgique du 30 octobre au 10 novembre
2000, a examiné en profondeur le rôle des instances internationales par
rapport à la « souveraineté alimentaire », à laquelle de
nombreux pays n’ont pas encore accès.
Parmi
les causes de la précarité de vie des ruraux en de nombreux pays, la FIMARC
signale plusieurs raisons découlant de la politique des instances
internationales, sur lesquelles il est utile de réfléchir à la lumière de
l’enseignement du Pape Jean-Paul II durant le Grand Jubilé de l’An 2000.
1.
La situation de vie des ruraux est de plus en plus précaire à cause des politiques
d’ajustement structurel. Les activités agricoles ne sont plus viables à
cause du coût élevé de production et de la diminution du prix des produits.
Le dumping sur les denrées agricoles et les aliments détruit non seulement
la capacité de production des gens, mais aussi les habitudes et la sécurité
alimentaires de ces derniers. La commercialisation de produits avec comme
seul but le profit, cause un déséquilibre dans les systèmes de distribution
et augmente la pauvreté dans les différentes régions du monde.
2.
Les politiques et projets de déplacements ainsi que la migration nationale et
internationale qui en découlent, sont devenus des problèmes majeurs. Cela
affecte non seulement la population rurale, mais crée également un effet
inverse sur l’économie de nombreux pays. Par ailleurs cela favorise
l’apparition d’ateliers où
les gens sont
exploités, et engendre le travail des enfants. Ce phénomène détruit les
familles et les communautés.
3.
La terre, les semences, les ressources naturelles et le savoir-faire
traditionnel des peuples sont devenus des objets de commerce. Le pouvoir de décision
des communautés leur est peu à peu enlevé en les rendant de plus en plus dépendantes
des technocrates et des sociétés agro-alimentaires internationales. Les êtres
humains sont réduits à l’état d’objet dans le processus de fabrication.
4.
Aujourd’hui, la dette externe et intérieure des pays est devenue une pierre
d’achoppement pour n’importe quel type de développement. Il s’agit de
l’un des problèmes majeurs de la pauvreté et du manque de développement.
Cela empêche les investissements du gouvernement dans les besoins les plus
essentiels des peuples tels que la nourriture, l’éducation, la santé, le
logement et la sécurité sociale.
Une
fois de plus, nous demandons instamment l’annulation de la dette afin de
permettre aux pays d’investir une somme équivalente pour le développement
durable de l’être humain. Nous devons veiller à ce que cet argent arrive réellement
aux plus démunis de la société.
À
l’appui de leur constat et de leur demande de restructuration des instances
internationales en cause, la FIMARC réaffirme ses convictions :
1.
pour un développement durable et harmonieux qui respecte la dignité des êtres
humains et la nature ;
2.
pour une agriculture respectueuse de l’environnement afin de garantir la
souveraineté et la sécurité alimentaire, tout en préservant la nature et
les ressources naturelles ;
3.
pour faire de l’humanité une famille mondiale construite sur des principes
démocratiques, tout en respectant les différences, sachant que la diversité
des cultures et des idéologies est l’héritage de l’humanité entière et
ne doit pas devenir facteur de division ;
4.
pour la nécessité d’un marché réglementé, sachant que le libre marché,
sous sa forme actuelle, est à l’origine des problèmes auxquels le monde
est confronté aujourd’hui.
Aussi,
le Comité exécutif de la FIMARC recommande-t-il aux mouvements membres de la
fédération de développer l’éducation permanente et intégrale des
ruraux, pour créer une culture de la solidarité capable de vaincre les
discriminations et de favoriser le respect mutuel.
Source :
FIMARC, rue Jaumain 15, B-5330 ASSESSE; e-mail : fimarc@skynet.be
JUBILEO
DEL MUNDO DE LA MÚSICA EN SAN RAFAEL, ARGENTINA
El
Instituto Domenico Zipoli, asociación creada para la promoción y difusión
de la cultura musical en San Rafael, Mendoza, realizó entre el 19 y el 26 de
noviembre una serie de conciertos y conferencias en el marco de los festejos
que anualmente efectúa para la “Semana de la Música”. Este año fueron
realzados de manera peculiar por la celebración de la “Misa Jubilar del
Mundo de la Música de San Rafael”, que tuvo lugar en la catedral de San
Rafael Arcángel, el 22 de noviembre, fiesta de Santa Cecilia. La celebración
eucarística fue presidida por el padre Miguel Ángel Fuentes y concelebrada
por el padre Rolando Santoianni, director del Instituto Domenico Zipoli, el
padre Victorino Ortega, párroco emérito de San José, y numerosos
sacerdotes. El templo fue colmado por centenares de feligreses, en su gran
mayoría relacionados directamente con la música, entre los que se contaban
varios coros con todos sus integrantes, cantantes y concertistas, teniendo a
su cargo la solemnización de la liturgia el coro Santa Cecilia, que interpretó
la Misa en Sol Mayor de Franz Schubert.
“El
júbilo, que constituye uno de los signos más elocuentes de la celebración
del Año Santo, encuentra su vehículo de expresión natural en la música
sacra y el canto. La música presta sus mejores galas al sentimiento de alegría
propia de este tiempo de gracia, para que el hombre pueda ofrecer a Dios el
justo tributo de alabanza”. Así comienza el mensaje del cardenal Paul
Poupard, presidente del Consejo Pontificio de la Cultura, especialmente
enviado para esta celebración jubilar y que se leyó al finalizar la misa.
“La música y el canto sacro –dice más adelante
el cardenal Poupard– están llamados a prestar este Año Santo un servicio
insustituible”, y tras citar unos conceptos de la carta de Juan Pablo II a
los artistas, expresa que “la vocación artística ayuda a presentar a los
hombres, con signos elocuentes, el misterio de Cristo y contribuye a su manera
a la vida y al renacimiento de un pueblo”. Por último, anima a los
participantes de la Semana de la Música y el Jubileo del Mundo de la Música,
organizados por el Centro Domenico Zipoli y la diócesis de San Rafael, “a
acoger la llamada a la conversión del Evangelio en sus vidas, y a tañer con
maestría para el Señor”.
Fuente: AICA,
boletín de la Agencia Informativa Católica Argentina, nº 2296, 20-12-2000.
BUILDING
BRIDGES BETWEEN RELIGION AND THE STATE IN CHINA
Sister
Beatrice Leung, a Sister of the
Precious Blood who teaches at Lingnan University in Hong Kong, analyses the
efforts at informal contact between the Universal Church and Catholics in
China. These efforts were made during the period of Deng Xiaoping’s ‘open
door’ policy, which began in 1979. Pope John Paul II spoke of them when he
met the Taiwanese bishops during their 1984 ad
limina visit. Deng’s policy ushered in a market economy and this, in
turn, has led to erosion of the power of central government. There is a strong
belief that “religion has been employed by international forces to
‘westernise’ and ‘divide’ China” (p. 186), which partly explains the
mistrust of the Holy See’s appointment of ‘underground’ bishops. A
letter from Chen Yun, the second most powerful figure in the Chinese Communist
Party after Jiang Zemin, is quoted to show the depth of concern about
religious activity. Unfortunately, it is clear that a moral vacuum is
precisely what encourages people to ‘disobey’ official attitudes, notably
by turning to the Falungong
movement. After the pragmatic policies of Deng Xiaoping, the new approach of
the Religious Affairs Bureau, headed by Ye Xiaowen, has been much more
restrictive, and yet was described by Jiang Zemin as “adaptation”, which
does not require people to abandon theism, but to purify their beliefs of
anti-patriotic elements. “They should alter those religious systems and
doctrines which do not go along with socialism, while the positive elements of
religious systems, religious doctrine and religious morality should be
utilised for the service of socialism” (quoted on p. 187). Ye Xiaowen has
more recently indicated to Bishop Zen of Hong Kong that bridging efforts are
to stop. Between 1983 and 1987 the number of Catholic churches in China
increased from 300 to 2100. In 1992 there were 3900 and 4600 in 1998. However,
given the problems promised after the hand-over of Hong Kong to Beijing, the
co-ordinators of bridging projects moved to Taiwan and Manila. Now seems to be
the time to focus on training personnel rather than new buildings, but there
are many difficulties, most of which come from the cultural differences
between teachers (from outside China) and students. This is because “nearly
50 years of communist rule have completely erased the fundamental values of
Chinese society” (p. 191). This explains the “folksy” tone used by the
leader of Falungong, who knows no other style would work. His genius has been
to heal a deep psychic wound with reassurance that every individual counts.
“Apparently the permitted religious organisations in China, including the
Catholic Church, missed this opportunity to provide the needed message of
salvation” (p. 192). The important thing is to grasp the current challenge,
which is to enhance “the influence of the Chinese Catholic Church in a
society with a legacy of indoctrination in Marxism-Leninism and Confucianism
which is heading for the status of a great world power” (p. 193).
Source: Religion,
State and Society Vol. 28 No. 2, June 2000.
JÉRUSALEM,
LA MÉDITERRANÉE ET L’EUROPE
Dans
un récent article du Bulletin de la Commission des Épiscopats de la
Communauté Européenne, John Coughlan fait le point sur la situation au
Proche-Orient et s’attarde, en particulier, sur la question du statut de Jérusalem,
pour mettre en évidence la responsabilité de la communauté internationale
et, au premier chef, celle de l’Europe dans l’établissement d’une paix
juste et durable en faveur de l’espace méditerranéen.
Les
négociations connues sous le nom de Processus
de Barcelone avaient prévu trois types de partenariat euro-méditerranéen :
une coopération sur le plan politique et en matière de sécurité; une coopération
économique et financière, dans l’objectif d’établir une zone euro-méditerranéenne
de libre échange d’ici 2010; un partenariat
social et culturel visant à promouvoir le dialogue, les échanges et la
compréhension mutuelle. Ce partenariat qui aurait actuellement besoin d’une
forte relance, rassemble les 15 États membres de l’Union Européenne et 12
États du pourtour méditerranéen, de la Turquie au Maroc pour « faire
du bassin méditerranéen une zone de dialogue, d’échange et de coopération
garantissant la paix, la stabilité et la prospérité ».
Il
faut se rendre à l’évidence, peu d’efforts ont été accomplis à ce
jour, tant par l’Union Européenne que par ses partenaires pour développer
le rôle de la société civile ou promouvoir
le dialogue entre les cultures. Peut-être aurait-il fallu dépasser le
processus institutionnel ou, mieux, le faire adopter par les différentes
opinions publiques, de telle sorte que le partenariat engage véritablement
des personnes et des communautés sur le chemin du dialogue culturel et de la
paix. « Une partie de ce partenariat socio-culturel est constitué par
le dialogue interreligieux. La déclaration de la rencontre de Barcelone –
qui fait suite à une conférence des représentants des communautés
religieuses ayant eu lieu à Tolède peu de temps auparavant – comprenait un
engagement spécifique : "Une plus grande compréhension entre les
grandes religions présentes dans la région euro-méditerranéenne facilitera
le développement de la coopération et d’une tolérance mutuelle. Un appui
sera apporté à des réunions périodiques des représentants des religions
et des institutions religieuses, ainsi que des théologiens, universitaires et
autres personnes concernées, dans le but de faire tomber les préjugés,
l’ignorance et le fanatisme, ainsi que d’encourager la coopération".
Ces promesses n’ont malheureusement pas été tenues ».
Il
faut se rendre à l’évidence : peu de gouvernements des États de
l’Union Européenne font suffisamment cas de l’importance de la religion
et de la culture dans la définition et l’exécution de leurs programmes
politiques. Ceci explique, au moins en partie, l’échec de processus
politiques et sociaux qui ne tiennent pas assez compte des facteurs religieux
et culturels, dans une importante région du monde où culture et religion
sont intimement liées et, surtout, imprègnent le tissu social au point
qu’il est impossible d’entreprendre une action politique et sociale
durable, sans tenir compte de ces éléments fondamentaux.
Le
Président de la Commission Européenne, Romano Prodi, prenant pour exemple le
cas de l’Europe, a souligné l’importance du dialogue interculturel et
interreligieux : « Le processus d’intégration européenne peut
grandement bénéficier de la rencontre et du dialogue entre les traditions
chrétiennes, juives et musulmanes ainsi que des valeurs spirituelles que ces
traditions ont accumulées au cours des siècles ». Un fait s’impose :
les communautés religieuses détiennent ensemble l’une des clés d’une
solution durable aux conflits de la Méditerranée et du Proche-Orient.
Source :
J. COUGHLAN, « Jérusalem, la Méditerranée et l’Europe », Europe
Infos. Mensuel de la Comece et de l’Ocipe, n. 21, 6-7.
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