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MESSAGE DE BIENVENUE DE S.EXC. MGR MEAGHER, Je souhaite une cordiale bienvenue à tous ceux qui viendront à Toronto, au Canada, pour les XVIIèmes Journées mondiales de la Jeunesse. Pendant deux ans, nous avons beaucoup travaillé pour nous préparer à votre arrivée et nous espérons que votre pèlerinage réalisera tous les rêves et les espérances. Nous sommes orgueilleux de notre pays, le Canada, de sa beauté nationale, de son courage et de sa détermination à soutenir la justice et la paix. Nous sommes orgueilleux de notre ville, Toronto, de ses bâtiments et de son industrie, de sa merveilleuse capacité à accueillir des personnes de toutes les cultures. Nous sommes orgueilleux de notre Eglise qui est au Canada, de sa fidélité au Christ, et du courage et de l'unité dont chaque diocèse a fait preuve en croyant en vous, les jeunes, au point de célébrer les Journées mondiales de la Jeunesse à Toronto. Après avoir dit cela, nous vous souhaitons non seulement la bienvenue, mais nous admettons humblement avoir besoin de vous. Dans notre lutte contre la complaisance et la sécularisation, nous avons besoin que vous parliez à nos coeurs, qu'ils soient jeunes ou âgés. Nous avons besoin de ceux d'entre vous qui viennent des pays catholiques, afin qu'ils nous enseignent la joie de proclamer librement et ouvertement notre foi en Jésus. Nous avons besoin de ceux d'entre vous qui viennent des pays qui ont souffert pour affirmer leur propre foi, afin qu'ils préparent notre coeur à être prêt à souffrir pour le Christ. Et nous avons besoin de ceux d'entre vous qui viennent des Eglises jeunes, afin de raviver en nous l'émotion d'une foi jeune et palpitante, une foi qui a confiance dans la puissance divine de Dieu, en qui toute chose est possible. Il y a deux ans, j'ai décrit mon rêve pour les Journées mondiales de la Jeunesse à Toronto: "Je rêve que dans tout le Canada, sans aucune exception, nous puissions voir avec des yeux et des coeurs jeunes. Que je verrai à nouveau chez l'un et chez l'autre, ma soeur et mon frère. Que je me rappelerai à nouveau que je suis le gardien de mon frère. Et peut-être, mais seulement peut-être, que je me tournerai à nouveau humblement vers le Dieu de l'amour qui enseigne cela et qui, lui seul, peut nous donner le coeur pour le vivre". Unissons-nous pour réaliser nos rêves. Pour être le sel et la lumière les uns pour les autres et pour le monde, dans la ferme conviction que, là où deux ou trois se réunissent en son nom, Jésus est présent.
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