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INTERVENTION BY THE HOLY SEE AT THE FOURTH COMMISSION
OF THE 60th SESSION OF THE GENERAL ASSEMBLY OF THE UNITED NATIONS
ON ITEM 33: "QUESTIONS RELATING TO INFORMATION"

ADDRESS OF H.E. MONS. CELESTINO MIGLIORE*

New York
Thursday, 13 October 2005

 

 Point 33 de l’ordre du jour : Questions relatives à l’information
 
 
54. Mgr Migliore (Observateur du Saint-Siège) dit que le Saint-Siège reconnaît le droit à l’information et son importance dans la vie de toutes les sociétés et institutions démocratiques. L’exercice de la liberté de communication ne doit pas dépendre de la richesse, de l’éducation ni de la puissance politique. La liberté d’expression et le droit à l’information règnent dans les pays où la déontologie des communications ne fait l’objet d’aucun compromis et où sont respectés la prééminence de la vérité, le bien de l’individu ainsi que le respect de la dignité humaine et du bien commun. Les technologies nouvelles ont un rôle important à jouer dans l’intérêt des pauvres, en tant à la fois que destinataires et acteurs de l’information capables de faire connaître leurs vues aux décideurs. Dans ce contexte, le Saint-Siège a lancé une initiative exceptionnelle à l’échelle d’un continent, connue sous le nom de Red Infornuulica de la Iglesia en América Latina – RIIAL (Réseau numérique de l’Eglise en Amérique latine); elle favorise l’adoption de technologies et programmes numériques dans l’éducation par les médias, particulièrement dans les régions pauvres. Le Saint-Siège appuie aussi le développement continu du rôle joué traditionnellement par les bibliothèques et la radiodiffusion dans l’enseignement.
 
55. Comme il est de plus en plus facile d’accéder à tous les types possibles d’information, le Saint-Siège souligne qu’il faut protéger les plus vulnérables, notamment les enfants et les jeunes, particulièrement en raison du développement des émissions à contenu violent, intolérant ou pornographique. La question probablement la plus importante que soulève le progrès technologique est de savoir si, de ce fait, les gens vont gagner en dignité, en responsabilité et en ouverture aux autres. Il faut espérer que la deuxième phase du Sommet mondial sur la société de l’information conduira à d’autres efforts concrets visant à édifier une société numérique qui pratique davantage l’inclusion et réduise la pauvreté actuelle en matière d’information. La société de l’information doit être une société ayant l’aptitude, la capacité et les compétences nécessaires pour produire et capter des informations nouvelles et accéder à l’information, aux données et au savoir, les absorber et les exploiter. La connaissance est l’élément clef pour participer à l’économie mondiale, pour laquelle l’Internet est un véhicule de plus en plus important. Dans le même temps, il est fondamentalement nécessaire d’apprendre à discerner le sens de l’information reçue qui arrive dans un déluge. Cela ne peut se faire que là où existe une hiérarchie reconnue de valeurs.


*A/C.4/60/SR.8 par. 54-55.
 
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INTERVENTION BY THE HOLY SEE AT THE FOURTH COMMISSION
OF THE 60th SESSION OF THE GENERAL ASSEMBLY OF THE UNITED NATIONS
ON ITEM 33: "QUESTIONS RELATING TO INFORMATION"

ADDRESS OF H.E. MONS. CELESTINO MIGLIORE*

New York
Thursday, 13 October 2005


Tema 33 del programa: Cuestiones relativas a la información
 
54. El Arzobispo Migliore (Observador de la Santa Sede) dice que la Santa Sede reconoce el derecho a la información y su importancia en la vida de todas las sociedades e instituciones democráticas. El ejercicio de la libertad de comunicación no debe estar condicionado por la riqueza, la educación o el poder político. La libertad de expresión y el derecho a la información florecen en las sociedades cuando no corre peligro la ética fundamental de la comunicación, inspirada en la preeminencia de la verdad y el bien del individuo, el respeto de la dignidad humana y la promoción del bien común. Las nuevas tecnologías cumplen una función importante en el progreso de las poblaciones pobres, no sólo en cuanto destinatarios de la información, sino también como participantes capaces de defender su opinión ante quienes adoptan las decisiones en todo el mundo. En ese sentido, la Santa Sede ha emprendido una singular iniciativa de ámbito continental, conocida con el nombre de Red Informática de la Iglesia en América Latina (RIIAL), que promueve la adopción de tecnologías digitales y programas de enseñanza sobre los medios de comunicación, sobre todo en las zonas pobres. La Santa Sede es también partidaria de que se siga promoviendo la función tradicional de las bibliotecas y la radio en la educación.
 
55. Habida cuenta de que el acceso a la información de todo tipo es cada vez más fácil, la Santa Sede subraya la necesidad de proteger a los sectores más vulnerables, como los niños y los jóvenes, sobre todo en vista del mayor contenido de violencia, intolerancia y pornografía. La cuestión más importante que plantea el progreso tecnológico tal vez consiste en determinar si gracias a él aumentarán la dignidad y la responsabilidad del individuo y su apertura al prójimo. Es de esperar que la segunda fase de la Cumbre Mundial sobre la Sociedad de la Información dé lugar a la adopción de nuevas medidas concretas encaminadas a conformar una sociedad digital más integradora que reduzca la “infopobreza” imperante. La sociedad de la información debe estar provista de la capacidad, la competencia y las técnicas necesarias para generar y reunir nueva información y obtener, absorber y emplear con eficacia la información, los datos y el conocimiento. El conocimiento es la clave de la participación en la economía mundial, para lo cual la Internet es un vehículo cada vez más importante. A la vez, en vista de la avalancha de información disponible, es fundamental adquirir la capacidad de discernir el significado de la información recibida. Ese proceso sólo podrá prosperar si existe una jerarquía de valores aceptada.


**A/C.4/60/SR.8 par. 54-55.

 

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