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Mgr Joseph ŽABKAR

Intervention lors des consultations préliminaires*

Helsinki, Lundi 4 décembre 1972



Monsieur le Président
Excellences
Mesdames et Messieurs,

L’action que les Papes ont entreprise en faveur de la paix, surtout depuis les deux derniers conflits mondiaux, est – je suppose – largement connue. Accompagnée d’un enseignement presque quotidien en matière de morale internationale, elle est allée toujours s’intensifiant, pour culminer au cours des pontificats de Pie XII, Jean XXIII et Paul VI. Il est par conséquent apparu cohérent au Saint-Siège de répondre par «oui» à l’invitation qui lui a été adressée de prendre part aux présentes consultations multilatérales.

Le Saint-Siège est parfaitement conscient de l’importance de cette invitation. La nature singulière de sa souveraineté, le fait qu’il ne poursuit pas d’objectifs politiques et qu’en outre il n’est pas une «puissance» exclusivement européenne – bien que son implantation territoriale, certes de dimensions réduites, se trouve en Europe – le situent au sein de cette assemblée dans une position tout à fait spéciale. Et surtout, la mission religieuse et spirituelle dont il est investi et qui s’adresse universellement à tous les hommes et à tous les peuples fait qu’il doit demeurer en dehors des compétitions temporelles entre les Etats.

Cela ne signifie pas que le Saint-Siège ne soit pas disponible, en toutes circonstances, pour apporter sa contribution – dans les formes et dans la mesure qui lui sont propres – à une meilleure compréhension et à une entente entre les peuples; en un mot, à un renforcement et à une stabilisation de la paix. C’est là une tâche qu’il considère comme un devoir, un service à rendre à l’humanité. Parce que la paix est un bien suprême pour tous les hommes, invoquée aujourd’hui plus que jamais depuis la terrifiante expérience de deux guerres mondiales «par la voix des vivants et des morts», comme le disait Paul VI dans son discours aux Nations Unies.

C’est une voix particulièrement vive chez les peuples d’Europe, qui furent les grands protagonistes et les principales victimes de ces deux guerres. Nous savons bien qu’à la paix en Europe est liée aussi la paix du monde. C’est pourquoi le Saint-Siège est profondément et directement intéressé par l’objet de la Conférence projetée, car il s’agit d’un problème qui, en même temps que politique, est aussi moral et humain.

En particulier, le Saint-Siège est convaincu qu’une paix durable, qu’une sécurité authentique, qu’une coopération réelle et librement consentie ne peuvent s’établir que sur la base de quelques normes éthiques, concrètes, acceptées par tous. La paix ne peut pas être uniquement l’absence de la guerre, la sécurité ne peut pas reposer, a long terme, sur le seul équilibre des forces, mais elle exige un climat de confiance mutuelle cette confiance requiert, pour s’affirmer et se renforcer, l’énoncé explicite et I acceptation sans équivoque d’un certain nombre de principes fondamentaux capables de présider à une pacifique vie en commun de nations libres et responsables.

Au cours de ces consultations, nous allons être amenés à discuter de propositions concernant les problèmes et les principes éthiques et juridiques en rapport avec la sécurité et la coopération entre les Etats de l’Europe. Le cas échéant, le représentant du Saint-Siège ne manquera pas de prendre la parole et d’assumer ses responsabilités au moment où des décisions seront prises. Si, au contraire, on est amené à discuter et à prendre des résolutions au sujet des problèmes concrets de caractère politique, le représentant du Saint-Siège devra – pour les raisons indiquées précédemment et conformément à la déclaration interprétative qu’il a donnée, au cours de la séance du 28 novembre, de l’article 5 des normes de procédure concernant le «consensus» – s’abstenir de prendre position.

De toute façon, la délégation du Saint-Siège se propose de prêter la plus vive attention à l’exposé des points de vue de tous les pays participants, comme elle l’a déjà fait en écoutant les déclarations des dix-neuf représentants qui l’ont précédée. Elle est disposée à apporter sa collaboration chaque fois que cela sera possible, afin que nos consultations puissent parvenir rapidement à formuler des propositions communes qui soient constructives, concrètes et satisfaisantes pour tous les pays intéressés.

En outre, la délégation du Saint-Siège serait particulièrement honorée et heureuse si, en certaines circonstances, son apport pouvait contribuer, d’une manière ou d’une autre, à ce que d’éventuels points de vue différents se rapprochent et convergent dans l’esprit de coopération qui déjà semble animer nos consultations.

Enfin, le représentant du Saint-Siège désire s’associer très vivement à la gratitude qui a été ici exprimée pour la manière efficace et discrète avec laquelle le gouvernement finlandais a préparé ces consultations, donnant une nouvelle preuve du désintéressement et de l’ouverture que nous avons tous eu l’occasion d’apprécier au cours des précédents contacts bilatéraux.

L’élection de M. Tötterman, secrétaire d’État au ministère des Affaires étrangères finlandais, comme président de nos consultations, a voulu précisément signifier, à la fois un témoignage de profonde estime pour les hautes capacités du distingué diplomate et la manifestation concrète de la reconnaissance qui, j’en suis sûr, est partagée par tous les représentants des pays participants.

En terminant, il ne me reste qu’à souhaiter que l’Esprit de Dieu ne soit pas absent de nos délibérations.


*L'Osservatore Romano. Edition hebdomadaire en langue française n.50 p.2.

La Documentation catholique 1973 n.1623 pp. 38-39.

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Mgr Joseph ŽABKAR

Intervention lors des consultations préliminaires**

Helsinki, Lundi 4 décembre 1972




The action that the Popes have undertaken in favour of peace, particularly since the last two world wars, is – I suppose – widely known. Accompanied by almost daily teaching on international morals, it has become more and more intense, reaching its peak in the course of the pontificates of Pius XII, John XXIII and Paul VI. It seemed to the Holy See, therefore, in conformity with this line of action to respond positively to the invitation it received to take part in the present multilateral consultations.

The Holy See is perfectly aware of the importance of this invitation. The unique character of its sovereignty, the fact that it does not pursue political aims and, furthermore, is not an exclusively European «power» – although its territorial basis, actually of small dimensions, is in Europe – put it in a quite special position in this Assembly. Above all, the religious and spiritual mission, with which she is invested and which is universally addressed to all men and to all peoples, makes it necessary for her to remain outside of temporal competitions between the States.

This does not mean that the Holy See is not available, in every circumstance, to make its contribution – in the forms and to the extent characteristic of it – to better comprehension and understanding among peoples, in a word, to the strengthening arid stabilizing of peace. This is a task which it considers a duty, a service to render mankind; since peace is a supreme good for all men, invoked today more than ever, after the terrifying experience of two world wars, «by the voice of the living and the dead», as Paul VI said in his address to the United Nations. This voice is particularly alive among the people of Europe, who were the great protagonists and the principal victims of these two wars. We are well aware that also the peace of the world is bound up with peace in Europe. For this reason the Holy See is deeply and directly interested in the subject of the proposed Conference, since it is a problem which is not only political but also moral and human.

In particular, the Holy See is convinced that a lasting peace, genuine security, real and freely accepted cooperation, cannot be established except on the basis of some concrete ethical norms, recognized by everyone. Peace cannot be just the absence of war; security cannot rest, in the long run, only on the balance of forces, but demands an atmosphere of mutual trust. This trust requires, in order to be consolidated and strengthened, the explicit enunciation and the unambiguous acceptance of a certain number of fundamental principles, capable of presiding over a peaceful life in common of free and responsible nations.

In the course of these consultations we will be led to discuss propositions concerning the problems and the ethical and juridical principles related to security and cooperation among the States of Europe. If it is opportune, the Representative of the Holy See will not fail to speak and to assume his responsibilities at the moment when decisions are taken. Where, on the other hand, it is a question of discussing and reaching decisions with regard to concrete problems of a political character, the Representative of the Holy See – for the reasons indicated previously – and in conformity with the interpretative declaration he gave, in the course of the session on 28 November, of Article 5 of the norms of procedure regarding «Consensus» – will have to abstain from taking a position.

In any case, the Holy See Delegation intends to pay deep attention to the presentation of the points of view of all the countries taking part, as it did when listening to the declarations of the 19 Representatives who preceded it. It is ready to collaborate whenever possible, in order that our consultations may rapidly arrive at the formulation of joint proposals that are constructive, concrete and satisfying for all the countries concerned.

Furthermore, the Delegation of the Holy See would be particularly honoured and happy if, in some circumstances, its contribution could contribute, in one way or another, to a rapprochement and convergence of any different points of view, in the spirit of cooperation that already seems to animate our consultations.

Finally, the Representative of the Holy See wishes to join warmly in the gratitude expressed by many for the efficient and discreet way in which the Finnish Government has prepared these consultations, giving another proof of the disinterestedness and openness that we all had the opportunity of appreciating in the course of the preceding bilateral: contacts.

The election of Mr. Toëttterman, Secretary of State at the Finnish Ministry of Foreign Affairs, as Chairman of our Consultations, was meant as a testimony of deep esteem for the high capacities of the illustrious diplomat and at the sale time as the concrete manifestation of the gratitude which, I am sure, is shared by all the Representatives of the participating countries.

In conclusion, I can only express the hope that the spirit of God will not be absent from our deliberation.


**L'Osservatore Romano. Weekly Edition in English n.51 p.4.

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INTERVENTO DURANTE LE CONSULTAZIONI PRELIMINARI

INTERVENTO DELL'ARCIV. JOSEPH ŽABKAR***

Helsinki - Lunedì, 4 dicembre 1972

Signor Presidente,
Eccellenze,
Signore e Signori,

L’azione che i Papi hanno intrapreso in favore della pace sopratutto a partire dai due ultimi conflitti mondiali, è – suppongo – ampiamente conosciuta. Accompagnata da un insegnamento quasi quotidiano in materia di morale internazionale, essa è andata sempre più intensificandosi, per raggiungere il suo vertice nel corso dei Pontificati di Pio XII, Giovanni XXIII e Paolo VI. Alla Santa Sede è apparso pertanto conforme a tale linea di azione rispondere positivamente all’invito rivoltole di prender parte alle presenti consultazioni multilaterali.

La Santa Sede è perfettamente consapevole dell’importanza di questo invito. Il carattere singolare della sua sovranità, il fatto che essa non persegua obiettivi politici e che inoltre non sia una «potenza» esclusivamente europea – benché la sua base territoriale, in realtà di dimensioni ridotte, si trovi in Europa – la collocano, in seno a questa Assemblea, in una posizione del tutto speciale. E soprattutto, la missione religiosa e spirituale, di cui essa è investita, e che si dirige universalmente a tutti gli uomini ed a tutti i popoli, fa sì che essa debba rimanere al di fuori delle competizioni temporali fra gli Stati.

Ciò non significa che la Santa Sede non sia disponibile, in ogni circostanza, per apportare il suo contributo – nelle forme e nella misura che le sono proprie – a una maggiore comprensione e a una intesa tra i popoli, in una parola a un rafforzamento e a una stabilizzazione della pace. È questo un compito che essa considera come un dovere, un servizio da rendere all' umanità: giacché la pace è un bene supremo per tutti gli uomini, invocato oggi più che mai, dopo la terrificante esperienza di due guerre mondiali, «dalla voce dei vivi e dei morti», come si esprimeva Paolo VI/a> nel suo discorso alle Nazioni Unite. È una voce particolarmente viva, presso i popoli di Europa, che furono i grandi protagonisti e le principali vittime di queste due guerre. Sappiamo bene che alla pace in Europa è legata pure la pace del mondo. È per questo che la Senta Sede è profondamente e direttamente interessata a ciò che forma oggetto della progettata Conferenza, giacché trattasi di un problema oltre che politico, altresì morale e umano.

In particolare, la Santa Sede è convinta che una pace duratura, una sicurezza autentica, una cooperazione reale e liberamente consentita non possono essere stabilite che su la base di alcune norme etiche, concrete, accettate da tutti. La pace non può essere unicamente l’assenza dalle guerre, la sicurezza non può riposare a lungo andare, soltanto sull’equilibrio delle forze, ma esige un clima di mutua fiducia. Questa fiducia richiede, per potersi consolidare e rafforzare, l’enunciazione esplicita e l’accettazione senza equivoci di un certo numero di principi fondamentali capaci di presiedere a una pacifica vita in comune di Nazioni libere e responsabili.

Nel corso di queste consultazioni noi saremo portati a discutere di proposizioni concernenti i problemi e i principi etici e giuridici relativi alla sicurezza e alla cooperazione fra gli Stati dell’Europa. Se del caso, il Rappresentante della Santa Sede non mancherà di prendere la parola e di assumere le sue responsabilità nel momento in cui saranno prese decisioni. Ove, invece, trattandosi di discutere e di prendere risoluzioni in merito a problemi concreti di carattere politico, il Rappresentante delle Santa Sede dovrà – per i motivi indicati precedentemente ed in conformità con la dichiarazione interpretativa ch’egli ha dato, nel corso della seduta de1 28 Novembre, dell’Articolo 5 delle nonne di procedura circa il «Consenso» – astenersi dal prendere posizione.

IIn ogni modo, la Delegazione della Santa Sede si propone di prestare la più viva attenzione alla presentazione dei punti di vista di tutti i Paesi partecipanti, come ha già fatto nell’ascoltare le dichiarazioni dei 19 Rappresentanti che l’hanno preceduta. Essa è disposta ad apportare la sua collaborazione ogni volta che ciò sarà possibile, affinché le nostre consultazioni possano giungere rapidamente alla formulazione di comuni proposte, che siano costruttive, concrete e soddisfacenti per tutti i Paesi interessati.

Inoltre, la Delegazione della Santa Sede sarebbe particolarmente onorata e lieta se, in alcune circostanze, il suo apporto potesse contribuire, in una maniera o in un’altra, a che eventuali punti di vista differenti si avvicinino e convergano, nello spirito di cooperazione che sembra già animare le nostre consultazioni.

Infine, il Rappresentante della Santa Sede desidera associarsi vivamente alla gratitudine espressa da molti per 1a maniera efficace e discreta con la quale il Governo Finlandese ha preparato queste consultazioni, dando una nuova prova del disinteresse e dell’apertura che noi tutti abbiamo avuto occasione di apprezzare nel corso dei precedenti contatti bilaterali.

L’elezione del Signor Toetterman, Segretario di Stato al Ministero degli Affari Esteri finlandese, é al tempo stesso, una testimonianza di profonda stima per le alte capacità dell’illustre diplomatico e la manifestazione concreta della riconoscenza che, ne sono sicuro, è condivisa da tutti i Rappresentanti dei paesi partecipanti.

Nel terminare, non mi resta che fare voti che lo spirito di Dio non sia assente dalle nostre deliberazioni.


***L'Osservatore Romano 4-5.12.1972 p.1, 2.
 
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Mgr Joseph ŽABKAR

Intervention lors des consultations préliminaires****

Helsinki, Lundi 4 décembre 1972

Señor Presidente, Excelencias,
Señoras y Señores:

Supongo ampliamente conocida la labor emprendida por los Papas en favor de la paz, sobre todo a partir de los dos últimos conflictos mundiales: Acompañada por una enseñanza casi diaria en materia de moral internacional, esta labor se ha ido intensificado hasta alcanzar su punto culminante en los Pontificados de Pío XII, Juan XXIII y Pablo VI. De acuerdo con esta línea de acción, la Santa Sede ha aceptado la invitación a participar en las presentes consultas multilaterales.

La Santa Sede es plenamente consciente de la importancia de esta invitación. El carácter singular de su Soberanía, el hecho de no perseguir objetivos políticos ni ser una «potencia» exclusivamente europea – aunque su base territorial, de reducidas dimensiones, se ubique en Europa –, la colocan dentro de esta Asamblea en una situación muy especial. Por otra parte, sobre todo, su misión religiosa y espiritual, dirigida universalmente a todos los hombres y a todos los pueblos, exigen de ella el permanecer al margen de las competencias temporales entre los Estados. Lo cual no significa que la Santa Sede no esté dispuesta, en cualquier circunstancia, a aportar su contribución – en la medida y en la forma que le es propia – en favor de una mejor comprensión y entendimiento entre los pueblos, en una palabra, para reforzar y estabilizar la paz. Es ésta una tarea que ella considera un deber, un servicio a la humanidad: ya que la paz es un bien supremo, invocado hoy más que nunca, después de la terrible experiencia de dos guerras mundiales, «por la voz de los vivos y de los muertos», como decía Pablo VI en su discurso a las Naciones Unidas. Es una voz especialmente viva en los pueblos de Europa, principales protagonistas y víctimas de estas dos guerras. Sabemos perfectamente que la paz del mundo está ligada a la paz de Europa. Por ello, la Santa Sede está profunda y directamente interesada en lo que constituye el objetivo de la proyectada Conferencia: se trata de un problema que, además de político, es moral y humano.

La Santa Sede tiene el pleno convencimiento de que una paz duradera, una seguridad auténtica, una cooperación real y libre, no pueden establecerse más que sobre la base de algunas normas éticas concretas, aceptadas por todos. La paz no puede ser simplemente la ausencia de guerra, la seguridad no puede descansar únicamente en el equilibrio de fuerzas, sino que exige un clima de confianza mutua.

Para que esta confianza pueda consolidarse y reforzarse, es imprescindible establecer con toda claridad y aceptar sin equívocos un cierto número de principios fundamentales capaces de presidir la convivencia pacífica de Naciones libres y responsables.

A lo largo de estas consultas discutiremos las proposiciones que conciernen a los problemas y principios éticos y jurídicos referentes a la seguridad y cooperación entre los Estados de Europa. Llegado el caso, el Representante de la Santa Sede no dejará de tomar la palabra y asumir sus responsabilidades cuando se tomen decisiones. Pero cuando se trate de disentir y resolver problemas concretos de carácter político, el Representante de la Santa Sede se abstendrá de tomar partido, y ello por los motivos indicados precedentemente y en conformidad con la declaración interpretativa del artículo 5 sobre las normas de procedimiento, dada por él en la sesión del 28 de noviembre (*).

En cualquier caso, la Delegación de la Santa Sede se propone prestar la más viva atención a los diversos puntos de vista presentados por los países participantes, como ya lo ha hecho escuchando las declaraciones de los 19 representantes que le han precedido. Está dispuesta a aportar su colaboración, en la medida de lo posible, para que nuestras consultas alcancen rápidamente formulaciones comunes constructivas, concretas, satisfactorias para todos los países interesados.

La Delegación de la Santa Sede se sentiría especialmente honrada y feliz si, en algún momento, su aportación pudiera, de cualquier manera, contribuir a aproximar y hacer converger puntos de vista eventualmente divergentes, dentro del espíritu de colaboración que ya parece animar nuestras consultas.

Finalmente, el Representante de la Santa Sede desea asociarse vivamente al agradecimiento que muchos han expresado ya por la eficaz y discreta actuación del Gobierno Finlandés en la preparación de estas consultas, ofreciendo nueva muestra del desinterés que todos tuvimos ocasión de apreciar durante los precedentes contactos bilaterales.

La elección del Sr. Toetterman, Secretario de Estado en el Ministerio finlandés de Asuntos Exteriores, como Presidente de nuestras consultas, ha querido significar a un tiempo el testimonio de profunda estima por la gran capacidad del ilustre diplomático y la manifestación concreta del reconocimiento que compartimos los representantes de los países participantes.

Para terminar, sólo me resta desear que el espíritu de Dios no esté ausente en nuestras deliberaciones.


(*) In «tal declaración interpretativa», el Representante de la Santa Serle precisó que «esta actitud (o sea, el abstenerse de tomar partido en los casos indicados) no debería ser interpretada ni como acuerdo ni como desacuerdo, no debiendo por tanto constituir impedimento alguno a la formación de una unanimidad o mayoría requerida. La Santa Sede se reserva el derecho de exponer los motivos de su actitud y pedir que su explicación quede incorporada a los documentos de las Consultas».


****L'Osservatore Romano. Edición semanal en lengua española n. 51 p.7.

 

 

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