The Holy See
back up
Search
riga

De la “Lettre aux fidèles” de Saint François d’Assise 

"Nous devons aussi jeûner et nous abstenir des vices et des péchés, et du superflu dans les aliments et la boisson, et être catholïques. Nous devons aussi visiter fréquemment les églises et vénérer et révérer les clercs, non pas tellement pour eux-mêmes s'ils sont pécheurs, mais à cause de leur office et du ministère du très saint corps et du très saint sang du Christ, qu'ils sacrifient sur l'autel et qu'ils reçoivent et qu'ils adminis­trent aux autres. Et sachons tous fermement que personne ne peut être sauvé, sinon par les saintes paroles et par le sang de notre Seigneur Jésus-Chrit, que les clercs disent, annoncent et administrent. Et eux seuls doivent les administrer et non pas les autres.

Les religieux, spécialement, quï ont renoncé au siècle, sont tenus de faire plus et mieux, mais sans omettre cela. Nous devons avoir en haine nos corps avec leurs vices et leurs péchés, car le Seïgneur dit dans l'évangile Tous les maux, vices et péchés sortent du coeur. Nous devons aimer nos ennemis et faire du bien à ceux qui nous ont en haine. Nous devons observer les préceptes et les conseils de notre Seigneur Jésus-Christ. Nous devons aussi renoncer à nous-mêmes et mettre nos corps sous le joug de la servitude et de la sainte obéissance, comme chacun l'a promis au Seigneur. Et qu'aucun homme ne soit tenu, en vertu de l'obéissance, d'obéir à quelqu'un là où un délit ou un péché est commis.

Que celui à qui a été confiée l'obéïssance et qui est tenu pour plus grand soit comme le plus petit et le ser­vïteur des autres frères. Et à l'égard de chacun de ses frères, qu'il fasse miséricorde et qu'il ait la miséri­corde qu'il voudrait qu'on lui fasse s'il était dans un cas semblable. Et qu'il ne se mette pas en colère contre un frère à cause d'un délit de ce frère, mais qu'en toute patience et humilité il l'avertisse avec bienveillance et le supporte. Nous ne devons pas être sages et prudents selon la chair, mais nous devons plutôt être simples, humbles et purs. Et tenons nos corps dans l'opprobre et le mépris, car tous par notre faute nous sommes misérables et putrides, fétides, et des vers, comme dit le Seigneur par le prophète : Je suis un ver et non pas un homme, l'opprobre des hommes et l'abjection du peuple. Nous ne devons jamais désirer être au-dessus des autres, mais nous devons plutôt être des serviteurs et soumis à toute créature humaine à cause de Dieu.

Et tous ceux et celles qui feront de telles choses et persévéreront jusqu'à la fin, l'esprit du Seigneur reposera sur eux et fera chez eux son habitation et sa demeure. Et ils seront les fils du Pire céleste dont ils font les aeuvres. Et ils sont les époux, les frères et les mères de notre Seigneur Jésus-Christ. Nous sommes époux quand par l'Esprit-Saint l'âme fidèle est unie à Jésus-Christ. Nous sommes vraiment frères quand nous faisons la volonté de son Père qui est dans le ciel; mères quand nous le portons dans notre coeur et dans notre corps, par amour et par une conscience pure et sincère, et quand nous l'enfantons par de saintes oeuvres qui doivent luire en exemple pour les autres."

 

Prière :

Tu es saint, Seigneur, seul Dieu, toi qui fais des merveilles. Tu es fort, tu es grand, tu es très haut, tu es roi tout-puissant,toi, Père saint, roi du ciel et de la terre. Tu es trine et un, Seigneur, Dieu des dieux, tu es le bien, tout bien, le souverain bien, Seigneur Dieu vivant et vrai.Tu es amour, charité ; tu es sagesse, tu es humilité, tu es patience, tu es beauté, tu es mansuétude, tu es sécurité, tu es quiétude, tu es joie, tu es notre espérance et notre allégresse, tu es justice, tu es tempérance, tu es toute notre richesse à sufbsance. Tu es beauté, tu es mansuétude, tu es protecteur,tu es notre gardien et notre défenseur, tu es force, tu es rafraîchissement. Tu es notre espérance, tu es notre foi, tu es notre charité, tu es toute notre douceur, tu es notre vie éternelle, grand et admirable Seigneur, Dieu tout-puissant, miséricordieux Sauveur. 

Préparé par la Pontificale Faculté de Théologie « Saint Bonaventure » (Seraphicum).

       

top