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CONFÉRENCE DE L'ARCHEVÊQUE GROCHOLEWSKI 
À LA RENCONTRE DES UNIVERSITÉS CATHOLIQUE D'EUROPE

L'Evangile et la culture sur le chemin de l'homme: 
le grand Jubilé et le renouveau de l'Université

Saint-Jacques-de-Compostelle, juillet 2000

ZÉNON GROCHOLEWSKI
Archevêque titulaire d'Agropoli 
Préfet de la Congrégation pour l'Education Catholique

Je vous remercie sincèrement pour l'invitation que vous m'avez adressée à participer à cette Rencontre ici, à Saint-Jacques-de-Compostelle.

Le thème l'Evangile et la culture sur le chemin de l'homme:  le grand Jubilé et le renouveau de l'Université est, outre profondément actuel, certainement vaste et complexe, et c'est pourquoi il ne m'est pas possible de l'affronter sous tous les points de vue.

Je  me  limiterai  donc  à certaines considérations d'ordre général, qui peuvent aider à mieux comprendre et à vivre la signification du Jubilé des professeurs d'Université.


A. Une réalité qui nous interpelle

1. Chacun sait que notre époque est caractérisée par de profondes transformations qui influent directement ou indirectement également sur la réalité universitaire et sa finalité. Parmi les divers aspects qui touchent les études académiques, on constate toujours plus un intérêt croissant pour les disciplines productives, c'est-à-dire à caractère technologique et économique, au détriment des disciplines humaines, ayant pour conséquence une tendance à réduire la connaissance de l'homme et également la vérité elle-même à tout ce qui est visible et immanent.

2. La recherche désintéressée de la vérité dans ce contexte - que l'on pourrait définir de technologique et de scientifique - semble se heurter à un manque d'attention. En effet, on ne peut nier que dans la réalité d'aujourd'hui sont en crise tant le concept de la vérité que l'intérêt pour celle-ci en ce qui concerne les choses substantielles de la vie (1).
Mais sans la passion pour la recherche de la vérité, toute culture se perd dans le relatif et l'éphémère. La vérité est le véritable fondement de l'humanisme.

3. Ces observations sont étroitement liées à celle de la relation entre progrès scientifique et technique et progrès éthique et moral.

Le véritable progrès, en particulier aujourd'hui, exige que le développement scientifique et technique aille de pair avec celui éthique et moral. Sans cela, le seul développement de la tech-nique et de la science - comme le démontrent de façon claire au niveau mondial de nombreux événements du siècle qui vient de s'achever - conduit à des injustices toujours plus évidentes, à des formes d'oppressions toujours plus subtiles ou même à des conflits toujours plus violents. Nous devons malheureusement  constater que les moyens économiques et les conquêtes modernes de la science ont précisément offert les instruments adaptés pour accomplir les crimes les plus atroces.

A  cet égard, il est utile de citer la pensée d'un spécialiste de l'éducation occidentale et de sa crise, Christopher Dawson, qui remarquait:  "En dépit des immenses objectifs atteints dans le domaine technique, la civilisation moderne est moralement faible et spirituellement divisée [...] La science et la technique sont susceptibles d'être utilisées par n'importe quel pouvoir de facto qui contrôle la société à des fins particulières. Nous pouvons ainsi voir [...] que les ressources de la science ont été utilisées par des Etats totalitaires comme des instruments de pouvoir, et que l'ordre technologique a été appliqué dans le monde démocratique occidental au service de la richesse et de la satisfaction des besoins matériels, même si ces besoins ont été stimulés de façon artificielle par les pouvoirs économiques eux-mêmes qui trouvent leur bénéfice dans leur satisfaction" (2).

Il s'agit de la préoccupation exprimée par des hommes de prestige qui ont à coeur  la  fidélité  de l'étude. Que l'on pense, par exemple, à ce qu'écrit Romano Guardini:  "On constate de façon toujours plus évidente que progresse une valeur qui entend se substituer à la vérité:  le pouvoir" (3).

Le développement de la technique, pour pouvoir réellement servir les hommes, exige un développement proportionnel de la vie morale (4).

"Le sens fondamental de [...la] domination de l'homme sur le monde visible qui lui a été assignée comme tâche par le Créateur lui-même - a observé de façon perspicace Jean-Paul II - consiste  dans la priorité de l'éthique sur la technique, dans le primat de la personne sur les choses, dans la supériorité de l'esprit sur la matière" (5).

Autrement, on court le risque que le développement de la science se retourne contre l'homme lui-même, ne rende pas la vie sur terre plus humaine dans chacun de ses aspects, ni plus digne de l'homme; dans ce cas, l'homme, précisément en tant qu'homme, ne se développe ni ne progresse; il régresse plutôt et se dégrade dans son humanité (6).

Dans cette perspective, le Souverain Pontife dévoile le danger réel:  "tandis que progresse de manière démesurée la domination de l'homme sur le monde des choses, l'homme risque de perdre les fils conducteurs de cette domination, de voir son humanité soumise de diverses manières à ce monde et de devenir ainsi lui-même l'objet de manipulations multiformes [...] à travers toute l'organisation de la vie communautaire". Au contraire, "l'homme ne peut renoncer à lui-même ni à la place qui lui est propre dans le monde visible, il ne peut devenir esclave des choses, esclave des systèmes économiques, esclave de la production, esclave de ses propres produits. Une civilisation au profil purement matérialiste condamne l'homme à un tel esclavage" (7), subordonne l'homme à ses exigences partiales, l'étouffe et disloque la société (8).


B. La réponse de la foi au niveau universitaire

4. Ce discours ne signifie absolument pas que les diverses sciences doivent perdre leur autonomie et leur objet spécifique; il entend au contraire souligner la nécessité de faire en sorte que l'actuel progrès scientifique et technologique, si vertigineux, soit humanisé au point d'être consacré véritablement au bénéfice de l'homme et de la société.

La foi a la capacité d'enrichir ce développement scientifique et technologique de diverses façons: 

- avant tout en provoquant en son sein la réflexion sur la signification et la finalité ultime de la recherche et de la technologie. En effet, la seule science n'est pas en mesure de donner une réponse complète à cet égard, et il s'agit d'une question vitale pour cultiver les sciences (9).

- en outre, la foi nous permet de saisir le concept d'humanisme - que, grâce à l'effort de tous, il faut rapporter au sein de l'université en lui faisant retrouver sa vocation originelle, un lieu marqué par une "humanitas" - comme domaine où l'on cultive un savoir visant à développer l'homme dans son intégrité et donc également dans sa dimen-sion spirituelle et religieuse. Ce n'est pas un hasard si, parmi les premières universités, nous trouvons présente la Faculté de Théologie.

Dans ce sens, - en référence au Concile Vatican II (GS 43sq), la Constitution apostolique Sapientia christiana (10) observe au début:  "La sagesse chrétienne [...] incite continuellement les fidèles à s'efforcer d'unir les réalités et les activités humaines dans une synthèse vitale avec les valeurs religieuses sous l'ordonnance desquelles tout se tient intimement pour concourir à la gloire de Dieu et à la perfection intégrale de l'homme qui comprend les biens du corps et ceux de l'esprit".
- dans cette perspective, la foi nous engage nécessairement à solliciter l'université à scruter plus profondément le mystère de l'homme et, dans le même temps, à faire en sorte que l'université, en formant l'homme, promeuve le bien authentique de la société.

Dans ce contexte, je me permets de rappeler ce que Jean-Paul II souligne avec insistance:  "On ne peut [...] comprendre l'homme à fond sans le Christ. Ou plutôt l'homme n'est pas capable de se comprendre lui-même à fond sans le Christ. Il ne peut saisir ni ce qu'il est, ni quelle est sa vraie dignité, ni quelle est sa vocation, ni son destin final. Il ne peut comprendre tout cela sans le Christ. C'est pourquoi on ne peut exclure le Christ de l'histoire de l'homme en quelque partie que ce soit du globe, sur quelque longitude ou latitude géographique que ce soit" (11).

Le Christ est "la clé permettant de comprendre cette grande réalité, cette réalité fondamentale qu'est l'homme" (12). En citant les paroles du Concile Vatican II, Jean-Paul II souligne:  "En réalité, le mystère de l'homme ne s'éclaircit vraiment que dans le mystère du Verbe incarné [...] Le Christ [...] manifeste pleinement l'homme à lui-même et lui découvre la sublimité de sa vocation" (13) et la pleine vérité sur la liberté humaine (14), sur son véritable bien (15). "Par l'Incarnation, Dieu a donné à la vie humaine la dimension qu'il voulait donner à l'homme dès son premier instant, et il l'a donnée d'une manière définitive" (16). En Lui s'est révélée d'une manière nouvelle et plus admirable également "la vérité fondamentale sur la création" tout entière (17). C'est pourquoi, l'homme "qui veut se comprendre lui-même jusqu'au fond ne doit pas se contenter pour son être propre de critères et de mesures qui seraient immédiats, partiaux, souvent superficiels, et même seulement apparents; mais il doit [...] s'approcher du Christ" (18).

- Servir l'homme signifie - selon l'humanisme chrétien - avant tout chercher de façon désintéressée la vérité, qui trouve sa plénitude dans le Christ. Se consacrer sans réserve à la cause de la vérité signifie servir "la dignité de l'homme et la cause de l'Eglise, laquelle possède l'intime conviction que "la vérité est sa véritable alliée [...] et que la connaissance et la raison sont de fidèles servantes de la foi" (Card. Newman)" (19). "Notre époque a un urgent besoin de cette forme de service désintéressé, qui consiste à proclamer le sens de la vérité, valeur fondamentale sans laquelle la liberté, la justice et la liberté de l'homme sont étouffées" (20).


C. Dialogue entre foi et culture

5. Dans cette perspective, la parole de la foi apparaît comme un interlocuteur culturellement significatif et important dans le domaine universitaire. En effet, "une foi qui ne devient pas culture [dans le sens de mode de vie et d'être de l'homme] est une foi qui n'est ni pleinement accueillie ni entièrement méditée, ni fidèlement vécue" (21).

Les sciences techniques, que l'on aide à surmonter un manque culturel qui les abaisseraient, les limitant à un savoir purement fonctionnel et pragmatique, peuvent ainsi reprendre leur caractère de recherche placée au service de la qualité de la vie, jamais séparée de la vérité totale sur l'homme et sur le monde.

Les sciences humaines, à leur tour, sont presque amenées à se racheter d'une vision du savoir instrumental et calculateur, qui tend à les reléguer à des rôles secondaires, et à montrer leur capacité à scruter l'homme dans sa profondeur, et donc à savoir saisir en lui le désir vivant de Dieu et dans le même temps la capacité de l'intellect humain  à  savoir arriver, grâce à sa perspicacité, à Dieu lui-même (22).


6. Dans ce cadre, on comprend que foi et culture ne sont pas étrangères l'une à l'autre; elles sont liées de façon indissoluble dans leurs racines:  "Dans son fondement ontologique, le phénomène de la culture possède une dimension religieuse intrinsèque, puisqu'il manifeste de différentes façons ce desiderium naturale vivendi Deum qui est présent en chaque homme" (23).

La dimension religieuse apparaît donc comme un point de rencontre naturel et fécond entre la conception de l'homme et le concept de culture:  "Il est temps de comprendre plus profondément que le noyau générateur de toute culture authentique est constitué par son approche du mystère de Dieu, dans lequel seul trouve son fondement inébranlable un ordre social centré sur la dignité et la responsabilité personnelle" (24).


7. Une éventuelle tentative visant à porter atteinte à cette union conduit l'homme et la culture même à se replier sur eux, sur des intérêts purement égoïstes et non pas à s'ouvrir à des horizons plus vastes qui sont indispensables afin que l'homme puisse être véritablement compris et s'exprimer dans sa totalité.

Dans un tel dialogue, la réflexion théologique au sein de l'Université revêt une profonde importance. En effet, celle-ci promeut précisément un dialogue constructif dans la vérité, en contribuant à éviter une conception dualiste du savoir humain et donc une séparation entre Evangile et culture, entre foi et raison.

Le caractère scientifique que la ré-flexion théologique revêt empêche toute confusion de niveaux. A travers une utilisation critique de la raison, celle-ci tend à illustrer la cohérence, la structure intelligible, la signification éternelle de l'affirmation de foi à l'égard du changement des cultures, en se laissant rejoindre par elles et en les rejoignant dans le même temps, en vue d'une compréhension toujours plus profonde de la vérité. Unissant en son sein l'audace de la recherche et la patience de la maturation, l'horizon théologique peut et doit s'intéresser à tous les problèmes qui tourmentent les hommes; il peut et doit valoriser toutes les ressources de la raison.


8. Quoi qu'il en soit, il faut souligner dans ce contexte que la question de la vérité et de l'Absolu - la question de Dieu - n'est pas une recherche abstraite, séparée de la réalité quotidienne; mais une question cruciale, dont dépend de façon radicale la découverte du sens (ou du non-sens) du monde et de la vie.


9. C'est pourquoi le dialogue entre foi et culture, l'attention constante à la signification  de  la  recherche et de la technologie, la préoccupation d'un savoir qui embrasse la vision et la formation intégrale de l'homme, la recherche désintéressée  de  la  vérité:  tout cela constitue un service à l'homme même et au véritable progrès.

La sensibilité chrétienne est appelée à s'insérer dans ce dialogue, sans avoir de prétentions hégémoniques d'aucun type. Non seulement par respect pour les libertés légitimes d'expression et de conviction, mais par fidélité à sa mission spécifique.

Il y a vingt ans, Jean-Paul II, s'adressant aux professeurs et aux étudiants en Allemagne, disait:  "Une solution certaine, capable de répondre aux questions urgentes relatives au sens de l'existence humaine, aux principes qui guident l'action, aux perspectives d'une espérance ouverte à l'avenir, n'est possible que dans une union renouvelée du savoir scientifique avec la force de la foi de l'homme, qui recherche la vérité. La lutte pour un humanisme sur lequel on peut fonder le développement du troisième millénaire ne conduira au succès que lorsque la connaissance scientifique s'unira en lui de façon vitale avec la vérité qui a été révélée à l'homme comme don de Dieu" (25).


10. Je voudrais ajouter un mot en ce qui concerne le rôle des professeurs et des étudiants catholiques dans ce dialogue. Même là où il n'est pas possible de parler explicitement de Dieu, on peut oeuvrer afin que soit créé cet espace spirituel et culturel où Dieu peut parler. Pour créer cet espace, il faut nécessairement: 

- une foi vive dans la force de l'Evangile. Nous devons être convaincus avant tout que, dans l'Evangile, il existe "une conception du monde et de l'homme qui ne cesse de libérer des valeurs culturelles, humanistes et éthiques dont dépend toute la vision de la vie et de l'histoire" (26);

- un témoignage de vie chrétienne visible. La puissance de l'Evangile, tout en étant efficace en soi, exige pourtant un témoignage visible de la part des chrétiens qui vivent dans le milieu universitaire et qui ont réalisé une synthèse existentielle entre leur foi et leur profession académique et scientifique. En effet - comme l'a observé Paul VI - "l'homme contemporain écoute plus volontiers les témoins que les maîtres, [...] ou s'il écoute les maîtres, c'est parce qu'ils sont des témoins" (27).


D. Le jubilé des Universitaires

11. La présente Rencontre, avec sa thématique, s'inscrit dans le contexte de la célébration du Jubilé, au cours duquel nous rappelons le bimillénaire de l'Incarnation du Verbe de Dieu. Notre réflexion ne peut se passer de cet événement, elle doit même s'insérer en lui. Nous sommes donc tous appelés à regarder le Christ, le Chemin, la Vérité et la Vie (Jn 14, 6), qui est venu nous apporter la plénitude de la vérité et du salut. Notre discours sur l'humanisme risquerait de demeurer abstrait et incomplet sans ce regard, qui est capable de changer le coeur de l'homme et la vision à travers laquelle il est appelé à voir la réalité et à résoudre les multiples problèmes que la vie soulève.

Le Jubilé comporte nécessairement la conversion au Christ; cette conversion, pour les professeurs et les étudiants universitaires catholiques signifie également un effort continu pour harmoniser la foi vécue et l'enseignement et la recherche, et comporte un témoignage clair de leur vie chrétienne.
Sans la contribution des professeurs catholiques au sein de l'université, visant à conjuguer Evangile et culture, chaque discours risque de demeurer abstrait. En effet, les professeurs accomplissent une fonction première et très délicate dans le contexte de la recherche de la vérité et dans l'ouverture des coeurs des jeunes et de leurs collègues à la vérité absolue qui est le Christ lui-même. Ils accompliront leur activité dans la conviction que la science et la culture ne doivent pas avoir peur du Christ; au contraire, il faut Lui ouvrir les portes, Lui qui sait ce qu'il y a dans l'homme pour lui permettre de parler à l'homme lui-même et lui dévoiler son identité et sa mission (28).

Ce regard vers le Christ doit être personnel et fort de manière à attirer l'attention également des professeurs et des étudiants non-chrétiens sur Jésus. La joie de notre célébration jubilaire doit constituer une occasion afin que les non-croyants également soient conduits à la recherche de la vérité absolue qui est le Christ lui-même. Je voudrais rappeler ce que le Pape a écrit dans la Bulle d'indiction du grand Jubilé de l'An 2000 Incarnationis mysterium:  "A l'occasion de cette grande fête, les fidèles d'autres religions, de même que ceux qui sont éloignés de la foi en Dieu, sont cordialement invités eux aussi à partager notre foi. En frères de l'unique famille humaine, franchissons ensemble le seuil d'un nouveau millénaire qui exigera l'engagement et la responsabilité de tous!" (29).



* * *



Je souhaite de tout mon coeur que la Rencontre actuelle soit pour tous une occasion de réflexion, de conversion et d'engagement. L'avenir de la société se joue en grande partie au sein des Universités, lieux où l'on prépare ceux qui auront des responsabilités importantes dans les divers domaines du savoir, de la science et de la technique. Le moment actuel est chargé de tension, mais est également ouvert à de nombreuses espérances. Il revient à nous tous, particulièrement en ce Jubilé qui rappelle la naissance de Jésus, d'orienter ces espérances vers l'authentique bien de l'homme et de la société.


NOTES

 1) Cf. par ex. P. Poupard, La recherche de la vérité dans la culture contemporaine dans Studi senesi 106 (1994) I, 108-133; C.M. Martini, Je rendrai gloire à Celui qui m'a accordé la sagesse, Milan 2000, 20-22. Cette crise a d'ailleurs été souvent observée par le Magistère également.
 2) La crise de l'éducation occidentale, Brescia 1965, 175.
 3) R. Guardini, Trois écrits sur l'Université, Brescia 1999, 79.
 4) Cf. Encyclique Redemptor hominis, nn. 15d, 16a
 5) Cf. Encyclique Redemptor hominis, n. 16a; cf. Sollicitudo rei socialis, nn. 27-34.
 6) Cf. Encyclique Redemptor hominis, nn. 15b, 15d, 15e.
 7) Ibid., n. 16b.
 8) Ibid., n. 16g.
 9) Cf. à cet égard Jean-Paul II, Allocutio ad professores et alumnos publicarum Universitatum in Coloniensi metropolitano templo habita, 15 novembris 1980, n. 3, in AAS 73 (1981), 52-53.
10) Du 15 avril 1979, in AAS 71 (1979) 469-499. ORLF n. 23 du 05.06.1979.
11) Varsovie, 2 juin 1979, in AAS 71 (1978) 738, n. 3a. ORLF n. 24 du 12.06.1979.
12) Ibid.
13) Encyclique Redemptor hominis, n. 8b; cf. également ibid., n. 13a où Jean-Paul II parle de la "puissance de la vérité sur l'homme et sur le monde contenue dans le mystère de l'Incarnation et de la Rédemption" et de la "puissance de l'amour qui en rayonne".
14) Ibid., n. 21e.
15) Ibid., n. 13b.
16) Ibid., n. 1b.
17) Ibid., n. 8a.
18) Ibid., n. 10a.
19) Cf. Const. ap. Ex corde Ecclesiae, 15 avril 1990, n. 4, ORLF n. 39 du 25.09.90.
20) Ibid.
21) Jean-Paul II Discours aux participants au Congrès national du mouvement ecclésial d'engagement culturel, 16 janvier 1982, 2, in Insegnamenti de Jean-Paul II 5 (1982) I, 131.
22) Au fond, il s'agit de la vision métaphysique qui pourra aider à surmonter des visions partiales de la réalité. A cet égard, je voudrais rappeler les paroles de Jean-Paul II dans la Lettre Encylique Fides et ratio:  "L'importance de l'approche métaphysique devient encore plus évidente si l'on considère le développement actuel des sciences herméneutiques et des différentes analyses du langage. Les résultats obtenus par ces études peuvent être très utiles pour l'intelligence de la foi, dans la mesure où ils rendent manifestes la structure de notre pensée et de notre expression, ainsi que le sens véhiculé par le langage. Mais il y a des spécialistes de ces sciences qui, dans leurs recherches, tendent à s'en tenir à la manière dont on comprend et dont on dit la réalité, en s'abstenant de vérifier les possibilités qu'a la raison d'en découvrir l'essence. Comment ne pas voir dans cette attitude une confirmation de la crise de confiance que traverse notre époque à l'égard  des  capacités de la raison?" (n. 84).
23) Jean-Paul II, Message à l'Université pontificale du Latran, 7 novembre 1996, n. 3, ORLF n. 50 du 10 décembre 1996.
24) Jean-Paul II, Discours au Congrès ecclésial de Palerme, 23 novembre 1995, n. 4, in Insegnamenti de Jean-Paul II, 18 (1995), II, 1199.
25) Allocutio ad professores et alumnos publicarum Universitatum in Coloniensi metropolitano templo habita, 15 novembris 1980, n. 5; in AAS 73 (1981) 57.
26) Jean-Paul II, Discours au Forum des recteurs des Universités européennes, 19 avril 1991, n. 7, in AAS 84 (1992) 55.
27) Exhort. apost. Evangelii nuntiandi, 8 décembre 1975, n. 41, in AAS 84 (1992) 55.
28) Cf. Discours inaugural du Pontificat de Jean-Paul II, 28 octobre 1978, in AAS 70 (1978) 947.
29) n. 6.

 

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