Visite ad limina des évêques dÂÂÂÉgypte (25-30 août)
Du 25 au 30 août, 8 évêques coptes catholiques guidés par leur patriarche, Son Éminence le Cardinal Stephanos II Ghattas ainsi que le Vicaire Apostolique latin dÂÂÂAlexandrie, S.E.R. Mgr Giuseppe Bausardo ont effectué leur visite « ad limina ». Dès le premier jour, la hiérarchie dÂÂÂÉgypte a pu se recueillir sur le Tombeau de Pierre et célébrer la Sainte Liturgie. Dans la matinée, un premier groupe dÂÂÂévêques a été reçu individuellement par le Saint Père à Castel Gandolfo. Pendant leur séjour, ils ont été reçus à la Congrégation pour les Églises Orientales qui a compétence pour lÂÂÂÉgypte. Son Éminence le Cardinal Ignace Moussa 1er Daoud, Préfet de la Congrégation, leur a souhaité la bienvenue à lÂÂÂoccasion dÂÂÂun bref discours en langue arabe auquel le Patriarche Stephanos II a répondu. La rencontre sÂÂÂest poursuivie par un échange ouvert et fructueux sur la situation de lÂÂÂÉglise en Égypte. Durant cette visite, la hiérarchie dÂÂÂÉgypte a pu visiter plusieurs Congrégations et Conseils dont la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le Conseil pour lÂÂÂUnité des Chrétiens et le Conseil pour le Dialogue Inter-Religieux mais aussi les Conseils pour la Pastorale de la Santé, pour la Famille, pour la Culture. Son Éminence le Cardinal Joseph Tomko les a accueillis à son domicile en tant que Président du Comité pour les Congrès Eucharistiques Internationaux. Le dernier jour, le deuxième groupe dÂÂÂévêques conduit par le Patriarche Stephanos II a été reçu individuellement avant que lÂÂÂensemble de la hiérarchie dÂÂÂÉgypte ait une audience avec Sa Sainteté. A cette occasion, Jean Paul II a encouragé les évêques « à promouvoir lÂÂÂesprit dÂÂÂun véritable dialogue ÂÂÂcuménique », les invitant « à ne pas se laisser décourager face aux difficultés présentes ou à venir ». Quant aux relations avec lÂÂÂIslam, majoritairement présent en Égypte, Jean Paul II a souligné : « LÂÂÂÉglise catholique qui est en Égypte ne revendique pour elle-même aucun avantage particulier, mais seulement le droit de pouvoir vivre au sein de la nation ».
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