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Remise des Insignes de Grand Officier de la Légion d’Honneur
à Sa Béatitude Eminentissime le Cardinal Ignace Moussa 1er Daoud

Rome, 3 mai 2007

 

Jeudi 3 mai 2007, l’Ambassadeur de France près le Saint Siège, Monsieur Bernard Kassedjian, a remis, au nom du Président de la République Française, Jacques Chirac, les insignes de Grand Officier de la Légion d’Honneur à Son Eminence le Cardinal Ignace Moussa 1er Daoud, Patriarche émérite d’Antioche des Syro-Catholiques et Préfet de la Congrégation pour les Eglises Orientales.

Cette cérémonie qui a eu lieu à 20 h à la Villa Bonaparte, siège de l’Ambassade de France près le Saint Siège, a réuni, outre le Cardinal Daoud et M. Kassedjian, le Cardinal Jean-Louis Tauran, Archiviste et Bibliothécaire de S.R.E, Leurs Excellences Mgr Dominique Mamberti, Secrétaire pour les Relations avec les Etats, Mgr Antonio Maria Vegliò, Archevêque-Secrétaire de la Congrégation pour les Eglises Orientales, Mgr Théophile Georges Kassab, Archevêque d’Homs en Syrie, Mgr Jules Mikhael Al-Jamil, Archevêque Procurateur de l’Eglise Syro-Catholique à Rome, l’Ambassadeur du Liban près le Saint Siège, M. Abi Assi Naji, Mgr. Krzysztof Nitkiewicz, Mgr Maurizio Malvestiti, Mgr Arnaud H. Bérard de la Congrégation pour les Eglises Orientales et d’autres personnalités.

Son Excellence l’Ambassadeur B. Kassedjian a tracé les étapes marquantes de la vie du Cardinal Daoud dans l’allocution qu’il lui a adressé avant de lui conférer les insignes de Grand Officier de la Légion d’Honneur.

Le Cardinal Daoud a remercié aussitôt par un discours où il a exprimé, sa reconnaissance au président de la République Française ainsi que pour la culture française qu’il a reçu dès le petit séminaire tout en redisant son estime de la France pour les valeurs qu’elle transmet et pour sa constante attention aux problèmes du Moyen Orient.

Entre autre, il a dit: “Fils de la Syrie dont je suis fier comme chacun de nous pour sa propre patrie, j’en conserve la nationalité. En même temps, je suis fier d’avoir aussi la nationalité libanaise. Le Liban a été ma demeure pendant ces longues périodes passées au Patriarcat Syrien.

Mais, je conserve pour la France un amour tout particulier et je le dois à des prêtres bénédictins français. Ils m’ont ouvert l’âme à la culture et à la spiritualité ainsi qu’à la langue française. Si je suis devenu français de cœur, c’est grâce à ces moines, venus de l’Abbaye de Belloc dans le diocèse de Bayonne qui, dès le petit séminaire syro-catholique de Jérusalem, nous ont enseigné avec la littérature française, l’amour, l’estime et l’attachement à la France”.

La réception s’est poursuivie par un dîner donné par Son excellence M. Kessedjian en l’honneur de l’illustre récipiendaire.    

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