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COMITÉ PONTIFICAL
POUR LES CONGRÈS EUCHARISTIQUES INTERNATIONAUX

 

Rapport

 
49e  Congrès eucharistique international

 

Marc Cardinal Ouellet
Président
du 49e Congrès eucharistique international


  

Plan du rapport

Introduction

A- Survol chronologique

B- Déroulement du congrès et participation

C- Grâces et fruits spirituels

D- Originalité du 49e Congrès eucharistique international

E- Dimension organisationnelle

F- Structure de décision et d’exécution

G- Gestion financière et administrative du Congrès eucharistique

H- Suggestions

Conclusion

   

Introduction

Le 49e Congrès eucharistique international célébré à Québec du 15 au 22 juin 2008 et précédé du Symposium théologique tenu du 11 au 13 juin 2008, a été un événement marquant de la vie de l’Église. Quelque 40 cardinaux, 225 évêques, plus de 11 000 délégués y ont participé, auxquels se sont joint 20 000 fidèles lors de la procession eucharistique du jeudi et 50 000 pour la messe de clôture dans le parc des Plaines d’Abraham. Une couverture médiatique importante en a assuré la diffusion internationale.

La préparation spirituelle du 49e Congrès eucharistique international a débuté dès l’annonce de l’année de l’eucharistie faite par le pape Jean-Paul II à Guadalajara au Mexique en 2004. Les années préparatoires au congrès ont permis d’assurer un suivi aux recommandations du Synode sur l’Eucharistie tout en développant un itinéraire spécifique en lien avec la thématique. Le thème du 49e Congrès : L’Eucharistie, don de Dieu pour la vie du monde a accompagné la démarche de préparation spirituelle et a été approfondi durant le symposium et le congrès.

La tenue du Congrès eucharistique s’inscrivait dans le cadre d’une festivité importante pour l’Église canadienne, soit le 400e anniversaire de fondation de la ville de Québec, berceau de la foi catholique en Amérique du Nord. La dynamique du mémorial a retenu l’attention afin de favoriser l’approfondissement du don par excellence que Dieu a fait à l’humanité. Cette thématique a été largement déployée dans le document théologique de base et a servi de référence lors des démarches catéchétiques proposées avant le congrès, durant le symposium et au cours de la célébration du 49e Congrès eucharistique international.

Un lien avec la mémoire historique y a été intégré mettant en valeur les figures marquantes qui ont édifié l’Église canadienne telles que les martyrs canadiens, François de Laval, Marie de l’Incarnation et bien d’autres. Des initiatives variées ont favorisé la découverte de la spiritualité eucharistique vécue par ces témoins qui ont largement contribué à l’histoire sainte du Canada. Une créativité artistique et musicale a teinté l’événement et a été utilisée à différents moments des célébrations. Notons simplement, lors de la cérémonie d’ouverture le 15 juin 2008, le défilé de huit de ses bienheureux et saints canadiens représentés sous forme de géants.

Le don de Dieu demande à être reçu et l’accueil de ce don ne peut rester sans effet. N’est-il pas offert pour la vie du monde ? Cet appel missionnaire contenu dans la thématique a également pris forme dans diverses initiatives de solidarité et d’engagements concrets. Un souci écologique a accompagné la démarche spirituelle du pèlerinage proposé aux pèlerins.


A. Survol chronologique

La dimension religieuse est apparue essentielle à la célébration du 400e anniversaire de fondation de la ville de Québec tant au niveau des autorités civiles que religieuses. En 2002, Mgr Maurice Couture, alors Archevêque de Québec, a mis en marche le processus qui devait aboutir au choix de Québec comme siège du 49e Congrès eucharistique international, choix confirmé par le pape Jean-Paul II le 17 octobre 2004. Le nouvel archevêque de Québec, le cardinal Marc Ouellet, est entré avec enthousiasme dans ce projet et a constitué, dès novembre 2004, le secrétariat général chargé de préparer le congrès.

En 2005, les premiers mois de travail ont permis de consolider de nombreux partenariats sans lesquels un tel projet aurait été irréalisable : communautés religieuses, mouvements et institutions catholiques, évêques canadiens, autorités gouvernementales et dirigeants de la Société du 400e anniversaire, Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval, personnel pastoral du diocèse de Québec et des paroisses. La mise sur pied d’un comité d’organisation et d’une corporation sans but lucratif ont doté l’Archevêque de deux outils majeurs de direction du congrès. Par ailleurs, les contacts réguliers avec des délégués diocésains de tout le Canada, à compter de septembre 2005, ont assuré une grande collaboration dans la promotion du congrès et le soutien des pèlerins. Les évêques canadiens ont été régulièrement informés de la préparation du congrès et ont manifesté leur soutien.

La première année de préparation a surtout été consacrée à des activités d’information, de consultation et à la formation des trois directions principales regroupées autour du secrétariat général, soit : programmation, opérations, communications. La Montée Jeunesse de mai 2005 a confirmé la place indispensable des jeunes adultes dans le congrès et a semé les intuitions qui ont abouti à la confection de l’Arche de la Nouvelle Alliance, objet symbolique du Congrès eucharistique. L’Arche de la Nouvelle Alliance, bénie par le pape Benoît XVI le 11 mai 2006 dans le cadre de la visite Ad limina des évêques du Québec, a pris une importance croissante tout au long de la phase préparatoire du congrès.

En 2006, le travail d’information et de communications s’est intensifié. Les directions ont augmenté leur personnel et ont élaboré les grandes lignes de la programmation et du soutien logistique requis pour accueillir de 10 000 à 15 000 pèlerins. Fondés sur le document théologique de base publié en septembre et largement diffusé en neuf langues, des outils de préparation spirituelle se sont multipliés. La rencontre internationale de novembre organisée à Rome par le Comité pontifical pour les congrès eucharistiques internationaux a permis de lancer le thème et le programme préliminaire du congrès à des représentants de plus de 50 pays.

Au cours de l’année 2007, la direction de la programmation a mis en place tous les éléments d’un programme très varié, destiné autant aux pèlerins inscrits qu’au grand public. Toute une série d’aspects logistiques ont été l’objet de décisions et d’engagements financiers. La majorité des membres de l’équipe de travail a été recrutée au cours de cette année, ce qui a porté leur nombre à environ 40 personnes, assistées de dizaines de bénévoles. La rencontre internationale tenue à Québec en mai 2007, regroupant les délégués diocésains du Canada, des Etats-Unis et les délégués nationaux de 40 pays, a joué un rôle essentiel d’information et de motivation. Lors de ce rendez-vous, le chant-thème Don de Dieu a été lancé de même que la démarche catéchétique. C’est à ce moment qu’a débuté l’inscription des premiers pèlerins, tandis que les invités spéciaux et les personnes ressources recevaient une invitation personnelle.

À compter de janvier 2008, de nouveaux collaborateurs se sont joints à l’équipe qui comptait, au plus fort du travail, quelques 120 personnes, à temps plein ou à temps partiel, salariées ou bénévoles. La programmation contenant un nombre impressionnant d’activités a été présentée en avril ; les dernières décisions logistiques majeures ont été prises à peu près au même moment. Une période intensive de promotion publique a débuté par le biais de conférences de presse et de publications dans les journaux. L’équipe universitaire responsable du Symposium théologique a poursuivi son travail assidu de préparation afin que le symposium, regroupant environ 300 personnes, soit de haute qualité. Le début de juin 2008 a vu la mise en place des diverses installations, soit sur le site d’ExpoCité transformé en Cité eucharistique, sur celui de la messe de clôture ou dans les lieux d’activités ouvertes au grand public.

L’accueil des pèlerins a débuté dès le 8 juin avec l’arrivée des participants au Symposium théologique. Les activités se sont poursuivies jusqu’au 24 juin par le démontage des dernières installations. Au cours des mois de juillet et août, le travail a continué de façon soutenue afin de rassembler le matériel restant, prévoir son usage, mettre en ordre les dossiers et rédiger les rapports d’activités. Une petite équipe de 7 personnes est demeurée en fonction pour finaliser les aspects organisationnels et financiers, veiller à la publication des Actes du Congrès eucharistique et du Symposium théologique et prévoir les suites pastorales à donner au congrès, autant dans le diocèse de Québec que dans l’ensemble du Canada. Les suites au congrès se traduisent déjà, entre autres, par la préparation de la Montée Jeunesse et de la Fête-Dieu du printemps 2009. La secrétaire générale adjointe en assume la responsabilité avec d’autres personnes.

Les activités administratives et financières de la corporation du Congrès eucharistique international de Québec 2008 se poursuivront durant une partie de l’année 2009, puisqu’il faudra produire un rapport financier final, vérifié par une firme comptable, à la suite de quoi les gouvernements verseront le solde de leurs subventions.


B. Déroulement du congrès et participation

Une lecture du Guide du pèlerin congressiste, publié en trois langues, donne une idée de l’ampleur des activités du congrès en vue de l’approfondissement du thème retenu. On retrouve, en annexe A du présent rapport, les données statistiques sur l’origine des pèlerins selon les pays ou bien, dans le cas du Canada, des Etats-Unis et de la France, selon les diocèses.

La célébration d’ouverture s’est déroulée le dimanche 15 juin à compter de 15 h, au Colisée Pepsi. L’amphithéâtre était plein et quelques centaines de personnes ont également pris place au Pavillon François-de-Laval où était installé un écran géant. Après les discours d’ouverture, un rappel historique des origines de la foi à Québec a été présenté, suivi de la célébration eucharistique présidée par le légat pontifical, le cardinal Jozef Tomko. Cette célébration s’est prolongée par un temps d’adoration, avant que la réserve eucharistique soit emportée dans huit chapelles d’adoration inaugurées le même soir. Le tout s’est terminé par un spectacle musical du groupe Genverde, puis de nombreuses personnes ont prolongé la prière dans les lieux d’adoration.

Le lundi 16 juin, à compter de 08 h 30, s’est déroulée la première session plénière pour les pèlerins inscrits, selon une séquence qui s’est répétée presque exactement à chaque jour, à savoir : office du matin, catéchèse sur la thématique du jour, témoignage et célébration solennelle de l’Eucharistie. Cette séquence a légèrement varié le mercredi 18 juin, alors que la Divine liturgie en rite oriental a occupé une période de temps plus longue, et le jeudi 19 juin, alors que la matinée s’est conclue par une préparation au sacrement de réconciliation.

À tous les après-midi, du lundi 16 juin au samedi 21 juin, les pèlerins ont été invités à participer à divers ateliers de réflexion, de discussion, de témoignage et d’engagement social présentés soit en français, en anglais ou en espagnol. Les fins d’après-midi et les soirées étaient consacrées à des conférences accessibles au grand public, soit sur le terrain de la cité eucharistique ou dans des églises de la région. Le mercredi 18 juin, environ 2 000 pèlerins se sont joints à d’autres fidèles, dans 22 paroisses, pour vivre des agapes fraternelles incluant un repas pris en commun avec des activités de prière et de fraternité. Signalons un panel œcuménique sur l’Eucharistie, présenté le mercredi 18 juin au soir. Tout au long de la semaine, les chapelles d’adoration ont été très fréquentées à toute heure du jour.

Nous n’avons pas d’évaluation précise du nombre de personnes non inscrites au congrès et ayant participé, à un moment ou l’autre, à une des activités offertes. Il se chiffre sûrement par milliers. Il nous semble que notre objectif de présenter des activités pastorales suffisamment variées pour intéresser toutes les catégories de la population a ainsi été atteint.

Un événement public qui a beaucoup attiré l’attention est, sans contredit, la procession eucharistique du jeudi 19 juin. L’Eucharistie solennelle de ce jour, célébrée à 16 h, a été suivie d’un temps d’adoration et du repas. La procession s’est mise en marche à 19 h pour se terminer par un temps de prière à l’Agora du Vieux Port vers 22 h 30. On estime que 25 000 personnes ont suivi la procession, en plus des personnes à mobilité réduite regroupées dans les églises Saint-François-d’Assise et Saint-Roch. D’autres personnes étaient aussi présentes le long du parcours pour saluer le Saint-Sacrement.

Le vendredi soir 20 juin, l’ordination sacerdotale de 12 candidats a réuni plus de 8 000 personnes au Colisée. Le samedi soir 21 juin, une veillée de prières et d’adoration animée par les jeunes adultes et ouverte à tous, a rassemblé 5 000 personnes au pavillon François-de-Laval. Un parcours abrégé de prière et de réflexion a été offert à des groupes d’adolescents à compter du vendredi soir au Collège Jésus-Marie et aux familles au centre Montmartre durant la journée du samedi.

La messe dite de la Statio Orbis a été célébrée le dimanche 22 juin, en face du Musée national des Beaux arts sur les Plaines d’Abraham, au même endroit où s’est conclu le Congrès eucharistique national de 1938. La célébration a débuté par l’Office de la Résurrection, suivi de prestations musicales par la fanfare des Voltigeurs ainsi que par mesdames Nathalie Choquette et Florence K. L’Eucharistie a été célébrée à 11 h par le légat pontifical avec une assemblée estimée à 60 000 personnes. Le pape Benoît XVI a prononcé une homélie retransmise en direct par Radio Vatican. Vers la fin de la messe, une pluie torrentielle est tombée ; la célébration s’est tout de même conclue dans le recueillement mais la température a empêché de tenir la fête champêtre prévue.


C. Grâces et fruits spirituels

Tel que souligné dans le document du Comité pontifical pour les congrès eucharistiques, on ne peut dire qu’un congrès a réussi. « Au lieu d’une réussite, il faudrait parler d’un don que Dieu a fait. »[1] On peut certes mesurer la réussite organisationnelle de certains aspects mais il est beaucoup plus difficile d’évaluer les grâces et les fruits spirituels dans la vie de foi de chaque personne et dans la croissance de la vie ecclésiale.

La multitude de témoignages d’appréciation reçus pendant et après le congrès, les lettres de remerciement et les articles publiés dans diverses revues, nous portent à croire que le congrès a vraiment été un grand événement de foi et de vie ecclésiale. Nous y reconnaissons avant tout l’œuvre de l’Esprit tout en étant heureux d’avoir pu contribuer à cette œuvre de diverses façons. Les fruits spirituels peuvent se décrire ainsi :

Plus grande compréhension et appréciation de la richesse du mystère eucharistique

Deux voies principales ont permis ce cheminement spirituel. Premièrement, les instruments de réflexion et de catéchèse proposés avant le congrès ont été largement utilisés par les individus et les groupes. Des exemples précis nous sont parvenus des diocèses canadiens mais aussi de d’autres pays. Un grand nombre de personnes ont pu réfléchir sur la richesse de l’Eucharistie à partir du document théologique de base. Deuxièmement, et sans aucun doute, la célébration quotidienne de l’Eucharistie, pleine de ferveur et de beauté, et la très forte fréquentation des diverses chapelles d’adoration ont témoigné de la place centrale de ce sacrement dans nos vies.

Impressionnante manifestation de la diversité et de la richesse de l’Église universelle

Le caractère ethnique des pèlerins rassemblés a permis de vivre au diapason de l’Église universelle. Les trois mille catholiques venant de 70 pays, en plus des 8 000 canadiens, ont donné une image concrète de l’universalité de l’Église. À travers la parole des catéchètes, des témoins et des conférenciers, mais aussi à travers les diverses façons de prier et de chanter la foi, ces personnes ont apporté leurs richesses respectives. Les agapes fraternelles ont été pour plusieurs un moment important de partage entre pèlerins de différentes origines.

Conscience accrue du lien entre célébration eucharistique et engagement au service de nos frères et sœurs

Plusieurs groupes de catholiques avaient exprimé leur crainte d’une dichotomie entre les célébrations liturgiques et l’adoration vécues au congrès et l’engagement pour la justice et la charité. Bien au contraire, les catéchètes et les témoins ont affirmé, en se basant sur leur expérience personnelle, que la rencontre de Jésus Eucharistie nourrit et intensifie sa rencontre dans les personnes, spécialement les plus pauvres. La variété des ateliers offerts en après-midi avaient comme objectif d’intégrer de manière concrète et plus pratique le thème du jour. Une recherche structurée proposée lors des ateliers d’approfondissement a fourni des pistes d’application des pratiques pastorales en lien avec l’Eucharistie. Ce document vient enrichir les Actes du Congrès eucharistique en suggérant des pistes de suivis.

Participation des jeunes adultes comme acteurs de plein droit au congrès

Dès le tout début, la participation de jeunes adultes est apparue comme un objectif majeur du congrès. En 2005, les Montée Jeunesse ont été instaurées afin d’offrir une préparation spirituelle aux jeunes adultes. Une place importante leur a été faite parmi le personnel régulier et les bénévoles. Certains d’entre eux ont assumé des responsabilités de premier plan, source de formation et d’engagement en Église. Leur mission de rassembleurs autour de l’Arche de la Nouvelle Alliance a favorisé des éléments de vie et de créativité un peu partout au Canada. Les jeunes adultes regroupés au Service jeunesse et ceux qui ont participé à l’expérience du projet « Une Année pour Dieu », ont pris une part non négligeable dans le secteur de l’accueil et de l’animation des pèlerins. Les jeunes adultes inscrits au Congrès ont été de l’ordre de 15%. Enfin, la présence de l’Espace jeunesse a été un signe particulièrement fort du rôle actif des jeunes et des personnes de toutes les générations s’y sont rassemblées jour après jour. La présence des jeunes s’est avérée un témoignage stimulant pour bon nombre de pèlerins.

Affirmation, dans notre société, de la vitalité de la foi catholique aujourd’hui

En l’année du 400e anniversaire de fondation de Québec, il était primordial de redire et de démontrer que la foi n’a pas produit des fruits importants uniquement dans le passé, mais qu’elle est encore, aujourd’hui, source de sens et de vie pour des millions de personnes ici et dans le monde entier. Bien sûr, le Congrès eucharistique ne peut pas, à lui seul, renverser le fort courant d’indifférence religieuse qui traverse notre société. Mais, il a clairement montré, sur la place publique, l’actualité et la vitalité de notre foi. Pour ceux et celles qui y ont participé, le congrès a été l’occasion d’affirmer fièrement leur identité religieuse. De plus, nous croyons que pour plusieurs autres personnes, il a pu relancer la question de la place de la foi dans leur vie. Nous avons craint que les médias généralistes soient à l’affût des points faibles de l’événement. Tout au contraire, leur couverture, même si elle fut modeste, a été unanimement favorable.

Ajoutons que le congrès a donné lieu au rassemblement de la famille catholique du Canada. Il n’est pas certain que les catholiques anglophones et francophones se connaissaient beaucoup. Le congrès a été un facteur de découverte mutuelle, sans oublier aussi la découverte de la réalité bien vivante des Églises de rite oriental chez nous.

Des groupes et des individus auraient souhaité que le symposium et le congrès abordent les questions controversées de notre Église, telles que l’accès des personnes divorcées réengagées à la communion, les conditions d’accès au ministère sacerdotal, la possibilité pour les femmes de remplir des ministères dans l’Église. Ces questions ont parfois été touchées lors des ateliers de discussion, mais l’orientation d’un congrès eucharistique international est de célébrer et de se rassembler autour du Christ ressuscité.[2] Ceci ne veut pas dire que le congrès n’a pas été source de questionnement pour ces participants, particulièrement sur le lien fondamental entre célébration eucharistique et construction du Corps du Christ dans la vie quotidienne.

Expérimentation de l’internet comme outil d’information et d’évangélisation

Le congrès a suscité la création du site ECDQ.tv dotant ainsi l’Église catholique de Québec d’un moyen supplémentaire de répandre la Bonne Nouvelle. Les échos reçus de plusieurs personnes qui se sont jointes aux activités du congrès uniquement par ce moyen, démontrent son utilité et son appréciation. Soulignons également la couverture médiatique internationale assurée via des périodiques catholiques, des télévisions et des radios catholiques, telles que « Sel et Lumière », Cançao Nova et Radio Galilée. L’usage de l’ensemble de ces moyens modernes de communication a ouvert le 49e Congrès eucharistique international à l’univers entier. Aux quatre coins du globe, des centaines de milliers de personnes ont été en communion avec l’Église universelle. Grâce à la production de nombreux DVD, plusieurs personnes continuent de se ressourcer au lendemain du 49e Congrès eucharistique international.


D. Originalité du 49e Congrès eucharistique international

Mobilisation de l’Église universelle au Canada et ailleurs dans le monde

Il est bon de souligner que le 49e Congrès eucharistique international représentait un événement inédit dans l’histoire récente de l’Église au Canada. La dimension internationale de l’événement constituait aussi une caractéristique bien particulière qu’on ne retrouve pas dans les autres congrès eucharistiques tenus chez nous dans les années 1920 à 1960. De plus, depuis les années 60, l’Église canadienne avait perdu une certaine familiarité avec ce type d’événement. Conséquemment, un effort accru a été alloué dans la mobilisation des réseaux. La désignation d’un délégué diocésain et, dans certains milieux, l’ajout d’un second délégué jeunesse a favorisé un réel rayonnement dans tout le Canada.

Des rencontres régulières ont facilité l’échange d’information. En mai 2007, une rencontre spéciale a rassemblé à Québec les délégués des diocèses canadiens et les délégués nationaux. Certains d’entre eux ont participé à la troisième édition de la Montée Jeunesse.

Le cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec et président du 49e Congrès, n’a pas ménagé ses efforts afin de promouvoir l’événement au sein de l’Église universelle. Il a été invité par plusieurs conférences épiscopales : États-Unis, Mexique, CELAM, France, Belgique, Espagne, Allemagne, etc. Son enthousiasme et sa foi profonde ont fait de lui un véritable pèlerin eucharistique.

Préparation spirituelle

Une initiative très originale a fortement marqué le 49e Congrès eucharistique international, soit la confection de l’Arche de la Nouvelle Alliance. L’idée est venue des jeunes adultes qui désiraient la présence d’un objet symbolique rassembleur pour la prière et la réflexion. Cette création s’est inspirée des trois objectifs proposés par le Comité pontifical dans la préparation d’un congrès[3]. Du matériel d’animation spécifique a été conçu pour accompagner cette démarche.

Pendant plus de deux ans l’Arche de la Nouvelle Alliance a traversé tout le Canada. Cette heureuse initiative a largement contribué à mobiliser des groupes variés en âge et en nombre. Les rassemblements et les activités diocésaines se sont diversifiés selon les milieux où a passé l’Arche. Il est difficile de quantifier le nombre exact de personnes qui ont vécu ces ressourcements mais il pourrait facilement atteindre le million et plus. Une des étapes culminantes a été le dernier pèlerinage amorcé à Midland (Ontario) le jour de Pâques pour se terminer à Québec au moment de la Fête-Dieu 2008. Une douzaine de pèlerins ont traversé villes et villages de 10 diocèses canadiens où ils furent bien accueillis parcourant ainsi plus de 1000 kilomètres.

D’autres projets ont été proposés dans le but de rejoindre plusieurs groupes, à savoir : une chaîne de prière de mille jours débutée le 19 septembre 2005 ; trois années préparatoires : L’Eucharistie, un don à redécouvrir (2006), à approfondir (2007) et à célébrer (2008) ; une démarche spirituelle pour souligner la Fête-Dieu dans tout le Canada ; un parcours catéchétique ; une activité pour les premiers communiants du Canada en 2008 ; des demandes de dessins sur le thème de l’eucharistie proposées à des jeunes de différents pays via le réseau missionnaire, sans compter les initiatives propres à chaque diocèse. Tout au cours de la préparation, de nouvelles chapelles d’adorations se sont ouvertes et les temps d’adoration dans plusieurs églises se sont multipliés. Des catéchèses spécifiquement dédiées aux adultes ont été réalisées initiant un désir de poursuivre ce type de ressourcement.

Programme du Congrès

Le 49e Congrès eucharistique international a offert l’ensemble des activités essentielles à tout congrès en vue d’assurer l’atteinte des objectifs majeurs : célébrations eucharistiques solennelles, catéchèses et témoignages sur l’Eucharistie, périodes nombreuses et prolongées d’adoration, procession publique en l’honneur du Saint-Sacrement et messe finale de la Statio Orbis.

Le choix des catéchètes et des témoins s’est effectué avec le souci de manifester concrètement l’universalité de l’Église. La démarche spirituelle de la semaine s’est appuyée sur le document théologique de base en reprenant quotidiennement un chapitre dudit texte. L’approfondissement et la méditation du don de Dieu ont conduit progressivement vers le témoignage missionnaire pour la vie du monde. Liés à la thématique du jour, des choix stratégiques ont été arrêtés comme par exemple la liturgie de rite oriental, la journée où il était davantage question de l’unité entre les chrétiens.

Le concept de cité eucharistique aménagé sur le site d’ExpoCité a facilité l’accès à l’événement créant par le fait même une ambiance festive, conviviale et fraternelle. Pendant toute la semaine, l’Espace jeunesse, animé par des personnes de 20 à 30 ans, mais ouvert à tous, a été un lieu important de rencontres, de fraternité, de fête, de ressourcement et de repos. Les deux chapelles d’adoration sises sur le site ont été largement fréquentées.

Enfin et grâce surtout à la préoccupation clairement affirmée des plus jeunes, un effort a été fait pour que ce congrès se vive dans le respect de l’environnement. À titre d’exemple : impression du programme sur du papier recyclé, crayon en matière réutilisable, gourde remise à chaque participant. Cet effort a permis d’intégrer l’appel à la transformation du monde.

Festival eucharistique

Nous avons voulu présenter des activités qui rejoindraient un public plus vaste et plus diversifié que celui des pèlerins inscrits au congrès. De ce désir est né le Festival eucharistique donnant l’opportunité de vivre les quatre dimensions essentielles de toute vie d’Église : prière, fraternité, engagement pour la transformation du monde et éducation de la foi.

C’est ainsi que 20 conférences publiques se sont tenues sur la Cité eucharistique et dans des églises du diocèse. Les personnes intéressées ont pu s’éveiller à des questions pastorales d’ici et d’ailleurs et poursuivre leur réflexion. Une quarantaine d’autres activités regroupées sous le titre d’ « ateliers » et ouvertes également au grand public ont proposé en après-midi des expériences de réflexion, de prière et d’engagement social. De plus, 8 lieux officiels ont été suggérés pour vivre des temps d’adoration.

Grâce à un programme spécial de fin de semaine, des groupes d’adolescents ont pu goûter à l’expérience de rassemblement et de prière que constitue le congrès eucharistique. On estime qu’environ 800 jeunes y ont participé. Quant aux familles avec de jeunes enfants, un autre parcours leur était offert sur les terrains du Montmartre Canadien regroupant environ 1000 personnes. Tous ces gens se sont joints aux pèlerins pour la messe de clôture.

Des groupes partenaires ont présenté aux pèlerins et au grand public des spectacles musicaux, des expositions, des visites patrimoniales afin d’enrichir l’expérience vécue durant cette semaine.


E. Dimension organisationnelle

Si nous pouvons affirmer que le congrès a porté des fruits spirituels importants, il est essentiel de regarder d’un peu plus près les forces et les faiblesses de son organisation avec le désir que ces observations soient utiles pour des futurs événements de grande envergure.

Forces majeures

- La beauté et la profondeur des célébrations liturgiques

Les diverses célébrations liturgiques sont le cœur d’un congrès eucharistique. L’équipe liturgique a réalisé des célébrations très priantes et de grande qualité. À travers la diversité des langues, des gestes et des chants, une dimension universelle a été atteinte tout en respectant la culture du milieu. L’unité visuelle réalisée grâce au travail du directeur artistique a créé partout, mais spécialement au Colisée Pepsi, lieu sportif, un réel sanctuaire dont la beauté invitait à la prière.

- Le contenu des activités

Le programme du congrès et du festival eucharistique, sur la Cité eucharistique et à l’extérieur, souhaitait réunir qualité et variété. La réponse des pèlerins et du grand public a dépassé nos attentes, si bien que les lieux utilisés pour les activités se sont souvent révélés d’une capacité insuffisante. C’est évidemment un heureux problème, que nous avons pu régler la plupart du temps.

- Les convictions de foi du personnel et des bénévoles

Les personnes qui ont travaillé au congrès avaient foi dans l’Évangile et dans la mission de l’Église et désiraient y contribuer. Les équipes de travail ont su développer une forte fraternité. Elles ont pris des moyens concrets pour y arriver : temps de prière, de célébrations et de fêtes. Motivés par l’appel de leur baptême quelque 3 000 bénévoles se sont mis au service de l’eucharistie, afin de vivre une expérience de l’Église universelle. L’ensemble des pèlerins ont souligné la gentillesse et la disponibilité des bénévoles dans l’accomplissement de leurs diverses tâches.

- La formation offerte au personnel

Une formation spéciale a été offerte aux bénévoles engagés pour le congrès selon leurs différents lieux d’action : Service jeunesse, artisans de la liturgie, membres de la chorale internationale et protocole.

- Les expériences antérieures, la bonne planification et la débrouillardise

Bien que peu d’événements puissent se comparer au congrès eucharistique, plusieurs membres des équipes de travail avaient déjà eu des responsabilités similaires en planification et en direction. Un bon nombre avaient joué un rôle actif dans les Journées Mondiales de la Jeunesse. Leur expérience a aidé à planifier et organiser cet événement. Les imprévus ont été nombreux mais chacun a fait preuve de débrouillardise pour les affronter. L’efficacité de l’organisation touchant le service des repas, le transport, la santé et la sécurité a été grandement appréciée.

- Le grand nombre de partenariats établis

De précieux partenariats ont été développés avec des communautés et mouvements religieux (Emmanuel, Marie-Jeunesse, Famille Myriam, Chevaliers de Colomb) tout autant qu’avec des partenaires civils (service d’informatique de la Ville de Québec, Commission des Champs de batailles nationaux, Forces canadiennes, Société du 400e anniversaire de Québec). Les représentants des pouvoirs publics ne se sont pas contentés de contribuer financièrement. Nous avons senti chez eux un réel intérêt pour l’événement et une volonté d’en faciliter la réalisation. Le sérieux de notre organisation a été reconnu par les partenaires civils et les contacts réalisés pourront s’avérer utiles à l’avenir.

Faiblesses majeures

Les principales faiblesses de notre organisation sont restées peu visibles aux yeux des pèlerins.

- Manque au niveau de la communication interne dans l’ensemble de l’organisation afin que chacun possède l’information nécessaire et des directives claires

Il s’agissait d’un défi énorme vu le nombre d’employés et la complexité des mandats. Il aurait donc fallu accorder plus de temps à cette question et sans doute demander les lumières d’experts dans le domaine de la communication intra-organisme.

- Manque de clarté dans la ligne de prise de décision, ce qui a causé des retards ou des interférences dans plusieurs domaines.

Ce problème se rattache au manque de communication interne. La plupart des membres du personnel avaient des mandats clairs mais dans certains cas ils auraient pu être plus précis.


F. Structure de décision et d’exécution

Dès novembre 2004, l’Archevêque de Québec a formé un secrétariat général avec mandat de voir à : l’élaboration, la promotion, la préparation et la réalisation du congrès. Par la suite, l’Archevêque s’est doté de deux comités chargés de veiller aux orientations et à la gestion financière, soit le Comité d’organisation et le Conseil d’administration de la corporation du Congrès eucharistique international Québec 2008. Ces comités ont éclairé, soutenu et orienté l’action quotidienne du secrétariat général tout au long de son mandat.

Le Conseil d’administration de la corporation s’est réuni une trentaine de fois afin de superviser la gestion administrative et financière du congrès. Une marge de manœuvre financière importante a été laissée au secrétaire général et à ses collaborateurs sous la supervision des administrateurs.

L’échange d’information et les consultations entre l’archevêque de Québec, le secrétariat général et le Comité pontifical pour les congrès eucharistiques internationaux ont été continus au cours des trois années de préparation du congrès. Les membres du comité nous ont prodigué de précieux conseils et suggestions pour la rédaction du document théologique de base. En tant que nouveau président Mgr Piero Marini a eu à cœur de réunir tous les délégués nationaux à la fin du congrès. Il leur a proposé le soutien du Comité pontifical pour promouvoir les congrès dans leurs pays. Il est aussi intervenu au cours de diverses activités du congrès. Le père Ferdinand Pratzner a fait partie de la commission qui a rédigé le rapport sur les recommandations pastorales. Plusieurs autres membres du comité ont participé activement au congrès.

La Conférence des Évêques catholiques du Canada (CECC) nous a grandement appuyés par le biais de son secrétariat général en informant régulièrement les évêques canadiens. Ce secrétariat a également promu avec efficacité la quête nationale. Le Service des éditions de la CECC a publié plusieurs de nos documents et a été le distributeur de beaucoup d’autres, rendant ainsi un service fort important et apprécié. D’autres permanents de la CECC ont aussi apporté leur soutien dans divers domaines. Cette collaboration a été des plus fructueuses. La présence de 66 évêques canadiens au congrès prouve que ces derniers ont vraiment eu à cœur cet événement d’Église.


G. Gestion financière et administrative du Congrès eucharistique

La préparation et la célébration d’un congrès eucharistique international présuppose des coûts très importants. C’est pourquoi la gestion financière a été confiée à une corporation sans but lucratif distincte de la corporation de l’Archevêque catholique romain de Québec. La Corporation a obtenu ses lettres patentes en avril 2005 et son conseil d’administration a été présidé par M. Yvan Caron, administrateur retraité et philanthrope bien connu dans la région de Québec. La présence du procureur du diocèse et du secrétaire général assurait la circulation d’information nécessaire.

États financiers en date de ce rapport

L’état des revenus et des dépenses en date du 23 décembre 2008 (annexe B) est très satisfaisant. Un excédent budgétaire permet d’assurer un suivi au congrès et de soutenir des activités pastorales et d’évangélisation initiées par le congrès, telles que la Montée Jeunesse, le site internet ECDQ.tv et l’expérience « Une Année pour Dieu. »


H. Suggestions

Mobilisation

Pour assurer une participation effective de l’Église universelle, il est primordial d’établir un bon réseau de mobilisation avec les délégués nationaux et de prévoir une rencontre internationale dans le diocèse hôte.

La pertinence de délégués diocésains, la mise en commun de toutes les forces vives de l’Église incluant les mouvements et les communautés anciennes et nouvelles sont requises pour relever le défi d’une bonne préparation spirituelle et d’un événement porteur de fruits à long terme.

Préparation spirituelle

Il importe que la préparation spirituelle se fasse sur quelques années. Plusieurs moyens peuvent être mis à la disposition des gens : la création d’un objet symbolique (l’Arche de la Nouvelle Alliance), une attention particulière accordée aux Fête Dieu précédant le congrès, des parcours catéchétiques, de même qu’un réseau de priants, une des clés les plus efficaces pour la fécondité d’un tel événement tout en demeurant la source la plus cachée.

Rencontre intergénérationnelle

La participation des jeunes adultes, est sans contredit, un apport plus que positif. Ils peuvent ainsi expérimenter et vivre une autre forme de rassemblement de l’Église universelle. La prise en charge d’événements et d’activités par et pour les jeunes, est pour eux une source de créativité et un lieu inédit de formation. Un ressourcement eucharistique en présence de différents groupes d’âges favorise l’unité, la communion et la découverte de richesses insoupçonnées.

Programmation

Des éléments de la programmation ouverts à un public plus large comme : le Festival eucharistique, le programme de fin de semaine, la procession du Saint-Sacrement et la Statio Orbis deviennent un milieu de Nouvelle évangélisation, tel que le stipule le document du Comité pontifical.

Communication et média

La présence de médias catholiques et l’usage de moyens modernes de communication, comme la diffusion sur internet, accroissent l’accessibilité à l’événement et offre des opportunités de suivis grâce au matériel produit.

Organisation

Le processus de sélection des personnes assumant des responsabilités majeures dans l’organisation ecclésiale doit être rigoureux. Il importe de vérifier chez ces personnes l’adhésion aux valeurs majeures dont témoigne l’événement.

Des journées de ressourcement et de formation doivent être offertes pour que tout le personnel, incluant les bénévoles, progresse dans une même unité de vision et d’action.

Le projet doit jouir d’une relative autonomie financière par rapport à l’administration financière régulière d’un diocèse à condition d’assurer des mécanismes de contrôle.

Une souplesse doit être gardée dans la modalité d’inscription des personnes pour une ou plusieurs journées. Un forfait weekend est toujours apprécié.


Conclusion

La célébration du 49e Congrès eucharistique international à Québec a été un don de Dieu inoubliable, une véritable pluie de grâces dont la messe de clôture copieusement arrosée fut le symbole final. Les nombreux témoignages reçus laissent croire que des fruits durables et substantiels illustrent et promettent une grande fécondité à l’événement. Le matériel accumulé (DVD etc.) continue d’inspirer des suivis sous forme de catéchèses, rencontres diocésaines, mini-congrès régionaux, sommets-jeunesse, etc.

La célébration du 49e Congrès a bénéficié de l’année de l’eucharistie et du Synode sur l’Eucharistie pour approfondir ce grand mystère de foi. Nous osons espérer que le récent Synode sur la Parole de Dieu et l’Exhortation post-synodale à venir inspireront la préparation spirituelle et la célébration du 50e Congrès eucharistique international.

Au nom de l’Archidiocèse de Québec et de l’Église catholique au Canada, je remercie tous ceux et celles qui ont participé d’une façon ou d’une autre à cet événement. Je remercie tout spécialement le Saint Père Benoit XVI qui a confirmé le choix fait par Jean-Paul II, le légat pontifical le Cardinal Joseph Tomko et les membres du Comité pontifical pour les Congrès eucharistiques internationaux sous la présidence de Son Excellence Mgr Piero Marini.

Conscient de la grâce insigne accordée à l’Église universelle et à notre Église particulière par cet événement, je prie pour que la 50e édition à Dublin en Irlande en 2012 marque une autre étape importante de la nouvelle évangélisation du monde par la Sainte Eucharistie, Don de Dieu pour la vie du monde.


[1] Les Congrès eucharistiques internationaux pour la nouvelle évangélisation, Comité pontifical pour les Congrès eucharistiques internationaux, Librairie du Vatican 1991, page 51.

[2] Les Congrès eucharistiques internationaux pour la nouvelle évangélisation, Comité pontifical pour les Congrès eucharistiques internationaux, Librairie du Vatican 1991, page 27.

[3] Les Congrès eucharistiques internationaux pour la nouvelle évangélisation, Comité pontifical pour les Congrès eucharistiques internationaux, Librairie du Vatican 1991, page 27.

       

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