NOUVELLES 16/2008
Chers amis, il y a vingt ans, en la solennité de lÂÂAssomption de la Vierge Marie de lÂÂannée 1988, le Serviteur de Dieu Jean-Paul II signait la lettre apostolique Mulieris dignitatem. Qui sait si aujourdÂÂhui encore nous avons bien conscience du grand don quÂÂelle fut pour lÂÂÉglise de notre tempsÂÂ Premier document du Magistère pontifical entièrement consacré à la femme, Mulieris dignitatem a ouvert de nouveaux horizons fascinants pour le débat théologique et anthropologique sur la condition féminine dans lÂÂÉglise et dans la société. Le cardinal Joseph Ratzinger disait, lors de la conférence de presse de présentation de cette lettre: «Celui qui accepte de faire lÂÂeffort de se plonger plus profondément dans ce document reconnaîtra quÂÂil sÂÂagit, en plus de sa richesse théologique, dÂÂun texte dÂÂune grande qualité humaine, qui nous transmet un message nous concernant tous » (La donna, custode dellÂÂessere umano, [La femme, gardienne de lÂÂêtre humain] ÂÂLÂÂOsservatore Romano ÂÂ, 1er octobre 1988). Pour rappeler cet anniversaire, le Conseil pontifical pour les laïcs a organisé à Rome, au mois de février dernier, un Congrès international sur le thème: ÂÂ Femme et homme: lÂÂhumanum dans sa totalité ÂÂ dont il est largement question dans les pages qui suivent. Jaillie de lÂÂardente passion de Jean-Paul II pour la dignité de la personne ÂÂ qui « existe toujours et seulement comme homme et femme » ÂÂ Mulieris dignitatem a providentiellement donné à lÂÂÉglise une parole qualifiée de guide et dÂÂencouragement à une époque de graves défis et de grand égarement existentiel et culturel. Vingt ans après, la lettre apostolique sur la dignité et la vocation de la femme nÂÂa rien perdu de son actualité et continue de se révéler une mine précieuse dÂÂinspirations et dÂÂenseignements sur lesquels revenir constamment, pour les relire et les méditer dans toute leur expression: des pages de la Genèse où Dieu crée lÂÂhomme à son image, homme et femme, jusquÂÂà la ÂÂ nouveauté évangélique ÂÂ manifestée en la personne du Christ, dans sa parole et dans le style de son attitude envers les femmes. Mulieris dignitatem a aidé beaucoup de gens à redécouvrir la grandeur du ÂÂ génie féminin ÂÂ qui excelle en Marie, la Mère du Seigneur. La genèse du document est, elle aussi, très significative. En un certain sens, il est le fruit du Synode des Evêques de 1987 sur la vocation et la mission des laïcs dans lÂÂÉglise et dans le monde (cf. J. Schotte, Un cammino intrecciato con il Sinodo ÂÂ87 [Un chemin qui croise celui du Synode de 1987], ÂÂLÂÂOsservatore Romano ÂÂ, 1er octobre 1988). Au cours des débats, en effet, de nombreux Pères synodaux firent part de la nécessité dÂÂune parole forte du Magistère sur la dignité et la vocation de la femme dans lÂÂÉglise et dans la société. La réponse du Pape à leur préoccupation fut la lettre Mulieris dignitatem, publiée le 15 août 1988, avant même lÂÂexhortation apostolique post-synodale Christifideles laici, qui paraîtra le 30 décembre de la même année. Un acte éloquent, un témoignage clair de lÂÂimportance attribuée par Jean-Paul II à lÂÂanthropologie théologique fondée sur le dessein originel de Dieu pour lÂÂhomme ÂÂ homme et femme ÂÂ. Le Serviteur de Dieu écrivait alors: «CÂÂest seulement à partir de ces fondements, qui permettent de saisir la profondeur de la dignité et de la vocation de la femme, que lÂÂon peut parler de sa présence active dans lÂÂÉglise et dans la société » (Mulieris dignitatem, n° 1). Dans la pensée de Jean-Paul II, le défi anthropologique inhérent à la culture postmoderne doit donc constituer une véritable priorité pour lÂÂengagement et lÂÂapostolat des fidèles laïcs, hommes et femmes, appelés à vivre consciemment et de façon responsable toutes les richesses de leur féminité et masculinité ÂÂ en particulier comme époux et comme mères et pères de famille ÂÂ, et à annoncer avec joie la beauté fascinante du plan de Dieu créateur et rédempteur pour la personne humaine. AujourdÂÂhui, il faut dénoncer avec force la marginalisation de la femme, les injustices et les abus dont elle fait lÂÂobjet dans les différents contextes sociaux et culturels, ainsi que le danger de nouveaux paradigmes culturels comme le gender. Il faut que les laïcs catholiques engagés en politique, dans une pleine cohérence avec le magistère de lÂÂÉglise, se fassent les artisans de lois justes, respectueuses de la dignité et de la vocation de la femme (cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Note doctrinale sur certaines questions concernant lÂÂengagement et le comportement des catholiques dans la vie politique, n° 24, novembre 2002). Mais tout ceci doit sÂÂaccompagner dÂÂun témoignage convaincant dÂÂhommes et de femmes qui vivent selon le dessein de Dieu et leur identité avec satisfaction. Ce nÂÂest pas un hasard si Jean-Paul II demandait aux fidèles laïcs de se faire les artisans dÂÂun ÂÂ nouveau féminisme ÂÂ qui « sans succomber à la tentation de suivre les modèles masculins, sache reconnaître et exprimer le vrai génie féminin dans toutes les manifestations de la vie en société, travaillant à dépasser toute forme de discrimination, de violence et dÂÂexploitation » (Lettre encyclique Evangelium vitae, n° 99). Le Christ continue à rappeler aux hommes et aux femmes de notre temps aussi: «Vous êtes le sel de la terre [ÂÂ ] Vous êtes la lumière du monde » (Mt 5, 13-16). La ÂÂ nouveauté de vie ÂÂ qui nous est donnée dans le Baptême doit concerner aussi la façon de penser et de vivre notre identité ÂÂ féminine ou masculine ÂÂ dans lÂÂÉglise et dans la société. La profonde crise culturelle de notre époque interpelle les chrétiens pour apporter des réponses claires et persuasives, avec le style, le langage et la méthode de lÂÂÉvangile, sans se laisser influencer par le diktat de modèles mondains, comme cela arrive hélas: que lÂÂon pense, par exemple, à lÂÂusage, à lÂÂintérieur de lÂÂÉglise, de termes impropres, comme le mot empowerment, typique du lexique de la nouvelle éthique globale (Cf. Uomini e donne. Diversità e reciproca complementarità, [Hommes et femmes: diversité et complémentarité reciproque] rédigé par le Pontificium Consilium pro Laicis, Cité du Vatican 2005, pp. 89 ss). AujourdÂÂhui, le Seigneur exige de ses disciples quÂÂils aillent courageusement à contre-courant par rapport à la pensée ÂÂ politiquement correcte ÂÂ, sans complexe dÂÂinfériorité, avec la conscience que les chrétiens ont à offrir au monde quelque chose dont le monde ne peut pas se passer. Ce sont la personne humaine et les deux institutions fondamentales pour lÂÂhumanité ÂÂ le mariage et la famille ÂÂ qui sont en jeu dans ce grand défi. Jean-Paul II écrivait: «La force morale de la femme, sa force spirituelle, rejoint la conscience du fait que Dieu lui confie lÂÂ- homme, lÂÂêtre humain, dÂÂune manière spécifique. Naturellement, Dieu confie tout homme à tous et à chacun. Toutefois cela concerne la femme dÂÂune façon spécifique ÂÂ précisément en raison de sa féminité ÂÂ et cela détermine en particulier sa vocation [ÂÂ ] De nos jours, on compte sur la manifestation du ÂÂ génie ÂÂ de la femme pour affermir lÂÂattention à lÂÂhomme en toute circonstance, du fait même quÂÂil est homme! » (Mulieris dignitatem, n° 30). Des paroles qui font écho au Message que le Concile, en un lointain 8 décembre 1965, adressait aux femmes « qui, à un moment où lÂÂhumanité connaît une transformation si profonde [ÂÂ ], éclairées par lÂÂesprit évangélique, peuvent tant faire pour aider lÂÂhumanité à ne pas déchoir ». Je termine par une information importante sur la vie de notre Dicastère. Par une lettre datée du 11 mars de cette année, le cardinal Secrétaire dÂÂEtat, Tarcisio Bertone, nous a communiqué la liste des nouveaux Membres et Consulteurs du Conseil pontifical pour les laïcs, nommés par Sa Sainteté le Pape Benoît XVI pour les cinq prochaines années. Parmi eux figurent des cardinaux, des évêques, des prêtres, mais surtout des fidèles laïcs, hommes et femmes. Vous pourrez lire leurs noms plus avant, ainsi que leurs qualifications et leur provenance. JÂÂai à cÂÂur de souligner leur rôle important pour le Dicastère, au service duquel ils mettent leur expérience ecclésiale, sociale et culturelle, représentative des aires géographiques des cinq continents. CÂÂest à leur contribution que le Conseil pontifical pour les laïcs doit sa physionomie dÂÂÂÂ observatoire ÂÂ à lÂÂéchelle mondiale de lÂÂapostolat du laïcat catholique au service du Successeur de Pierre. En réitérant donc lÂÂexpression de notre profonde gratitude aux Membres et aux Consulteurs qui ont achevé leur mandat, je formule des vÂÂux ardents à ceux qui prennent le relais. Que ce service rendu au Saint-Siège et auquel ils sont appelés par le Pape puisse se transformer pour tous en école de communion ecclésiale et en instrument de croissance spirituelle féconde.
Card. Stanisław Ryłko President
Les nouveaux Membres et Consulteurs du Conseil pontifical pour les laïcs
Le Bulletin de la salle de presse du Saint-Siège daté du 24 avril dernier a rendu publique la liste des nouveaux Membres et Consulteurs du Conseil pontifical pour les Laïcs nommés par le Saint-Père pour les cinq prochaines années. Parmi les membres, trente-sept au total, figurent neuf cardinaux et trois évêques et ÂÂ caractéristique particulière de ce Dicastère ÂÂ vingt-cinq laïcs, représentatifs des diverses aires géographiques, cultures et expériences ecclésiales. Dix-neuf dÂÂentre eux ont été confirmés dans leur mandat, qui avait débuté durant le quinquennat précédent. La présence des laïcs est forte également parmi les vingt Consulteurs, puisquÂÂon en compte dix, en plus de 4 évêques et six prêtres. De fait, à la différence des autres dicastères de la Curie romaine, dont les membres et consulteurs sont surtout des cardinaux et évêques, auxquels viennent sÂÂajouter, selon les cas, ÂÂ quelques clercs et autres fidèles ÂÂ (Constitution apostolique Pastor Bonus, art. 7), le Conseil pontifical pour les laïcs compte des membres et consulteurs en majorité laïcs, comme lÂÂa établi le motu proprio ÂÂ Apostolatus peragendi ÂÂ du Pape Paul VI. Il est ainsi le lieu dÂÂune présence spéciale des laïcs au sein de la Curie romaine, comme un espace dÂÂexpression, au cÂÂur de lÂÂÉglise universelle, de leurs préoccupations et espérances. Nous publions ci-après la liste complète de tous les Membres et Consulteurs qui constitueront, jusquÂÂen 2013, le Conseil pontifical pour les laïcs.
Les Membres ÂÂ S. Em. le Card. Salvatore De Giorgi Archevêque émérite de Palerme (Italie) ÂÂ S. Em. le Card. Card. Ivan Dias Préfet de la Congrégation pour lÂÂévangélisation des peuples ÂÂ S. Em. le Card. Julio Terrazas Sandoval, C.SS.R. Archevêque de Santa Cruz de la Sierra (Bolivie) ÂÂ S. Em. le Card. Cláudio Hummes, O.F.M. Préfet de la Congrégation pour le clergé ÂÂ S. Em. le Card. José da Cruz Policarpo Patriarche de Lisbonne (Portugal) ÂÂ S. Em. le Card. Ennio Antonelli Président du Conseil pontifical pour la famille ÂÂ S. Em. le Card. Josip Bozani Archevêque de Zagreb (Croatie) ÂÂ S. Em. le Card. Stanisław Dziwisz Archevêque de Cracovie (Pologne) ÂÂ S. Em. le Card. Lluís Martínez Sistach Archevêque de Barcelone (Espagne) ÂÂ S. Exc. Mgr Robert Sarah Secrétaire de la Congrégation pour lÂÂévangélisation des peuples ÂÂ S. Exc. Mgr Francisco Javier Martínez Fernández Archevêque de Grenade (Espagne) ÂÂ S. Exc. Mgr Reinhard Marx Archevêque de Munich et Freising ÂÂ M. Carl Albert Anderson (Etats-Unis) Chevalier Suprême des Chevaliers de Colombo ÂÂ M. Saïd A. Azer (Egypte) Chemin Néocatéchuménal ÂÂ M. Marcello Bedeschi (Italie) Président de la Fondation ÂÂ Jean-Paul II pour la jeunesse ÂÂ ÂÂ Mme Paola Bignardi (Italie) Coordinatrice du Forum International dÂÂAction Catholique ÂÂ M. Matteo Calisi (Italie) Président Catholic Fraternity of Charismatic Covenant Communities and Fellowships ÂÂ M. Tanios Chahwan (Liban) Secrétaire général du Conseil pour lÂÂApostolat des laïcs au Liban ÂÂ M. Enrique Elías (Pérou) Procurateur du Sodalitium Christianae Vitae ÂÂ Mme Pilar Escudero de Jensen (Chili) Institut des Familles de Schönstatt ÂÂ Mlle Crescencia Gabijan Cabilao (Philippines) Conseillère au sein de la Commission épiscopale de dialogue interreligieux des Philippines ÂÂ Mme Christiana Habsburg-Lothringen (Autriche) Mouvement Apostolique ÂÂ Regnum Christi ÂÂ ÂÂ M. Thomas Han Hong-Soon (Corée du Sud) Vice-Président du ÂÂ Catholic Lay Apostolate Council of Seoul ÂÂ ÂÂ Mme Katarina Hulmanova (Slovaquie) Coordinatrice du Forum des Organisations Catholiques auprès de la Conférence épiscopale Slovaque ÂÂ Mme Priscilla Kuye (Nigeria) Vice-Présidente du Conseil pour le laïcat catholique du Nigeria ÂÂ Mlle Yuk-fai Rosa Lai (Hong Kong) Présidente du Conseil central du laïcat catholique de Hong Kong ÂÂ M. Manfred Lütz (Allemagne) Médecin psychiatre et théologien ÂÂ M. Guy Maginzi (République Démocratique du Congo) Secrétaire exécutif international de la Communauté de vie chrétienne (CVX) ÂÂ M. Josep Miró I Ardèvol (Espagne) Président de E-Cristians et Président de la Convention des chrétiens pour lÂÂEurope ÂÂ Mme Michelle Moran (Angleterre) Présidente de lÂÂInternational Catholic Charismatic Renewal Services (ICCRS) ÂÂ M. Norbert Müller (Allemagne) Professeur à lÂÂInstitut pour la Science du Sport de la Johannes-Gutenberg-Universität de Mayence ÂÂ M. Balázs Schanda (Hongrie) Doyen de la Faculté de Droit de lÂÂUniversité Catholique Péter Pázmány de Budapest ÂÂ Mme Catherine Soublin (France) Institut Catholique de Paris, Responsable de la formation permanente ÂÂ M. Guilherme Vaz (Inde) Directeur de la Infrastructure Leasing & Financial Services Ltd de Mumbai ÂÂ Mme Lola Velarde (Espagne) Présidente de lÂÂInstitut européen de politique familiale ÂÂ M. Pedro Morais Vieira (Angola) Membre du Secrétariat de la Commission épiscopale des laïcs ÂÂ M. Karol Zyczkowski (Pologne) Professeur à lÂÂUniversité Jagellone de Cracovie
Les Consulteurs ÂÂ S. Exc. Mgr Józef Michalik Archevêque de Przemysl des Latins (Pologne) ÂÂ S. Exc. Mgr Michel Dubost, C.I.M. Evêque dÂÂEvry-Corbeil-Essonnes (France) ÂÂ S. Exc. Mgr Jean Mbarga Evêque dÂÂEbolowa-Kribi (Cameroun) ÂÂ S. Exc. Mgr Carlo Mazza Evêque de Fidenza (Italie) ÂÂ Mgr Patrick Valdrini (France) Conseiller ecclésiastique de lÂÂAmbassade de France près le Saint-Siège ÂÂ Mgr Piero Coda (Italie) Président de lÂÂAssociation Théologique Italienne ÂÂ Rév. P. Libero Gerosa (Suisse) Recteur de la Faculté de théologie de Lugano ÂÂ Rév. P. Luis Navarro Marfá (Espagne) Doyen de la Faculté de Droit canonique de lÂÂUniversité Pontificale de la Sainte-Croix ÂÂ Rév. P. Gianfranco Ghirlanda, S.I. (Italie) Recteur de lÂÂUniversité Pontificale Grégorienne ÂÂ Rév. P. Julián Carrón (Espagne) Président de la Fraternité de Communion et Libération ÂÂ Mme Helen M. Alvaré (Etats-Unis) Professeur associé à la Faculté de Droit de la ÂÂ G. Mason University ÂÂ ÂÂ M. Kiko Argüello (Espagne) Co-initiateur du Chemin Néocatéchuménal ÂÂ M. Edio Costantini (Italie) ancien Président national du Centre sportif italien ÂÂ M. Moysés Louro De Azevedo Filho (Brésil) Fondateur de la Communauté Catholique Shalom de Fortaleza ÂÂ M. Guillermo León Escobar-Herrán (Colombie) Ambassadeur émérite de Colombie près le Saint-Siège et professeur de Sociologie politique à lÂÂUniversité Pontificale Grégorienne ÂÂ M. Giorgio Feliciani (Italie) Vice-président de la Fraternité de Communion et Libération, professeur de Droit canonique à lÂÂUniversité catholique du Sacré-CÂÂur de Milan ÂÂ M. Luis Fernando Figari (Pérou) Fondateur du Sodalitium Christianae Vitae ÂÂ M. Salvatore Martinez (Italie) Président de lÂÂassociation ÂÂ Rinnovamento nello Spirito Santo ÂÂ ÂÂ Mme Danuta Piekarz (Pologne) Professeur à lÂÂUniversité Jagellone de Cracovie ÂÂ M. Andrea Riccardi (Italie) Fondateur de la Communauté de SantÂÂEgidio
La XXIIIème Assemblée plénière
Vingt ans se sont écoulés depuis la publication de lÂÂexhortation apostolique Christifideles laici du serviteur de Dieu Jean-Paul II, fruit des travaux du Synode des Evêques qui se tint en 1987 sur ÂÂVocation et mission des fidèles laïcs dans lÂÂÉglise et dans le monde ÂÂ, parue le 30 décembre 1988. Ce document, véritable magna charta pour le laïcat catholique de notre époque, a été écrit dans le but de « susciter et alimenter une prise de conscience plus nette du don et de la responsabilité que tous les fidèles laïcs ont dans la communion et la mission de lÂÂÉglise » (Christifideles laici, n° 2). Depuis lors, quels ont été les développements de la réflexion sur le laïcat, quels nouveaux défis se sont présentés aux christifideles, quels engagements peuvent-ils et doivent-ils encore assumer pour réaliser leur vocation? CÂÂest sur ce thème que sera organisée la prochaine Assemblée plénière du Conseil pontifical pour les laïcs, qui se tiendra du 13 au 15 novembre 2008 à Rome et à laquelle participeront les membres et consulteurs nouvellement nommés, avec ceux qui ont été confirmés. La proximité de ces dates avec celle du vingtième anniversaire de la publication de lÂÂimportant document en question a poussé les Autorités du Dicastère à choisir ce titre de la Plénière: «Vingt ans après Christifideles laici: mémoire, développement, nouveaux défis et nouvelles tâches ». LÂÂAssemblée servira à enrichir la réflexion sur lÂÂexhortation grâce aux expériences vécues au sein des Églises locales, des associations, des mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles, de façon à avoir une vision très large des défis et des priorités qui se posent à la vie et à la mission des fidèles laïcs dans lÂÂÉglise et dans le monde dÂÂaujourdÂÂhui. La première journée des travaux sera caractérisée par les exposés fondamentaux sur lÂÂidentité du fidèle laïc et sur sa formation, tandis que la seconde journée verra se succéder, lors dÂÂune table ronde subdivisée en deux temps, de brèves interventions sur la responsabilité des fidèles laïcs dans la vie publique, du domaine de la famille et de la défense de la vie à celui de la politique, du travail ou de lÂÂéducation et de la culture, en passant par les domaines des communications sociales et de lÂÂordre international. Des temps sont prévus aussi pour le débat et la discussion. La dernière journée des travaux sera consacrée, comme à lÂÂaccoutumée, à la présentation des futurs programmes du Conseil pontifical pour les laïcs.
A lÂÂoccasion du XXème anniversaire de la lettre apostolique Mulieris dignitatem, du 7 au 9 février 2008 sÂÂest tenu à Rome un congrès organisé par notre dicastère sur le thème: ÂÂ Femme et homme, lÂÂhumanum dans sa totalité ÂÂ. Y ont pris part 280 délégués, provenant de 49 pays des cinq continents et représentant 37 conférences épiscopales, 28 mouvements et communautés nouvelles, 16 associations féminines et 9 instituts religieux. Le titre a été choisi pour mettre en évidence que le débat sur la question féminine est désormais entré dans une phase nouvelle. Le principe de lÂÂégale dignité de lÂÂhomme et de la femme, qui tire son origine de la tradition judéochrétienne, sÂÂest progressivement imposé dans de nombreuses cultures. A partir du XVIIIème siècle déjà, dÂÂimportants pas en avant ont été accomplis dans les domaines politique, économique et éducatif. Certes, sur le thème de la femme, des positions extrémistes et idéologiques ont fait leur apparition: le féminisme radical des années 1960 a été conçu comme une lutte de pouvoir contre lÂÂhomme pour obtenir lÂÂautonomie totale de la femme comme liberté absolue sur son corps. Ce féminisme revendiquait la ÂÂ liberté sexuelle ÂÂ et lÂÂavortement comme droit, montrant ainsi lÂÂinconsistance de ses fondements; une telle orientation a déçu les attentes de nombreuses femmes en quête dÂÂune meilleure réalisation de soi. Toujours attentif aux signes des temps, Jean-Paul II publia Mulieris dignitatem, le 15 août 1988, pour répondre à la question de la dignité de la femme à partir de lÂÂanthropologie chrétienne. Dans cette lettre, en particulier, il propose le concept dÂÂunité-dualité comme clef de compréhension de la relation entre les sexes. Nous constatons aujourdÂÂhui lÂÂactualité persistante de son Magistère. Le congrès international « Femme et homme, lÂÂhumanum dans sa totalité » a voulu souligner que, pour affronter les problèmes de la condition féminine, on ne peut pas négliger lÂÂanalyse du masculin, étant donné que lÂÂanthropologie correcte doit considérer la dualité à partir de lÂÂunité, qui demeure la compréhension fondamentale. Nous avons donc ressenti la nécessité de procéder selon une approche anthropologique qui, partant de lÂÂunité originelle de la personne, parvient à rendre compte de la différence entre ÂÂmoi masculin ÂÂ et ÂÂmoi féminin ÂÂ. LÂÂintérêt suscité a largement dépassé nos attentes. Le congrès sÂÂest ouvert le 7 février avec lÂÂintroduction aux travaux du cardinal Stanisław Ryłko, président de notre dicastère. DÂÂun côté, le cardinal a souligné les progrès de la condition de la femme, dus à la diffusion dÂÂune mentalité plus sensible à la reconnaissance de sa dignité et de ses droits dans tous les domaines de la vie sociale. DÂÂautre part, il a toutefois relevé les fortes préoccupations qui naissent de certaines graves déviations du monde post-moderne, précisément dans la façon de concevoir la relation homme-femme: nous voyons perdurer les deux perspectives extrêmes de ceux qui, dÂÂun côté, exaspèrent la conflictualité et la compétition, et de ceux qui, de lÂÂautre, se battent pour une homologation qui efface toute différence. Selon le cardinal Ryłko, la bataille culturelle qui nous attend concernera le concept même de personne et la reconnaissance de sa dignité; par conséquent, il a adressé aux participants une invitation à relever ce défi anthropologique avec courage, sans craindre dÂÂaller à contre-courant. En outre, il les a exhortés à dénoncer tous les abus contre la dignité de la femme et à ne pas se laisser influencer par les modèles mondains ou ÂÂ politiquement corrects ÂÂ en contraste avec lÂÂÉvangile. Le cardinal Antonio Cañizares, archevêque de Tolède et primat dÂÂEspagne, a traité des fondements de Mulieris dignitatem; il a souligné, en particulier, la nécessité dÂÂune approche positive de la question de la femme, qui renonce à la concevoir comme une lutte ÂÂ contre ÂÂ quelquÂÂun ou quelque chose, mais opte pour une orientation conforme à la raison droite, joyeuse, positive, à proposer à lÂÂÉglise et à la société. Le second exposé, sur le thème ÂÂ Jésus de Nazareth, Marie et les femmes dans lÂÂÉvangile et dans les premières communautés ÂÂ, a été présenté par Mme Hanna Barbara Gerl-Falkovitz, Allemande, professeur de Philosophie des Religions à lÂÂUniversité Technique de Dresde. Nous avons écouté une brillante conférence sur la nouveauté introduite dans la condition de la femme par la tradition judéo-chrétienne. Mme Gerl-Falkovitz a mis avant tout en évidence comment lÂÂAncien Testament sÂÂétait déjà éloigné des stéréotypes des cultures de lÂÂEgypte et de la Mésopotamie, où la femme nÂÂétait prise en considération quÂÂen relation à la sexualité et à la fécondité, considérées comme épiphanies de quelque mystérieuse divinité. La révélation judéo-chrétienne a été la seule à humaniser la femme, en surmontant la vision limitée aux aspects biologiques pour la considérer pour la première fois comme une personne. La nouveauté introduite par le Christ fait irruption dans lÂÂhistoire à lÂÂimproviste, en surmontant tous les us et coutumes ancestraux. Jésus, par son enseignement et ses actes, annonce la Bonne Nouvelle à des hommes et à des femmes, sans distinction, en exaltant lÂÂunité au-dessus des différences. Dans lÂÂaprès-midi du premier jour, le thème ÂÂChristianisme et promotion de la femme ÂÂ a été développé de différents points de vue. Mme Antonia Bel Bravo a introduit le débat en précisant avant tout que, pour affronter historiquement la question féminine, il faut accorder une grande attention à la méthode de recherche, afin que ce soit elle qui sÂÂadapte à lÂÂobjet et non lÂÂinverse: cÂÂest, en effet, la réalité qui devrait déterminer lÂÂapproche méthodologique et non pas le contraire. Elle a donc invité à adopter de nouveaux critères historiographiques qui prennent en juste considération les actions humaines, en redimensionnant lÂÂimportance des structures et des institutions; cette nouvelle approche aide à se libérer des préjugés et anachronismes, véritables pathologies de la science historique. Mme Bel Bravo a exhorté à ne pas sÂÂarrêter seulement sur ce que les femmes nÂÂont pas pu réaliser, mais aussi sur ce quÂÂeffectivement elles ont fait, jusque dans les moments les plus difficiles de lÂÂhistoire, quand la condition féminine a été particulièrement avilie. LÂÂhistorien anglais Jack Scarisbrick a fait référence à lÂÂune des périodes les moins connues de lÂÂhistoire de son pays. Certaines données quÂÂil nous a fournies sont impressionnantes: durant les persécutions anti-catholiques de 1606, sur 820 nouveaux accusés, 532 (65%) étaient des femmes; lors dÂÂune persécution suivante, dans le Warwickshire, sur 235 victimes presque 70% étaient des femmes. Il a en outre signalé que durant cette période de persécutions, les femmes jouèrent un rôle déterminant dans la transmission de la foi et de la fidélité au Pape. Mme Angela Ales Bello, qui enseigne la philosophie à lÂÂUniversité Pontificale du Latran, à Rome, sÂÂest attardée sur lÂÂapport dÂÂEdith Stein à lÂÂanthropologie duelle dans la relation homme-femme. Elle a souligné que, sur la base dÂÂune vaste analyse psychologique, Edith Stein a non seulement discerné les éléments généraux de distinction entre masculin et féminin, mais elle en a également précisé les caractéristiques particulières et irréductibles. Pour la martyre carmélite, ces différences déterminent précisément le destin de chaque être humain; par conséquent, elle invite à repenser le féminin en relation au masculin, pour trouver un rapport équilibré entre les sexes. Eva Carlota Rava, Argentine, professeur de théologie spirituelle, a traité des femmes mystiques et des docteurs de lÂÂÉglise, et a démontré que la nature de leur enseignement est profondément féminin, enraciné dans la vie, en tirant dÂÂelle forme et contenu. En particulier, elle a fait observer que si les docteurs-hommes nous enseignent lÂÂamour de la vérité, les docteurs-femmes nous enseignent la vérité de lÂÂamour. SÂÂur Grazia Loparco, historienne de lÂÂÉglise, a montré que lÂÂÉglise a accompagné le cheminement de la femme vers une compréhension toujours plus grande de sa dignité et de sa mission. Elle sÂÂest penchée sur un grand nombre de fondatrices de nouvelles congrégations religieuses qui ont ÂÂuvré au XIXème siècle, se consacrant à lÂÂéducation ou à lÂÂassistance sanitaire: cÂÂest précisément grâce à leur sensibilité féminine quÂÂelles surent discerner les besoins de leur époque et y répondre dÂÂune manière adéquate. La dernière conférence du 7 février a été prononcée par Mme Blanca Castilla de Cortázar, sur le thème: ÂÂDieu créa lÂÂhomme à son image, à lÂÂimage de Dieu il le créa, homme et femme il le créa (Gn 1, 27): personne, nature et culture ÂÂ. Elle a mis en évidence lÂÂimportance de la théologie de lÂÂimage basée sur le récit de la création de lÂÂhomme et de la femme dans le premier chapitre de la Genèse, en suivant la trace proposée par Jean-Paul II dans Mulieris dignitatem. Elle a mis en évidence la nouveauté apportée par le Pape à la théologie de lÂÂimage, non plus limitée à la rationalité et à la liberté, mais étendue à la dimension relationnelle. La deuxième journée du Congrès sÂÂest ouverte par lÂÂintervention ÂÂà deux voixÂÂ des époux Attilio Danese et Giulia Paola di Nicola, sur le thème ÂÂ Femme et homme: créés lÂÂun pour lÂÂautreÂÂ. Tous deux ont approfondi lÂÂanthropologie ÂÂuni-duelleÂÂ sous lÂÂaspect sociologique; avant tout, ils ont relevé que les écologistes insistent beaucoup sur le principe de ÂÂbiodiversité ÂÂ, tandis que pour les êtres humains on revendique comme une conquête la prétendue indifférenciation des sexes, contrastant ainsi avec lÂÂévidence de la nature. Les deux époux ont ensuite dessiné les caractéristiques et tendances de la féminité et de la masculinité, en soulignant leur importance pour le développement équilibré de lÂÂhumanité. Le tour dÂÂhorizon suivant, sur le thème ÂÂ Problématiques et tendances culturelles contemporaines ÂÂ, a été ouvert par Mme Marguerite A. Peeters, journaliste et directrice de lÂÂInstitut pour les dynamiques du dialogue interculturel; son exposé a été orienté sur le problème très actuel de ce quÂÂon appelle lÂÂidéologie du ÂÂgenderÂÂ. Ce concept, selon son analyse très précise, nÂÂest que la pointe de lÂÂiceberg de la révolution culturelle silencieuse déconstructiviste en vigueur, qui prétend ne pas tenir compte de la structure anthropologique naturelle de lÂÂhomme et de la femme pour remettre son identité sexuelle à une décision subjective autonome. Mme Olimpia Tarzia, présidente de la World WomenÂÂs Alliance for Life and Family, a affronté le thème de la défense de la vie, en mettant en garde contre le langage mystificateur actuellement en usage, étudié pour tranquilliser les consciences face aux graves atteintes contre la vie et la maternité. Mme Maria Elena Lugo, présidente de la Commission de bioéthique ÂÂ Père José Kentenich ÂÂ, a proposé la vision chrétienne de lÂÂengendrement comme acte religieux, où le sein maternel est conçu comme un autel sur lequel les époux consacrent une nouvelle vie. Mme Helen Alvaré, ancienne porte-parole des évêques des Etats-Unis, sÂÂest concentrée sur le phénomène de la réduction de la femme au rang dÂÂobjet de consommation démontrant comment cette réduction est liée à lÂÂexaltation du corps féminin, au détriment de lÂÂâme. Ce processus se réalise à travers un langage équivoque, qui se présente comme une mise en valeur de la femme mais qui, en réalité, la dégrade et la déshumanise: réduite à un objet, elle devient incapable de relations authentiques et de don de soi. Le tour dÂÂhorizon a été conclu par Mme Jane Haaland Matlary, ancien ministre des Affaires étrangères de Norvège, qui a traité du thème de la femme dans le monde du travail. Dans son exposé, elle a relevé que les politiques de nombreux pays occidentaux se désintéressent de la valeur primordiale de la famille, aggravant ainsi le problème du très faible taux de natalité, qui est en train de transformer ces sociétés en un monde de retraités. LÂÂaprès-midi du deuxième jour sÂÂest ouvert par la conférence de Mme Paola Bignardi, coordinatrice du Forum International dÂÂAction Catholique, sur le thème ÂÂResponsabilité et participation de la femme à lÂÂédification de lÂÂÉglise et de la société ÂÂ. Mme Bignardi a tout dÂÂabord précisé que la responsabilité de la femme dans lÂÂÉglise est de conserver lÂÂoriginalité du génie féminin qui sÂÂexprime dans une relation vivante et intense de réciprocité avec lÂÂhomme. La tâche de la femme est donc dÂÂédifier une Église au visage maternel, attentive aux exigences des personnes concrètes et à lÂÂauthenticité des relations, en surpassant les visions utilitaristes et purement pragmatiques à travers une réévaluation de la dimension contemplative de la vie chrétienne. Mme Giorgia Salatiello, professeur à lÂÂUniversité Pontificale Grégorienne de Rome, a introduit le tour dÂÂhorizon sur le thème ÂÂLe rôle et la mission de la femme ÂÂ. Mme Carmen Aparicio, elle aussi professeur à la Grégorienne, a développé le thème de la femme éducatrice en présentant les figures de Maria Montessori, de Carmen Cuesta del Muro et dÂÂEdith Stein; trois femmes qui ont vécu au cours de la même période historique dans différents contextes européens, toutes artisans dÂÂune approche de la fonction éducative capable de conjuguer la formation intellectuelle et les exigences dÂÂune éducation intégrale. La carmélite déchaussée Cristiana Dobner sÂÂest occupée du sens religieux ÂÂ au féminin ÂÂ, en partant de la figure exemplaire de Marie, qui est présentée par lÂÂÉvangile de Luc comme celle qui recueillait et méditait tous les événements en son cÂÂur (Lc 2, 51); cette attitude de Marie est typiquement féminine et implique une attention vigilante envers les événements, une profondeur de pensée et une capacité dÂÂaccueil: une attitude réflexive et orante mais, précisément pour cela, toujours prête à lÂÂaction. Mme Brenda Finlayson, vice-présidente de lÂÂUnion Mondiale des Organisations Féminines Catholiques (WUWCO), nous a fourni un témoignage sur lÂÂimportance de lÂÂamour conjugal et maternel. SÂÂur Enrica Rosanna, sous-secrétaire de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, a démontré que la vie consacrée met clairement en évidence que la femme dans lÂÂÉglise a lÂÂopportunité de découvrir la richesse inhérente à son identité féminine, en la portant à une pleine maturation comme expression de la puissance de lÂÂEsprit Saint. Le 9 février au matin, le Pape Benoît XVI a reçu les congressistes dans la salle Clémentine du palais apostolique. Dans son discours, le Saint-Père a rappelé les enseignements de Jean-Paul II sur la femme, qui doit être comprise à partir de la réciprocité des sexes et de leur unité duelle: « Par conséquent, lorsque lÂÂhomme et la femme prétendent être autonomes et entièrement autosuffisants, ils risquent de sÂÂenfermer dans une autoréalisation qui considère comme une conquête de liberté le dépassement de tout lien naturel, social ou religieux, mais qui de fait les réduit à une solitude opprimante. Pour favoriser et soutenir la réelle promotion de la femme et de lÂÂhomme, on ne peut pas ne pas tenir compte de cette réalité ». Le Saint-Père a également souhaité « une recherche anthropologique renouvelée qui, sur la base de la grande tradition chrétienne, intègre les nouveaux progrès de la science et les données concernant les sensibilités culturelles dÂÂaujourdÂÂhui, contribuant ainsi à approfondir non seulement lÂÂidentité féminine mais aussi masculine qui est également souvent lÂÂobjet de réflexions partiales et idéologiques ». Tous les participants au Congrès se sont sentis encouragés par le Pape à devenir des artisans « dÂÂune culture qui reconnaisse à la femme, dans le droit et dans la réalité des faits, la dignité qui lui revient » et à continuer dÂÂédifier lÂÂÉglise et la société dans tous les domaines grâce à leur génie féminin. Le congrès sÂÂest achevé par des groupes de travail, organisés par problématiques et contextes géographiques. Le cardinal Ryłko, dans son discours de clôture, a exhorté les participants à entreprendre une action coordonnée, en rassemblant toutes les forces, en sÂÂengageant dans les paroisses et dans les diocèses pour que les femmes, en suivant lÂÂexemple de Marie, puissent suivre librement leur vocation et accomplir la mission qui leur est confiée dans lÂÂÉglise et dans la société.
Un espace sur internet pour la ÂÂSection femmeÂÂ En réponse à un souhait émis au cours du Congrès international « Femme et homme, lÂÂhumanum dans son intégralité », le projet dÂÂorganiser un espace sur internet pour lÂÂapprofondissement et lÂÂéchange de réflexions est né. De fait, cÂÂest dans le cadre de ce congrès que les 280 déléguées venues des cinq continents ont souligné la nécessité de donner suite à la réflexion entreprise et lÂÂimportance de renforcer la collaboration entre mouvements, associations et individus agissant pour la promotion de la dignité de la femme et de sa mission dans la société et dans lÂÂÉglise. Cet espace sur internet ÂÂ que lÂÂon peut visiter sur www.laici.org en cliquant ensuite sur la « Section Femmes » ÂÂ a pour finalité dÂÂoffrir aux usagers des enseignements du magistère pontifical sur la femme, ainsi que des recherches et des analyses de spécialistes et dÂÂintellectuels. Vous pouvez nous contacter à ce propos à lÂÂadresse suivante: donna2008@laity.va.
Les travaux du deuxième Séminaire dÂÂétude pour évêques sur les mouvements ecclésiaux et les communautés nouvelles, qui sÂÂest déroulé à Rocca di Papa du 15 au 17 mai 2008, ont été ouverts par le cardinal Tarcisio Bertone. Dans lÂÂhomélie quÂÂil a prononcée au cours de la célébration eucharistique du matin, le Secrétaire dÂÂEtat de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI a rappelé que « la saison des mouvements et des nouvelles formes associatives, qui ont fleuri sous le long et fécond pontificat de Jean-Paul II, se poursuit » et quÂÂils « témoignent de la joie, de la foi et de la beauté dÂÂêtre chrétien ». SÂÂattardant sur la tâche des Pasteurs, il a affirmé que « lÂÂon ressent aujourdÂÂhui lÂÂexigence que les Pasteurs, attentifs aux  signes des temps ÂÂ, sachent orienter et conduire les mouvements associatifs, en les harmonisant avec les exigences de lÂÂensemble du Peuple de Dieu. Ils pourront le faire sÂÂils se laissent guider docilement par lÂÂEsprit Saint et sÂÂils sont témoins et pères pour les fidèles confiés à leurs soins pastoraux ». Il a conclu par une invitation et une ligne directrice pour le Séminaire dÂÂétude: «Votre symposium vise à répondre à cette exigence particulière, en réfléchissant de manière positive sur la question, en mettant en valeur et en allant, avec un amour paternel, à la rencontre de tous ceux que lÂÂEsprit Saint invite à travailler dans la vigne du Seigneur ». Dans son discours dÂÂintroduction aux plus de 150 participants à ce séminaire intitulé « Je vous demande dÂÂaller au devant des mouvementsavec beaucoup dÂÂamour »  provenant de 50 pays, les évêques, avec des fondateurs et responsables de mouvements ecclésiaux, des théologiens et des experts ÂÂ, le cardinal Stanisław Ryłko, président du Conseil pontifical pour les laïcs a souhaité que ce séminaire soit « surtout un temps dÂÂécoute attentive à ce que lÂÂEsprit Saint dit aujourdÂÂhui à lÂÂÉglise à travers ces dons porteurs de tant dÂÂespérance». Le cardinal a poursuivi en retraçant le parcours accompli au cours de la dernière décennie et en rappelant la  grande confiance  accordée par les deux derniers papes aux mouvements ecclésiaux et aux communautés nouvelles, « discernant en eux une ÂÂuvre merveilleuse de lÂÂEsprit Saint et un don providentiel pour notre époque ». Dans ce contexte, il a cité deux rencontres mondiales inoubliables des mouvements et des communautés nouvelles convoquées, lÂÂune le 30 mai 1998 par Jean-Paul II et lÂÂautre le 3 juin 2006, par Benoît XVI  toutes deux précédées par des congrès mondiaux de mouvements et de communautés nouvelles organisés par le Conseil pontifical pour les laïcs. Le cardinal a exhorté les pasteurs à « ne pas considérer les mouvements et les communautés nouvelles comme un  problème  supplémentaire dont il faut sÂÂoccuper, mais plutôt comme un  don providentiel  que lÂÂÉglise doit recevoir avec gratitude et sens des responsabilités afin de ne pas gaspiller la ressource quÂÂils représentent. Un don qui comporte des devoirs précis, tant pour les fidèles laïcs que pour les évêques eux-mêmes ». Le cardinal Ryłko a ensuite rappelé les cinq critères dÂÂecclésialité formulés par Jean-Paul II dans Christifideles laici pour faciliter lÂÂÂÂuvre de discernement de ces charismes et les deux principes fondamentaux du rapport Église et mouvements, réaffirmés par Benoît XVI durant une rencontre avec les prêtres du diocèse de Rome:  Ne pas éteindre les charismes  et  lÂÂÉglise est une ÂÂ. En conclusion, il a rappelé que le Pape Benoît XVI demande de façon explicite aux évêques d« aller au devant des mouvements avec beaucoup dÂÂamour » car « il ne suffit pas dÂÂaccueillir un mouvement, il faut le suivre avec la sollicitude pastorale qui est due. [ ] Suivre les mouvements veut dire encourager, corriger et admonester, afin quÂÂils deviennent vraiment des éléments édifiants pour lÂÂÉglise dÂÂaujourdÂÂhui et de demain ». La situation théologique et les perspectives pastorales et missionnaires des mouvements dans la mission de lÂÂÉglise est le thème traité par Mgr Piero Coda, président de lÂÂAssociation théologique italienne. Pour définir la situation théologique des mouvements, il a fait référence à lÂÂintervention éclairante de celui qui était alors le cardinal Ratzinger au congrès des mouvements ecclésiaux de 1998, au cours de laquelle il avait mis en évidence le fait que « le modèle ecclésial local est la structure portante et permanente de lÂÂÉglise » et, dÂÂautre part, que « les mouvements créent un  nouveau centre de vie ÂÂ, qui ne sape pas les structures de lÂÂÉglise locale, mais qui ne coïncide pas sic et simpliciter avec elle, car il agit en elle comme force vivifiante constituant une réserve dans laquelle elle peut puiser ». Développant les perspectives missionnaires des mouvements, Mgr Coda a affirmé que « les mouvements et les communautés nouvelles se montrent en mesure dÂÂoffrir une triple contribution à lÂÂimpératif toujours nouveau de lÂÂannonce de lÂÂÉvangile: en premier lieu, la conviction profonde et lÂÂélan spirituel qui jaillissent de la communion avec Jésus comme événement décisif et transformateur de sa propre existence; en second lieu, la référence à un lieu vécu où resplendit  dans la fragilité de lÂÂhumain  la lumière de Jésus, impossible à confondre, et la possibilité concrète de parcourir un chemin de foi; en troisième lieu, lÂÂinvention de nouvelles formes et de nouvelles stratégies de témoignage, de dialogue et dÂÂannonce, dÂÂincarnation de lÂÂÉvangile et de service aux plus pauvres à la hauteur des signes des temps ». La réflexion sur lÂÂinsertion des mouvements dans les Églises locales a été le thème traité par don Arturo Cattaneo, professeur ordinaire à lÂÂInstitut de droit canonique de Venise. Le professeur a souligné que « lÂÂengagement de lÂÂévêque pour favoriser lÂÂinsertion des mouvements dans son Église locale peut être analysé en distinguant trois aspects: lÂÂunité de lÂÂÉglise locale (intégration des diversités légitimes), la catholicité de lÂÂÉglise locale (ouverture à lÂÂÉglise universelle), lÂÂapostolicité de lÂÂÉglise locale (complémentarité entre institution et charismes ». Trois témoignages dÂÂévêques ont mis en évidence la nécessité de la part des Pasteurs à lÂÂégard des mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles de discerner correctement lÂÂauthenticité et lÂÂusage ordonné au sein des communautés chrétiennes (Mgr Alberto Taveira Corrêa, de Palmas, Brésil); de les accueillir avec confiance et gratitude dans le tissu des Églises confiées à leurs soins pastoraux (Mgr Dominique Rey, de Toulouse, France); de les accompagner dans leur mission avec un véritable sens de paternité spirituelle (Mgr Javier Augusto Del Río Alba, dÂÂArequipa, Pérou). «Encourager et soutenir les nouveaux mouvements comme cellules de fraternité chrétienne et éléments de fermentation, ouverts et orientés vers lÂÂÂÂuvre dÂÂévangélisation, est un des  grands projets  du cardinal Ratzinger et du Pape Benoît XVI», comme lÂÂa indiqué Mgr Josef Clemens, secrétaire du Conseil pontifical pour les laïcs, dans lÂÂexposé central de la seconde journée, qui devait analyser le rapport entre mouvements ecclésiaux et ministère pétrinien. Partant dÂÂune phrase de lÂÂhomélie du Saint-Père, lors de la veillée de Pentecôte du 3 juin 2006 (« Je vous demande dÂÂêtre, plus encore, beaucoup plus, des collaborateurs dans le ministère apostolique universel du Pape »), Mgr Clemens a poursuivi en mettant en lumière les mouvements comme dons de lÂÂEsprit Saint, leur rapport avec lÂÂévangélisation et le rôle de collaborateurs du Pape. Il a ensuite souligné les fondements du rapport entre ministère pétrinien et mouvements, en parlant de succession apostolique, de mouvements apostoliques dans lÂÂhistoire à partir du monachisme et de leur rapport avec la papauté. En répondant à la question sur la façon dont se conjuguent les forces de lÂÂÉglise locale et des mouvements dans lÂÂengagement missionnaire, il a déclaré que « lÂÂaction de lÂÂEsprit Saint est à nouveau le point de référence pour les deux parties ». Et, en conclusion, il sÂÂest attardé sur la considération des mouvements comme minorités actives et créatives, en citant de nouveau les paroles du cardinal Ratzinger: «Ces groupes peuvent tous nous encourager à être le ferment de la vie de lÂÂÉvangile dans le monde ». La journée, qui sÂÂest ouverte par la célébration eucharistique présidée par le cardinal William Joseph Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, sÂÂest poursuivie avec quatre exposés. Luis Fernando Figari, fondateur du Mouvement de Vie Chrétienne, sÂÂest exprimé sur les mouvements comme  écoles de formation chrétienne ÂÂ. Dans son intervention, il a parlé de la rencontre personnelle avec Jésus, de la prise de conscience de son propre Baptême et de la vie communautaire comme espace privilégié pour la formation. Dominique Vermersch, modérateur de la Communauté de lÂÂEmmanuel, a par contre présenté les mouvements ecclésiaux et les communautés nouvelles comme des  compagnies missionnaires ÂÂ. Il a également rappelé que le premier lieu de lÂÂapostolat des laïcs est précisément le monde et que « les mouvements et communautés nouvelles sont bien conscients que les laïcs se trouvent sur la ligne la plus avancée de la vie de lÂÂÉglise . Leur brève histoire et leur vie sont imprégnées de cette rencontre entre lÂÂÉglise et le monde ». Mgr Massimo Camisasca, fondateur de la Fraternité Missionnaire de Saint- Charles Borromée, est intervenu sur les mouvements comme  creusets de nouvelles vocations au sacerdoce et à la vie consacrée ÂÂ. Dans la première partie, il sÂÂest attardé sur les voies choisies par lÂÂEsprit Saint, en soulignant que la vocation naît de la fascination pour une totalité de vie, « réponse à un Tu qui appelle » comme « découverte positive de sa vie ». Dans la seconde partie, il a parlé des prêtres dans les mouvements et des formes canoniques selon lesquelles ils sÂÂexpriment. Les mouvements comme ÂÂmilieux de formation permanente des prêtres  a, par contre, été le thème affronté par Mgr Claudiano Strazzari, recteur du séminaire Redemptoris Mater de Rome. Dans son intervention, il a rappelé que, selon lÂÂexhortation apostolique post-synodale Pastores dabo vobis de Jean-Paul II, il est dÂÂune « importance particulière de ressentir et de respecter le lien intrinsèque qui existe entre la formation précédant lÂÂordination et celle qui suit ». Dans lÂÂaprès-midi, après la conférence de Mgr Clemens, les participants se sont répartis en groupes de travail par aires linguistiques pour réfléchir et se confronter sur le thème des mouvements comme réponse providentielle aux défis posés par la culture contemporaine à la mission de lÂÂÉglise dans les différents contextes géographiques. Après le dîner sÂÂest déroulé un colloque avec plusieurs fondateurs et responsables de mouvements ecclésiaux et communautés nouvelles: Kiko Argüello, initiateur du Chemin Néocatéchuménal; Giovanni Paolo Ramonda, président de la Communauté Papa Giovanni XXIII; Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté de SantÂÂEgidio. Les travaux de la troisième journée ont été introduits et accompagnés par lÂÂaudience accordée par le Saint-Père qui, sÂÂadressant aux 150 participants au séminaire, a notamment affirmé que « les mouvements ecclésiaux et les communautés nouvelles sont une des nouveautés les plus importantes suscitées par lÂÂEsprit Saint dans lÂÂÉglise pour la mise en ÂÂuvre du Concile Vatican II. [ ] Comment ne pas se rendre compte, en même temps, que cette nouveauté attend encore dÂÂêtre correctement comprise à la lumière du dessein de Dieu et de la mission de lÂÂÉglise dans le contexte de notre temps? ». Les paroles éclairantes prononcées par le Pape ont apporté davantage de sens encore à lÂÂexpression  Je vous demande dÂÂaller au devant des mouvements avec beaucoup dÂÂamour ÂÂ, choisie comme thème de cette rencontre, et ont servi de toile de fond à la table ronde sur les  attentes réciproques ÂÂ, modérée par le cardinal Ryłko, qui a conclu le Séminaire dÂÂétude. Le premier à prendre la parole a été le cardinal vicaire de Rome, Camillo Ruini qui, sÂÂinterrogeant sur les attentes réciproques, a souligné dÂÂune part ce que les pasteurs attendent des mouvements: lÂÂengagement sur les frontières de lÂÂévangélisation, une foi droite, une communion ecclésiale concrète, lÂÂattention et la souplesse par rapport aux signes des temps. De lÂÂautre, ce que les évêques doivent éviter: lÂÂexclusivisme de lÂÂÉglise locale et les excès de programmation pastorale. De la part des évêques, le cardinal Ruini a, en outre, souligné la nécessité dÂÂimpliquer les mouvements, dans le respect de leur spécificité et de leur liberté. Ensuite, Mgr André-Mutien Léonard, archevêque de Namur, en Belgique, en dessinant les rapports entre les évêques et les mouvements, a rappelé que la sensibilité personnelle de lÂÂévêque ne peut pas être la mesure définitive du discernement et que les nouveaux charismes  comme précédemment les anciens  servent lÂÂÉglise locale de par leur existence même. Don Julián Carrón, président de la Fraternité de Communion et Libération, a mis en évidence que pasteurs et mouvements se trouvent confrontés au même défi, ou dit en dÂÂautres termes, dÂÂavoir relégué la foi en marge de lÂÂexistence, jusquÂÂà la considérer comme  inutile  pour la vie même de lÂÂhomme. Le défi pour tous est donc de fournir non pas des réponses  correctes  mais des réponses  efficaces ÂÂ. Une de ces réponses est la floraison continuelle de nouvelles réalités ecclésiales, en particulier en Amérique latine, comme cela est ressorti du témoignage de Moysés Louro de Azevedo Filho, fondateur de la Communauté Catholique Shalom, née au Brésil. ÂÂAmourÂÂ, donc, ÂÂbeaucoup dÂÂamourÂÂ: cÂÂest le mot clé du congrès,« je pourrais presque dire nÂÂavoir rien dÂÂautre à ajouter», avait affirmé Benoît XVI, toujours au cours de cette audience. Et cÂÂest ce qui est requis des pasteurs. La charité en est le signe distinctif: «Elle rend qualifié et efficace lÂÂexercice du ministère qui nous a été confié ». Le cardinal Ryłko a conclu: «Dieu est passé au milieu de nous ces jours-ci et le vrai travail commence maintenant. Rentrons dans nos diocèses pour témoigner de ce que nous avons vécu, forts de ce que nous avons reçu de lÂÂEsprit Saint et confirmés par la parole et lÂÂenseignement du Successeur de Pierre».
A Bogota, le IIème Congrès des mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles en Amérique Latine
Du 28 février au 2 mars 2008 sÂÂest déroulé à Bogota, en Colombie, à lÂÂinitiative du Conseil épiscopal latino- américain, le IIème Congrès des mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles de lÂÂAmérique Latine et des Caraïbes. Si la première rencontre, qui avait déjà eu lieu à Bogota en mars 2006, avait eu pour objectif dÂÂapprofondir la contribution de ces nouvelles réalités ecclésiales sur le chemin de préparation de la communauté ecclésiale vers la Vème Conférence générale de lÂÂépiscopat latino-américain, qui devait se tenir à Aparecida en mai 2007, cette seconde rencontre a voulu mettre en valeur leur richesse charismatique, communautaire et missionnaire pour la diffusion et lÂÂapplication des orientations indiquées dans le document final de cet événement ecclésial. Un message du Secrétaire dÂÂEtat, le cardinal Tarcisio Bertone, a souligné, comme indication essentielle pour cette nouvelle étape, ce que déclara le Saint- Père à lÂÂépiscopat brésilien en la cathédrale de São Paulo, le 11 mai 2007, et à tout lÂÂépiscopat latino-américain réuni à Aparecida ensuite: «Un saut de qualité est nécessaire dans la vie chrétienne du peuple ». Le IIème Congrès de Bogota a été ouvert par la lecture du message de S. Exc. Mgr Josef Clemens ÂÂ secrétaire du Conseil pontifical pour les laïcs ÂÂ et par la conférence introductive du sous-secrétaire du Dicastère, M. Guzmán Carriquiry, qui a participé à la rencontre pendant toute la durée du congrès. Le thème abordé portait sur les ÂÂMouvements ecclésiaux et communautés nouvelles dans lÂÂévénement et dans le document dÂÂAparecida ÂÂ. La situation des mouvements et des communautés nouvelles est appréciée dans toute son ampleur et diversité de la part de nombreux pasteurs de lÂÂÉglise. Le Saint-Père Benoît XVI en a parlé en diverses occasions durant son voyage apostolique au Brésil, en mettant en évidence la richesse des dons, ainsi que les responsabilités quÂÂils doivent assumer. Dans le document dÂÂAparecida aussi, lÂÂengagement des mouvements et des communautés nouvelles a été mis en relief à lÂÂégard de la formation, de lÂÂexpérience communautaire et du témoignage, afin que les peuples latinoaméricains ÂÂ aient en Lui la vie ÂÂ, comme le proclamait le thème de la Vème Conférence des évêques dÂÂAparecida. Ce sujet a également été approfondi par le président du Dicastère, le cardinal Stanisław Ryłko, dans un essai publié dans le récent volume de la Commission pontificale pour lÂÂAmérique Latine ÂÂAparecida 2007. Luces para América Latina ÂÂ, essai intitulé ÂÂ Mouvements ecclésiaux et communautés nouvelles, une puissante ressource pour la mission continentale en Amérique Latine ÂÂ. Il revient maintenant aux mouvements de participer activement à la ÂÂmission continentale ÂÂ décidée à Aparecida et qui était bien présente à ce IIème Congrès de Bogota, notamment en vue du troisième Congrès missionnaire américain qui se déroulera à Quito (Equateur) du 12 au 17 août 2008.
Le Centre international des jeunes ÂÂSan LorenzoÂÂ a fêté ses 25 ans: lÂÂéglise de Saint-Laurent in Piscibus, cÂÂur battant de ce que Jean- Paul II, en 1983, inaugurait comme un « creuset dÂÂauthentiques jeunes chrétiens », a vécu une semaine intense consacrée aux célébrations, à la prière, aux rencontres, aux veillées et à une matinée dÂÂétudes et de témoignages pour mieux connaître le Centre lui-même, son histoire et ses activités. Les artisans en ont été les jeunes, en premier lieu les nombreux volontaires qui, au cours du temps, ont apporté leur contribution à la vie du Centre, ainsi que la Communauté de lÂÂEmmanuel, engagée dès le début dans la gestion de ÂÂ San Lorenzo ÂÂ et dans la coordination des diverses associations et mouvements qui ont animé sa pastorale. En un quart de siècle, selon un calcul approximatif, plus de deux cent mille jeunes ont, en effet, frappé à la porte de ce que lÂÂon désigne aujourdÂÂhui comme la «maison des jeunes près du Pape ». Le Centre de la via Pfeiffer a changé la vie de nombreux jeunes, dont beaucoup ont vécu, à lÂÂombre de la Croix de la jeunesse, des expériences de conversion et de réconciliation. LÂÂanniversaire dÂÂargent de ÂÂSan LorenzoÂÂ a commencé sous les meilleurs auspices avec la visite du Pape Benoît XVI, qui a célébré la messe du dimanche 9 mars dans la petite église romane. Le pape est venu parmi les jeunes pour les inviter à mener à bien et avec joie la mission que le Centre ÂÂ San Lorenzo ÂÂ accomplit au cÂÂur de la communauté ecclésiale de Rome: une mission de foi, dÂÂamour et dÂÂespérance. « CÂÂest pour moi une grande joie de pouvoir commémorer avec vous, dans cette belle église romane, le 25ème anniversaire du Centre international des jeunes ÂÂ San Lorenzo ÂÂ, voulu par le bien-aimé Pape Jean-Paul II près de la basilique Saint-Pierre et quÂÂil inaugura le 13 mars 1983 ÂÂ a dit Benoît XVI ÂÂ. La Messe qui est célébrée ici chaque vendredi constitue pour de nombreux jeunes, venus de diverses parties du monde pour étudier dans les universités romaines, un important rendez- vous spirituel et une occasion significative pour prendre contact avec les Cardinaux et les Evêques de la Curie romaine, ainsi quÂÂavec les Evêques des cinq continents de passage à Rome pour leurs visites ad limina ÂÂ. Je suis moi aussi venu ici de nombreuses fois, comme vous lÂÂavez rappelé, pour célébrer lÂÂEucharistie lorsque jÂÂétais Préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, et cela a toujours été une belle expérience de rencontrer les jeunes gens et les jeunes filles de nombreuses régions de la terre qui trouvent dans ce centre un important point dÂÂaccueil et de référence». Les paroles du Saint-Père ont été accueillies avec une grande attention par les jeunes, rassemblés dans la petite église. Jeudi 13 mars, après la liturgie pénitentielle célébrée par Benoît XVI dans la basilique Saint-Pierre, la Croix des JMJ a été portée en procession par les jeunes à Saint- Laurent in Piscibus, reprenant sa place dans le chÂÂur de lÂÂéglise. Celle-ci, adjacente aux salles du Centre, est en effet le siège de la Croix originale que Jean-Paul II consigna aux jeunes à la fin de lÂÂAnnée Sainte de la Rédemption et qui, au fil des ans, a traversé les cinq continents en pèlerinage. En présence de nombreux jeunes, le président du Conseil pontifical pour les laïcs, le cardinal Stanisław Ryłko, a ensuite célébré la messe. Dans son homélie, le prélat a demandé de considérer la fondation du Centre dans le cadre du ÂÂ rapport très spécial ÂÂ que Jean-Paul II entretenait avec les jeunes, en soulignant que cela avait été un de ses ÂÂ gestes prophétiques ÂÂ, prélude aux Journées mondiales de la jeunesse. La soirée sÂÂest poursuivie par une veillée animée par les jeunes du diocèse de Rome et par lÂÂadoration du Très Saint Sacrement jusquÂÂà minuit. Vendredi 14, la journée a été animée par la Communauté ÂÂcuménique de Taizé, en présence du prieur, frère Alois Löser. La croix, « cÂÂur de la vie chrétienne, signe de contradiction, instrument de souffrance et de mort, est aussi signe dÂÂespérance! », a dit Mgr Francis Kohn, responsable de la Section Jeunes du Conseil pontifical pour les laïcs. Elle a constitué le cÂÂur de la veillée, à laquelle ont participé des centaines de jeunes, au-delà de la possibilité dÂÂaccueil de la petite église. Frère Alois a proposé une brève méditation sur le thème de la prochaine JMJ: «Vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins » (Ac 1, 8). « Etre des témoins du Christ dans le monde ÂÂ a-t-il dit entre autres ÂÂ ne peut pas être uniquement une activité extérieure: une relation personnelle avec lÂÂEsprit Saint est nécessaire, un sens profond dÂÂintériorité ». Samedi 15 mars sÂÂest déroulée une rencontre de réflexion et de témoignage sur le thème: LÂÂhistoire et la mission du Centre international ÂÂ San Lorenzo ÂÂ. Elle a débuté par les interventions du cardinal Stanisław Ryłko et du cardinal Paul Josef Cordes, Président du Conseil pontifical Cor Unum qui, en 1983, était vice-président du Conseil pontifical pour les laïcs. Le cardinal Ryłko, se félicitant du service quÂÂaccomplit le Centre ÂÂ San Lorenzo ÂÂ, a dit que pour lui, comme pour beaucoup de réalités de lÂÂÉglise, cÂÂest la « loi du grain de sénevé » qui sÂÂapplique: « Toutes les grandes ÂÂuvres de lÂÂÉglise commencent petitement, mais renferment en elles une grande promesse et un grand dynamisme. Vous qui êtes liés au Centre, vous en avez personnellement fait lÂÂexpérience: la petitesse des origines, la simplicité qui sont la façon dÂÂagir de Dieu dans lÂÂhistoire ». Pour sa part, le cardinal Paul Josef Cordes a rappelé lÂÂépoque de la fondation du Centre, dont il fut un des artisans, évoquant les difficultés et les obstacles surmontés et soulignant quÂÂen toute activité Jean-Paul II avait été le moteur des initiatives. Il a ensuite parlé des activités du Centre en ces premières années, notamment de lÂÂapostolat de la rue. Les témoignages de la table ronde qui a suivi ces interventions ont permis de connaître la vie quotidienne concrète du Centre, en retraçant en même temps vingt-cinq ans de lÂÂhistoire de lÂÂÉglise. Après la lecture du texte envoyé par Mgr Jósef Michalik, archevêque de Przemysl (Pologne) et ancien responsable de la Section Jeunes du Conseil pontifical pour les laïcs, cÂÂest Isabelle Campredon, Française, qui a pris la parole; elle fut la première responsable du Centre, dans les années 1983-1984, années cruciales où lÂÂaventure débutait et où lÂÂimpulsion de la providence se fit clairement sentir. Blandine Bécheras, Française elle aussi, en service de 1989 à 1991, a rappelé lÂÂépoque où les jeunes de ÂÂ San Lorenzo ÂÂ portaient eux-mêmes la Croix de la JMJ dans les différents pays du monde. Kathleen Lahiffe, Irlandaise, responsable de 1999 à 2001, a évoqué les années du Jubilé et lÂÂinvasion des jeunes à Rome, temps fort de conversion. Martine Gilsoul Salmeri, Belge, initiatrice du ÂÂ vendredi ÂÂ, de la messe pour les jeunes du monde et des visites à Rome sur les traces des saints en 2003, a parlé de cette période de grand dynamisme du Centre. En revanche, Pamela Fabiano, Italienne, a rappelé la vie de ÂÂ San Lorenzo ÂÂ au moment de lÂÂémotionnant moment de la mort de Jean-Paul II, puis lors de la JMJ de Cologne, en 2005. Toutes ont rappelé, à côté des grands événements, les grâces cachées de la vie quotidienne, les rencontres, les petits gestes qui, pour de nombreux jeunes, ont revêtu une grande signification. S. Exc. Mgr Josef Clemens, secrétaire du Conseil pontifical pour les laïcs, a ensuite célébré la messe, le jour dédié à saint Joseph. Dans la soirée, encore un moment dÂÂadoration eucharistique, puis la veillée animée par lÂÂEmmanuel School of Mission, école de mission de la Communauté de lÂÂEmmanuel, dont ÂÂ San Lorenzo ÂÂ est le point de référence. Le cycle dÂÂévénements sÂÂest achevé le dimanche 16 mars, avec la célébration diocésaine de la XXIIIème Journée mondiale de la jeunesse et avec la participation du Centre ÂÂ San Lorenzo ÂÂ à la messe célébrée par le Pape Benoît XVI place Saint-Pierre pour le Dimanche des Rameaux. Mais la vie du Centre se poursuit avec un élan missionnaire renouvelé, source intarissable pour ceux qui ont soif de Dieu.
Chiara Lubich, fondatrice de lÂÂOpus Mariae, est retournée à la maison du Père le 14 mars 2008, entourée de ses compagnes de focolare les plus proches et accompagnée par les chÂÂurs de ceux qui, sous sa fenêtre, lui exprimaient leur gratitude et leur affection. « Je sens que Marie est toute proche », sont les dernières paroles prononcées sur cette terre par Chiara. Dans le message envoyé par le Saint-Père à lÂÂoccasion de ses funérailles, Benoît XVI la qualifie de « femme dÂÂune foi intrépide, douce messagère dÂÂespérance et de paix, fondatrice dÂÂune vaste famille spirituelle qui embrasse de multiples champs dÂÂévangélisationÂÂ en rendant à lÂÂÉglise un service silencieux et incisif, toujours en harmonie avec le magistère de lÂÂÉglise ». Un jour, Chiara écrivit dans son journal: « Si Dieu mÂÂappelait à Lui dans sa miséricorde, je désirerais que sur ma tombe il y ait un symbole: la coupole de Saint-Pierre. Pour moi, elle dit tout: elle parle de ce que jÂÂaime le plus et que je veux aimer le plus: lÂÂÉglise, créature de Jésus, celle pour la fondation de laquelle il est mort; son Epouse qui fut et sera aussi au-delà du temps » (Journal, 1964-1965). Elle repose désormais dans la chapelle du Mouvement des Focolari, en face dÂÂune très belle mosaïque de Marie Mère de lÂÂÉglise qui évoque le Concile Vatican II et où figure la coupole de Saint-Pierre. Sa vie fut caractérisée par une profonde et vivante unité avec le Successeur de Pierre et avec ceux qui le représentent. A ses funérailles, célébré par le Secrétaire dÂÂEtat, le cardinal Tarcisio Bertone, dans la basilique significative de Saint-Paul-hors-les-Murs, toutes les autorités du Conseil pontifical pour les laïcs étaient présentes, afin de lui dire un dernier adieu, couronnement de tant dÂÂannées dÂÂune riche et fructueuse collaboration. De fait, pendant vingt ans, Chiara Lubich a été Consulteur du Dicastère. Aux côtés de 16 cardinaux, une quarantaine dÂÂévêques et plus de 800 pretres, étaient également présents aux funérailles des représentants des principales religions, de diverses Églises chrétiennes et plusieurs personnalités politiques de différents courants; sans compter plus de trente-cinq mille personnes. Une diversité qui parle du rayonnement de lÂÂIdéal de Chiara Lubich: lÂÂunité. Trente jours après son ÂÂ départ ÂÂ vers le Ciel, dÂÂinnombrables commémorations civiles et religieuses ont eu lieu dans le monde entier. A Rome, plus de trois mille personnes étaient présentes en la basilique Sainte-Marie-Majeure pour la célébration solennelle présidée par le cardinal Stanisław Ryłko. «Avec une mémoire reconnaissante ÂÂ a dit le cardinal ÂÂ nous parcourons à nouveau cette vie comblée de dons naturels et surnaturels que le Créateur a voulu lui accordés avec une grande générosité. [ÂÂ ] En un certain sens, il nÂÂest pas hasardeux de dire quÂÂelle, Chiara Lubich, fut la pionnière, dans les lointaines années 1940, de cette ÂÂ nouvelle saison associative ÂÂ (Jean-Paul II) et de ce ÂÂ nouveau printemps de lÂÂEsprit ÂÂ que nous vivons dans lÂÂÉglise et qui est caractérisé par la floraison des mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles ». Le cardinal nÂÂa pas hésité, ensuite, à dire que comme expression du ÂÂ génie féminin ÂÂ qui sÂÂest manifesté avec une force et une beauté puissantes, «Chiara doit être inscrite à plein titre dans le livre des grandes femmes chrétiennes du XXème siècle, qui ont laissé des traces profondes dans la vie de lÂÂÉglise et du monde. Des figures comme Edith Stein et Mère Teresa de CalcuttaÂÂ ». «La fécondité du Mouvement des Focolari est extraordinaire, de même que les fruits quÂÂil a engendrés dans la vie dÂÂinnombrables personnes ÂÂ non seulement parmi les catholiques, mais parmi tous les chrétiens, les non-chrétiens et même les non-croyants ». Trois mots sont gravés sur la tombe de Chiara: « Tutti siano uno » (Que tous soient un). Ils résument avec éloquence la passion pour lÂÂÉvangile de toute une vie, la réponse à lÂÂappel de Dieu.
Reconnaissances juridiques et approbations statutaires
Vendredi 13 juin 2008, au siège du Conseil pontifical pour les laïcs, le décret par lequel a été concédée lÂÂapprobation définitive de ses statuts, a été remis à lÂÂéquipe internationale du Chemin Néocatéchuménal. Ce décret dÂÂapprobation, qui porte la date du 11 mai 2008, solennité de la Pentecôte, constitue sans aucun doute une étape importante de la vie de cette réalité ecclésiale, née en Espagne en 1964. Cet acte a requis diverses consultations à différents niveaux. Durant la période dÂÂapprobation ad experimentum des statuts, le Conseil pontifical pour les laïcs a eu lÂÂoccasion de constater les nombreux fruits que le Chemin Néocatéchuménal apporte depuis sa naissance à lÂÂÉglise en vue de la nouvelle évangélisation, à travers une pratique catéchétique et liturgique accueillie et mise en valeur ÂÂ au cours de ses quarante années dÂÂexistence ÂÂ dans de nombreuses Églises particulières. Par conséquent, à la suite dÂÂune révision attentive du texte statutaire et de lÂÂinsertion de quelques modifications qui ont été estimées nécessaires, le Conseil pontifical pour les laïcs a décidé de concéder lÂÂapprobation définitive des statuts. Au cours de lÂÂaudience accordée aux membres du Chemin Néocatéchuménal, le 12 janvier 2006, le Pape Benoît XVI avait déclaré: «Votre action apostolique entend sÂÂinscrire au cÂÂur de lÂÂÉglise, en totale harmonie avec ses directives et en communion avec les Églises particulières où vous irez ÂÂuvrer, en valorisant pleinement la richesse des charismes que le Seigneur a suscités à travers les initiateurs du Chemin». Plus récemment, le 17 mai dernier, durant lÂÂaudience à lÂÂoccasion dÂÂun séminaire dÂÂétude pour évêques, organisé par le Conseil pontifical pour les laïcs, le Pape affirmait que « les mouvements ecclésiaux et les communautés nouvelles sont une des nouveautés les plus importantes suscitées par lÂÂEsprit Saint dans lÂÂÉglise pour la mise en ÂÂuvre du Concile Vatican II». Se référant ensuite aux paroles quÂÂil adressa à un groupe dÂÂévêques allemands en visite ad limina pour les exhorter: « Je vous demande dÂÂaller au devant des mouvements avec beaucoup dÂÂamour » (18 novembre 2006), Benoît XVI a voulu ajouter, entre autres considérations: « Il nous est demandé à nous, pasteurs, dÂÂaccompagner de près, avec une sollicitude paternelle, de manière cordiale et sage, les mouvements et les communautés nouvelles, pour quÂÂils puissent généreusement mettre au service de lÂÂutilité commune, de manière ordonnée et féconde, les nombreux dons dont ils sont porteurs et que nous avons appris à connaître et à apprécier ». Dans cette perspective, il faut souhaiter que les statuts du Chemin Néocatéchuménal, approuvés maintenant sous forme définitive puissent constituer un instrument valide au service de cette réalité ecclésiale, afin quÂÂelle contribue au bien de toute lÂÂÉglise. Vendredi 27 juin, toujours dans les bureaux du Dicastère, a été consigné le décret dÂÂapprobation des nouveaux statuts de lÂÂInternational Catholic Conference of Scouting (ICCS), décret qui porte la date du 23 avril 2008. La modification des Statuts de lÂÂICCS est advenue à la suite de la requête que le Dicastère a présentée à toutes les Organisations internationales catholiques, en accord avec la Secrétairerie dÂÂEtat, de reformuler leur status canonique selon la norme dictée par le Code de 1983 pour les associations de fidèles laïcs. En des temps dÂÂÂÂ urgence éducative ÂÂ, lÂÂapprobation de la nouvelle forme statutaire de lÂÂInternational Catholic Conference of Scouting, et donc de la méthode éducative du scoutisme éclairé par la foi catholique, est un motif dÂÂespérance pour la formation des nouvelles générations de jeunes. Actuellement, le Dicastère est en train de procéder à lÂÂexamen des demandes de reconnaissance canonique présentées par les associations suivantes: Fondacio, Communauté Catholique dÂÂIntégration, Milicia de Santa Maria, Famille Espérance, Renouveau Charismatique Serviteurs du Christ Vivant, Mouvement Apostolique de Schönstatt, Hogares Nuevos-Obra de Cristo, Communauté du Cénacle, Communauté Cançao Nova, Cellules Paroissiales dÂÂEvangélisation, Pan-American Health Care Network, Fédération Internationale des Centres de Préparation au Mariage, Movimiento de la Palabra de Dios, Communauté du Chemin Neuf, Communauté Jésus Ressuscité, Union Catholique Internationale de Service Social ÂÂMadeleine Delbrêl ÂÂ, Misioneros de la Esperanza, Communauté Nouveaux Horizons, Legio Mariae.
Durant le premier semestre de 2008, nous avons reçu les évêques de rite latin des régions arabes, les évêques de rite gréco-catholique dÂÂUkraine, les conférences épiscopales du Costa Rica, de Cuba, de Hongrie, du Bangladesh, du Pakistan et du Honduras. Nous avons écouté de nombreux témoignages sur la souffrance des fidèles qui vivent la foi dans des conditions difficiles. La Conférence des évêques de rite latin des régions arabes (CELRA) comprend Israël et la Palestine, la Syrie, Chypre, le Liban, la Jordanie, lÂÂIrak, lÂÂArabie Saoudite, Bahreïn, Oman, les Emirats Arabes Unis, lÂÂEgypte, Djibouti et la Somalie. Dans la péninsule arabe, la pire condition est celle de lÂÂArabie Saoudite, où il nÂÂexiste pas même une apparence de liberté religieuse et où, non seulement lÂÂactivité est expressément interdite, mais aussi la simple entrée des prêtres. Pourtant, dans ce pays, les catholiques sont désormais presque 3 millions, provenant surtout des Philippines, dÂÂInde et dÂÂEgypte. Malgré les innombrables interdictions, de petits groupes de fidèles parviennent à se réunir en privé pour prier ensemble. Ils forment ainsi une église composée entièrement de laïcs, qui vit courageusement une situation de grave persécution: en effet, malgré lÂÂobservation des lois, nos frères savent quÂÂils courent de graves risques à cause des abus de la tristement célèbre police religieuse. Dans les autres pays islamiques aussi les chrétiens sont opprimés, soumis de droit ou de fait à la sharia; le seul pays musulman qui permette à lÂÂÉglise une vie quasi- normale est la Jordanie. Israël et les territoires palestiniens font aussi partie de la CELRA; les catholiques de Terre Sainte vivent depuis des décennies dans une situation de guerre et, bien que substantiellement étrangers au conflit, ils en subissent néanmoins les pires conséquences, écrasés entre Israéliens et Palestiniens musulmans. La plupart dÂÂentre eux remettent leur unique espérance de vie meilleure dans lÂÂémigration et ainsi la population catholique, jadis numériquement consistante et culturellement très importante, risque de disparaître. En Israël, où une certaine liberté religieuse est garantie, la mission et le dialogue sont possibles et pratiqués. Le témoignage le plus douloureux a été celui de lÂÂarchevêque de Bagdad des Latins. Bien que la violence en Irak soit en train de se réduire progressivement, pour les chrétiens aucune amélioration nÂÂest en vue, et on voit même augmenter les vexations des islamistes radicaux qui perpétuent des assassinats, des enlèvements, des attentats et toute sorte de prévarication, pour inciter les chrétiens à quitter le pays. De plus, la législation sÂÂoriente vers lÂÂadoption des normes iniques de la sharia. Les évêques cubains sont, eux aussi, témoins dÂÂune situation difficile. Le régime communiste démantela les structures de lÂÂÉglise en 1961 et ce nÂÂest que lentement, à partir des années 1980, quÂÂil a été possible dÂÂentreprendre une réorganisation systématique. Le nombre des prêtres a été limité par la loi et les fidèles laïcs sÂÂoccupent de lÂÂanimation des communautés dans les petites villes. Après tant dÂÂannées de propagande athée, de nombreux Cubains reviennent à lÂÂÉglise, apportant toutefois avec eux un lourd bagage de blessures existentielles et une mentalité profondément déchristianisée, qui rend lÂÂÂÂuvre de ré-évangélisation lente et pénible. En outre, de nombreuses limitations à la liberté de lÂÂÉglise subsistent et celle-ci ne peut ÂÂuvrer que dans les quelques structures que lui a assignées le régime. La visite de Jean-Paul II en 1998 a constitué un authentique tournant pour Cuba; elle a redonné élan et espérance et a beaucoup amélioré les rapports avec les autorités civiles. Enfin, les évêques du Bangladesh méritent une mention spéciale. Cette minuscule communauté catholique, constituée pour la plupart de populations tribales discriminées par la majorité bengalaise, est affligée par un grand nombre de problèmes: les catholiques sont les pauvres dans un pays comptant parmi les plus pauvres du monde et ils vivent dans une société dominée par les musulmans. Toutefois, à la question que nous avons posée, pour savoir quel était le problème le plus difficile, les évêques nous ont répondu: «CÂÂest vrai, nous avons beaucoup de problèmes. Mais notre peuple est heureux. Il participe avec joie aux activités de lÂÂÉglise et manifeste une grande charité pour assister les plus nécessiteux, à quelque religion quÂÂils appartiennent. Ils savent que Jésus reviendra ».
Contacts avec les associations et les mouvements
Les associations reçues en visite à notre Dicastère par le président, S. Em. le cardinal Stanisław Ryłko, au cours du premier semestre de 2008, ont été les suivantes: lÂÂInstitut Catholique pour lÂÂEvangélisation (ICPE Mission), lÂÂUnion Internationale des Guides et Scouts dÂÂEurope (UIGSE), la Coordination Internationale de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (CIJOC), les Rencontres Conjugales Mondiales, la Communauté de lÂÂEmmanuel, la Communauté de SantÂÂEgidio, la Communauté Nouveaux Horizons, la Communauté Shalom de Riva del Garda (Italie), la Catholic Fraternity of Charismatic Covenant Communities and Fellow-ships, le Mouvement International dÂÂApostolat des Milieux Sociaux Indépendants (MIAMSI), la Communauté Catholique dÂÂIntégration (KIG), lÂÂInternational Catholic Charismatic Renewal Services (ICCRS), lÂÂAssociation ÂÂComunità Papa Giovanni XXIIIÂÂ, le Forum International dÂÂAction Catholique (FIAC), les Hérauts de lÂÂÉvangile, la Communauté Missionnaire de Villaregia, la Communauté de Vie Chrétienne (CVX), lÂÂÂÂuvre de Nazareth, la Prison Fellowship International, lÂÂUnion Catholique Internationale de la Presse (UCIP), lÂÂInstitution Thérésienne, la Confédération Internationale des Associations Familiales Catholiques de France, le Service Missionnaire des Jeunes (Sermig), le Mouvement de Vie Chrétienne, la Communauté ÂÂChemin NeufÂÂ. Au cours du premier semestre de 2008, le président du Conseil pontifical pour les laïcs a également participé à divers événements organisés par des associations ou mouvements: ÂÂ le 6 janvier, il a célébré lÂÂEucharistie à la retraite générale annuelle de la Communauté Magnificat qui sÂÂest tenue à Montesilvano (PE); ÂÂ du 25 au 29 mars, il a participé au partage de vie de nombreux évêques européens promu par le Chemin Néocatéchuménal à la ÂÂ Domus GalilaeaeÂÂ, à Korazim, en Israël; ÂÂ le 3 avril, il a célébré lÂÂEucharistie dÂÂouverture du IIème Colloque international organisé par lÂÂICCRS et la Catholic Fraternity, à Rome, sur le thème: ÂÂ Les charismes et le Renouveau charismatique dans lÂÂÉglise catholique ÂÂ; ÂÂ le 15 avril, il a présidé la célébration des Vêpres à lÂÂoccasion du 40ème anniversaire de la Communauté de SantÂÂEgidio, en la basilique Sainte-Marie-au-Transtévère, à Rome; ÂÂ le 16 avril, il a participé à une rencontre de plusieurs évêques organisée par la Communauté de lÂÂEmmanuel, à Rome, et a prononcé une conférence sur ÂÂLe rôle des évêques dans lÂÂaccueil et le soutien des communautés nouvelles ÂÂ. ÂÂ le 18 avril, 30ème jour après le décès de Chiara Lubich, il a célébré lÂÂEucharistie à Sainte-Marie- Majeure, à Rome, en présence de nombreux membres du Mouvement des Focolari; ÂÂ pour le cycle de conférences ÂÂ LÂÂamour qui fait refleurir le désert. Evangélisation, famille et mouvements ecclésiaux ÂÂ, organisées à Rome par lÂÂInstitut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, il a présidé la session du 24 avril, en introduisant le témoignage de Kiko Argüello sur ÂÂLa communauté familiale au service de lÂÂévangélisation ÂÂ; ÂÂ le 26 avril, il a présidé à Rimini la célébration eucharistique dÂÂouverture des exercices spirituels de la Fraternité de Communion et Libération; ÂÂ le 27 avril, il a présidé la messe dÂÂouverture de la Vème Assemblée ordinaire du Forum International dÂÂAction Catholique (FIAC), qui sÂÂest tenu à Rome sur le thème ÂÂ Pour la vie du monde. Laïcs dÂÂAction Catholique vingt ans après Christifideles laiciÂÂ; ÂÂ le 15 juin, il a présidé la messe de clôture du Partage de vie international des catéchistes itinérants du Chemin Néocatéchuménal, qui sÂÂest tenu à Porto San Giorgio (Ascoli Piceno, Italie).
Le secrétaire du Conseil pontifical pour les laïcs, S. Exc. Mgr Josef Clemens, a reçu des représentants de lÂÂÂÂuvre Kolping Internationale, de lÂÂApostolate for Family Consecration, des Foyers de Charité, du Mouvement Mondial des Travailleurs Chrétiens et de lÂÂAction Catholique dÂÂAutriche, de lÂÂAssociation Pèlerinage pour lÂÂEurope, de la Communauté de Taizé, du Mouvement Apostolique ÂÂ Regnum ChristiÂÂ, de lÂÂApostolat Militaire International, du Centre Sportif Italien, du Mouvement Apostolique, des Scouts et Guides de France, de lÂÂInternationale akademie für musik und evangelisation (IME). S. Exc. Mgr Clemens a également participé aux événements suivants: ÂÂ pour le cycle de conférences ÂÂ LÂÂamour qui fait refleurir le désert. Evangélisation, famille et mouvements ecclésiaux ÂÂ, organisées à Rome par lÂÂInstitut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, il a présidé la session du 10 janvier, en introduisant le témoignage des époux Alberto et Anna Friso, respectivement président et vice-président de lÂÂAssociation Action pour les Familles Nouvelles du Mouvement des Focolari, sur le thème ÂÂ La famille, au service de lÂÂunité ÂÂ; ÂÂ le 25 janvier, il a prononcé une conférence sur ÂÂLÂÂidée dÂÂEurope chez Joseph Ratzinger ÂÂ à Düsseldorf (Allemagne), au cours du Congrès annuel de lÂÂassociation ASG Bildungsforum; ÂÂ le 28 février, il a représenté le Dicastère au Congrès des évêques amis du Mouvement des Focolari, au Centre Mariapoli de Castel Gandolfo; ÂÂ le 29 février, il a prononcé la conférence introductive du séminaire dÂÂétude Le sport: frontière de la nouvelle évangélisation, organisé par notre Dicastère en collaboration avec le Centre Sportif Italien, au Collège ÂÂ Maria Mater Ecclesia ÂÂ, à Rome; ÂÂ le 6 avril, il a présidé la célébration eucharistique au terme du IIème Colloque International organisé par lÂÂICCRS et la Catholic Fraternity, à Rome, sur le thème: ÂÂLes charismes et le Renouveau charismatique dans lÂÂÉglise catholiqueÂÂ.
Le sous-secrétaire, M. Guzmán Carriquiry, a reçu des délégations des Légionnaires du Christ, du Forum International dÂÂAction Catholique, et plusieurs séminaristes, accompagnés de leur recteur des Pères de Schönstatt. M. Carriquiry a également participé aux rencontres suivantes: ÂÂ du 30 janvier au 1er février 2008, il sÂÂest exprimé au ÂÂ IVème Colloque de Rome ÂÂ, organisé par la Communauté de lÂÂEmmanuel en collaboration avec lÂÂInstitut pontifical ÂÂ Redemptor Hominis ÂÂ sur le thème ÂÂ Paroisses et nouvelle évangélisation. LÂÂapport des mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles ÂÂ et a prononcé une conférence sur le thème ÂÂ Paroisses et mouvements ÂÂ; ÂÂ du 2 au 5 avril, il a participé au IIème Colloque international organisé par lÂÂICCRS et la Catholic Fraternity, à Rome, sur le thème ÂÂ Les charismes et le Renouveau charismatique dans lÂÂÉglise catholique ÂÂ, présidant une des journées des travaux; ÂÂ le 30 avril, il a participé à la journée dÂÂétude sur Christifideles laici vingt ans après sa publication, organisée dans le cadre de lÂÂAssemblée générale du Forum International dÂÂAction Catholique (FIAC); ÂÂ du 28 mai au 1er juin 2008, il a été présent au 19ème Séminaire international sur le système de cellules paroissiales dÂÂévangélisation, organisé à Milan, à la paroisse de SantÂÂEustorgio.
Mgr Francis Kohn, responsable de la Section Jeunes, a reçu des représentants de la Jeunesse Etudiante Catholique Internationale (JECI), des Scouts et Guides de France et plusieurs délégations dÂÂécoles dÂÂévangélisation de jeunes de différents pays européens.
Du 22 au 24 juin, Mme Rocío Figueroa a représenté le Conseil pontifical pour les laïcs aux travaux du Conseil de la Coordination Internationale de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (CIJOC), qui sÂÂest réuni à Paris, du 19 juin au 4 juillet.
Rencontre avec le Conseil plénier de la Communauté des Béatitudes Le 5 juin 2008, le Conseil pontifical pour les laïcs a convoqué dans ses bureaux le Modérateur général et le Conseil plénier de la Communauté des Béatitudes, pour une rencontre de vérification sur les directives données par le Dicastère à la Communauté en date du 15 novembre 2007. Cette rencontre a été utile pour aborder aussi dÂÂautres aspects de la vie communautaire de cette Communauté en vue de son Assemblée générale de Lourdes, au mois de novembre prochain. A la réunion de vérification et dÂÂorientation, en présence du président, le cardinal RyÂÂko, du secrétaire, Mgr Clemens, du sous-secrétaire, M. Carriquiry et du chef de bureau du Dicastère, Mgr Delgado Galindo, était également présent S. Exc. Mgr Carré, archevêque dÂÂAlbi. De nombreuses questions ont été considérées relativement au charisme de la Communauté, à la distinction dans la communion des différents états de vie des adhérents, aux modalités de la vie communautaire et à la participation des familles à celle-ci, à la formation spirituelle et doctrinale de ses membres, à lÂÂexercice de lÂÂautorité, aux formes juridiques les plus appropriées à assumer étant donné la réalité communautaire composite. Cette rencontre a été caractérisée par un climat cordial et dÂÂécoute réciproque.
Au cours du premier semestre de 2008, ont été reçus par le cardinal Ryłko: Mgr Philip Edward Wilson, archevêque dÂÂAdélaïde (Australie) et Président de la Conférence épiscopale australienne; Mgr Oscar Sarlinga, évêque de Zárate-Campana (Argentine); Mgr Séamus Freeman, S.A.C., évêque dÂÂOssory (Irlande); Mgr Wiktor Skworc, évêque de Tarnów (Pologne); Mgr Ramon C. Argüelles, archevêque de Lipa (Philippines); Mgr Mario Alberto Molina Palma, O.A.R., évêque de Quiché (Guatemala); Mgr Mounged El-Hachem, nonce apostolique au Bahreïn; Mgr Dominique Lebrun, évêque de Saint-Etienne (France); Mgr Gabriel V. Reyes, évêque dÂÂAntipolo (Philippines); Mgr Raymundo Damasceno Assis et Mgr Victor Sánchez Espinoza, respectivement président et secrétaire du Conseil épiscopal latino-américain (CELAM); Mgr Francis Daw Tang, responsable de la Commission pour les laïcs de la Conférence des évêques du Myanmar; Mgr Paolo Pezzi, archevêque métropolite de lÂÂarchidiocèse de la Mèrede- Dieu à Moscou; le cardinal Varkey Vithayathil, C.S.S.R., archevêque dÂÂErnakulam- Angamaly des Syro-malalabars (Inde). En outre, le 24 janvier, le cardinal Ryłko a prononcé une conférence intitulée: ÂÂ La pastorale de la jeunesse dans le magistère de Benoît XVIÂÂ au Xème Congrès organisé par le Service national pour la pastorale de la jeunesse de la Conférence épiscopale italienne, à Salsomaggiore (PR); tandis que du 13 au 15 février, il a participé à la Conférence des évêques catholiques de lÂÂInde, qui sÂÂest déroulée à Jamshedpur City, sur le thème: ÂÂ Empowerment of women in the Church and society ÂÂ, prononçant le discours dÂÂintroduction aux travaux. Le secrétaire, Mgr Clemens, a reçu: Mgr Oscar Sarlinga, évêque de Zárate-Campana (Argentine); Mgr Robert Zollitsch et le P. Hans Langendörfer, SI, respectivement président et secrétaire de la Conférence épiscopale allemande; Mgr Héctor Miguel Cabrejos Vidarte, O.F.M, archevêque de Trujillo et président de la Conférence épiscopale péruvienne; Mgr Bernardo Hombach, évêque de Granada (Nicaragua); Mgr Franck Lackner, responsable pour le sport de la Conférence épiscopale autrichienne, accompagné de M. Reinhold Lopatka, secrétaire dÂÂEtat pour le sport de la Chancellerie fédérale de la République dÂÂAutriche; Mgr Luigi Negri, évêque de San Marino- Montefeltro, président de la ÂÂ Fondation Internationale Jean-Paul II pour le Magistère social de lÂÂÉglise ÂÂ, accompagné de M. Marco Ferrini; Sa Béatitude Mgr Fouad Twal, Patriarche de Jérusalem des Latins. Le secrétaire du Dicastère a également participé, au siège de lÂÂAthénée ÂÂAugustinianumÂÂ, à la conférence de presse organisée le 7 avril par lÂÂambassade dÂÂAustralie près le Saint-Siège et par lÂÂambassade dÂÂAustralie auprès de lÂÂItalie, sur le thème: ÂÂBienvenus à Sydney pour la JMJ 2008 ÂÂ; les 26 et 27 avril, à lÂÂoccasion de la fête de Notre-Dame de San Luca, il a participé à la veillée de prière avec les jeunes et a présidé la messe pontificale en la cathédrale de Bologne. Le sous-secrétaire, M. Carriquiry, a reçu de nombreux évêques, la plupart provenant de diocèses latino-américains. En outre, il a participé, le 12 avril, à une rencontre organisée à Turin, en la basilique de Marie Auxiliatrice, pour commémorer la première visite du serviteur de Dieu Jean- Paul II dans le chef-lieu piémontais et il a prononcé une conférence sur son pontificat. Le 2 mai, il a prononcé une conférence sur le jusnaturalisme et sur la contribution latino- américaine à la Déclaration universelle des droits de lÂÂhomme, au cours dÂÂune journée dÂÂétude à lÂÂAthénée pontifical ÂÂRegina ApostolorumÂÂ de Rome, organisée par les ambassades près le Saint-Siège des Etats-Unis, du Costa Rica et du Chili. Mgr Kohn a reçu Mgr Jean-Yves Riocreux, évêque de Pontoise (France); Mgr Benoît Rivière, évêque dÂÂAutun (France); le cardinal Antonio María Rouco Varela, archevêque de Madrid (Espagne). Plusieurs ambassadeurs près le Saint-Siège de différents pays ont également été reçus au siège du Conseil pontifical pour les laïcs. En particulier, S. Em. le card. Ryłko a reçu: Mme Anne Marie Plunkett, ambassadrice dÂÂAustralie; M. Carlos Luis Custer, ambassadeur dÂÂArgentine en visite de congé; M. Luis Felipe Bravo Mena, ambassadeur du Mexique. Le secrétaire, S. Exc. Mgr Clemens, a reçu Mme Anne Therese Giles, chargé dÂÂaffaires de lÂÂambassade dÂÂAustralie près le Saint-Siège. |
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