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NOUVELLES 21/2010
Dans un monde comme le notre où lÂon parle très souvent de démocratie, de droits de lÂhomme et de tolérance, paradoxalement, le phénomène extrêmement préoccupant de la violation du droit à la liberté religieuse est en nette augmentation. Dans beaucoup de pays, les manifestations de fanatisme et de fondamentalisme religieux ou laïciste se multiplient de même que les discriminations des minorités religieuses, pour ne pas parler des persécutions tout court. Très souvent, les victimes de ces actes dÂintolérance et de violence sont des chrétiens. Certains nÂhésitent pas à parler ouvertement dÂune dangereuse diffusion dÂune sorte de « christianophobie » et dÂun « nouveau antichristianisme » (R. Remond). Au seuil du troisième millénaire de lÂère chrétienne, les martyrs de la foi sont de nouveau à la mode. CÂest un problème très sérieux qui mérite une réflexion approfondie. La liberté religieuse occupe une place de choix parmi les nombreux droits de la personne humaine. Le Concile Vatican II enseigne que « tous les hommes doivent être exempts de toute contrainte de la part tant des individus que des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte quÂen matière religieuse nul ne soit forcé dÂagir contre sa conscience ni empêché dÂagir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à dÂautres» (Dignitatis humanae, n. 2). Et le Serviteur de Dieu JeanPaul II voit dans ce droit la « source et la synthèse » de tous les autres droits de la personne humaine et la preuve plus tangible de leur mise en pratique (cf. Centesimus Annus, n. 47). Pour cette raison, la diffusion de lÂintolérance religieuse à laquelle nous assistons de nos jours dans le monde nous préoccupe tous et nous oblige à assumer à son égard une position claire et nette de condamnation. En matière de respect du droit à la liberté religieuse, le continent asiatique mérite une attention particulière. Ce continent abrite en effet les deux tiers de la population mondiale, dont une minorité dÂenviron cent vingt millions de chrétiens. Selon le rapport 2008 sur la liberté religieuse dans le monde, publié par lÂassociation LÂÉglise en détresse, la liberté religieuse est limitée ou niée dans au moins trentedeux des cinquantedeux pays asiatiques. Pendant le récent Congrès du Laïcat Catholique dÂAsie, organisé par le Conseil Pontifical pour les Laïcs à Séoul en Corée, nous avons entendu des témoignages très émouvants sur le prix payé par les chrétiens à cause de leur foi, dans certains pays asiatiques. LÂAssemblée spéciale pour le Moyen Orient du Synode des évêques qui sÂest tenue au mois dÂoctobre dernier a, elle aussi, rappelé la situation particulièrement délicate dans laquelle vivent les chrétiens du MoyenOrient. Ces derniers mois, les organes de presse internationaux nous ont tenus informés sur la dramatique réalité des chrétiens dÂIrak, où lÂÉglise catholique est devenue la véritable cible des groupes de terrorisme islamique radical. LÂopinion publique a été profondément bouleversée par lÂattentat terroriste à la cathédrale syrocatholique de Bagdad, dans lequel cinquantehuit fidèles ont trouvé la mort, dont trois prêtres. Et la série dÂattaques contre les chrétiens se poursuit. Tout cela donne la nette impression quÂune véritable stratégie « dÂépuration confessionnelle » est en cours, avec pour objectif dÂéliminer la pré sence chrétienne de ces terres où lÂÉglise est pourtant présente depuis deux millénaires. De fait, les évêques des Églises du MoyenOrient dénoncent cette folle stratégie et parlent dÂune préoccupante « hémorragie » des chrétiens de cette région, un phénomène dÂune extrême gravité également pour ses répercussions culturelles. Face à ces épisodes douloureux, le Pape et le SaintSiège ne se lassent dÂexprimer leur communion et leur solidarité aux chrétiens qui souffrent à cause de leur foi, tout en cherchant à informer et à sensibiliser lÂopinion publique et les gouvernements respectifs sur la gravité de la situation. Benoît XVI a en effet récemment déclaré : « Je pense aux nombreuses situations difficiles, comme les attentats continus que lÂon relève en Irak contre des chrétiens et des musulmans, aux affrontements en Egypte où il y a eu des morts et des blessés [...] Puissent notre prière au Seigneur et notre solidarité apporter une espérance à ceux qui souffrent. » (Angelus, 5 décembre 2010). Et dans sa dernière exhortation apostolique sur la Parole de Dieu, il écrit : « JÂexprime également la gratitude de toute lÂÉglise aux Chrétiens qui ne capitulent pas devant les obstacles et les persécutions à cause de lÂÉvangile. En même temps, nous nous tournons avec une affection profonde et solidaire vers les fidèles de toutes ces communautés chrétiennes, en Asie et en Afrique en particulier, qui, aujourdÂhui, risquent leur vie ou la marginalisation sociale à cause de la foi. » (Verbum Domini, n. 98). Mais le Pape exhorte aussi les Chrétiens  le laïcat catholique en particulier  à sÂengager sérieusement en faveur de la « promotion dÂune authentique liberté religieuse et de conscience, un des droits fondamentaux de la personne humaine que tout État devrait toujours respecter » (Homélie, 24 octobre 2010). Devant ces faits éclatants, et après un long silence, la communauté internationale semble aussi finalement se réveiller : le Conseil de sécurité des Nations Unies a explicitement pris position contre la persécution des chrétiens en Irak ; Le Parlement européen  à son tour  a approuvé une résolution qui condamne les massacres des chrétiens en Irak et engage les gouvernements des États membres de lÂUnion Européenne à exercer des pressions sur Bagdad afin que les violences contre les chrétiens ne se répètent plus. Mais comme nous lÂavons vu, lÂIrak nÂest pas le seul pays où la liberté religieuse est bafouée. Il suffit de se rappeler les violences exercées contre les chrétiens dans certains États de lÂInde tels que lÂOrissa, ou encore le cas dÂAsia Bibi, jeune femme chrétienne condamnée à mort pour blasphème au Pakistan. Au cours du récent sommet de lÂOSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) à Astana (Kazakhstan), le cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire dÂÉtat du SaintSiège a répété avec force qu « il est amplement attesté que les chrétiens sont le groupe religieux le plus persécuté et discriminé au monde. Plus de deux cents millions dÂentre eux, de différentes confessions, se trouvent en difficulté à cause des structures légales et culturelles. La communauté internationale doit combattre lÂintolérance et la discrimination contre les chrétiens avec la même détermination quÂelle met dans la lutte contre la haine à lÂégard des membres des autres communautés religieuses » ( LÂOsservatore Romano Â, 2 décembre 2010). Le principe de la liberté religieuse et de la liberté de conscience vaut donc pour tous et ne peut être nié à personne. Mais lÂintolérance religieuse se répand aussi au sein de la « vieille Europe » qui se vante dÂêtre le berceau de la démocratie moderne. Un rapport détaillé (Shadow Report 20052010), publié récemment par lÂorganisation non gouvernementale autrichienne Observatory on intolerance and discrimination against Christians in Europe, en fait amplement état. Les formes de violation du droit à la liberté religieuse dans notre continent sont toutefois plus sophistiquées et sont parfois paradoxalement promues au nom même de la tolérance. Parfois, le doute surgit si lÂagression, lÂoffense ou la diffamation des chrétiens dans les massmédias ne soient considérées par lÂopinion publique comme quelque chose de « normal », un acte « politiquement correct ». Alors quÂen réalité il sÂagit dÂun nouveau type dÂintolérance, de cette « tolérance négative » dont a parlé le Pape Benoît XVI récemment dans son livreinterview réalisé par Peter Seewald Lumière du monde. Cela vaut la peine de rappeler les paroles fermes et éclairantes du SaintPère : « Il y a des critères de pensée bien rodés qui doivent être imposés à tous. On les répand ensuite sous le nom de la tolérance négative. Par exemple, quand on dit quÂà cause de la tolérance négative, il ne doit pas y avoir de crucifix dans les bâtiments publics. Au fond, cÂest la suppression de la tolérance que nous vivons ainsi, car il sÂagit de refuser à la religion, à la foi catholique, le droit de sÂexprimer de manière visible. Quand par exemple, au nom de la nondiscrimination, on veut forcer lÂÉglise catholique à modifier sa position sur lÂhomosexualité ou lÂordination des femmes, cela veut dire quÂelle ne peut plus vivre sa propre identité et quÂau lieu de cela, on fait dÂune religion négative et abstraite un critère tyrannique auquel chacun doit se plier. [...] QuÂau nom de la tolérance la tolérance soit abolie, cÂest une menace réelle, et cÂest à elle que nous faisons face. Le danger cÂest que la raison  ce que lÂon appelle la raison occidentale  affirme quÂelle a réellement découvert ce qui est juste et élève une prétention totalitaire qui est une ennemie de la liberté. Je crois que nous devons dénoncer très énergiquement ce danger. Personne nÂest forcé dÂêtre chrétien. Mais personne ne doit être forcé de devoir vivre  la nouvelle religion  comme la seule déterminante, celle qui engage lÂhumanité tout entière » (pp. 7778). Les paroles du Serviteur de Dieu JeanPaul II étaient donc prophétiques, lorsquÂil écrivait dans son encyclique Centesimus annus qu« une démocratie sans valeurs se transforme facilement en un totalitarisme déclaré ou sournois, comme le montre lÂhistoire » (n. 46). Quelle conclusion pouvonsnous tirer au terme de nos réflexions? La liberté est un don du Créateur qui confère à la personne humaine une dignité extraordinaire, mais en même temps, cÂest un défi, un devoir qui requiert un engagement permanent et responsable afin de ne pas la perdre. La liberté exige le courage de devenir, sur lÂexemple du Maître, un « signe de contradiction » dans le monde (cf. Lc 2, 34). Le philosophe russe Nikolaj Bierdiajev avait raison quand il écrivait que pour un chrétien, la liberté nÂest pas seulement un droit cÂest un devoir. Card. Stanisław Ryłko Président
Annoncer Jésus-Christ en Asie aujourdÂhui
Le Congrès des laïcs catholiques dÂAsie sÂest tenu à Séoul, en Corée du Sud, du 31 août au 5 septembre 2010. Ce congrès sÂinscrit dans la tradition du Conseil Pontifical pour les Laïcs de convoquer périodiquement les laïcs engagés dans lÂÉglise dÂune région géopolitique ou dÂun continent, accompagnés de leurs Pasteurs afin quÂils puissent se connaître, confronter leurs expériences et sÂaider mutuellement pour renforcer leur action apostolique, sous le signe de lÂunité avec le Siège de Pierre. Le choix du continent asiatique a été opéré en raison de lÂimportant développement économique et des profondes transformations sociales quÂune grande partie de cette région du monde a vécu ces dernières années. Le choix est tombé sur la Corée du Sud qui a accueilli ce nouveau rendezvous centré sur le thème : « Annoncer Jésus-Christ en Asie aujourdÂhui ». Dès le lendemain de sa programmation, effectuée en étroite collaboration avec la Commission pour le Laïcat de la Conférence épiscopale coréenne et le Conseil national coréen des laïcs, le Congrès a reçu le soutien et lÂapport concret de toutes les réalités ecclésiales présentes en Asie, qui ont ainsi démontré leur vitalité et leur participation active. Les délégations de dixneuf pays membres et associés de la Fédération des conférences épiscopales asiatiques (FABC), ont adhéré avec enthousiasme, toutes guidées par un évêque. En outre, ont pris part à lÂévènement quelquesuns des responsables de la FABC ellemême et trentesept délégations dÂassociations, mouvements ecclésiaux et communautés nouvelles reconnus par le SaintSiège, présents et opérants en Asie. De nombreux évêques et cardinaux ont ratifié, par leur présence personnelle et active, le choix des thèmes touchant à la participation des laïcs à la vie de lÂÉglise de Dieu qui est en Asie, et ont ainsi manifesté leur sollicitude pastorale à lÂégard de lÂÂuvre apostolique des christifideles laici. Le matin du 1er septembre, le cardinal Stanisław Ryłko, président du Conseil Pontifical pour les Laïcs a officiellement ouvert les travaux du Congrès par une célébration eucharistique en la cathédrale de Myongdong à Séoul. La présence de nombreux prêtres, religieux et laïcs de diverses nationalités, du cardinal Nicholas Cheong Jinsuk, archevêque de Séoul, du cardinal Telesphore Placidus Toppo, archevêque de Ranchi (Inde) et de lÂarchevêque Osvaldo Padilla, nonce apostolique en Corée, sans oublier les nombreux autres évêques coréens et dÂautres diocèses dÂAsie, est la preuve éclatante de la pleine communion ecclésiale vécue pendant les journées du congrès. Dans son discours inaugural, le cardinal Stanisław a rappelé à tous les participants que le défi de lÂévangélisation exige une redécouverte profonde de la mission prophétique de tous les baptisés. Il les a tous encouragés à être fiers dÂêtre catholiques et à ne pas rougir de lÂÉvangile. Le Nonce apostolique en Corée, Mgr Osvaldo Padilla, a ensuite lu le message écrit par Sa Sainteté Benoît XVI pour la circonstance, suscitant une vive émotion et une profonde gratitude parmi les participants. Dans cette lettre, le Pape rappelle que « Les catholiques dÂAsie sont appelés à être un signe et une promesse de lÂunité et de la communion  la communion avec Dieu et entre les hommes  dont la famille humaine tout entière doit bénéficier et que seul le Christ rend possible.» Il ajoute qu« ils ont reçu une grande mission: celle de témoigner de Jésus Christ, le Sauveur universel de lÂhumanité. Tel est le service suprême et le plus grand don que lÂÉglise peut offrir au peuple dÂAsie, et je forme le vÂu que la présente Conférence apportera un encouragement et une orientation renouvelés en vue dÂentreprendre cette mission sacrée.» Le Pape a souligné aussi la nécessité de la proclamation de JésusChrist en Asie aujourdÂhui, affirmant que les laïcs catholiques, « en union dÂesprit et de cÂur avec leurs pasteurs, et accompagnés à chaque étape de leur itinéraire de foi par une solide formation spirituelle et catéchétique, doivent être encouragés en vue de coopérer activement non seulement dans lÂédification de leurs communautés chrétiennes locales, mais également en créant de nouvelles voies pour lÂÉvangile dans chaque secteur de la société.» Le SaintPère a poursuivi en indiquant certains des contextes spécifiques où se fait sentir un besoin urgent de lÂannonce des laïcs tels que le témoignage dÂamour conjugal et de la famille chrétienne, la défense de la vie in toto, la sollicitude envers les pauvres et les opprimés, la disponibilité au pardon, le témoignage de justice, de vérité et de solidarité sur les lieux de travail et dans la vie publique. Le Pape se réjouit aussi du rôle important des nombreux fidèles engagés dans les paroisses comme catéchistes, de même que de celui des « associations et mouvements ecclésiaux consacrés à la promotion de la dignité humaine et de la justice » qui « manifestent de façon concrète le caractère universel du message de lÂÉvangile de notre adoption en tant que fils de Dieu. ». Enfin, le SaintPère a imparti sa bénédiction apostolique sur les participants, formant le vÂu que « lÂÉglise en Asie puisse apporter un témoignage toujours plus fervent de la beauté incomparable dÂêtre chrétien, et annoncer JésusChrist comme lÂunique Sauveur du monde. » Le président de la République M. Lee Myung Bak, a accueilli les délégués avec un mot de bienvenue confié à M. Inchon Park, ministre coréen de la Culture, du Sport et du Tourisme. Dans son discours, il rappelle lÂimportante contribution des martyrs de lÂÉglise Catholique qui est en Corée à la maturité spirituelle et à la réconciliation du peuple coréen, et manifeste aux organisateurs sa vive reconnaissance pour le choix de Séoul comme ville dÂaccueil de ce Congrès. Le cardinal Nicholas Cheong Jinsuk, archevêque de Séoul, a également salué tous les participants et les a exhorté à redécouvrir leur vocation spécifique et leur mission de hérauts enthousiastes de JésusChrist au sein de lÂÉglise. Au cours de la première conférence inaugurale, le père Felipe Gomez, S.I., de lÂEast Asian Institute de Manila (Philippines), a illustré le fil rouge qui traverse lÂhistoire de la mission de lÂÉglise en Asie et les étapes principales des deux mille ans dÂévangélisation et de témoignage de sainteté et de martyre. Puis, ce fut le cardinal Telesphore Placidus Toppo qui prit la parole. Dans son intervention il a focalisé lÂattention des participants sur les principaux défis de lÂévangélisation en Asie aujourdÂhui et a rappelé les deux dimensions fondamentales de lÂannonce faite par tout chrétien : la mission et le témoignage de vie. La première journée des travaux proprement dite a commencé avec la présentation des différentes réalités géopolitiques et ecclésiales à travers le témoignage, parfois vibrant et émouvant, des représentants des diverses conférences épiscopales qui ont illustré chacun leur expérience de vie chrétienne et dÂannonce de lÂÉvangile, dans des contextes souvent difficiles où les catholiques ne représentent quÂune infime mais « créative » minorité. Cette minorité est responsable, à la lumière de lÂÉvangile, dÂun réel renouveau et de la transformation de nombreuses réalités et contextes souvent très éloignés de Dieu. La deuxième journée a vu lÂintervention de S.Exc. Mgr Josef Clemens, Secrétaire du Conseil Pontifical pour les Laïcs, lequel a rappelé avec clarté les contenus de lÂexhortation apostolique postsynodale Christifideles laici ayant trait à la vocation et à la mission des laïcs dans lÂÉglise. Il les a relus dans lÂoptique de mettre en lumière la continuité entre les contenus de ce document, charte pour le laïcat catholique et la pensée du cardinal Joseph Ratzinger et de son magistère, une fois devenu Benoît XVI. Il en est ressorti que les vues de Ratzinger anticipaient ou concordaient pleinement avec les thèmes fondamentaux de lÂexhortation. Lors la deuxième conférence de la journée, le père Joseph Dinh Duc Dao, vietnamien, professeur à lÂUniversité Pontificale Urbanienne de Rome, a parlé de lÂimportance de la formation chrétienne des laïcs catholiques en Asie comme la base fondamentale de leur capacité missionnaire. Il a rappelé que « formation signifie mission » parce cÂest à travers la formation que les catholiques deviennent adultes dans la foi et peuvent vraiment la partager avec les autres. DÂoù son vibrant appel à prêter le maximum dÂattention aux programmes dÂéducation et de formation à la foi destinés à tous les fidèles. Les travaux du 2 septembre se sont poursuivis par deux tables rondes au cours desquelles les différents invités ont partagé avec lÂassemblée leurs expériences et leur formation spécifique dans différents domaines importants de la vie et de la société pour une véritable évangélisation des peuples. Après la célébration eucharistique, lÂattention des participants sÂest focalisée sur la vie et le témoignage du père Matteo Ricci, jésuite et figure incontournable de lÂévangélisation en Asie. Les étapes les plus significatives de son Âuvre ont été rassemblées en un film qui a été montré aux congressistes. Le matin du vendredi 3 septembre prévoyait lÂintervention du père Bernardo Cervellera, de lÂInstitut Pontifical des Missions Étrangères (PIME), directeur de Asianews. Dans son discours, celuici a offert une vue dÂensemble de ce que signifie aujourdÂhui le martyre des catholiques en Asie, soulignant, à travers les faits dÂactualité récente, les différentes situations de difficulté et de souffrance qui découlent de la limitation de la liberté religieuse dans nombre de pays de ce continent. À suivre, une table ronde, à laquelle participaient plusieurs experts qui ont réfléchi sur les principaux secteurs et les priorités de lÂévangélisation en Asie aujourdÂhui. LÂaprèsmidi sÂest poursuivi par un passionnant excursus sur lÂimportante et fondamentale contribution des réalités associatives des fidèles, des mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles aux défis actuels de lÂévangélisation en Asie. Cette conférence, intitulée « la nouvelle saison associative des fidèles laïcs » était tenue par le Prof. Guzmán Carriquiry, soussecrétaire du Conseil Pontifical pour les Laïcs, lequel a reparcouru les passages les plus importants du magistère de lÂÉglise sur lÂimportance, dans lÂoptique de lÂévangélisation, de lÂapostolat organisé des fidèles laïcs et de la naissance de nouvelles réalités associatives, considérées par JeanPaul II et Benoît XVI comme des dons providentiels élargis par lÂEsprit Saint en faveur de lÂÉglise de notre temps. Au cours dÂune seconde table ronde, la parole a été donnée aux témoins vivants de cette richesse ecclésiale. Les délégués provenant des différentes réalités associatives, telles que le Renouveau Charismatique Catholique, Couples pour le Christ, Mouvement des Focolari, Légion de Marie, Chemin Néocatéchuménal et bien dÂautres, ont partagé leurs expériences personnelles dans le domaine de lÂévangélisation en Asie. La concélébration eucharistique quotidienne se déroulait en un des lieux « symbole » du catholicisme en Asie, le Sanctuaire des martyrs coréens de Jeoldoo San. Le 4 septembre, après la messe, les travaux du Congrès ont repris avec une conférence conclusive du cardinal Stanisław Ryłko. Traçant le bilan final des travaux, il a centré son propos sur ce qui semblait déjà alors le plus important fruit de la rencontre : avoir alimenter lÂespérance. Le cardinal a indiqué lÂincapacité à espérer comme le signe même de lÂoubli de Dieu de la part de beaucoup de nos contemporains et, citant lÂencyclique Spe Salvi de Benoît XVI, il a rappelé que : « qui ne connaît pas Dieu, tout en pouvant avoir de multiples espérances, est dans le fond sans espérance, sans la grande espérance qui soutient toute lÂexistence (cf. Ep 2, 12). La vraie, la grande espérance de lÂhomme, qui résiste malgré toutes les désillusions, ce ne peut être que Dieu  le Dieu qui nous a aimés et qui nous aime toujours « jusquÂau bout », « jusquÂà ce que tout soit accompli » (cf. Jn 13, 1 et 19, 30) » (n. 27). À son avis, telle est « la consigne que le Christ nous donne au terme de ce congrès : annoncer lÂespérance à ce continent », à travers un engagement renouvelé de tous les fidèles baptisés et une action efficace dÂapostolat et dÂévangélisation, réponse à la vocation et la mission de chaque chrétien au sein de lÂunique Église. Le cardinal a indiqué comme instrument fondamental pour atteindre cet objectif, un processus authentiquement chrétien de formation continue qui vise à la sainteté. Sur ce chemin, et en dépit des difficultés et des obstacles quÂils pourront rencontrer dans les diverses situations du continent asiatique, les chrétiens feront lÂexpérience de la certitude du soutien de Dieu qui, selon le cardinal, reprenant les mots de Benoît XVI « ne faillit point parce quÂIl trouve toujours de nouvelles modalités pour rejoindre les hommes et leur ouvrir davantage sa grande maison » (Homélie durant la concélébration eucharistique avec les évêques de la Suisse, 7 novembre 2006). Les participants ont élaboré deux documents finaux. Le premier adressé au SaintPère, en réponse au message quÂil a écrit à lÂassemblée, dans lequel ils remercient sincèrement le Successeur de Pierre pour son accompagnement et promettent un engagement missionnaire renouvelé dans lÂannonce de JésusChrist aux peuples dÂAsie. Et le deuxième adressé à tous les laïcs catholiques du continent asiatique pour souligner lÂimportance de lÂunité dans lÂÉglise sous la guide des pasteurs, et la nécessité de prendre conscience de lÂefficacité des « minorités créatives », lesquelles, même en temps de difficultés, sont signe dÂune vive espérance pour lÂannonce du Christ à tous les hommes. La soirée prévoyait un moment de convivialité selon la tradition de la fête coréenne. Le dimanche 5 septembre, les délégués se sont réunis dans la cathédrale de Séoul, et avec eux, toute la communauté chrétienne locale, pour une célébration eucharistique présidée par le cardinal Cheong Jinsuk. Au cours de la messe, chaque participant a reçu un crucifix en bois et un chapelet béni pas Sa Sainteté, en guise de souvenir de ces journées de réflexion et de renouvellement. Le mérite de la réussite de ce Congrès est surtout à attribuer aux talents dÂorganisateur de M. Thomas HongSoon Han, membre, jusquÂà lÂannée dernière, du Conseil Pontifical pour les Laïcs. En effet, depuis 1984, le dicastère a eu lÂopportunité, en maintes occasions, dÂapprécier ses qualités professionnelles, son engagement et sa généreuse collaboration. Licencié en économie, avec une spécialisation en Sciences sociales et un doctorat honoris causa en Droit, il a participé en qualité dÂauditeur à différents synodes des évêques et a assumé la charge de président du Conseil de lÂApostolat des Laïcs de la Corée. Le 21 octobre dernier, Dr. Han a été reçu par le SaintPère Benoît XVI en qualité de nouvel Ambassadeur de Corée près le SaintSiège.
Au mois de juillet dernier, se sont ouvertes les inscriptions pour la XXVIème Journée Mondiale de la Jeunesse qui se déroulera à Madrid du 16 au 21 août 2011. Plus de deux cent mille jeunes se sont déjà inscrits à travers le site Internet du Comité dÂorganisation espagnol ( www.madrid11.com), où l Âon peut aussi trouver, traduits en 7 langues, les indications pratiques et des documents pastoraux relatifs à lÂévènement, constamment mis à jour par les administrateurs du site. LÂitinéraire dÂapprofondissement pastoral a été tracé par le SaintPère Benoît XVI qui a dédié son traditionnel Message pour la JMJ à une véritable catéchèse sur le thème de la Journée Mondiale de Madrid:  Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi  (cf. Col 2, 7). Ce document, disponible en plusieurs langues sur le site Internet du Vatican (www.vatican.va), est un point de repère fondamental pour la préparation spirituelle des jeunes. Cette préparation en amont reste la clé du succès de toute JMJ. Alors que des milliers de jeunes des quatre coins du monde, accompagnés par leurs Pasteurs, préparent depuis longtemps le pèlerinage vers Madrid, lÂÉglise dÂEspagne quant à elle se prépare activement à les accueillir. En effet, le pèlerinage de la Croix des JMJ et de lÂIcône de Marie à travers tout le territoire espagnol se poursuit. De diocèse en diocèse, ces deux symboles de la JMJ rassemblent la communauté ecclésiale tout entière autour de moments de prière, de fête et de témoignage, anticipant et promouvant le rendezvous de Madrid. En même temps se poursuit lÂintense travail dÂorganisation qui voit le Comité organisateur espagnol et le Conseil Pontifical pour les Laïcs impliqués en première ligne dans la mise au point des nombreuses questions logistiques et pastorales qui se posent à chaque JMJ: accueil des pèlerins, logements, repas, organisation et gestion des principales célébrations, catéchèse, communication etc. Ces questions seront au centre des discussions de la deuxième rencontre internationale préparatoire au programme à San Lorenzo de El Escorial (Madrid) du 12 au 15 janvier 2011. À cette rencontre sont conviés les responsables nationaux de la pastorale des jeunes des conférences épiscopales du monde entier et les représentants des mouvements, associations et communautés ecclésiales internationaux qui auront ainsi la possibilité dÂobtenir des informations exhaustives sur lÂévènement, et de fournir leurs suggestions aux organisateurs ainsi que de visiter personnellement les lieux où se déroulera la Journée Mondiale  occasions précieuses pour guider au mieux la participation des nombreux groupes de jeunes qui feront le voyage à Madrid. LÂhymne officiel de la JMJ 2011 est aussi fin prêt. Il a été présenté au public pour la première fois le 8 novembre 2010 à Madrid, la veille de la fête de Notre Dame de lÂAlmudena, patronne de la ville. Le morceau, qui sÂinspire du thème de la JMJ, sÂintitule Firmes en la fe et a une nette finalité liturgique et dévotionnelle. En effet, tant le texte que la musique ont été conçus comme une invitation à la prière et au recueillement, une sorte de  colonne sonore  des principales célébrations de la JMJ. LÂauteur du texte, Mgr César Franco, évêque auxiliaire de Madrid et coordinateur général de la JMJ 2011, explique que  les strophes mettent en évidence lÂhumanité très sainte du Christ selon le style de la tradition mystique espagnole et cherchent à la rendre le plus possible accessible aux jeunes Â. La musique quant à elle a été composée par le père Enrique Vázquez Castro, prêtre de Victoria et célèbre compositeur liturgique. Il explique que, pour écrire cette partition,  le premier défi a été dÂélaborer une mélodie en mesure dÂaider à comprendre le texte, le chanter et le réciter Â. Le morceau est disponible sur le site Internet du Comité organisateur espagnol en trois versions: la version liturgique, la version instrumentale pour grands chÂurs et la version populaire avec lÂaccompagnement de la guitare. Outre lÂhymne officiel il y aura également de nombreux chants inspirés au thème des JMJ écrits et proposés directement par les jeunes euxmêmes.
La Lettre aux femmes quinze ans après
En 2010, le Conseil Pontifical pour les Laïcs a voulu commémorer le quinzième anniversaire de la publication de la Lettre aux Femmes de JeanPaul II, du 29 juin 1995. Par cet important document, le SaintPère sÂétait adressé directement aux femmes pour les remercier du fait même dÂÂêtre femmes  et pour encourager une réflexion sur  le génie féminin  afin de mieux le valoriser. LÂoccasion de cette Lettre avait été offerte par la IVème  Conférence mondiale sur la femme  organisée par les Nations Unies à Pékin en 1995. Le vénérable JeanPaul II ne voulut pas que lÂévènement eût lieu sans que lÂÉglise ne fit entendre sa voix sur la question. Du reste, pendant toute lÂannée 1995, le Pape ne manqua pas de revenir souvent sur le thème de la dignité et de la vocation de la femme. Après quinze ans, nous nous retrouvons dans un climat de confusion anthropologique croissante qui a besoin dÂorientation et de lumière pour poursuivre le chemin entamé. LÂÉglise, experte des questions qui touchent à lÂhomme, sait bien quÂelle doit offrir au monde la diakonìa dÂindiquer la vérité de lÂêtre humain, homme et femme, annoncer cette vérité et la proposer comme la lumière capable de vaincre la désorientation de notre temps. Notre dicastère sÂest adressé à un certain nombre dÂexpertes en la matière, les invitant à relire le document de JeanPaul II et à le commenter à la lumière des défis dÂaujourdÂhui. En outre, nous leur avons demandé de tracer un bilan des conséquences de la IVème Conférence sur la femme à Pékin. En particulier, nous les avons interrogées sur les aspects de la Lettre qui, à leur avis, auraient besoin dÂune meilleure réception, sur les voies et moyens quÂoffre la Lettre pour approfondir le fondement théologique et anthropologique de la dignité de lÂhomme et de la femme, sur lÂécho de lÂaccueil réservé au  génie féminin  et dÂautres questions encore. Par ailleurs, nous leur avons demandé une analyse de lÂinfluence de lÂidéologie du  genre  de 1995 à nos jours, et sollicité leur avis sur ce quÂil faut faire pour relancer lÂanthropologie chrétienne dans le contexte actuel. Les femmes interpellées ont été choisies parmi le personnel du dicastère, les membres et consulteurs, les expertes de la question féminine de notre temps. Nous remercions de tout cÂur toutes les femmes qui nous ont envoyé leurs intéressantes et profondes réflexions, manifestant ainsi le désir de travailler ensemble à lÂédification dÂun futur meilleur pour les femmes et les hommes de notre temps. Nous continuerons à recueillir les contributions provenant du monde entier pour les étudier afin de parvenir un diagnostic précis du status quaestionis de la situation de la femme.
Les catéchèses de Benoît XVI sur les saintes du MoyenÂge
epuis le 1er septembre 2010, le SaintPère Benoît XVI a commencé, pendant les audiences générales du mercredi, un cycle de catéchèse sur les figures féminines du MoyenÂge qui « se distinguent par la sainteté de leur vie et la richesse de leur enseignement » (Audience générale, 1er Septembre 2010). Il sÂagit de « manifestations du génie féminin », expressions des « charismes dont lÂEsprit Saint a doté les femmes dans lÂhistoire du Peuple de Dieu » (JeanPaul II, Mulieris dignitatem, 31). La reproposition que le Pape fait de ces figures qui ont marqué lÂhistoire de lÂÉglise nous aide à connaître les trésors spirituels qui sÂy cachent, et grâce auxquels nous pouvons affronter les défis de notre temps. Le cycle sÂest ouvert par deux catéchèses dédiées à Sainte Hildegarde de Bingen, mystique du XIIème siècle dotée dÂextraordinaires charismes spirituels, de vaste culture et dÂun tempérament fort et courageux. Hildegarde, dite « prophétesse teutonique », dénonça sans ambages les erreurs des cathares et prôna une véritable réforme de lÂÉglise à travers la pénitence et le chemin de conversion. Parlant dÂelle, le SaintPère a formé le vÂu quÂémergent encore dans le monde contemporain des femmes saintes et fortes, capables de valoriser les dons reçus de Dieu et dÂoffrir « leur contribution précieuse et spécifique à la croissance spirituelle de nos communautés et de lÂÉglise de notre temps »! (Audience générale, 8 Septembre 2010). Cette femme hautement qualifiée dans le domaine des sciences et des arts confirme que lÂactivité culturelle des monastères féminins du MoyenÂge était particulièrement riche et intense, contrairement aux nombreux préjugés qui courent. Sainte Hildegarde nous montre comment, dans lÂhistoire, de nombreuses femmes ont trouvé dans la vie monastique le contexte idéal pour développer leurs propres dons et les mettre au service de lÂÉglise et de la société. Le SaintPère indique la sainte comme modèle pour les théologiennes dans la mesure où, grâce à son Âuvre, « nous voyons combien la théologie peut également recevoir une contribution particulière des femmes, car elles sont capables de parler de Dieu et des mystères de la foi à travers leur intelligence et leur sensibilité particulières » (ibid.). Le cycle sÂest poursuivi par la présentation de « lÂune des saintes les plus aimées »: sainte Claire dÂAssise. Benoît XVI a souligné lÂefficacité de sa sainteté pour la réforme de lÂÉglise, lÂimportance de son Âuvre, en complémentarité de dons avec Saint François; le Pape a prié le Seigneur afin quÂIl suscite encore dans lÂÉglise de notre temps « des femmes courageuses et riches de foi comme elle, capables dÂapporter une impulsion décisive au renouveau de lÂÉglise. » (Audience générale, 15 septembre 2010). Le SaintPère a ensuite présenté sainte Mathilde de Hackeborn, moniale de Helfta, qui vécut au XIIIème siècle. Cette femme fascinante, riche de dons mystiques et profondément éprise de la liturgie, nous enseigne une spiritualité monastique fondée sur lÂamour de lÂEucharistie et guidée par les Écritures. Benoît XVI la propose comme un modèle pour tous, affirmant que sa vie est « une puissante invitation à intensifier notre amitié avec le Seigneur, surtout à travers la prière quotidienne et la participation attentive, fidèle et active à la Messe. La liturgie est une grande école de spiritualité.» (Audience générale, 29 septembre 2010). Dans la catéchèse suivante, le Pape a traité de sainte Gertrude la Grande, disciple de sainte Mathilde, elle aussi moniale de Helfta. Comme Mathilde, Gertrude fut experte dans les sciences et les arts de son temps. Elle approfondît la connaissance des sciences du trivium et du quadrivium, la formation de son temps. Mais après une intense expérience spirituelle, elle entreprit une lutte intérieure contre la vanité et la curiosité, et se dédia alors aux études spécifiquement théologiques pour les appliquer à lÂapostolat, écrivant à des fins de divulgation ; la simplicité, la grâce et la capacité de persuasion de ses Âuvres ont contribué au progrès spirituel de nombreuses générations. Selon le SaintPère, « lÂexistence de sainte Gertrude reste une école de vie chrétienne, de voie droite, et nous montre que le cÂur dÂune vie heureuse, dÂune vie véritable, est lÂamitié avec Jésus, le Seigneur. Et cette amitié sÂapprend dans lÂamour pour les Écritures Saintes, dans lÂamour pour la liturgie, dans la foi profonde, dans lÂamour pour Marie, de manière à connaître toujours plus réellement Dieu luimême et le bonheur véritable, but de notre vie. » (Audience générale, 06 octobre 2010). La bienheureuse Angèle de Foligno, a été la protagoniste de la catéchèse du 13 octobre. Tandis quÂau départ elle menait une vie loin de Dieu, la rencontre avec la figure de Saint François, et à travers lui, avec le Christ luimême, la conduit à la conversion, lui faisant découvrir que « ce nÂest quÂavec Dieu que la vie devient vie véritable ». Ainsi  observe le Pape  elle sÂadresse à chacun de nous, filles et fils de cette époque où grande est la tentation de vivre comme si Dieu nÂexistait pas. LÂexemple de la bienheureuse Angela nous exhorte à prêter attention « à ces signes par lesquels le Seigneur touche notre âme, [ ] à la présence de Dieu, pour apprendre ainsi la vie vers Dieu et avec Dieu, dans la communion avec le Christ crucifié. (Audience générale, 13 octobre 2010). Poursuivant son parcours à travers la mémoire des Saintes du MoyenÂge, le Pape a présenté sainte Elisabeth de Hongrie comme « un véritable exemple pour tous ceux qui occupent des rôles de guide: lÂexercice de lÂautorité, à tous les niveaux, doit être vécu comme un service à la justice et à la charité, dans la recherche constante du bien commun ». En effet, cette femme, reine de Thuringe, « ne consommait aucune nourriture sans sÂassurer auparavant quÂelle provenait des propriétés et des biens légitimes de son époux. Tout en sÂabstenant des biens procurés de façon illicite, elle se prodiguait pour dédommager ceux qui avaient subi une violence » (Audience générale, 20 octobre 2010). Voilà un bel exemple de charité dans la vérité, vertu tant nécessaire à lÂédification dÂune société plus digne de lÂhomme. Sainte Brigitte de Suède, copatronne de lÂEurope, fonda lÂordre du Saint Sauveur, composé de moines et moniales placés sous lÂautorité dÂune Abbesse. Pour le SaintPère, ce choix « ne doit pas nous surprendre: il existait au Moyen Âge des fondations monastiques avec une branche masculine et une branche féminine, mais pratiquant la même règle monastique, qui prévoyait la direction dÂune Abbesse. De fait, dans la grande tradition chrétienne, une dignité propre est reconnue à la femme, et  toujours à lÂexemple de Marie, Reine des Apôtres  une place propre dans lÂÉglise qui, sans coïncider avec le sacerdoce ordonné, est tout aussi importante pour la croissance spirituelle de la Communauté. En outre, la collaboration dÂhommes et de femmes consacrés, toujours dans le respect de leur vocation spécifique, revêt une grande importance dans le monde dÂaujourdÂhui. » (Audience générale, 27 octobre 2010). Au moment de conclure cet article, la dernière catéchèse en date du SaintPère est celle qui sÂest concentrée sur la figure de Marguerite dÂOingt, moniale chartreuse dÂorigine française, née elle aussi au XIIIème siècle. Ses écrits révèlent une profonde spiritualité, une grande culture et des talents de guide. Elle consacra sa vie à connaître et à aimer le Seigneur, à se laisser illuminer par la lumière du Christ qui purifie et indique le chemin à suivre. CÂest pourquoi le Pape nous propose de lÂimiter dans notre cheminement spirituel. Par ces catéchèses, le SaintPère nÂentend pas proposer un simple exercice de révision de lÂhistoire de lÂÉglise, tout aussi intéressante quÂelle soit. Au contraire! La présentation quÂil fait de ces femmes, est une exhortation pour tous  hommes et femmes  à les connaître et à les prendre pour modèles de participation active et dÂinsertion féminine dans la vie de lÂÉglise. Il sÂagit presque dÂune provocation qui valorise les diverses formes du  génie féminin  qui ont enrichi lÂÉglise au cours de lÂhistoire, avec lÂespoir que le génie de la sainteté féminine continue à se manifester encore aujourdÂhui, quÂil naisse de la vie même du Christ et trouve un grand accueil dans lÂÉglise et dans la société.
Assemblée générale en Terre Sainte
Au 6 au 12 octobre 2010, sÂest tenue à Jérusalem lÂAssemblée générale de lÂUnion Mondiale des Organisations Féminines Catholiques (UMOFC). LÂassociation, fondée en 1910, a célébré son centenaire par une réflexion sur le thème:  Vous serez mes témoins  (At 1,8). LÂUMOFC est une association publique internationale de fidèles qui rassemble une centaine dÂorganisations féminines catholiques représentant plus de cinq millions de femmes, et actives dans plus de soixante Pays. LÂUMOFC promeut la présence, la participation et la coresponsabilité des femmes catholiques dans lÂÉglise et dans la société, en soutien à leur mission de foi et à leur engagement pour le développement de lÂhumanité et de la paix dans le monde. Le choix de la Terre Sainte répondait à la nécessité de  retourner aux origines de notre foi, sur les pas de Jésus, pour le rencontrer de manière spéciale  grâce à un programme liturgique et de formation, et particulièrement grâce à lÂécoute de la Parole de Dieu proclamée dans les lieux saints. La célébration eucharistique dÂouverture a été présidée par Sa Béatitude Fouad Twal, Patriarche Latin de Jérusalem. LÂÉcrivain polonaise, Ludmila Grygiel, experte des questions relatives à la famille et à lÂanthropologie chrétienne, a tenu un exposé sur le thème:  Vous êtes témoins dÂamour Â. La théologienne française Florence Gillet, auteur de diverses études sur Marie, Thérèse de Lisieux et Chiara Lubich, a développé le thème :  Marie, témoin de lÂAmour de Dieu hier et aujourdÂhui Â. Ana Cristina Villa Betancourt, responsable de la Section Femme du Conseil Pontifical pour les Laïcs, a présenté lÂexposé intitulé  Jésus et les femmes: le rencontrer, le suivre, être ses témoins Â. La journaliste et essayiste, Marguerite Peeters, fondatrice de lÂInstitute for Intercultural Dialogue Dynamics, a affronté le thème  Comment être des témoins dans un monde globalisé Â. Christine Vollmer, fondatrice de  Alliance pour la famille Â, a parlé de ÂlÂimportance de la formation pour devenir des témoins efficaces dans le monde contemporain Â. La réalité de la vie quotidienne en Terre Sainte a été représentée par les témoignages de femmes chrétiennes et des représentantes dÂun groupe interconfessionnel de jeunes focolarini. LÂassemblée a défini les priorités pour les quatre années à venir. En outre, elle a approuvé un communiqué final et élu le comité directeur et la nouvelle présidente générale, lÂitalienne Maria Giovanna Ruggieri.
Anna Maria Federici Manni a quitté notre dicastère
Le moment est arrivé, au mois de septembre 2010, pour Mme Anna Maria Federici Manni de quitter notre dicastère après y avoir prêté service pendant de longues années. Secrétaire particulière de son Eminence le cardinal Ryłko déjà à lÂépoque de sa nomination comme Secrétaire du dicastère, Mme Federici Manni avait été recrutée en 1969 par le Consilium de Laicis, devenu par la suite Conseil Pontifical pour les Laïcs. Au fil des années, elle a assumé des tâches diverses, parmi lesquelles celle de secrétaire particulière de deux viceprésidents du dicastère qui se sont alternés dans le temps: Mgr Lucas Moreira Neves et Mgr Paul Josef Cordes. Après quarante et un ans de service au SaintSiège, prêté avec professionnalisme et compétence, Mme Federici Manni part en retraite, et emporte avec elle la mémoire historique de la quotidienneté du travail du dicastère, le souvenir des nombreux évènements organisés, des contacts pris avec les membres et consulteurs des mandats successifs. En signe de gratitude pour toutes ces années de service rendu avec conscience et dévouement, les Responsables du dicastère ont demandé pour elle et obtenu du SaintPère Benoît XVI une décoration honorifique spéciale qui lÂa élevée au rang de Dame de lÂOrdre de Saint Sylvestre. Tout le personnel formule pour Anna Maria, le vÂu dÂune vie heureuse et sereine en cette nouvelle phase de son existence, digne récompense pour toutes ces années de bons et loyaux services.
Le discours aux évêques portugais
Ces derniers mois, le Saint-Père est revenu souvent sur lÂargument des mouvements et des communautés nouvelles dans ses interventions, enrichissant ultérieurement son vaste magistère sur « la nouvelle saison associative des fidèles laïcs » (Christifideles laici, 29). En particulier, le 13 mai dernier, il a réservé à la question un large extrait de son discours aux évêques du Portugal lors de sa visite à Fátima. Relisons cet extrait de son discours, et comparonsle aux autres interventions analogues du Saint-Père afin dÂen saisir mieux la portée. Parler à lÂhomme dÂaujourdÂhui Le Pape introduit le discours sur les mouvements après avoir esquissé en grandes lignes la situation des sociétés déchristianisées dÂaujourdÂhui et les difficultés que lÂon rencontre en de telles circonstances dans lÂannonce de lÂEvangile : « Quand aux yeux de beaucoup, la foi catholique nÂest plus le patrimoine commun de la société et que, souvent, on la regarde comme une graine étouffée et supplantée par les Âidoles et par les maîtres de ce monde, elle pourra très difficilement toucher les cÂurs à travers de simples discours ou des rappels moraux, et encore moins par des allusions générales aux valeurs chrétiennes. Le rappel courageux et intégral des principes est essentiel et indispensable; toutefois, la simple énonciation du message ne va pas jusquÂau fond du cÂur de la personne, ne touche pas sa liberté, ne transforme pas sa vie. Ce qui séduit surtout, cÂest la rencontre avec les personnes croyantes qui, par leur foi, attirent vers la grâce du Christ, en Lui rendant témoignage.» Ainsi, pour parler de manière efficace au cÂur de lÂhomme dÂaujourdÂhui, il faut des témoins crédibles. Le question du choix de langage qui rende lÂÉvangile crédible a été approfondie par le Saint-Père lorsquÂil a rencontré les membres du Conseil Pontifical de la Culture: « les pasteurs et les fidèles ressentent avec préoccupation certaines difficultés dans la communication du message évangélique et dans la transmission de la foi au sein même de la communauté ecclésiale. [ ] Les problèmes semblent parfois sÂaccroître lorsque lÂÉglise sÂadresse aux hommes et aux femmes éloignés ou indifférents à une expérience de foi, auxquels le message évangélique arrive de façon peu efficace et personnelle.» [ ] Pour trouver un langage adéquat, le Pape recommande de valoriser « lÂinculturation de lÂÉvangile », « le symbolisme riche et dense de la liturgie », « le langage de lÂart, dont la beauté possède une force communicative particulière ». « Toutefois, la beauté de la vie chrétienne est plus incisive encore que lÂart et lÂimage dans la transmission du message évangélique » (Discours du Pape Benoît XVI aux participants à lÂAssemblée plénière du Conseil Pontifical de la Culture,13 novembre 2010). Donc, « les personnes croyantes qui, par leur foi, attirent vers la grâce du Christ, en Lui rendant témoignage », évoquées au Portugal, sont celleslà même qui montrent, principalement à travers leur vie, la beauté dÂêtre chrétiens: CÂest le langage le plus éloquent pour conquérir le cÂur de lÂhomme de la globalisation et de la sécularisation. La joie dÂêtre chrétiens Poursuivant son discours aux évêques portugais, le Saint-Père indique où chercher des terrains fertiles de vie chrétienne : « Je me souviens de ces paroles du Pape JeanPaul II: « LÂÉglise a besoin surtout de grands courants, mouvements et témoignages de sainteté parmi les ÂfidèlesÂ, parce que cÂest de la sainteté que naît tout renouveau authentique de lÂÉglise, tout enrichissement authentique de lÂintelligence de la foi et de la suite du Christ, une réactualisation vitale et féconde du christianisme dans la rencontre avec les besoins des hommes, une forme renouvelée de présence au cÂur de lÂexistence humaine et de la culture des nations » (Discours pour le XXème anniversaire du Décret conciliaire ÂApostolatum actuositatemÂ, 18 novembre 1985). Certains pourraient dire: «ÂlÂÉglise a besoin de grands courants, de mouvements et de témoignages de sainteté  mais il nÂy enapas ! » En effet, un certain pessimisme sÂest répandu devant les difficultés et les crises qui ont caractérisé lÂÉglise dans son rapport avec le monde contemporain. Mais Benoît XVI a personnellement constaté que lÂEsprit Saint a agi à temps dans lÂÉglise, suscitant ce dont Elle avait besoin, comme il le rappelle luimême au cours de son discours à Fátima: « À ce sujet, je vous confesse lÂagréable surprise que jÂai eue dans la prise de contact avec les mouvements et les nouvelles communautés ecclésiales. En les observant, jÂai eu la joie et la grâce de voir comment, en un moment de fatigue pour lÂÉglise, en un moment où lÂon parlait dÂun « hiver de lÂÉglise », lÂEsprit Saint suscitait un nouveau printemps, faisant se réveiller chez les jeunes gens et chez les adultes la joie dÂêtre chrétiens, de vivre au sein de lÂÉglise, qui est le Corps vivant du Christ ». Le Pape a réévoqué à plusieurs occasions la surprise éprouvée devant l irruption  des mouvements et des communautés nouvelles dans la vie de lÂÉglise. Lors de lÂextraordinaire Congrès mondial des mouvements et communautés nouvelles organisé en 1998 par notre dicastère, le cardinal Ratzinger parlait ainsi: « Pour moi personnellement, ce fut un évènement merveilleux lorsque, pour la première fois je pris un contact étroit  au début des années soixantedix  avec des mouvements tels que le Chemin Néocatéchuménal, Communion et Libération, les Focolarini. Je fis lÂexpérience de lÂélan et de lÂenthousiasme avec lesquels ils vivaient la foi. Forts de la joie de cette foi, ils se sentaient appelés à partager avec les autres le don quÂils avaient reçu. À lÂépoque, Karl Rahner et bien dÂautres aimaient parler de ÂlÂhiver  dans lÂÉglise [ ]. Mais voilà quÂà lÂimproviste, naquît ce que personne nÂavait prévu. Voilà que tout dÂun coup, lÂEsprit Saint avait, pour ainsi dire, repris la parole. Et la foi refleurissait dans les cÂurs de jeunes gens et de jeunes femmes, une foi radicale, sans subterfuges ni raccourcis, vécue dans son intégralité comme don, comme un cadeau précieux qui fait vivre » (cf. Don de lÂEsprit. Espérance pour les hommes, Nouan le Fuzelier 1999, 2526). Une clé de lecture essentielle pour la compréhension du magistère du Saint-Père sur les mouvements et les communautés nouvelles est, sans doute, son expérience personnelle de stupeur et de joie devant les nouveautés suscitées par lÂEsprit Saint après le Concile. Le Pape a donc rappelé aux évêques portugais que le langage le plus efficace pour annoncer à lÂhomme de ce temps la nouveauté de lÂÉvangile est la joie qui découle de la vie chrétienne, et que les mouvements ecclésiaux et les communautés nouvelles sont parmi les terrains les plus importants où cette vie fleurit. LÂimportance des mouvements pour la nouvelle évangélisation a été encore soulignée par le Pape dans son allocution aux évêques dÂAngleterre et du Pays de Galles lors de son récent voyage en Grande Bretagne, le 19 septembre 2010: « Nombre des nouveaux mouvements ecclésiaux ont un charisme particulier pour lÂÉvangélisation, et je sais que vous ne manquerez pas de continuer à chercher comment les impliquer de manière appropriée et effective dans la mission de lÂÉglise »; Par ailleurs, on retrouve une pensée similaire au n. 94 de lÂExhortation apostolique postsynodale Verbum Domini: « En outre, le Synode reconnaît avec gratitude que les mouvements ecclésiaux et les communautés nouvelles sont, dans lÂÉglise, une grande force pour lÂÉvangélisation en notre temps, poussant lÂÉglise à développer de nouvelles formes dÂannonce de lÂÉvangile ». Poursuivant son discours, Benoît XVI a voulu préciser aux évêques portugais dans quelle mesure les mouvements ecclésiaux et les communautés nouvelles sont capables de reproposer et de revivre le patrimoine bimillénaire de foi de lÂÉglise catholique selon les modalités propres au monde de ce temps, sans retranchements ni compromis: « Grâce aux charismes, la radicalité de lÂÉvangile, le contenu objectif de la foi, lÂinflux vivant de sa tradition sont communiqués de façon convaincante et sont accueillis comme une expérience personnelle, cÂestàdire comme une adhésion de la liberté à lÂévénement présent du Christ. ». En dÂautres termes, les mouvements et les communautés nouvelles montrent quÂils sont capables de réaliser un « renouveau dans la continuité de lÂunique sujetÉglise, que le Seigneur nous a donné; cÂest un sujet qui grandit dans le temps et qui se développe, restant cependant toujours le même, lÂunique sujet du Peuple de Dieu en marche. » (Discours à la Curie romaine, 22 décembre 2005). Mouvements et Communautés nouvelles dans les Églises particulières Le Saint-Père poursuit son discours de Fátima sans oublier dÂoffrir dÂimportantes indications pour résoudre les tensions qui peuvent naître à cause de lÂentrée en scène de nouvelles réalités dans le tissu des Églises particulières; le Pape demande à tous une obéissance fidèle à lÂunique Esprit, dans le respect des rôles de chacun; il sÂadresse en premier lieu à ceux qui, investis de charismes particuliers, ont donné naissance aux mouvements: « CÂest une condition nécessaire, naturellement, que ces nouvelles réalités veuillent vivre au sein de lÂÉglise commune, tout en leur ménageant des espaces pour leur vie propre, de telle façon que cellesci soient ensuite profitables à toutes les autres. Les porteurs dÂun charisme particulier doivent se sentir fondamentalement responsables de la communion, de la foi commune de lÂÉglise et doivent se soumettre à la direction des Pasteurs. Ce sont eux qui doivent garantir lÂecclésialité des mouvements ». Pour lÂinsertion et la pleine valorisation des nouvelles réalités ecclésiales dans lÂÉglise, la communion avec les évêques est donc fondamentale. Ces derniers recouvrent leur rôle institutionnel grâce au don de lÂEsprit Saint élargi à travers le Sacrement de lÂordre; les pasteurs  précise le Pape  peuvent assumer leur fonction parce quÂils sont porteurs du même Esprit qui a suscité les mouvements: « Les Pasteurs ne sont pas seulement des personnes qui occupent une charge, mais ils sont euxmêmes porteurs de charismes, ils sont responsables de lÂouverture de lÂÉglise à lÂaction de lÂEsprit Saint. Nous, Évêques, en vertu du sacrement, nous sommes oints par lÂEsprit Saint et, par conséquent, le sacrement garantit aussi lÂouverture à ses dons. Ainsi, dÂune part, nous devons éprouver la responsabilité dÂaccueillir ces impulsions qui sont des dons pour lÂÉglise et qui lui confèrent une nouvelle vitalité ; mais, dÂautre part, nous devons aussi aider les mouvements à trouver la voie juste, en faisant des corrections avec esprit de compréhension  cette compréhension spirituelle et humaine qui sait conjuguer conduite, reconnaissance et une certaine ouverture et disponibilité à apprendre ». LÂouverture, lÂencouragement de la nouvelle saison associative des fidèles laïcs et pourquoi pas, une certaine disponibilité des évêques à se mettre à leur école, sont autant de garanties pour leurs actes de gouvernement et de correction. Ils résulteront ainsi efficaces et de facile adhésion, et ce, parce que suscités par lÂunique Esprit. LÂexhortation du Saint-Père aux évêques, réunis à lÂoccasion dÂun séminaire dÂétude organisé par notre dicastère le 17 mai 2008, va dans la même direction: « Il nous est demandé à nous, pasteurs, dÂaccompagner de près, avec une sollicitude paternelle, de manière cordiale et sage, les mouvements et les communautés nouvelles, pour quÂils puissent généreusement mettre au service de lÂutilité commune, de manière ordonnée et féconde, les nombreux dons dont ils sont porteurs et que nous avons appris à connaître et à apprécier [ ]. Celui qui est appelé à un service de discernement et de conduite ne prétend pas imposer sa loi aux charismes, mais les préserve plutôt du danger de lÂétouffement (cf. 1 Th 5, 1921), en résistant à la tentation dÂuniformiser ce que lÂEsprit Saint a voulu multiforme pour participer à lÂédification et au développement de lÂunique Corps du Christ, que lÂEsprit Saint même rend solide dans lÂunité ». LÂunité dans la communion ecclésiale que nous sommes appelés à réaliser comporte nécessairement un lien étroit entre lÂÉglise universelle et les Églises particulières, spécialement quand il est question de mouvements et communautés dÂenvergure internationale, comme lÂa clairement indiqué le Saint-Père lorsquÂil a rencontré les participants aux rencontres organisées par la Fraternité Catholique des Communautés et Associations Charismatiques dÂAlliance, le 31 octobre 2008: « CÂest précisément parce que nous assistons à une floraison prometteuse de mouvements et de communautés ecclésiales, quÂil est important que les pasteurs exercent à leur égard un discernement prudent, sage et bienveillant. Je souhaite de tout cÂur que sÂintensifie le dialogue entre pasteurs et mouvements ecclésiaux à tous les niveaux: dans les paroisses, dans les diocèses et avec le Siège apostolique. Je sais que sont à lÂétude des modalités opportunes pour donner une reconnaissance pontificale aux nouveaux mouvements et communautés ecclésiales et nombreux sont ceux qui lÂont déjà reçue. Les pasteurs, en particulier les évêques, ne peuvent pas ne pas tenir compte de ce fait  la reconnaissance ou lÂérection dÂassociations internationales de la part du SaintSiège pour lÂÉglise universelle  dans le devoir de discernement qui leur revient. » Les Pasteurs des Églises particulières sont donc appelés à exercer leur devoir de discernement et de gouvernement de concert avec tous les évêques et le Siège Apostolique, dont les prises de position constituent un principe incontournable pour les décisions au niveau local. Le fondement théologique de cette indication a été mis en évidence pendant le Congrès mondial des mouvements de 1998 par celui qui alors, était encore le cardinal Ratzinger. Après avoir exclu certains faux contrastes à la mode dans la théologie moderne (Institution/charisme, christologie/pneumatologie, hiérarchie/prophétie), lÂancien préfet de la Congrégation pour Doctrine de la Foi proposa un excursus historique sur les différentes  vagues  de charismes qui ont caractérisé lÂhistoire du peuple de Dieu. Il les compara à la nouvelle saison associative des fidèles laïcs et mit en évidence les innombrables affinités entre elles avant de souligner les bénéfices que lÂÉglise en a tirés tout au long de son histoire. Le Pape est revenu sur lÂargument pendant lÂaudience générale du 13 janvier 2010: le « style personnel et communautaire des ordres mendiants, uni à la totale adhésion à lÂenseignement de lÂÉglise et à son autorité, fut hautement apprécié par les Papes de lÂépoque, comme Innocent III et Honorius III, qui offrirent tout leur soutien à ces nouvelles expériences ecclésiales, en reconnaissant en elles la voix de lÂEsprit. Et les fruits ne manquèrent pas [ ]. Encore aujourdÂhui, de semblables initiatives ne manquent pas: les mouvements, qui partent réellement de la nouveauté de lÂÉvangile et le vivent dans notre temps dans sa radicalité, en se mettant entre les mains de Dieu, pour servir leur prochain ». LÂexcursus historique de 1998 avait pour but de révéler la nature ecclésiologique des inévitables tensions qui naissent lorsque de nouveaux charismes émergent, vu quÂils se posent au centre du délicat rapport entre lÂÉglise universelle et lÂÉglise particulière; lÂeffort de recomposition de la communion doit donc concerner toutes les parties en cause, dans le respect des rôles et des charismes des uns et des autres, prêtant une attention particulière au Siège Apostolique. « Tous doivent se laisser mesurer avec le mètre de lÂamour pour lÂunité de lÂunique Église, qui reste une dans toutes les Églises locales, et comme tel, se manifeste continûment dans les mouvements apostoliques. Les Églises locales et les mouvements devront, les unes et les autres, reconnaître constamment et accepter que lÂubi Petrus, ibi ecclesia est tout aussi vrai que lÂubi episcopus, ibi ecclesia. Primauté et épiscopat, structure ecclésiale locale et mouvements apostoliques ont besoin les uns des autres : la primauté ne peut vivre quÂà travers et grâce à un épiscopat vivant, tandis que lÂépiscopat ne peut sauvegarder sa dynamique et son unité apostolique quÂen lien constant avec la primauté. Lorsque lÂun des deux est affaibli ou dévalué, cÂest lÂÉglise tout entière qui souffre » (cf. Don de lÂEsprit. Esperance pour les hommes, cit., 50). Les prêtres et les mouvements La dernière brève recommandation de Benoît XVI aux évêques portugais sur la question des mouvements et communautés nouvelles a concerné lÂengagement des prêtres : « Initiez ou confirmez dans cette voie les prêtres ». Il sÂagit dÂun thème cher au Saint-Père qui est conscient de ce que lÂinsertion et la croissance des nouvelles réalités ecclésiales passent nécessairement par lÂouverture et lÂengagement des prêtres. Dans la Lettre pour lÂindiction dÂune année sacerdotale (18 juin 2009), Benoît XVI sÂétait longuement attardé sur le thème: « Dans ce contexte dÂune spiritualité nourrie par la pratique des conseils évangéliques, je tiens à adresser aux prêtres, en cette Année qui leur est consacrée, une invitation cordiale, celle de savoir accueillir le nouveau printemps que lÂEsprit suscite de nos jours dans lÂÉglise, en particulier grâce aux Mouvements ecclésiaux et aux nouvelles Communautés. ÂLÂEsprit dans ses dons prend de multiples formes Il souffle où il veut. Il le fait de manière inattendue, dans des lieux inattendus et sous des formes quÂon ne peut imaginer à lÂavance [ ] mais Il nous démontre également quÂil Âuvre en vue de lÂunique corps et dans lÂunité de lÂunique corps  (Benoît XVI, Homélie de la Vigile de Pentecôte, 3 juin 2006). À cet effet, lÂindication du décret conciliaire Presbyterorum ordinis reste valable:  Éprouvant les esprits pour savoir sÂils sont de Dieu, ils (les prêtres) découvriront et discerneront dans la foi les charismes des laïcs sous toutes leurs formes, des plus modestes aux plus éminents, ils les reconnaîtront avec joie et les développeront avec ardeur  (n. 9). Ces dons qui élèvent la qualité spirituelle de la vie de tant de personnes, profitent non seulement aux fidèles laïcs mais aussi aux ministres euxmêmes. En effet, de la communion entre les ministres ordonnés et les charismes peut naître  un élan précieux pour un engagement renouvelé de lÂÉglise au service de lÂannonce et du témoignage de lÂÉvangile de lÂespérance et de la charité partout à travers le monde » (Benoît XVI, Discours aux Evêques amis du Mouvement des Focolari et de la Communauté de SantÂEgidio, 8 février 2007) ». Donc, non seulement le Pape recommande aux prêtres dÂoffrir leur soin pastoral aux mouvements et aux communautés nouvelles, mais aussi il voit en ces nouvelles réalités une aide importante, capable dÂalimenter en retour la vie spirituelle des prêtres. Par ailleurs, les nouvelles réalités associatives constituent une source extraordinaire de vocation à la vie sacerdotale et religieuse à telle enseigne que tous les séminaires et lieux de formation doivent apprendre à se mesurer avec cette nouveauté, lÂaccueillant et la gérant sans la dénaturer, de sorte quÂelle devienne une occasion dÂenrichissement spirituel pour tous, comme le Pape a voulu préciser dans sa Lettre aux Séminaristes du 18 octobre 2010 (n. 7): « Les mouvements sont une chose magnifique. Vous savez combien je les apprécie et les aime comme don de lÂEsprit Saint à lÂÉglise. Ils doivent toutefois être évalués selon la manière avec laquelle ils sont tous ouverts à la réalité catholique commune, à la vie de lÂunique et commune Église du Christ qui, dans toute sa variété demeure toutefois une. Le séminaire est la période où vous apprenez les uns avec les autres, les uns des autres. Dans la vie en commun, peutêtre difficile parfois, vous devez apprendre la générosité et la tolérance non seulement en vous supportant mutuellement, mais en vous enrichissant les uns les autres, si bien que chacun puisse apporter ses dons particuliers à lÂensemble, tandis que tous servent la même Église, le même Seigneur ».
Reconnaissances juridiques et approbations statutaires
Le Conseil Pontifical pour les Laïcs: Par décret du 7 octobre 2010, a concédé à la World Apostolate of Fatima lÂapprobation définitive de ses statuts. Par décret du 8 octobre 2010, a reconnu Nuovi Orizzonti comme association internationale de fidèles, en approuvant les statuts  ad experimentum Â. Nuovi Orizzonti naît à Rome vers 1993, sur initiative de Chiara Amirante, une jeune femme qui sent lÂexigence de partager la plénitude de joie qui lui vient de sa foi en Christ Ressuscité, avec cette tranche dÂhumanité constituée pour la plupart de personnes désespérées, abandonnées, marginalisées et nécessiteuses qui ont la rue pour demeure. Très vite, plusieurs personnes désireuses de partager lÂexpérience de Chiara à travers le don de soi, sÂunissent à elle. Les demandes dÂaide, chaque jour plus nombreuses, que lui adresse cette armée de désespérés, la décident à ouvrir une première maison dÂaccueil à la périphérie de Rome. Ici, des jeunes, seuls, esclaves de la dépendance de lÂalcool et des drogues, peuvent se reconstruire à la lumière de lÂÉvangile et à travers un programme thérapeutique de réhabilitation conçu par Chiara ellemême. Le temps de quelques années, et plusieurs autres centres verront le jour, au départ seulement en Italie, et puis petit à petit à lÂétranger aussi. Entretemps, plusieurs personnes adhèrent à lÂidéal de Nuovi Orizzonti et commencent à se dédier complètement à la réalisation de nombreux projets sociaux, formatifs et réhabilitatifs. Actuellement, Nuovi Orizzonti est une réalité bien structurée qui entend répondre généreusement aux multiples nécessités de quiconque affronte un moment de grave difficulté, intervenant à tous les niveaux du malaise social. Par décret du 26 décembre 2010, a approuvé la publication du Directoire catéchétique du Chemin Néocatéchuménal.
Actuellement, le Dicastère est en train de procéder à lÂexamen des demandes de reconnaissance canonique présentées par les associations laïques suivantes: Mouvement Apostolique de Schönstatt, Movimiento de la Palabra de Dios, Legio Mariae, Communauté du Chemin Neuf, Movimiento Athletae Christi, Movimento Apostolico, Jesus Youth, Movimiento de Retiros Parroquiales Juan XXIII, Movimento Laicale Orionino.
Entre juin et décembre 2010, nous avons reçu la visite des évêques de cinq régions ecclésiastiques du Brésil: Leste 1 ((Rio de Janeiro), Leste 2 (Espírito Santo et Minas Gerais), Nordeste 5 (Maranhão), Sul 2 (Paraná) et Centro Oeste (Districo Federal, Goiás, Tocantins). Ainsi sÂest achevée la visite ad limina Apostolorum des prélats brésiliens, qui en tout, aura occupé la Curie romaine pendant un an et demi. Dans le précédent numéro 19 de notre bulletin Nouvelles, nous signalions déjà la visite dÂune première « vague » dÂévêques  cinq groupes  représentant 8 régions ecclésiastiques. Au total, le Conseil Pontifical pour les Laïcs a donc vu la visite de 13 des 16 régions ecclésiastiques de ce grand Pays quÂest le Brésil. Les prélats ont unanimement confirmé le jugement positif sur les fidèles laïcs, sans lesquels lÂaction pastorale serait difficile, pour ne pas dire impossible, à cause du nombre limité de prêtres. Les laïcs insérés dans la pastorale sont en nette augmentation et font preuve de grande générosité et de disponibilité. Les diocèses ont largement développé les formes officielles dÂorganisation du laïcat, tels que les conseils pastoraux diocésains et paroissiaux, les conseils des associations laïques et dÂautres structures analogues de collégialité et de communion. Les communautés de base sont très répandues; dans plusieurs diocèses, différentes formes de communautés alternatives sont encouragées, telles que les « groupes de réflexion » sur la Parole de Dieu. Les ministres extraordinaires de lÂEucharistie sont très nombreux. DÂautres figures analogues opèrent activement dans les paroisses et diocèses et sÂoccupent des baptêmes, des mariages, des funérailles. La catéchèse et le ministère de la Parole sont autant dÂautres responsabilités ministérielles confiées aux laïcs, surtout dans les communautés où il nÂest pas toujours possible de célébrer lÂeucharistie. Toutefois, les problèmes ne manquent pas. Selon lÂun des évêques, « la valeur des laïcs brésiliens réside dans leur engagement enthousiaste et leur participation, mais le point faible est le manque de formation adéquate ». La religiosité traditionnelle  dévote mais désarmée en face des défis de la sécularisation  prévaut largement parmi les fidèles. Les problèmes touchant à la morale sexuelle et conjugale se posent avec acuité tandis que le phénomène des sectes connaît une recrudescence alarmante. CÂest pourquoi la formation des laïcs reste une des préoccupations majeures des évêques, lesquels cherchent par tous les moyens à multiplier les opportunités de croissance personnelle dans la foi à travers des écoles, des cours, des retraites, même si la majeure partie de la formation reste de la compétence des paroisses et des mouvements. Les évêques tentent aussi  autant quÂils le peuvent  de gérer et dÂorienter les nombreuses expressions de la religiosité populaire, confiant  là où cÂest possible  les groupes et les initiatives aux soins dÂun prêtre. Afin de faire face au malaise des nouvelles générations, tous les diocèses renforcent de plus en plus la pastorale des jeunes; une attention particulière est réservée à la pastorale sectorielle: étudiants, pastorale populaire, pastorale rurale, pastorale des travailleurs. Ici aussi, les nouvelles associations de fidèles laïcs jouent un rôle de premier plan. En effet, les principaux mouvements et communautés nouvelles internationaux sont particulièrement actifs au Brésil; numériquement parlant, le mouvement le plus représentatif reste sans doute le Renouveau Charismatique Catholique lequel, à son tour a généré nombre de communautés nouvelles brésiliennes, dont certaines dÂenvergure internationale. Beaucoup de catholiques sont engagés dans la vie publique, tant au niveau fédéral quÂau niveau local. Toutefois, leur action dans la politique est souvent jugée « timide ». Du reste, comment pourraitil en être autrement ? Beaucoup dÂentre eux doivent leur élection à des partis politiques idéologiquement structurés, plus intéressés aux voix des catholiques quÂà la doctrine sociale de lÂÉglise. Par conséquent, il arrive souvent quÂils finissent par sÂaligner sur des positions inconciliables avec leur appartenance à lÂÉglise. Les associations de catégories professionnelles, telles que les juristes ou les médecins, jouent un rôle positif. Elles interviennent avec autorité chaque fois que des principes non négociables sont remis en question tels que le droit à la vie, à la liberté religieuse, à la tutelle de la famille et à la liberté dÂéducation. Dans ce domaine, le Mouvement Politique pour lÂUnité des Focolarini est particulièrement actif. De la part des évêques les initiatives se multiplient pour mieux faire connaître la doctrine sociale de lÂÉglise.
Contacts avec les associations et les mouvements Au cours du deuxième semestre 2010, le Président du Conseil Pontifical pour les Laïcs, S.Em. le cardinal Stanisław Ryłko, a reçu la visite des responsables et représentants des mouvements, associations et communautés nouvelles suivants: Association « Identité Chrétienne »; Communauté de SantÂEgidio; Fondacio. Chrétiens pour le Monde; Fédération Internationale des Petits Chanteurs ; Fraternité Catholique des Communautés et Associations Charismatiques dÂAlliance; Mouvement de Vie Chrétienne; Institution Thérésienne; Chemin Néocatéchuménal; Fédération Mondiale des Âuvres Eucharistiques de lÂÉglise; Services du Renouveau Charismatique Catholique International (Iccrs); Association laïque Memores Domini; Points cÂur; Communauté de lÂEmmanuel; Communauté Missionnaire de Villaregia; Communauté Jésus Ressuscité; Fraternité de Communion et Libération. Le 24 et le 25 août, le cardinal Ryłko a participé à Rimini à la XXXIème édition du Meeting pour lÂamitié entre les peuples. Il est intervenu à la IIIème Rencontre Internationale des évêques organisée par la Fraternité Catholique des Communautés et Associations Charismatiques dÂAlliance quia eu lieu du 25 au 28 octobre, offrant une conférence intitulée: « Les Mouvements ecclésiaux et les nouvelles communautés dans la sollicitude pastorale des évêques ». En outre, il a présidé la célébration eucharistique dÂouverture de la XIVème Conférence Internationale de la Fraternité Catholique qui sÂest tenue à Assise du 28 au 31 octobre. Dans le cadre des célébrations pour le bicentenaire de la fondation de lÂAdoration Nocturne, organisées à Rome par la Fédération Mondiale des Âuvres Eucharistiques de lÂÉglise, le 18 novembre, le cardinal Ryłko a présidé une célébration eucharistique en la basilique Sainte Anastasie au Palatin. Il est intervenu au XXXVIème Congrès de la Fédération Internationale Pueri Cantores qui sÂest tenu à Rome du 28 décembre au 1er janvier 2011, introduisant le Concert de Noël offert par les Pueri le 29 décembre en la basilique de SainteMarieMajeure.
Le secrétaire du Conseil Pontifical pour les Laïcs, S.Exc. Mgr Josef Clemens, a reçu les responsables de la Conférence Internationale Catholique du Scoutisme, des communautés du Chemin Néocatéchuménal des Philippines, de Catholics United for the Faith, du Mouvement International dÂapostolat des Milieux Sociaux Indépendants (MIAMSI), des Scouts et Guides de France, de la Fédération Internationale des Petits Chanteurs, de la Fraternité Catholique des Communautés et Associations Charismatiques dÂAlliance, de la Communauté Obra de María, de la Communauté Catholique Shalom, de la Maple Ridge Community, de la Communauté Missionnaire de Villaregia, de la Communauté Canção Nova, des Foyers de Charité, de la Fraternité de Communion et Libération.
Le sous-secrétaire du Conseil Pontifical pour les Laïcs, le prof. Guzmán Carriquiry, a reçu les responsables et représentants de lÂAssociation Rurale Catholique Internationale et du Mouvement Contemplatif Missionnaire  P. de Foucauld Â. Les 4 et 5 octobre, le prof. Carriquiry a participé à la Rencontre internationale de prière pour la paix:  Vivre ensemble en un temps de crise. Famille de peuples, Famille de Dieu  organisée à Barcelone (Espagne) par la Communauté de SantÂEgidio, et dans lÂaprèsmidi du 4 octobre, il a présidé une table ronde intitulée  Aumône et Justice Â. Le 30 octobre, au cours de la XIVème Conférence internationale de la Fraternité Catholique des Communautés et Associations Charismatiques dÂAlliance qui sÂest tenue à Assise du 28 au 31 octobre 2010 sur le thème  JésusChrist est le même hier, aujourdÂhui et toujours Â, Le prof. Carriquiry est intervenu, en qualité de modérateur, à une table ronde sur la vocation et la mission des mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles dans le monde actuel.
Le chef de bureau du Conseil Pontifical pour les Laïcs, Mgr Miguel Delgado Galindo, a reçu les responsables et représentants de la Fédération Internationale des Pharmaciens Catholiques, de Vivre et Aimer, de Hogar de la Madre, de Nuovi Orizzonti, de lÂassociation Silencieux Ouvriers de la Croix, de lÂAssociation Catholique Mondiale pour la Communication (Signis), des Foyers de Charité. Le 24 novembre, Mgr Delgado Galindo a participé au Vème Congrès national du Mouvement Apostolique qui sÂest tenu à Rome.
Le P. Éric Jacquinet, responsable de la Section Jeunes, a reçu les responsables et les représentants de Jesus Youth, des Scouts et Guides de France et de la Jeunesse Étudiante Catholique Internationale.
Melle Ana Cristina Villa Betancourt, responsable de la Section Femme, a reçu la visite des dirigeants de lÂUnion Mondiale des Organisations Catholiques Féminines et de la Conférence Internationale Catholique du Judaïsme.
LÂintense voyage de S.Exc. Mgr Clemens au Brésil Du 16 au 27 octobre, le secrétaire du Conseil Pontifical pour les Laïcs, S.Exc. Mgr Josef Clemens, sÂest rendu au Brésil où il a visité différents mouvements et communautés nouvelles: le 16 et le 17 octobre, à Recife, il a rencontré la Communauté Obra de María et son fondateur, Gilberto Barbosa. Il a ainsi eu lÂoccasion de toucher du doigt quelques unes des Âuvres dÂapostolat de la Communauté. Du 17 au 19, il sÂest rendu à Fortaleza où il a visité la Communauté Catholique Shalom et rencontré son fondateur Moysés Louro de Azevedo Filho et la  diaconie générale Â; Par ailleurs, dans les lieux même où vit le jour la communauté, il a présidé une célébration eucharistique à laquelle ont pris part près de deux mille personnes. Du 19 au 24 octobre, ce fut le tour de Guaratinguetà (État de San Paolo), où Mgr Clemens sÂest rendu pour la célébration de la récente reconnaissance officielle, de la part du SaintSiège, de la Communauté Fazenda da Esperança, fondée par le père Hans Stapel, O.F.M.; Mgr Clemens a ainsi partagé les différents moments de la vie de la Fazenda, puis il sÂest rendu au Sanctuaire National de Notre Dame de la Conception où il a tenu un exposé aux jeunes sur le Message du SaintPère à la Familia da Esperança. Enfin, il a participé à la solennelle concélébration eucharistique présidée par le Nonce Apostolique au Brésil, S.Exc. Mgr Lorenzo Baldisseri. Le 22 octobre, il a visité la Communauté Canção Nova et quelques unes de leurs Âuvres dÂapostolat dans la zone de Cachoeira Paulista, où il a par ailleurs rencontré le fondateur de la Communauté, Mgr Jonas Abib. Du 24 au 26 octobre, il a visité la Communauté Missionnaire de Villaregia à Belo Horizonte et leurs centres sociaux et éducatifs à lÂoccasion du 25ème anniversaire de leur présence évangélisatrice au Brésil. Grâce à la cordiale hospitalité de lÂévêque du diocèse, S.Exc. Mgr Walmor Oliveira de Azevedo, il a pu aussi rencontrer tous les responsables de lÂapostolat des laïcs du diocèse de Belo Horizonte; Le 25 octobre, il a visité lÂUniversité Catholique Pontificale et le Sanctuaire de Nossa Senhora da Piedade, Patronne de lÂÉtat de Minas Gerais. La rencontre avec ces différentes réalités ecclésiales a donné lÂoccasion à Mgr Clemens de faire lÂexpérience de la joie du témoignage de la foi en JésusChrist, de lÂamour pour lÂÉglise et de la filiale et affectueuse dévotion au SaintPère dont sont porteuses ces communautés. Il a également pu toucher du doigt la réalité dÂune fraternité vécue et le dévouement généreux de nombreux fidèles laïcs qui, animés par la charité du Christ, annoncent tous, chacun dans le domaine dÂaction qui est le sien, la vérité et la beauté dÂêtre chrétiens.
Pendant le deuxième semestre 2010, le Président du Conseil Pontifical pour les Laïcs, S.Em. le cardinal Stanisław Ryłko, a reçu la visite de: S.Em. le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay (Inde); S.Exc. Mgr Mathew Arackal, évêque de Kanjirapally (Inde) et président de la Commission pour le laïcat de lÂÉglise catholique Syromalabare ; S.Exc. Mgr Geraldo Lyrio Rocha, S.Exc. Mgr Luiz Soares Vieira et S.Exc. Mgr Dimas Lara Barbosa, respectivement président, viceprésident et secrétaire général de la Conférence épiscopale brésilienne; S.Exc. Mgr Gervasio Gestori, évêque de San Benedetto del TrontoRipatransoneMontalto (Italie). Il a également reçu la visite de Père Adolfo Nicolás, préposé général de la Compagnie di Jésus; Père Pedro Barrajón, recteur de lÂUniversité Pontificale Regina Apostolorum; Mme Marta Rodriguez et Mme Adele Ercolano, respectivement directrice et coordinatrice de lÂInstitut des Sciences Supérieures sur la Femme de la même université; Mlle Alejandra Keen, coordinatrice générale de la Fraternità Mariana della Riconciliazione; Mme An Verlinde, présidente internationale de la Coopération Pan Africaine des Acteurs de Santé; M. Donato Falmi et M. Franco Fortuna, respectivement directeur éditorial et responsable du marketing de la maison dÂédition Città Nuova. Dans le cadre des célébrations de lÂAnnée Sainte Compostellienne, du 5 au 8 août, le cardinal Stanisław Ryłko a participé à SaintJacquesdeCompostelle à la Peregrinación y Encuentro de Jóvenes, une rencontre organisée en préparation de la Journée Mondiale de la Jeunesse de Madrid 2011. Au cours de cette initiative, il a présidé une veillée de prière et la célébration eucharistique finale. En outre, il est intervenu à une rencontre des responsables de la pastorale des jeunes, donnant une conférence sur le thème:  Les Journées Mondiales de la Jeunesse: un don qui engage toute lÂÉglise Â. Le 5 octobre, il a participé à la conférence de presse de présentation de la Journée Mondiale de Madrid qui sÂest tenue dans la salle de presse du SaintSiège, à travers un exposé intitulé:  JMJ: un phénomène qui continue de surprendre le monde Â. Du 10 au 24 octobre, il a participé à lÂAssemblée spéciale du Synode des Évêques pour le MoyenOrient sur le thème: « LÂÉglise Catholique au MoyenOrient: communion et témoignage. ÂLa multitude de ceux qui avaient cru nÂétait quÂun cÂur et quÂune âme (Ac 4, 32) ». Le 22 octobre, il a présidé une célébration eucharistique à lÂoccasion de la solennelle inauguration de lÂannée académique 20102011 de lÂUniversité Pontificale JeanPaul II de Cracovie. Le lendemain, il a participé, toujours à Cracovie, à une rencontre avec les associations et les mouvements ecclésiaux promue par lÂarchidiocèse de Cracovie, pendant laquelle il a tenu une conférence intitulée  Nouvelles communautés et autres associations ecclésiales Â. À la fin de la journée, il a présidé la célébration eucharistique. À lÂoccasion du voyage apostolique de Sa Sainteté Benoît XVI en Espagne du 6 au 7 novembre, le cardinal Stanisław Ryłko a participé, à Barcelone, à la solennelle concélébration eucharistique pour la dédicace de la basilique La Sagrada Familia et la consécration de son autel. Le 27 novembre, il a présidé la célébration eucharistique dÂouverture de la dernière journée des travaux du Congrès international  La famille, sujet dÂévangélisation Â, organisé par le Conseil Pontifical pour la Famille du 25 au 27 novembre 2010.
Le secrétaire du Conseil Pontifical pour les Laïcs, S.Exc. Mgr Josef Clemens, a reçu la visite de: S.Em. le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon (France); S.Em. le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et Freising (Allemagne); S.Exc. Mgr Ulrich Neymeyer, évêque auxiliaire de Magonza (Allemagne), accompagné des responsables de la pastorale des jeunes du diocèse; S.Exc. Mgr KarlHeinz Wiesemann, évêque de Spire (Allemagne); S.Exc. Mgr Francisco Javier Martinez Fernández, archevêque de Grenade (Espagne); S.Exc. Mgr FranzPeter TebartzVan Elst, évêque de Limburg (Allemagne); S.Exc. Mgr Friedhelm Hofmann, évêque de Würzburg (Allemagne); S.Exc. Mgr Gerhard Ludwig Müller, évêque de Regensburg (Allemagne); S.Exc. Mgr HansJosef Becker, archevêque de Paderborn (Allemagne); S.Exc. Mgr Mathew Arackal, évêque de Kanjirapally (Inde) et président de la Commission pour le laïcat de lÂÉglise catholique Syromalabare; S.Exc. Mgr Héctor Miguel Cabrejos Vidarte, (O.F.M), archevêque de Trujillo (Pérou) et président de la Conférence épiscopale du Pérou, accompagné de S.Exc. Mgr Norberto Strotmann, évêque de Chosica (Pérou); S.Exc. Mgr FranzJosef Hermann Bode, évêque dÂOsnabrück (Allemagne); S.Exc. JeanPierre Mazery, Grand chancelier et Ministre des Affaires étrangères de lÂOrdre Souverain de Malte; lÂhonorable Alois Glück, président du Comité Central des Catholiques Allemands (ZdK); le Rév. prof. Eamonn Conway, président de la Société Européenne pour la Théologie Catholique, accompagné du prof. Pierre Van Hecke, membre de la présidence. Le 17 juillet, S.Exc. Mgr Clemens, a participé à la réunion de la présidence de la Fondation JeanPaul pour la Jeunesse. Le 10 septembre, il a tenu une conférence sur le thème  La participation des laïcs à la vie et à la mission de lÂÉglise  au cours du séminaire de mise à jour organisé à Rome en faveur des évêques récemment nommés dans les terres de mission par la Congrégation pour lÂEvangélisation des Peuples. Le 4 octobre à Rome, il a tenu une rencontre pour les responsables de la formation des laïcs de lÂarchidiocèse de Cologne (Allemagne) sur le thème:  La responsabilité des fidèles laïcs dans la vie et la mission de lÂÉglise Â. Le 5 octobre, il a participé, près la Salle de Presse du SaintSiège, à la conférence de presse de présentation du Message de Benoît XVI pour la XXVIème JMJ de Madrid 2011. Le 7 novembre, il a participé, à Barcelone (Espagne), à la Messe présidée par le SaintPère Benoît XVI à lÂoccasion de la dédicace et de la consécration de lÂautel de la basilique La Sagrada Familia. Le 13 novembre, il a participé, en lÂéglise Sainte Marie de lÂÂme à Rome, à la consécration épiscopale de S.Em. Mgr Walter Brandmüller, créé cardinal de la diaconie de St Julien lors du consistoire du 20 novembre. Le 26 novembre, il a ouvert les travaux du Séminaire dÂétude  Sport et Église en Europe  promu par le Centro Sportivo Italiano (Csi) et le Centre dÂÉtudes du Csi, près lÂamphithéâtre du Conseil Pontifical pour les Laïcs Le 13 décembre, il a participé, près le Conseil Pontifical pour la Justice et la Paix, à une réunion préparatoire du Congrès sur  La femme et les droits de lÂhomme Â.
Le sous-secrétaire du Conseil Pontifical pour les Laïcs, le prof. Guzmán Carriquiry, a rencontré S.Exc. Mgr Augusto del Río Alba, archevêque de Arequipa (Pérou). Le 9 juillet, le prof. Carriquiry est intervenu au cours du programme dÂété de lÂUniversité Abat Oliba CEU de Barcelone à travers une leçon sur le thème  Les Chrétiens et la politique dans le monde dÂaujourdÂhui Â. Le 15 octobre, le prof. Carriquiry sÂest de nouveau rendu à Barcelone où il a tenu une conférence intitulée ÂA la espera de Benedicto XVI. Sentido y responsabilidad Â, dans le cadre de la préparation de la visite du SaintPère en Espagne des 6 et 7 novembre 2010. Le 9 novembre, il a participé, à Rome, à lÂAssemblée plénière du Comité Pontifical pour les Congrès Eucharistiques internationaux, dont il est membre. Au cours du 1er Congrès des laïcs du diocèse espagnol de AlicanteOrihuela, qui sÂest tenu du 12 au 14 novembre, le prof. Carriquiry a offert, le samedi 13 novembre, près lÂamphithéâtre de lÂUniversité dÂAlicante une conférence intitulée ÂClaves de identidad laical. Fundamentos de la vocación y misión del cristiano laicoÂ. Le 17 novembre 2010, à Rome, le prof. Carriquiry a participé à la cérémonie officielle de commémoration du 50° anniversaire de lÂinstitution du Secrétariat pour la Promotion de lÂUnité des Chrétiens, devenu lÂactuel Conseil Pontifical pour la Promotion de lÂUnité des Chrétiens. Le 18 novembre, près le Centre International des Jeunes  San Lorenzo  de Rome, il a rencontré un groupe de professeurs et étudiants du Département de Pastorale des Jeunes et Catéchétique de lÂUniversité Pontificale Salésienne. À la même rencontre, participait aussi entre autres le Rév. P. Eric Jacquinet, responsable de la Section Jeunes du dicastère, lequel a tenu un exposé sur la formation des jeunes catholiques. Le 19 novembre, à lÂoccasion de la commémoration, à Rome, du bicentenaire de la fondation de lÂAdoration nocturne, organisée par la Fédération Mondiale des Âuvres Eucharistiques de lÂÉglise, il a tenu une conférence intitulée ÂLÂEucharistie et la nouvelle saison associative des fidèles laïcs Â.
Le 7 décembre, Mgr Miguel Delgado Galindo, chef de bureau du Conseil Pontifical pour les Laïcs, a reçu la visite de Mme Katarina Hulmanova, Membre du dicastère. Le 8 et le 9 octobre, Il a participé au Congrès dÂétude organisé à Rome à lÂoccasion du vingtième anniversaire de la promulgation du Codex Canonum Ecclesiarum Orientalium.
Le P. Éric Jacquinet, responsable de la Section Jeunes, a reçu la visite du directeur spirituel du Séminaire  Mater Ecclesiae Â, le père Floriano Rodero, LC. Le 15 novembre, il a tenu une conférence sur les JMJ au Séminaire  Mater Ecclesiae  de Rome. Le 20 novembre, il a participé à la rencontre des responsables du Movimento Giovanile Salesiano, à Genzano (Rome). Par la même occasion, il a également participé à une table ronde au cours de laquelle il a parlé du message du SaintPère pour la Journée Mondiale de la Jeunesse de Madrid 2011. Le 6 décembre, il a participé à la rencontre ÂDÂEurHope à EurHome: Voici ta maison. Lorette, capitale spirituelle des jeunes dÂEurope Â, qui sÂest tenue à Lorette (Ancône), à lÂoccasion du dixième anniversaire de fondation du Centre  JeanPaul IIÂ. Le 9 décembre, il a tenu une leçon sur la pastorale des jeunes et les JMJ selon Benoît XVI au cours dÂun séminaire de théologie pastorale, près la Faculté de Théologie de lÂUniversité Pontificale de la Sainte Croix.
Le P. Kevin Lixey, LC, responsable de la Section ÂÉglise et sport Â, a reçu la visite de S.Exc. Mgr John Armitage, vicaire général du diocèse de Brentwood (Angleterre) et responsable de la pastorale des catholiques pour les Jeux olympiques de Londres 2012; Il a reçu Mario Pescante, viceprésident du Comité Olympique International et représentant permanent du COI près les Nations Unies; Patrick Clemens, directeur des activités sportives de la Cardinal Stritch University de Milwaukee; le général Gianni Gola, président émérite du Conseil International du Sport Militaire; Massimo Achini, président du Centro Sportivo Italiano; Jeff Suppan, lanceur professionnel de la Major League Baseball américaine; Math Pieters, président de la Fédération Internationale Sportive de lÂEnseignement Catholique. Du 15 au 19 septembre, le père Lixey a participé à la 38ème Conférence annuelle de lÂAssociation Internationale de Philosophie du Sport, qui sÂest tenue à Rome. Le 18 octobre, il a pris part à la cérémonie inaugurale du  Marathon Madre Teresa 2010 Â, organisé à Tirana (Albanie) par lÂassociation ÂSport for all en collaboration avec le Centro Sportivo Italiano dÂAncône (Italie). À lÂoccasion de son séjour à Tirana, il a rencontré, le 19 octobre, lÂarchevêque S.Exc. Mgr Rrok Mirdita, président de la Conférence épiscopale albanaise, et lÂhonorable Ferdinand Xhaferaj, ministre albanais du tourisme, de la culture et de la Jeunesse et Sport. Du 20 au 22 novembre, il a participé à Grenade (Espagne) à la conférence sur  Sport, éducation et média  organisée par lÂUniversité de Grenade et par lÂEscuela Universitaria Diocesana de Magisterio  La Imaculada Â. Pendant son séjour, il a rencontré lÂarchevêque du lieu, S.Exc. Mgr Francisco Javier Martínez Fernández. Le 26 novembre, le père Lixey a participé à la journée dÂétude, près lÂamphithéâtre du Conseil Pontifical pour les Laïcs, organisée par le Centre dÂétudes du Centro Sportivo Italiano sur le thèmes ÂÉglise et sport en Europe Â, en préparation des célébrations du 100ème anniversaire de la Fédération Internationale Catholique dÂÉducation Physique et Sportive. Le 2 décembre, il a rencontré la commission pastorale de la Fédération Internationale Sportive de lÂEnseignement Catholique, durant lÂAssemblée plénière de la Fédération qui sÂest tenue à Rome. Le 4 décembre, il est intervenu, à Assise, au Meeting annuel des délégués régionaux du Centro Sportivo Italiano organisé sur le thème:  Protagonistes du bien commun. Le sport au service du défi éducatif Â.
Melle Ana Cristina Villa Betancourt, responsable de la Section Femme, a reçu la visite de: Mme Jem Sullivan, du Secrétariat pour lÂÉvangélisation et la Catéchèse de la Conférence des évêques des ÉtatsUnis; Mme Vicki Thorn, fondatrice du Projet  Rachel Â; Mmes Adele Ercolano et Marta Rodriguez de lÂInstitut pour la Femme de lÂUniversité Pontificale  Regina Apostolorum Â. Le 25 septembre, Mme Villa Betancourt est intervenue durant un cours organisé pour des religieuses par lÂUnion des Supérieures Majeures dÂItalie du diocèse de Rome et par lÂInstitut  Mulieris Dignitatem Â, tenant une conférence sur le thème:  CÂur maternel en communauté Â. Le 29 septembre, elle a fait un exposé pendant le cours annuel de formation des enseignants de religion, organisé par la  Delegación para Educación Católica  du diocèse de OrihuelaAlicante (Espagne) sur lÂidentité du laïc, et en particulier de la femme, dans lÂÉglise. Du 19 au 21 novembre, elle a participé au Congrès  Catholiques et Vie publique Â, organisé à Madrid par lÂUniversité San Pablo CEU, intervenant à une table ronde sur le thème  Quelle hérédité pour les nouvelles générations? Â.  Le 26 novembre, elle a participé, près le Conseil Pontifical pour la Justice et la Paix, à une réunion du Forum des Organisations nongouvernementales catholiques sur les nouvelles dispositions concernant lÂaction des ONG au sein de la FAO.
Au nombre des rendezvous de S.Em. le cardinal Ryłko pendant le deuxième semestre de cette année, il faut signaler aussi la visite du nouvel ambassadeur de Corée près le SaintSiège, S.Exc. M. Thomas HongSoon Han, ancien Membre de ce dicastère; et de S.Exc. M. Fernando Zegers Santa Cruz, nouvel ambassadeur du Chili près le SaintSiège.
S.Exc. Mgr Clemens a reçu la visite de S.Exc. le Dr Walter Jürgen Schmid, nouvel ambassadeur de la République Fédérale dÂAllemagne près le SaintSiège; de S.Exc. M. Thomas HongSoon Han, ambassadeur de Corée près le SaintSiège, en début de mandat; Il a par ailleurs participé à la cérémonie dÂadieu organisée en lÂhonneur de S.Exc. Martin Bolldorf, ancien ambassadeur dÂAutriche près le SaintSiège, arrivé en fin de mandat. Il a aussi reçu la visite de M. Bernhard Stephan Schlagheck, nouveau ministre conseiller de lÂAmbassade dÂAllemagne près le SaintSiège.
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