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V SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL DES DROITS DE L'HOMME

INTERVENTION DE S. EXC. MGR SILVANO M. TOMASI*

Genève
Mercredi 20 juin 2007

 

Monsieur le Président,

La délégation du Saint-Siège vous félicite à l'occasion de votre élection en tant que Président en exercice du Conseil des Droits de l'Homme et vous assure de sa pleine coopération, en vous souhaitant tout le succès possible dans les débats complexes qui nous attendent. Dans le même temps, elle désire exprimer sa profonde appréciation pour le travail intense et fructueux accompli par Monsieur l'Ambassadeur Luis Alfonso de Alba, qui a guidé la première année d'existence du nouveau Conseil avec un grand dévouement.

Tel un jeune arbre planté en terre, le Conseil des Droits de l'Homme a été créé par l'Assemblée générale des Nations unies dans l'attente et l'espoir qu'il devienne une plante robuste et chargée de fruits. Les efforts multilatéraux accomplis au cours des derniers mois ont apporté à la fois un exemple solide de la façon dont le travail en commun, allié à la patience et à la bonne volonté, peut produire des résultats positifs, ainsi que le terrain institutionnel nécessaire pour que l'arbre puisse croître et satisfaire toutes les attentes.

Toutefois, le consensus trouvé est un point de départ, un tremplin pour aller de l'avant et remédier aux faiblesses que des compromis excessifs pourraient avoir produits au détriment d'un soutien plus déterminé et efficace et de la promotion des droits humains de tous les hommes et de toutes les femmes, même dans les régions les plus éloignées et silencieuses du monde.

Une mondialisation des droits humains devrait aller de pair avec la mondialisation de l'économie, des communications, du mouvement des personnes. La priorité des droits de la personne humaine a la préséance sur les considérations politiques réductrices et les avantages immédiats qui pourraient découler de la violation tolérée de ces droits.

Monsieur le Président,

Le chemin du Conseil des Droits de l'Homme a commencé. Le défi qui se présente à la communauté des Etats est à présent de le faire fonctionner en tant que pilier du système international de coexistence et de coopération qu'il se propose d'être. De cette façon, les résolutions, les compte-rendus, les débats et les consultations techniques contribueront véritablement à entraîner des changements sur le terrain et à permettre à toutes les personnes de jouir de leurs droits.

Merci, Monsieur le Président.


*L'Osservatore Romano. Edition hebdomadaire en langue française n.30 p.10.

 

 

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