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LETTRE, SIGNÉE PAR LE CARDINAL AGOSTINO CASAROLI,
À MME INDIRA GANDHI, PREMIER MINISTRE D'INDE
ET PRÉSIDENTE DE LA CONFÉRENCE DES PAYS NON-ALIGNÉS*

8 mars 1983

 

Madame,

À l’occasion de la Septième Conférence des Chefs d’État ou de Gouvernement des Pays Non-alignés, qui doit se dérouler à New Delhi, j’ai l’honneur de vous transmettre les sincères salutations que Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II adresse à votre Excellence, et, par vos bons soins, aux autres participants à la Conférence.

Sa Sainteté accorde un grand intérêt à toute initiative visant à réaliser et à accroître le bien être de l’humanité ainsi qu’à promouvoir la paix et la coopération internationale basées sur la justice et le respect des droits de l’homme. À cet égard, le Saint-Père souhaite adresser ses vœux les plus cordiaux pour le succès de cette rencontre, à laquelle le haut rang de ses participants et la grande partie du monde qu’ils représentent, confèrent une signification particulière.

Le Saint-Père suit de près les activités de la Conférence, étant donné qu’elle se propose d’examiner, dans le contexte de la situation mondiale actuelle, les solutions possibles pour remédier aux causes profondes des tensions parfois dramatiques qui menacent la paix internationale. Sa Sainteté souhaite que la Conférence puisse atteindre son noble objectif et qu’elle puisse effectivement marquer un pas en avant dans la lutte contre les divisions profondes et graves qui séparent des nations et des groupes de nations et qui troublent en conséquence la communauté mondiale. Que l’étude, sereine et digne de confiance, de ces questions importantes — notamment celle des problèmes qui ont des conséquences immédiates sur la vie des nations représentées ici — renforcent l’engagement des pays participants à dialoguer pour la paix, ouvertement et en toute confiance, avec la participation de tous, et dans le respect des droits souverains de chaque peuple.

Sa Sainteté s’en remet à Dieu Tout Puissant, qui nous donne la paix véritable, pour qu’il éclaire et soutienne les efforts courageux de ceux qui ont la responsabilité considérable de présider aux destinées des nations.

Recevez, Madame, l’assurance de ma plus haute considération.


* L'Osservatore Romano. Edition hebdomadaire en langue française, n.13 p.3.

 

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