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Mgr Luigi POGGI

Intervention à la 3e Conférence des Ministres de l’Éducation des États de la région Europe, membres de l’UNESCO*

Sofia, 14 juin 1980



M. le Président, M. le Directeur général, Mesdames et Messieurs,

Le Saint-Siège se sont honoré de prendre part à cette Conférence générale des Ministres de l’Education de la Région Europe membres de l’UNESCO, et il est reconnaissant envers l’UNESCO elle-même d’avoir une fois encore réuni en ce siège hospitalier de Sofia les personnes qui sont intéressées de plus près par les problèmes de l’éducation européenne. A tous va notre salut cordial.

La présence du Saint-Siège à cette emblée trouve sa raison d’être dans sa préoccupation constante de coopérer en vue du progrès de l’éducation: préoccupation sentie comme exigence inéluctable de sa mission éducative spécifique. On le sait, en effet, le problème de l’éducation et de l’instruction a toujours été lié à la mission de l’Eglise catholique: un regard rapide sur l’histoire montre comment l’Eglise, au cours de vingt siècles a toujours travaillé à fonder des écoles de tout genre, au nombre desquelles il faut compter de nombreuses Universités aujourd’hui prestigieuses.

En outre, personne n’ignore l’action soutenue des Souverains Pontifes: ceux-ci, particulièrement en ces dernières années, s’adressant à tous les hommes de bonne volonté, ont parlé pour la défense et le respect de l’homme, pour l’éducation intégrale de l’homme, pour la liberté et le droit l’homme à l’éducation. Il suffira de rappeler la récente intervention, le 2 de ce mois, du Pape Jean-Paul II au siège de l’UNESCO à Paris.

On ne peut pas ne pas constater avec une vraie satisfaction l’accroissement de l’intérêt accordé par les pays de la région Europe, aux problèmes de l’éducation et de la formation intellectuelle de tout ordre et à tous les degrés. Des efforts très considérables ont été déployés pour promouvoir une instruction plus variée, plus articulée, de manière à pouvoir répondre aux multiples besoins de développement général de la société. Il convient de mentionner en particulier les efforts accomplis pour arriver à une large démocratisation de l’éducation, de façon à permettre à tous une instruction adéquate, ainsi que les initiatives qui ont été prises pour favoriser un engagement toujours plus personnel de la part de tous ceux qui se trouvent impliqués dans le processus éducatif.

On pourrait dire que, au fur et à mesure qu’ont progressé des différents secteurs de développement industriel, économique et social, on a cherché à préparer au moyen de cours adaptés et à tous les niveaux ceux qui auraient dû vivre et même pousser plus avant ces développements multiples. La relation entre école et société est devenue – et c’est un bien – plus étroite et plus prenante. En relevant ce point, on a surtout à l’esprit les études supérieures qui s’efforcent de trouver toujours plus concrètement le nécessaire contact avec la société et ses besoins. La signature, le 21 décembre 1979, de la Convention sur la reconnaissance des études et des diplômes de l’enseignement supérieur dans les Etats de la région Europe, marque une nouvelle étape favorable dans la ligne de ce travail effectif et fructueux que l’UNESCO réalise depuis des années dans le domaine des études universitaires.

Ces efforts devront, certainement, être encore plus soutenus à l’avenir, dans la conviction que plus on cultive la formation intellectuelle, plus on est à même d’apporter des contributions déterminantes à la solution des problèmes fondamentaux posés à notre monde, tels que ceux de la faim et de la paix. A ce propos, on fera bien de rappeler comment Sa Sainteté le Pape Jean-Paul Il, dans son discours à l’UNESCO dont il a été déjà question, relevait que les problèmes culturels, sociaux et éducatifs sont liés intimement et réciproquement: «Nous nous trouvons en présence, pour ainsi dire, d’un vaste système de vases communicants: les problèmes de la culture, de la science et de l’éducation ne se présentent pas, dans la vie des nations et dans les relations internationales, de manière indépendante des autres problèmes de l’existence humaine, comme ceux de la paix ou de la faim. Les problèmes de la culture sont conditionnés par les autres dimensions de l’existence humaine, tout comme, à leur tour, ceux-ci les conditionnent».

Toutefois, avec le désir d’apporter quelque chose de constructif à l’effort que nous tous nous déployons ici en abordant des questions neuves, en proposant des solutions qui n’avaient pas encore été découvertes, en ouvrant des voies nouvelles, qu’il soit permis d’insister sur la nécessité d’une réflexion plus approfondie sur ce qui a été réalisé dans les années passées. Une telle réflexion a d’ailleurs un caractère d’urgence, car elle doit permettre d’affronter plus rapidement les nouveaux problèmes que fait naître sans arrêt l’évolution technique, sociale, culturelle. Cette évolution, qu’on dirait volontiers vertigineuse à cause de la rapidité de sa marche, s’est accompagnée à n’en pas douter d’un progrès louable, mais elle a aussi créé des déséquilibres, des phénomènes préoccupants, des problématiques restées sans solution, autant de faits qui nous pressent tous d’attacher une plus grande importance au problème éducatif.

Pour parler en général, il semble que s’affirme de plus en plus la conviction que l’une des causes profondes de la fermentation actuelle de la société est à rechercher dans le fait que l’instruction s’est développée selon un processus rapide, auquel n’a pas répondu parallèlement un processus éducatif adéquat. Ou plutôt il semple bien que se soit créée une certaine dichotomie entre instruction et éducation. L’accent qui a été mis sur la fonctionnalité sociale du processus de l’instruction peut avoir fait perdre de vue l’homme total, en tant que sujet et objet de tout processus éducatif.

Il n’y a personne qui ne reconnaisse et qui ne se félicite des efforts qui ont été déployés partout ainsi que l’affirmait «pour la promotion du développement – le Pape Paul VI dans l’encyclique «Populorum Progressio» (AAS 59 (1967) 257) – des peuples qui luttent pour échapper à la famine, à la misère, aux maladies endémiques et à l’ignorance; de ceux qui espèrent une part un peu plus grande des bienfaits de la civilisation et une mise en valeur plus effective de leurs qualités humaines de ceux qui d’une manière réfléchie, cherchent à atteindre leur complet épanouissement». Les résultats acquis dans ce domaine jusqu’à maintenant ne peuvent être qu’unanimement loués et encouragés. Nous estimons cependant que 1a vraie éducation de l’homme ne peut avoir uniquement cette finalité; elle doit s’adresser surtout à l’homme total et non seulement à l’homo economicus; elle doit s’adresser à son intégralité de personne humaine, également ouverte aux valeurs éthiques transcendantes, qui guident, soutiennent, illuminent le rapport interpersonnel de l’homo socialis. En d’autres termes, cette éducation doit saisir l’homme tout entier qui, selon l’expression du Pape Jean-Paul Il aux Nations Unies (le 2 octobre 1979), «vit en même temps dans la sphère des valeurs matérielles et dans celle des valeurs spirituelles».

C’est pourquoi le discours sur le processus éducatif ne peut pas faire  abstraction de la manière de concevoir l’homme. Pour le Saint-Siège, l’homme complet est le centre, l’axe autour duquel tourne et se développe tout programme instructif-éducatif.

Ceci aide à comprendre comment un authentique processus éducatif doit embrasser l’homme dans sa totalité, c’est-à-dire dans toutes ses dimensions personnelles, parmi lesquelles il faut certainement compter aussi la dimension éthique et religieuse, outre la dimension économique et sociale.

Dans la situation présente – qui apparaît pleine d’espérances munis sur laquelle pèsent aussi des ombres et des incertitudes – l’Eglise Catholique cherche à offrir à tous les hommes de bonne volonté – et principalement aux membres de cette illustre Assemblée – sa contribution modeste, mais réelle; contribution que l’Eglise offre avant tout à la lumière de sa nature propre et de sa mission, toutes deux d’ordre spirituel; mais c’est précisément parce qu’elles appartiennent a cet ordre qu’elles sont capables de rejoindre le cœur de l’homme dans sa profondeur.

A la lumière de sa nature et de sa mission, le Saint-Siège s’engage pour un processus éducatif qui, à partir de l’alphabétisation, promeut l’homme dons toutes ses dimensions aux fins de construire une société plus juste et plus fraternelle, qui donne à l’homme la possibilité de son développement intégral dans le cadre de la nécessaire recherche du bien commun.

A travers ses Centres Académiques répandus dans le monde entier, à travers ses écoles, elles aussi partout présentes, l’Eglise Catholique se propose de promouvoir une instruction et une éducation qui tendent à la recherche désintéressée de la vérité, au développement plénier de l’homme intégral, c’est-à-dire de l’homme dans lequel toutes les dimensions soient prises en considération et cultivées harmonieusement. Tout cela peut être fait également dans la perspective de l’éducation permanente, dont l’importance est accentuée, et à bon droit, toujours davantage et toujours plus largement.

Qu’on nous consente de conclure cette intervention en rappelant encore une fois car elles ont été accueillies avec l’attention et la faveur que l’on sait, les paroles prononcées par le Pape Jean-Paul Il à l’UNESCO: «L’éducation consiste en effet à ce que l’homme devienne toujours plus homme, qu’il puisse «être» davantage et pas simplement qu’il puisse «avoir» davantage, et que par conséquent, à travers tout ce qu’il «a», tout ce qu’il «possède», il sache de plus en plus pleinement «être» homme. Pour cela il faut que l’homme sache «être plus» non seulement «avec les autres», mais aussi «pour les autres».

Avec ces paroles, que nous avons entendues il y a quelques semaines à peine au siège de l’UNESCO à Paris, et qui rejoignent les idéaux et les débuts de l’UNESCO elle-même, la Délégation du Saint-Siège désire exprimer encore une fois ses félicitations à la direction de l’UNESCO pour l’organisation de cette Conférence, en les accompagnants d’un merci particulièrement senti à l’adresse des Autorités Bulgares pour leur hospitalité si généreuse et si cordiale.


*L'Osservatore Romano. Edition hebdomadaire en langue française n. 33 p.11.

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III CONFERENZA DEI MINISTRI DELL'EDUCAZIONE DELLA
REGIONE EUROPEA, MEMBRI DELL'UNESCO

INTERVENTO DI MONS. LUIGI POGGI**

Sofia, 14 giugno 1980



Signor Presidente, Signor Direttore generale, Signore e Signori

La Santa Sede si onora di prender parte a Questa Conferenza generale del Ministri dell’Educazione della Regione Europa, membri dell’UNESCO, ed è riconoscente verso l’UNESCO per avere ancora una volta riunito nella ospitale sede di Sofia tutti coloro che sono strettamente interessati ai problemi dell’Educazione Europea. A tutti esprimiamo il nostro cordiale saluto.

Il motivo della presenza della Santa Sede a questa assemblea è dovuto alla sua costante preoccupazione di cooperare in vista del progresso dell’educazione. Preoccupazione sentita come esigenza inevitabile della sua missione educativa specifica. Si sa benissimo d’altra parte che il problema dell’istruzione e dell’educazione è sempre stato legato alla missione della Chiesa cattolica. Guardando rapidamente alla storia, vediamo come la Chiesa, nel corso di venti secoli, si sia sempre prodigata per fondare scuole di ogni genere, fra le quali si contano numerose università prestigiose, e che sono tali ancora al giorno d’oggi.

Inoltre nessuno può ignorare l’azione promossa dai sovrani Pontefici che, specialmente in questi ultimi anni, si sono indirizzati agli uomini di buona volontà, parlando in difesa dell’uomo e del suo rispetto, per l’educazione completa dell’uomo, per la libertà e il diritto dell’uomo all’educazione. Basterà ricordare il recente intervento, il giorno 2 di questo mese, di Papa Giovanni Paolo II alla Sede dell’UNESCO, a Parigi.

Non si può fare a meno di constatare con vera soddisfazione l’aumento dell’interesse da parte di tutti i Paesi della Regione Europa, verso i problemi dell’educazione e della formazione intellettuale in ogni ordine e grado. Sono stati compiuti sforzi considerevoli per promuovere un’istruzione più variata, più articolata, rispondente ai molteplici bisogni dello sviluppo generale della società. È necessario ricordare in particolare gli sforzi fatti per giungere ad una vasta democratizzazione dell’educazione, in modo da permettere a tutti un istruzione adeguata, come pure le iniziative prese per favorire un impegno sempre più personale da parte di coloro che sono coinvolti nel processo educativo.

Si potrebbe dire che, man mano che hanno progredito i vari settori di sviluppo industriale, economico e sociale, si è cercato di preparare, tramite corsi adeguati e a tutti i livelli, coloro che avrebbero dovuto non solo dar vita, ma anche imprimere una spinta a questi sviluppi diversificati. La relazione tra scuola e società è diventata – ed è un bene – più stretta e più interconnessa. Sottolineando questo aspetto, si afferma soprattutto che gli studi superiori devono cercare e trovare concretamente il necessario contatto con la società e le sue necessità.

II 21 dicembre 1979, la Sottoscrizione del Trattato per il riconoscimento degli studi e dei diplomi dell’insegnamento superiore negli Stati europei, segna una nuova tappa in favore della linea di condotta del lavoro reale e fruttuoso che l’UNESCO realizza ormai da anni nel campo degli studi universitari. Questi sforzi dovranno certamente essere ancora più sostenuti in avvenire, nella convinzione che più si coltiva la formazione intellettuale, maggiormente essa può dare contributi determinanti alla soluzione dei problemi fondamentali che ci pone il mondo moderno, quali la fame e la pace.

A questo proposito, vogliano ancora ricordare che Sua Santità Papa Giovanni Paolo II, nel suo discorso all’UNESCO, di cui si è già parlato, rilevò che i problemi culturali, sociali ed educativi, sono legati intimamente e reciprocamente.

«Noi ci troviamo di fronte, per cosi dire, ad un vasto sistema di vasi comunicanti. I problemi della cultura, della scienza e dell’educazione non si presentano, nella vita delle Nazioni e nelle relazioni internazionali indipendentemente dagli altri problemi dell’esistenza umana, come ad esempio quelli della pace e della fame. I problemi della cultura sono condizionati dalle altre dimensioni dell’esistenza umana, cosi come, a loro volta, vengono condizionati».

Tuttavia, col desiderio di dare un contributo costruttivo all’impegno che noi tutti svolgiamo qui, nell’affrontare nuovi argomenti, nel proporre nuove soluzioni che non sono state ancora applicate, nell’aprire nuove strade, sia permesso insistere sulla necessità di una riflessione più approfondita su ciò che è stato realizzato negli anni passati. Questa riflessione, d’altro canto, ha un carattere urgente perché essa dovrà permettere di affrontare più rapidamente i nuovi problemi che l’evoluzione tecnica, sociale e culturale mette in evidenza.

Questa evoluzione vertiginosa a causa della rapidità del suo cammino, non si è associata, come ci si aspettava, ad un lodevole progresso, ma ha creato squilibri, fenomeni preoccupanti, problematiche rimaste senza soluzioni, da qui la necessità pressante di annettere una importanza maggiore ai problemi educativi.

Parlando, in generale, sembra affermarsi sempre di più la convinzione che una delle cause profonde dei fermenti attuali nella società, è da ricercare nel fatto che l’istruzione si è sviluppata secondo un processo rapido, al quale non ha risposto parallelamente un processo educativo adeguato. Sembra cioè che si sia creata una certa divisione fra l’istruzione e l’educazione. L’accento posto sulla funzione sociale del processo dell’istruzione ha fatto perdere di vista la totalità dell’uomo come soggetto e oggetto di ogni processo educativo.

Non c’è nessuno che non riconosca e che non si rallegri degli sforzi fatti dovunque per «il progredire dello sviluppo dei popoli che lottano per sfuggire la carestia, la miseria, le malattie endemiche, l’ignoranza. Di quelli che sperano in una parte maggiore dei benefici della civiltà e una valorizzazione più riconosciuta delle loro qualità umane. Di quelli che di riflesso sperano in una completa rinascita», come ha affermato Papa Paolo VI nell’Enciclica Populorum Progressio (AAS 59 (1967], 257). I risultati acquisiti in questo campo finora, non possono che essere egualmente lodati e incoraggiati. Crediamo tuttavia che la vera educazione dell’uomo non possa avere unicamente questo scopo. Essa si deve indirizzare soprattutto all’uomo nella sua totalità e non soltanto all’«homo economicus». Deve indirizzarsi verso l’integralità della persona umana, aperta nello stesso tempo ai valori trascendenti che sostengono e illuminano i rapporti interpersonali dell’«homo socialis». In altri termini questa educazione deve coinvolgere l’uomo nella sua integrità, poiché egli, secondo l’espressione del Papa Giovanni Paolo II alle Nazioni Unite (il 2 ottobre 1979), «vive nello stesso tempo nella sfera dei valori materiali e in quella dei valori spirituali».

Ed è per questo che il discorso sul processo educativo non può fare astrazioni sul modo di concepire l’uomo. Per la Santa Sede l’uomo completo è il centro, il fulcro intorno al quale ruota e si sviluppa ogni programma istruttivo – educativo.

Ciò aiuta a capire come un autentico processo educativo debba comprendere l’uomo nella sua totalità, cioè in tutte le sue dimensioni personali, tra le quali bisogna considerare anche la dimensione etica e religiosa, oltre che la dimensione economica e sociale.

Nella presente situazione, che si rivela piena di speranze, ma sulla quale pesano anche ombre e incertezze, la Chiesa si prodiga per offrire a tutti gli uomini di buona volontà, e principalmente ai membri di questa illustre assemblea, il suo modesto contributo, modesto ma reale; contributo che la Chiesa offre anzitutto alla luce della natura sua propria, e della sua missione, che sono ambedue di ordine spirituale; ed è proprio perché fanno parte di questo ordine che hanno la possibilità di raggiungere il cuore degli uomini nella sua profondità.

Alla luce della sua natura e della sua missione, la Chiesa si impegna per un processo educativo che a partire dall’alfabeto, propone l’uomo in tutte le sue dimensioni al fine di costruire una società più giusta e più fraterna che dia all’uomo la possibilità del suo sviluppo integrale nel quadro della necessaria ricerca del bene comune.

Attraverso i suoi centri Accademici, sparsi nel mondo intero, attraverso le sue scuole, anche esse presenti dovunque, la Chiesa si propone di promuovere un’istruzione e un’educazione che tendano alla ricerca disinteressata della verità, allo sviluppo completo dell’uomo nella sua integralità, cioè dell’uomo nel quale tutte le dimensioni siano prese in considerazione e coltivate armoniosamente. Tutto ciò può essere fatto ugualmente nella prospettiva dell’educazione permanente, della quale è stata accentuata l’importanza, e a buon diritto, sempre di più e sempre più ampiamente.

Ci sia consentito concludere questo intervento ricordando ancora una volta, poiché esse sono state accolte con l’attenzione e il favore che sappiamo, le parole pronunciate da Papa Giovanni Paolo II all’UNESCO: «L’educazione fa sì che l’uomo divenga sempre più uomo, che possa essere di più e non semplicemente che possa avere di più, e che per conseguenza, attraverso tutto quello che ha, tutto quello che possiede, egli sappia sempre più essere uomo pienamente. Per questo bisogna che l’uomo sappia essere più, non solo con gli altri, ma anche per gli altri».

Con queste parole che abbiamo ascoltato appena qualche settimana fa alla sede dell’UNESCO, a Parigi, e che riassumono gli ideali e i principi della stessa UNESCO, la Delegazione della Santa Sede desidera esprimere ancora una volta le sue felicitazioni alla Direzione dell’UNESCO per l’organizzazione di questa conferenza unitamente ad un ringraziamento particolarmente sentito verso le Autorità Bulgare per l’ospitalità cosi generosa e cordiale.

Grazie per la vostra attenzione.




**L’Osservatore Romano 28.6.1980 p.2.

 

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