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 Pontifical Council for the Pastoral Care of Migrants and Itinerant People

People on the Move - Supp. N° 93,  December 2003, p. 310

Slovénie

Rev. Abbé Marijan Lampret

Directeur national

La Slovénie, était indépendant depuis 12 ans, compte 2 millions d’habitants. En plus des Slovènes en y trouve deux minorités : l’italienne et la hongroise. Du point de vue géographique, la Slovénie représente un espace ouvert vers le Nord et vers le Sud, et les voies qui relient l’Est à l’Ouest s’y croisent. Il n’est pas étonnant que ces dernières années notre territoire soit devenue un lieu de passage, un territoire de transit pou ceux qui fient l’Est et un asile temporaire pour de nombreux réfugiés tout comme pour les trafiquants des marchandises illicites.

Sur ce territoire, les Tsiganes, surtout ceux venus de Croatie et de Hongrie, trouvèrent également leur place. Au début, disons il y a deux siècles, ils étaient principalement des nomades, alors qu’aujourd’hui il y a peu qui migrent, mis à part les déplacement locaux de village en village ou vers la ville. Les plus nombreux sont ceux de Prekmurje (nord-est de la Slovénie) et de la Comiole (partie centrale du pays) – ce sont des Sinti. Les données concernant leur nombre ne sont pas tout à fait exactes. Ils sont autour de 8.000. Comme les Slovènes sont en majorité catholiques, ils sont catholiques aussi.

A la dernière occasion de C.C.I.T. en Belgique – en y parlait de Tsiganes et de la fête parmi eux. Lorsque nous parlons de la culture des Tsiganes, c’est leur joyeuse manière d’organiser diverses fêtes qui saute aux yeux. Dans les fêtes apparaît leurs sens de la communauté, si caractéristique. Il n’y a pas de fête sans la communion de pensée des gens soient liés entre eux. Dans la fête, si elle est authentique, les gens se rapprochent, manifestent la solidarité, partagent le chagrin afin de le diminuer, et la joie afin de l’augmenter. La fête donne également, et ce n’est pas son dernier rôle, la possibilité naturelle de tendre la main pour la réconciliation.

La vrai amitié se construit à l’occasion de chaque fête préparée par la communauté, malgré le fait qu’il n’y règne pas une unité parfaite. C’est pour cette raison que les fêtes sont nécessaires, non seulement pour les Tsiganes, mais aussi pour les Gadjé.

Mais, on doit ajouter que le problème le plus important parmi les Tsiganes devient la drogue. En effet je ne connais aucune grande fête sans la drogue et sans les armes, malheureusement. Les Tsiganes sont vraiment totalement abusés par les Gadjé, comme par exemple les Indiens d’Amérique pendant des siècles durant à cause d’alcool. La drogue parmi des Tsiganes devient la question actuelle (un grand problème) au début de 3em millénaire.

Comme même, nous nous confions à la divine Providence.

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