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PLENARIA 2002Jean Paul II, Transmettre la foi au cÂur des CulturesPaul Card. Poupard, Discours dÂouverture aux travauxBernard Ardura, Rapporto di attività del Pontificio Consiglio della Cultura: novembre 1999 Â marzo 2002Instrumentum laborisI - The Church's Apostolic Mission. Evangelisation and Inculturation II - Challenges at the Heart of Cultures - Globalisation and Cultural Diversity III - Handing on the Faith at the Heart of Cultures Jean-Marie Laurent Mazas, Présentation du thèmeI - De lÂhumanisme chrétien à La Pastorale de la culture. II - La préparation de lÂAssemblée Plénière III - La transmission de la foi au cÂur des cultures. Leonardo Martínez García, Esperanzas para el hombre del Nuevo MilenioPeter Fleetwood, An AfterthoughtPaul Card. Poupard, Conclusions finales
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PRÉSENTATION DU THÈME
P. Jean-Marie Laurent MAZAS Éminences, Excellences, Révérends Pères,
1. Dans lÂarticle 2 de sa Lettre apostolique sous forme de Motu proprio du 25 mars 1993, le Pape Jean-Paul II définit lÂaction du Conseil Pontifical de la Culture auquel il réunit le Conseil Pontifical pour le Dialogue avec les Non-Croyants, en ces termes : « Le Conseil manifeste la sollicitude pastorale de lÂÉglise face aux graves phénomènes de rupture entre Évangile et cultures » [1] . CÂest précisément ces phénomènes de rupture qui ont retenu lÂattention du Dicastère pour la présente Assemblée Plénière, et lÂont conduit à proposer le vaste sujet de la transmission de la foi, non dans sa globalité, mais suivant lÂaxe de sa rencontre avec la culture ou, plus précisément, avec les cultures du vaste monde. Il sÂagit en effet, à la suite du Document Pour une pastorale de la culture, de réfléchir sur des lignes dÂaction concrète de la nouvelle évangélisation, pour répondre aux défis des cultures en pleine mutation en ce début de IIIème millénaire. LÂÉglise évangélise toujours. Elle nÂa jamais interrompu le cours de son évangélisation, par la célébration quotidienne du mystère eucharistique et lÂadministration des Sacrements, par le témoignage de la charité et lÂenseignement des vérités de la foi, par son action dans le monde au service de lÂhomme en criant lÂévangile des béatitudes. CÂest le commandement toujours nouveau du Christ-Jésus : « Allez, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Mt 28, 19-20), qui donne raison à son élan missionnaire qui, depuis lÂorigine des temps apostoliques, ne cesse de se renouveler. Cependant, cette évangélisation permanente de lÂÉglise se trouve confrontée aujourdÂhui à des mutations culturelles dont les effets sont à lÂéchelle de la planète et ne manquent pas de la préoccuper. Toutefois, ils la stimulent dans la recherche des chemins de la Nouvelle évangélisation afin que sa parole puisse être entendue et son témoignage perçu dans toute une partie du monde qui « nÂentend » plus sa voix. Ainsi, en proposant comme thème de lÂAssemblée Plénière : « Transmettre la foi au cÂur des cultures, Novo millennio ineunte », le Conseil Pontifical de la Culture entend observer les cultures des hommes, identifier les lieux dÂespérance et les défis posés à la nouvelle évangélisation, et souhaite dégager des lignes dÂaction pastorale prioritaires pour remédier aux ruptures observées ça et là entre lÂÉvangile et les cultures. Cette préoccupation nÂest pas nouvelle. Le Pape Paul VI, au terme de lÂAnnée sainte de 1975, avertissait déjà dans son Exhortation apostolique Evangelii nuntiandi, à la suite de la IIIème Assemblée Générale du Synode des Évêques sur lÂévangélisation : « La rupture entre Évangile et culture est sans doute le drame de notre époque... Aussi faut-il faire tous les efforts en vue dÂune généreuse évangélisation de la culture, plus exactement des cultures. Elles doivent être régénérées par lÂimpact de la Bonne Nouvelle » (Evangelii Nuntiandi, n. 18-20).
2. Le thème « Transmettre la foi au cÂur des cultures, Novo millennio ineunte », renvoie explicitement à la Lettre apostolique du Saint-Père, du 6 janvier 2001. Je le cite : « CÂest dans la conscience de cette présence du Ressuscité parmi nous que nous nous posons aujourdÂhui la question adressée à Pierre à Jérusalem, aussitôt après son discours de la Pentecôte : « Que devons-nous faire ? » (Ac 2,37) Nous ne sommes certes pas séduits par la perspective naïve quÂil pourrait exister pour nous, face aux grands défis de notre temps, une formule magique Il ne sÂagit pas alors dÂinventer un Ânouveau programmeÂ. Le programme existe déjà : cÂest celui de toujours centré, en dernière analyse, sur le Christ lui-même, quÂil faut connaître, aimer, imiter, pour vivre en lui la vie trinitaire et pour transformer avec lui lÂhistoire jusquÂà son achèvement dans la Jérusalem céleste. CÂest un programme qui ne change pas avec la variation des temps et des cultures, même sÂil tient compte du temps et de la culture pour un dialogue vrai et une communication efficace Il est toutefois nécessaire quÂil se traduise par des orientations pastorales adaptées aux conditions de chaque communauté Maintenant, ce nÂest plus un objectif immédiat qui se présente à nous : cÂest lÂhorizon le plus large et le plus exigeant de la pastorale ordinaire. Au milieu des données universelles et inaliénables, il est nécessaire que le programme unique de lÂÉvangile continue à sÂinscrire dans lÂhistoire de chaque réalité ecclésiale, comme cela est toujours advenu. » [2] Il sÂagit donc, au cours des travaux de ces trois jours, de dégager des lignes dÂaction pastorale qui permettent à lÂannonce du Christ dÂatteindre les personnes de notre temps, de modeler les communautés, dÂagir en profondeur par le témoignage des valeurs évangéliques sur les sociétés et sur les cultures. CÂest tout lÂenjeu de la pastorale de la culture, « non seulement de greffer la foi sur les cultures, mais aussi de redonner vie à un monde déchristianisé dont souvent les seules références chrétiennes sont dÂordre culturel » [3] .
II - La préparation de lÂAssemblée Plénière III - La transmission de la foi au cÂur des cultures.
I. De lÂhumanisme chrétien à La Pastorale de la culture.
3. « Pour un humanisme chrétien à lÂaube du nouveau millénaire » était le thème de la précédente Assemblée Plénière, du 18 au 20 novembre 1999. Il faisait suite à un grand chantier de réflexion ouvert dès 1996 avec les Académies Pontificales, à la suite de la création du Conseil de Coordination des Académies voulue par le Saint-Père, comme lÂa rappelé Son Éminence, dans sa lettre du 6 novembre 1995. Dans son Discours de présentation des Conclusions finales de lÂAssemblée Plénière, le Cardinal-Président rassemblait les riches contributions des membres et consulteurs en déclarant : « CÂest tout le défi de lÂinculturation de lÂÉvangile en toutes les cultures de tous les continents, dont le fruit est le nouvel humanisme chrétien aux dimensions du monde. LÂÉvangile assimilé dans la prière et vécu dans lÂÉglise rend de plus en plus humains ceux qui par leurs promesses baptismales doivent devenir de plus en plus divins Le processus complexe de lÂinculturation devient une démarche de foi pour ouvrir à chaque communauté son chemin vers le Christ, Verbe incarné, et pour présenter à lÂÉglise les voies dÂaccès au cÂur dÂun ensemble de cultures, en vue de lÂévangélisation. Quelques domaines privilégiés ont été présentés, au nombre de sept : la traduction de la Parole révélée dans les langues locales, la catéchèse dans les langues du pays, la liturgie où les signes et les symboles des cultures traditionnelles sont repris, rejetés ou réinterprétés en vue dÂune signification nouvelle, lÂart en son style propre sous toutes ses formes : littérature, poésie, rythmes, chants, gestes et danses, peintures, sculptures, statuaire, les modes de comportements sociaux des communautés chrétiennes, les espaces et les temps sacrés, et enfin la dynamique de lÂÉglise comme famille de Dieu, si importante pour les cultures africaines en particulier » [4] . Il sÂagissait, face à lÂanthropocentrisme caractéristique de la culture moderne, de discerner les points dÂancrage de lÂinculturation du Christianisme dans la culture moderne afin que lÂannonce du Christ Rédempteur de lÂhomme, soit une Bonne nouvelle pour tout homme et pour tout lÂhomme, aujourdÂhui.
4. LÂannée 1999 est aussi, pour le Conseil Pontifical de la Culture, lÂannée de la parution du Document Pour une pastorale de la culture. Ce Document, rédigé avec lÂaide de membres et consulteurs, constitue une base de travail fondamentale pour lÂaction du Dicastère, et demeure une source où dÂutiles réflexions peuvent accompagner les travaux de la Plenaria. Nous lisons au paragraphe n. 4 : « Par le témoignage explicite de leur foi, les disciples de Jésus imprègnent dÂÉvangile la pluralité des cultures ». Le monde de notre temps semble sÂêtre aujourdÂhui considérablement élargi par rapport à celui des temps apostoliques. Mais paradoxalement, il sÂest en même temps non moins considérablement rétréci avec le développement stupéfiant des technologies de communication. Un phénomène caractéristique de notre époque a été mis en lumière, non sans humour, par le Professeur Sergueï Averintsev, Membre de lÂAcadémie des Sciences de Moscou, dans une conférence donnée au Conseil de lÂEurope, à lÂoccasion dÂun Colloque sur lÂIdentité Européenne auquel participait le Conseil Pontifical de la Culture : « JusquÂà notre époque, la situation générale des contacts interculturels et interconfessionnels ne restait pas très différente de celle rendue par un passage célèbre des Lettres Persanes de Montesquieu :  « Ah ! Monsieur est Persan ! CÂest une chose bien extraordinaire ! Comment peut-on être Persan ? » DÂune manière semblable, un croyant de telle ou telle confession européenne ne pouvait pas comprendre dans son for intérieur, comment peut-on être un orthodoxe grec ou russe, comment peut-on être musulman ou hindou AujourdÂhui, les être humains, nourris par une autre culture, appartenant à une autre religion, pas moins différents de nous que ce Persan de Montesquieu, ne peuvent plus être perçus comme une espèce de fantômes ou de visions exotiques, ils sont devenus nos collègues ou nos voisins les plus proches, les membres de la même société mixte et globalisée. Chaque enfant de notre temps le sait bien : il ne fait pas de doute, on peut être Persan, ou Africain noir, on peut être adhérent de quelque religion orientale » [5] . CÂest dans cette société nouvelle que lÂÉglise sÂengage dans la nouvelle évangélisation en développant une pastorale de la culture. Le dernier paragraphe du Document Pour une pastorale de la culture en précise la finalité : « En définitive, la pastorale de la culture, en ses multiples expressions, nÂa dÂautre but que dÂaider toute lÂÉglise à remplir sa mission dÂannoncer lÂÉvangile. Au seuil du nouveau millénaire, de toute la force de la Parole de Dieu appelée à « inspirer toute lÂexistence chrétienne » (Tertio Millennio Adveniente, n. 36), elle aide lÂhomme à surmonter le drame de lÂhumanisme athée et à créer un nouvel humanisme capable de susciter, partout dans le monde, des cultures transformées par la prodigieuse nouveauté du Christ qui « sÂest fait homme pour que lÂhomme soit fait Dieu », se renouvelle à lÂimage de son Créateur (Cf. Col 3, 10) et « à la mesure de sa croissance dÂhomme nouveau » (Cf. Eph 4, 24) renouvelle toutes les cultures par la force créatrice de son Esprit Saint, source infiniment jaillissante de beauté, dÂamour et de vérité. » [6]
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ESPERANZAS PARA EL HOMBRE
Leonardo Nicolás MARTÍNEZ GARCÍA
ÂTransmitir la fe en el corazón de las culturas  con este tema, tomado de la Carta Apostólica Nuovo Millennio Ineunte n. 40, los Miembros y Consultores del Consejo Pontificio de la Cultura se reunieron para celebrar su Asamblea Plenaria, que se realizó con éxito del 14 al 16 de Marzo, teniendo como telón de fondo el vigésimo aniversario de fundación del Dicasterio. El 20 de mayo de 1982 el Santo Padre dio carácter institucional al diálogo con las culturas y a la evangelización de éstas mediante la creación del Consejo Pontificio de la Cultura. Se trata de un nuevo humanismo que concentre las fuerzas para que las culturas sean evangelizadas y el Evangelio sea inculturado. Este Dicasterio, consciente de la identidad católica en un mundo globalizado, ha centrado todos sus esfuerzos en hacer posible el encuentro de las culturas con el Evangelio. En nombre de la Santa Sede, el Consejo participa en las iniciativas que crean, estudian y promueven las culturas; anima a las Conferencias Episcopales y las Iglesias locales en la promoción de Centros Culturales Católicos como espacios en los cuales se hace concreta la cultura cristiana. Hace presencia en los organismos internacionales de ciencia, cultura y educación, e igualmente en aquellos que coordinan las políticas culturales de los distintos países. Todas estas actividades tienen como objetivo facilitar el diálogo fe  cultura, promover el testimonio cristiano y abrir vías de encuentro con el Evangelio. El testimonio y la insistencia del Santo Padre nos llaman a servir a la Iglesia en la transmisión de la fe y en la evangelización de las culturas. La fuerza de las convicciones del Romano Pontífice señala esta misión como tarea para toda la Iglesia. Desde su creación, el Consejo Pontificio de la Cultura, viene desempeñando su cometido tratando de dar respuesta a los fenómenos del ateísmo, el agnosticismo, la incredulidad práctica y la pérdida de la visión escatológica de la vida. A estas tareas se le agregan las realidades contemporáneas de la globalización, la secularización y el postmodernismo. Es necesario y urgente renovar el diálogo con el mundo de la cultura y transmitir la fe en su corazón (Cfr. Nuovo Millennio Ineunte, n. 40). El futuro de la fe depende también del modo de presentarla. La Iglesia debe dar un testimonio creíble donde la experiencia de fe se viva como fuente de gozo, de felicidad y de paz. En el orden teórico existe una dimensión cristológica (pasión, muerte, resurrección y ascensión), una dimensión antropológica (la Palabra hecha carne), una dimensión eclesiológica (lugar de la cultura cristiana) y una dimensión pneumatológica (la fuerza de la transmisión del Evangelio en las culturas). En el orden práctico estamos empeñados en dar un anuncio comprensible, interesante y verdadero. Es decir, que sea captado por la inteligencia, deseado por la persona y que transmita la Verdad. Se trata de presentar a las culturas algo perfectamente vivible para no quedarnos en pura retórica, mientras la realidad exige actos concretos. Este llamado a la fe como testimonio nos reta a desarrollar una pastoral que devuelva la vida a un mundo descristianizado, pastoral basada en un humanismo cristiano, que partiendo de una cultura cristiana colabore con la Iglesia en el anuncio del Evangelio. La misión del Consejo Pontificio de la Cultura se hace comprensible cuando Âla cultura se propone en el horizonte de la transmisión del EvangelioÂ. Tal misión, según el Concilio Vaticano II, consiste en ayudar al hombre a ser plenamente humano (cfr. Gaudium et Spes, 53-62). Desde una perspectiva antropológica, este es un proceso jamás terminado que siempre debe ser proyectado. La preocupación perenne de la Iglesia por el hombre la compromete más profundamente con su misión, que se hace cada vez más sólida en el encuentro dialogante entre la fe y la cultura, en cuyo centro está el ser humano. Cuando hablamos de cultura, no nos referimos únicamente a sus expresiones externas en las artes. Hablamos de la identidad de cada pueblo, de su alma, del ethos, que imprime un sello indeleble en cada persona. El espacio vital de nuestra misión es la persona y de modo particular su fragilidad. Las personas son vulnerables, tienen límites que se verifican en los actuales acontecimientos de violencia en la humanidad, llenándola de miedos y debilidades. Dios, que ha hablado con claridad a la humanidad en el pasado, hoy llama a su Iglesia a emplear un lenguaje que todos puedan comprender. La claridad en el lenguaje influye directamente sobre la capacidad de captación de cada hombre y esta capacidad a su vez depende en gran parte del hecho cultural. La fidelidad al mensaje exige una transmisión adecuada, que, sin vaciarse de sus principios teológicos, haga posible la íntegra comprensión del contenido en la diversidad de las culturas. Mientras que el Evangelio es un lenguaje universal, cuyos valores son comprensibles por todas las gentes, el mundo secularizado e individualista encuentra su inspiración en el postmodernismo, para cambiar con facilidad los valores y para obstaculizar aquellos que han enraizado en el corazón de las culturas. Contamos con la ventaja de la libertad pero se enfrenta al ser humano con el fenómeno de la globalización y con la descristianización reinante en el mundo. Esta no es una preocupación exclusiva del mundo católico. La histórica visita del 9 de marzo de este año de la Delegación del Santo Sínodo de la Iglesia Ortodoxa Griega al Vaticano, permitió constatar que se trata de una inquietud compartida. Nos encontramos frente a una experiencia de miedo donde predomina la supervivencia, que pone el Âbienestar como sinónimo de libertad. Ideal creado por la sociedad de consumo que no se hace responsable de las catastróficas consecuencias del deterioro de la verdadera identidad humana. La Iglesia se encuentra nuevamente en el escenario de la lucha entre David y Goliat. Ambos se desafían mutuamente, pero no utilizan las mismas armas. Para la Iglesia sería un grave error desafiar la cultura moderna con las Âarmas que ésta utiliza. En primer lugar, se debe purificar el concepto cultura que, en términos kantianos, es utilizado con una comprensión polisémica. Se habla de cultura queriendo decir muchas cosas en sí mismas diferentes (civilización, naturaleza, arte, desarrollo, elementos autóctonos, modo de pensar, etc.). Tampoco el concepto de valor se toma en toda su profundidad. Su contenido no expresa siempre aquello a lo que nos queremos referir. Queda en una noción vacía, utilizada por el mundo materialista que, con el abuso de los medios de comunicación, opone lo particular a lo universal. O dicho de otro modo, lo particular es elevado a valor universal, amenazando lo particular de las personas que es su dignidad humana. El lenguaje católico habla de singularidad sin oponerse a lo total. Pasar de lo individual a lo universal, es el esquema propio del imperio; pasar de lo particular a lo total, es el lenguaje de comunión propio de la Iglesia. La universalización se atribuye a los medios de comunicación que crean su propio mensaje sin tener en cuenta la relación del contenido con el que lo contiene. Lo cual genera un individualismo, un mecanismo comercial que podríamos llamar Âla soledad de la comunicaciónÂ. Realidad socioeconómica que se desarrolla con un hombre pragmático que va abandonando el pasado y creando nuevos principios, sin entender el peligro que significa desentenderse de la historia y separarse de la sociedad. Las transformaciones actuales son muy veloces. La mentalidad moderna se aleja de la tradición, buscando la novedad y el anonimato, sin puntos de referencia. Recuperar el humanismo, no sólo en lo teórico sino en lo práctico, se convierte en una prioridad, sobre todo en la solidaridad con los pobres, los más vulnerables entre los vulnerables. Existen muchas reflexiones humanistas, pero falta un testimonio válido que incida en la vida ordinaria de las personas y las abra a una nueva cultura. No existe dignidad humana que no sea tocada por la cultura. Valga aclarar que no son las culturas las que se encuentran para el diálogo, son las personas que llevan su propia cultura las que entran en comunicación. Es la persona la que se abre a la cultura. O, formulado como pregunta: ¿es el hombre el corazón de la cultura?
Evangelización de la Cultura
La ruptura entre el Evangelio y la cultura es el drama de nuestro tiempo, pero no se ha profundizado suficientemente en las razones de dicha ruptura. La catequesis, en su sentido más profundo, exige a la Iglesia Maestra esta tarea, utilizando no sólo el Evangelio, sino también la filosofía, para dar razones al hombre de hoy. Evangelizar al hombre es, a su vez, evangelizar la cultura de modo que en el hombre esta ruptura puede reencontrar la unidad. Además, debe evangelizar su entorno, el medio en el cual vive, transformar el mensaje, hacer un discurso de fecundidad espiritual para el mundo tal como se nos presenta, una antropología nueva, fecunda y completa, que sea capaz de interrogar a los científicos, a los medios de comunicación, a los violentos, a todos. Presentar de modo atractivo la verdad histórica, la verdad de Cristo, que nos ayude a releer todos los valores a la luz del Evangelio. Transmitir la fe es llevar la vida presente al encuentro con la verdad del Evangelio. El hombre integral es razón y corazón. La razón expone la verdad como lo pide la inteligencia, pero si en este anuncio no se pone el corazón el conflicto permanece. Si se sostiene la verdad, que es irrenunciable, y se pone el corazón, el encuentro entre la cultura y el Evangelio avanza hacia el común amor de Dios. Es necesario añadir la belleza a la transmisión, es decir, comunicar la fe como verdad pero con un vestido agradable. La religiosidad oriental, sin dudar de la existencia de Dios, subraya la inefabilidad de Dios, del cual no se puede decir nada, pues si pudiera ser expresado, ya no sería Dios. De ahí que al contemplar su belleza, se arrodillan frente a lo inefable. La tarea de la Iglesia del tercer milenio es hacer el anuncio de la Buena Noticia aunando philosophia y theologia cordis. Es preocupante el positivismo de las ciencias sagradas, a veces inconsciente, que las reduce a mero racionalismo. La inteligencia unida a la radicalidad del corazón es la oferta para quienes quieren hacer que el Evangelio penetre en las culturas.
El Servicio de la Religión: Como afirma De Lubac, el principio católico es la unidad de la Iglesia. ÂLa religión no es un libro, sino un organismo vivoÂ. La religión es un organismo vivo, en el que tiene su lugar la Escritura, que es a la vez particular y universal, y no palabras del pasado. Estamos llamados a presentar la Escritura con un lenguaje particular para cada pueblo, pues no existe un lenguaje general. Para una persona que no pertenezca a una determinada cultura o al menos la conozca es imposible comprender en su plenitud sus expresiones lingüísticas.
Para entendernos mejor: · El libro proporciona elementos fundantes y fundamentales, y es capaz de abrirse, asumir y presentarse a otras culturas. El cristianismo no se basa en conceptos, sino que es vida, que al ser transmitida, se hace pensamiento. La transmisión de la fe no es sólo comunicación de doctrina, sino transmisión de vida. La Iglesia universal, que preside a las Iglesias particulares, en el proceso de transmisión no duplica una Iglesia particular, sino que transmite la vida de la única Iglesia. La Iglesia no comunica una cultura particular, sino que entrega la universalidad que la caracteriza. Para cumplir esta misión son necesarios tanto la identidad propia como el salir de sí mismo para encontrar la vida de la Iglesia universal. Es descubrir la identidad universal que puede hacerse cultura en lo particular para crear universalidad. Crear un éxodo y una profundización de sí mismo que nos lleve hacia lo universal, el Pleroma que llega a su plenitud en la escatología. · Quienes buscan la fe se deben dejar inculturar del la fe. Para san Ambrosio, en el rito bautismal el catecúmeno es introducido en un humanismo cristiano. Para entrar en el pensamiento cristiano, es necesario hacer una inculturación de la fe. Como un effatá, abrir los sentidos para tener la capacidad de comprender el misterio. Si se preguntara, ¿dónde está Dios?, la respuesta sería: muestren al hombre y le haremos capaz de descubrir a Dios. Es renovar el humanismo cristiano. Pascal hablaba de una segunda naturaleza que hay que romper para hacer aparecer la primera, la única que permite conocer a Dios. Los Padres griegos decían que el hombre debe reencontrar el ritmo de Dios, entrar en la sinfonía de Dios. De esta manera el cristianismo transformó un mundo alocado y sumido en el caos y le devolvió la felicidad que había perdido.
Hay que desembarazarse de una falsa humildad y reconocer que la fe tiene su propia cultura, un humanismo que habla de Dios. En otras palabras, se ha hablado mucho del hombre, es hora de hablar de Dios. Y los místicos dirán, es hora de hablar a Dios. En este sentido la fe crea cultura, como ya se ha dicho, no es un teoría, sino una vida, entendiendo el proceso del bautismo como una comunión de vida. Un proceso de transmisión de la fe implica una crítica a la cultura moderna. En su estudio de los rituales primitivos del bautismo, Hugo Rahner afirma que la renuncia a la pompa diaboli exigida en el bautismo, se refiere a los espectáculos circenses adonde se acudía a ver sangre humana. La inculturación de la fe significa la ruptura con esa pompa. Frente a ésta aparece el no del cristianismo, que da como fruto la Iglesia naciente. Tal rechazo crea una nueva cultura que afirma a Dios. El cristianismo tiene que discernir cuál es la pompa diaboli de su tiempo. La conversión transforma al hombre pero no lo destruye. Es un NO, que no destruye, ni al hombre, ni a la cultura; un NO creativo del que surgen los elementos válidos de la cultura precedente. Quien se hace creyente entra en una nueva familia (cfr. Salmo 45). Al respecto, San Ambrosio, cuando habla de su familia, no hace alusión a sus antepasados romanos, sino a los patriarcas Abraham, Isaac y Jacob. Es un nuevo éxodo que nos lleva a un nuevo olivo.
Esta inculturación o transmisión se encuentra con dos tipos de culturas en nuestro mundo postmoderno: · La globalización o universalización que se presenta como cultura dominante. Todas las culturas particulares están sometidas a esta cultura globalizada. En el estilo de vivir hoy podemos decir que ya no hay lugares lejanos o ausentes. · Una cultura que quiere renunciar a sus raíces cristianas y proclamarse postcristiana. Las discusiones del Parlamento Europeo para la elaboración de la Constitución Europea es un testimonio elocuente. A pesar de todo, la cultura cristiana no ha desaparecido: ÂTu no estas lejos del Reino de DiosÂ, dijo Jesús al rabino. Es verdad que el cristianismo está en peligro de extinción. Hay que generar una cultura cristiana, que es la vitalidad del organismo vivo que es la Iglesia. Es necesario acercar la Biblia a la cultura, como hizo San Jerónimo, al traducir la Biblia, abriendo un camino nuevo que va de la Biblia a la cultura.
La liturgia supone la presencia vital de la de la Iglesia en el momento moderno. Las celebraciones litúrgicas tienen que ser sacras y al mismo tiempo bellas. No un simple ritual, que haría desaparecer lo típicamente sacro, propio de la naturaleza de la acción litúrgica y le quitaría el elemento fundamental que es el encuentro con Dios, con el Abbá de Jesucristo. El servicio litúrgico es un valor religioso fundamental en función de la cultura, que pone de relieve y manifiesta la importancia que para la vida de la persona humana tiene la liturgia como lenguaje de la religión. La piedad popular es una forma de inculturar el Evangelio. Este fenómeno cultural es positivo en sí mismo, y representa una experiencia antropológica profunda, anterior al cristianismo, pre-reflexiva, donde emergen sentimientos naturales. En esta religiosidad convergen sentimientos de cercanía a la vida y a la protección de la naturaleza, al mismo tiempo está marcada fuertemente por el tema de la muerte. Siendo una experiencia vital y no simplemente la acumulación de datos, reclama lo sobrenatural, lo trascendente. La religiosidad popular surge como la lengua materna de todas las religiones del mundo. La fe cristiana está inmersa en este nacimiento originario, en esta búsqueda constante del ser humano por darle sentido a su existencia. La evangelización compete a toda expresión libre y espontánea de religiosidad para que ésta llegue a ser un modo de vivir la fe, en el contexto de una cultura cristiana.
La realidad: Las diferencias entre oriente y occidente, nos plantean una pregunta: ¿cómo es posible que los países tradicionalmente cristianos sean quienes promueven el armamentismo, el control natal, etc.? Es una pregunta mal planteada. Cuando se quiere hablar positivamente y valorar estos países, se habla del Occidente, pero cuando se trata de resaltar los aspectos negativos, tales países vienen clasificados como cristianos. Tal pregunta exige una definición que urge la respuesta a otra pregunta: ¿son o no son cristianos los países occidentales?Cuando tratamos de afrontar las relaciones entre los pueblos y la religión, podemos referirnos en occidente a cuatro características que emergen y que podrían ofrecer un punto de partida a una reflexión. Desde tal perspectiva occidente se caracteriza hoy por: · Las guerras entre las religiones · La emancipación del poder político · La idea de privacidad de la religión · El racionalismo científico que anula la trascendencia
La educación: Los cristianos somos hoy una minoría decisiva que arrastra una mayoría negligente, con una pastoral que sobreabunda en retos y con muchas dificultades. Aún siendo minoría, somos incisivos por la coherencia con los principios, como lo fueron los primeros cristianos (cfr. Flp. 3). La Iglesia se encarga de darle sentido a la vida de la mayoría llevando la fe al corazón de las culturas. La Iglesia no se hace cargo de todos los problemas del mundo, su misión es de colaboración para dar sentido y ofrecer a las realidades terrenas los valores evangélicos. Hay que estar siempre comenzando a buscar la justicia y anunciar la verdad. El campo de la educación, especialmente con los jóvenes, es una esperanza. La Universidad es lugar propio para los diálogos de alto nivel, respetando posiciones, reflexionando sobre el momento histórico y los últimos acontecimientos, para llevar el Evangelio al corazón de las culturas desde la más concreta realidad. La fe necesita un testimonio práctico, una presencia visible de cristianos que hagan real un espacio de acogida y estima en su experiencia de fe. Tal testimonio ha de ser mayor en el ambiente universitario. En este orden el desafío no es sólo llegar a los alumnos, sino también a los docentes y a todos los estamentos que pueden hacer de la universidad un foco de cultura cristiana.
Los medios de comunicación: Los mass media se levantan como uno de los temas más ambiguos de nuestro tiempo. Los medios de comunicación no son en sí mismos objeto de valoración, es su utilización la que hace bien o mal y ejerce un gran influjo en la formación o deformación de la persona y la cultura. Desde la misión de la Iglesia es una urgencia y al mismo tiempo un desafío la evangelización tanto de quienes gestionan los medios de comunicación como de quienes escriben el mensaje. Sólo así se podrá tener certeza de la veracidad de lo anunciado y las motivaciones para comunicar la verdad. Es entonces cuando en sentido amplio podemos reconocer la evangelización de los mass media. En el mundo se generan de 5 a 6 mil noticias diariamente, entre las cuales se seleccionan 150 ó 200 para dar a conocer por medio del monopolio del mundo de las comunicaciones. ¿Qué criterios se usan para seleccionarlas? Una pastoral de evangelización a las personas que se dedican a la comunicación permitiría crear un sentido tal de responsabilidad, que en la medida del crecimiento progresivo de la fe superará el conflicto provocado por las grandes empresas que monopolizan la información con criterios económicos. Los evangelizadores están llamados a conocer el lenguaje de los medios y a aprender a utilizarlos para poder llegar a todos, norma que nos impone el acelerado proceso de globalización. Con Internet se acabaron las distancias y el acceso a toda información es inmediato. La importancia de los medios de comunicación está en la capacidad de comunicar cultura, en la comprensión positiva del término. Querámoslo o no, el mundo se ha hecho global y la Iglesia está llamada a utilizar tales medios en su totalidad como Âlos techos o las terrazas desde donde habla al mundo, como lo dice el Evangelio: ÂLo que escuchan al oído, anúncienlo desde las terrazas (Mt. 10,27). Lastimosamente los medios de comunicación son utilizados para comunicar Âvalores contrarios al Evangelio, favoreciendo el ocaso de la presencia de Dios, propagando un mundo secularizado y secularizante. Se han invertido los valores y como consecuencia percibimos un mundo en el cual ya no se da: · El primado del Espíritu sobre la materia · El primado del hombre sobre las cosas · El primado de la ética sobre la tecnología Tales actividades manifiestan la urgencia y el reto de la Nueva Evangelización como la tarea primordial de la Iglesia en el tercer milenio.
La familia: es una vía pastoral de primera mano para la transmisión de la fe y el lugar donde se transmite la cultura. El Âgrano de fe requiere un terreno fértil para esperar frutos. La familia es terreno apto para hacer germinar los valores evangélicos que cristianizan el mundo de la cultura. Las primeras oraciones se aprenden en la familia, que por ello es definida como escuela de oración. Con la oración se abre a la experiencia de Dios en su misericordia y en su caridad que comunica su amor en la cruz, testimonio de fidelidad y cumplimiento de la voluntad del Padre. La oración es la llave de la puerta de la paz. La Iglesia, familia de Dios, hace presente al ser humano los conceptos morales y eclesiológicos, para que estos sean aceptados y reconocidos. La familia está llamada a ser modelo de fidelidad que haga cercano el misterio de Dios y permita expresar su relación con los cristianos, nuevo pueblo, incluso en términos nupciales. La familia cristiana es transmisora de fe y cultura cristiana. Sin embargo el mundo de hoy se encuentra con una realidad que crece progresivamente: los niños están la mayor parte del tiempo al cuidad de personas extrañas al núcleo familiar, que en ocasiones desplazan el afecto de los padres y van disminuyendo su decisión e influjo en su formación. Desde la fe hay elementos fundamentales en la educación de los hijos que no pueden ser delegados y donde los padres y madres de familia están llamados a acompañar a sus hijos con palabras y testimonio. Ningún argumento exime a los padres y madres de familia de la transmisión e integración de los valores fundamentales que conformarán la personalidad de los hijos y la importancia que para tal tarea tienen los primeros años de vida. Es urgente trabajar incansablemente por recuperar los valores familiares que es una de las instituciones humanas más afectadas por el mundo de la globalización. La Iglesia, Madre y Maestra, ve en la familia una célula fundamental para la transformación del mundo con el Evangelio. La transmisión de estos valores familiares es un reto en el presente de la acción pastoral de toda Iglesia particular. El relativismo al que se ve sometido el ser humano afecta profundamente sus compromisos matrimoniales y paternales creando nuevas estructuras familiares que no permiten un total y normal desarrollo psicológico en la persona y en las nuevas generaciones. Se pierden con facilidad los puntos de referencia y no se dan principios religiosos que sirvan de soporte a las contrariedades de la vida.
La parroquia: aparece como otro lugar privilegiado para la transmisión de la fe. Lugar tradicional y adaptado para la inculturación del Evangelio. Es la Iglesia llevada en medio de las casas de los hombres para formar una familia cristiana, es el lugar del encuentro entre la fe viva, vivida y celebrada. Es el lugar donde la caridad cristiana se transmite de generación en generación en la vivencia fraterna de la fe, en la experiencia de comunión. La parroquia salvaguarda la caridad como título misionero para aquellos que se inspiran en el amor fraterno. Es el lugar propio donde se conoce y se vive la cultura cristiana. Se necesita acercar cada día más la parroquia a los hombres para que ellos tengan un lugar donde comprender la misión irrenunciable de evangelizar la cultura y poder experimentar el gozo, la felicidad y la paz de una cultura cristiana. Dentro del ambiente parroquial aparecen los movimientos que son fuerzas que lanzan a la misma Iglesia a la inmensidad del mar. Son núcleos de discernimiento y formación, lazos de amistad, ardor misionero, en el que se puede vivir el ÂDuc in AltumÂ. Estos movimientos para no ser excluyentes necesitan: · Fidelidad a la tradición, al Evangelio y a Cristo · Fidelidad y comunión con la Iglesia · Fidelidad a la cultura del hombre vivo Es necesario precisar el modo como se unen a la vida parroquial, facilitando la formación de la gran familia cristiana que, siendo comunidad de comunidades, representa la comunión de la Iglesia universal.
La formación de los formadores: No se puede hablar de inculturación sin una comunidad viva. Una de las pruebas de la madurez y vitalidad de la fe es la respuesta a la llamada de Dios al ministerio sacerdotal. Vocación que nace en personas que viven una cultura determinada y por la cual están marcadas. Entre quienes llamados por el Señor están ejerciendo un ministerio, encontramos testimonios de servicio que manifiestan el amor de Dios por los necesitados. Tal manifestación es el resultado de la profunda experiencia íntima de Dios, fuente de toda acción desinteresada por el bien del otro. Quienes actúan así, predican con su ejemplo y sus palabras son el corolario de su vida. El testimonio de los cristianos que cumplen coherentemente las enseñanzas de Cristo es un escándalo para el mundo de hoy, como lo fue la cruz de Cristo para el de aquella época. Este testimonio es el que realmente impresiona y evangeliza las culturas. Así como la conducta negativa de algunos produce frecuentemente un rechazo a la institución, el testimonio abnegado de tantos servidores auténticos del Evangelio ha llevado a muchos a la Iglesia. Estas actitudes contrastantes ayudan a la misma Iglesia a encontrar los criterios válidos para formar a quienes se sienten llamados a ser ministros de la Palabra y de los sacramentos. Ministros que guiados por el Espíritu Santo, verdadero evangelizador, favorezcan la comunión entre las personas, las comunidades y las culturas. Comunión que se convierte en la espiritualidad de la evangelización de la cultura para realizar la verdadera catolicidad. Estamos ante un reduccionismo racionalista. Se opta por el concepto dando como resultado un mundo abstracto al que se responde con una teología abstracta basada en el rigorismo científico y metodológico. La acción pastoral es entendida sólo desde los métodos y no como testimonio de vida. Hay que recordar que la caridad atrae. En este sentido, la formación es global. Haciendo alusión al mero racionalismo, Heidegger decía que la filosofía era fuente de verdad pero también de poesía. La formación de los futuros sacerdotes exige: · Una sólida base humana · Una opción radical por la vida cristiana · Una profundización en la fe, libremente asumida · Una real comunión eclesial · Una intensidad espiritual · Un conocimiento del ministerio sacerdotal y sus implicaciones · Una vida exigente en lo fraterno · Una profundidad teológica · La primacía de la Sagrada Escritura · Cualificación pastoral en lo teórico y en lo práctico, según las necesidades de cada cultura
En resumenÂ
Los conceptos de Âinculturación de la fe y Âevangelización de la culturaÂ, se necesitan mutuamente, no se puede dar uno sin el otro, pero el punto de partida será siempre la vivencia de la fe. Todas las culturas potencialmente están abiertas a la fe y acercarse a Jesucristo es posible en todas las culturas. Jesús es un judío que se ha hecho universal. Es central una reflexión sobre la Encarnación como fundante de una nueva cultura. La fe en Jesucristo precede a la expresión cultural, como algo vivo que no pertenece al mundo de la razón, aunque la necesite. Se tiende hoy a racionalizar la fe, pero esta no es sólo discurso, es intuición del corazón, es vida que se expresa en lo que llamamos Âcultura cristianaÂ. Es necesario amar las culturas para discernir los valores abiertos al cristianismo como realización del misterio del hombre. Los católicos daremos dar una orientación nueva siempre y cuando amemos a Cristo que es el fundamento. Entrar en diálogo con todas las culturas, pero sin ser ingenuos es prioridad de la acción pastoral de la Iglesia. No podemos dejarnos deslumbrar por la novedad, abandonando lo nuestro y claudicando en nuestras batallas en aras de la globalización. El mundo globalizado quiere arrastrar a la Iglesia y nuestra única garantía es Jesucristo, que enriquece el universal humano con la radicalidad del amor de Dios. . No se pueden desconocer las dificultades que hay en los caminos de la evangelización. La Iglesia siempre ha permanecido junto al misterio de la cruz, que en el Sí de María ha encontrado el testimonio de la esperanza que no defrauda y ha asumido una actitud orante como vigilancia permanente. Oración y vigilancia que permite actuar al Espíritu Santo para darnos el valor y la intrepidez necesarias para anunciar al mundo de hoy el misterio de Jesucristo. La cultura universal es un derecho y es parte de la dignidad del hombre. Como toda realidad humana sufre las consecuencias del Âpecado originalÂ. En el paso del pecado a la gracia los frutos de las culturas son los valores universales que dignifican al ser humano. Se debe tomar en serio el tema de lo universal. Hay que abrir espacios donde se den a conocer los valores fundamentales. Un servicio que deben prestar las pequeñas comunidades cristianas, las parroquias y las diócesis para hacer de la Iglesia Católica el lugar donde se vive la cultura que emana del Evangelio, cultura que supera las regiones y los particularismos para hacerse universal, pero que al mismo tiempo respeta las diferencias que no están en contraste con el Evangelio y enriquecen a la humanidad. Las Conferencias Episcopales tienen, o debieran tener, una comisión episcopal de cultura con tareas precisas, pues la pastoral de la cultura está implicada en todos los campos de la acción pastoral que, con una orientación eclesial buscan Âtransmitir el Evangelio en el corazón de las culturasÂ. Es responsabilidad del Dicasterio de la Cultura realizar un Instrumentum Laboris que defina las tareas, cree momentos de reflexión y anime en el mundo las iniciativas que ayuden a hacer discípulos del Señor evangelizando la cultura. La esperanza es que por la vía de las comisiones de cultura se llegue a todos campos de la pastoral. Comisiones que deben estar atentas a todos los espacios en donde se forma al pueblo: en la política, la literatura, la comunicación social, la ciencia, el arte, etc. Además de crear lugares de diálogo o debate con los científicos, periodistas, artistas y todos aquellos que interfieren en la formación de las conciencias. Educar para la utilización de los medios de comunicación y utilizar la Internet como la gran plaza donde se puede hablar de Dios a aquellos que aún no lo conocen, creando un puente que una las ideas en todo el mundo. No se trata de imponer, sino de inculturar el Evangelio. Abordar el tema de la Verdad, superando los miedos existentes, una verdad que nos obligue a cambiar, partiendo del concepto de naturaleza de la persona, presentando la Iglesia como familia de Dios, como comunión universal, abriendo a la esperanza, a la justicia, a la paz, a la igualdad, al perdón, a los derechos humanos, realidades que desde Oriente a Occidente interesan a todos los seres humanos. El Señor nos ha enseñado a orar por el Reino, pero también nos ha enseñado a vivir en el Reino. Con las Bienaventuranzas va más allá de los diez mandamientos, diciéndonos que no se trata únicamente de dejar de hacer el mal, sino de empezar a hacer el bien. El discurso del Monte es el esbozo más claro de quienes por ser imagen y semejanza de Dios han iniciado la experiencia de una nueva cultura, la del Reino de los cielos. Mientras trabajamos como siervos inútiles, que hacemos únicamente lo que nos toca hacer, pues la obra será siempre de Dios, no dejemos de orar diciendo: Âvenga a nosotros tu ReinoÂ, Señor.
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AN AFTERTHOUGHT
Peter FLEETWOOD Pontifical Council for Culture
To sing of the LordÂs goodness is to bring Good News. To proclaim the risen Christ will fill the world with hope. But that message always needs to be explained in words that sway the doubting mind and in actions that prove what words never could. But in many cultures ChristÂs name has not been spoken. ÂHow can we sing the LordÂs song in a foreign land? The Lord is never a foreigner in any land, in any culture, but in each generation his name must be spoken anew, even in traditionally Christian lands. Where would Europe be without the culture that grew around faith in Jesus Christ and his power to transform the vision of life? Christians should always have their answer ready when people ask them for the reasons for the hope they have. Being courteous and respectful does not mean they have to apologise for what they are and what they believe. And there can be no evangelisation unless ChristÂs name is heard.
Christians have so much to offer this world when many find it so easy to disparage life in its weakest forms and seek to blot out the value of love at its purest and most creative. Christians must listen well to hear men and womenÂs deepest needs. They need to be wise and prudent in discerning their responses to the issues of today. They need to learn how to harvest the wonders of technology without being overcome with awe and blind to its limits. They need, above all, to surrender to the Lord and trust Him.
The new Millennium is the time for a fresh start. This is the time to understand time: to learn to know and love our Christian heritage, to see the present moment in the guiding light of GodÂs Word, to build a future where people will recognise the Kingdom. The key is to meet the needs of peopleÂs hearts, not what they are taught to want but what they really need, to learn their language and speak in words they understand, to learn their customs and act in ways they will respect, to listen quietly and respectfully to stories of their fragility, to walk with them to meet the risen Lord who will fill them with joy and hope and love.
The Church must always be a loving Mother and a humble Teacher. As Mother, she must have faith in all her children so that they can have faith in her and know they are loved by God. As Teacher, she must fill them with confidence and make them bold enough to speak the truth whatever that costs. For the peoples of the world deserve more than lies and half-truths, and beautiful words that die once spoken, for they are made to be with the Lord, and their hearts are restless till they rest in Him. This has to be a humble confidence that does not force its way into positions of influence but helps the little flock to be salt of the earth and light of the world. The salt is the flavour of wholesome fare, not crass immorality, exploitation or mindless amusement. The light shows how much space there is in the universe for God to enrich humanity and never be a threat at all.
But there are obstacles and challenges to GodÂs Good News. Many have simply never heard of Christ, others fear the strength of the faith of believers, still others feel threatened by what they think his Church is. There are some whose bitter hurt makes revenge their goal; to wound the Body of Christ is their programme. Good men and women live in such dire circumstances that they have little time to think of God.
We must not be content with talking to our fellow-believers in safe words we all understand. When heart talks to heart and faith really talks to culture God will show us ways, new and old, to help men and women transform their families, their schools and universities, the places where they work and spend their leisure time, their societies, their cultures. Patient and wise learning and teaching will bring us all along the way to Christ, who is our Joy.
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CONCLUSIONS FINALES Paul Cardinal POUPARD Éminences, Excellences, Chers Amis,
1. Nous voici déjà parvenus au terme de lÂAssemblée Plénière du Conseil Pontifical de la Culture, à 20 ans de sa création par le Pape Jean-Paul II. Le thème qui nous a réunis, « Transmettre la foi au cÂur des cultures, novo millennio ineunte », a suscité des débats fort diversifiés, dans un joyeux climat de prière et dÂamour fraternel, où sÂest manifesté le même désir de trouver des voies nouvelles pour répondre aux défis de notre temps et aider toute lÂÉglise à porter la bonne nouvelle au cÂur des cultures du vaste monde, à lÂaube du nouveau millénaire. Nous avons ensemble célébré la liturgie des Heures, partagé le pain eucharistique, ouvert nos cÂurs aux préoccupations de pasteurs soucieux de faire entendre la voix du Seigneur dans le langage du peuple qui leur est confié. Nous allons, dans quelques instants, manifester notre communion au Saint-Père, et par lui à toute lÂÉglise de Dieu qui, depuis les premiers temps apostoliques, répond joyeusement au commandement toujours nouveau du Seigneur : « Allez, de toutes les Nations, faites des disciples ». Il me revient maintenant de clôturer ces trois jours dÂintenses réflexions, et de présenter quelques conclusions. Nous avons tous en mémoire, dans lÂintelligence et dans le cÂur, les contributions remarquables qui ont marqué cette Assemblée Plénière, et nous gardons avec émotion les témoignages de pasteurs confrontés à des situations concrètes où il est aujourdÂhui difficile de proclamer sa foi. Mais nous restons fermes dans lÂespérance, convaincus que la beauté de lÂévangile du Christ saura continuer à féconder les cultures des hommes pour les élever, les purifier et leur donner de permettre à lÂhomme dÂaujourdÂhui de vivre et de se nourrir de la Parole de Vie.
2. La rencontre de la foi et de la culture peut parfois ressembler, sous certains aspects, à celle de David et Goliath où lÂun comme lÂautre se défient mutuellement, mais avec des armes bien différentes. La particularité du message chrétien dépasse la spécificité des cultures, et le langage de lÂÉglise ne peut être enfermé dans celui dÂune culture donnée. Ce que lÂÉglise a mission de transmettre, nÂest pas un livre du passé, mais le Livre de vie, dont lÂauteur est toujours vivant et continue dÂécrire cette unique parole de vie dans les diverses cultures des peuples. Cette Âuvre de lÂEsprit se réalise à travers lÂÉglise semper purificanda, soucieuse de sauvegarder lÂuniversalité du message du Christ en le rendant audible à tous les peuples de toutes les cultures du monde. Ce faisant, elle opère un discernement salvifique pour les cultures en rejetant tout ce qui en elles manque dÂhumanité. LÂalliance dans la foi oblige à la rupture avec tout ce qui nÂest pas ouverture à la grâce de lÂÉvangile. A ce prix, la foi fait naître un nouvel humanisme, qui, bien loin de détruire la culture, la renouvelle et lÂenrichit. Cet humanisme parle de la grandeur de lÂhomme, parce quÂil lui révèle son incomparable dignité de personne créée à lÂimage de Dieu et à sa ressemblance. Nous avons affirmé notre conviction que la foi a une dimension méta-culturelle. En effet, si les missionnaires ont réussi à transmettre la foi dans des cultures dont ils nÂavaient pas toujours les clés de lecture et dÂinterprétation, et dont ils ne connaissaient souvent pas le langage, cÂest parce que la foi conduit à une rencontre personnelle avec le Christ vivant, et que cette rencontre est possible dans toutes les cultures, quelles que soient les expressions culturelles dans lesquelles la foi a été transmise. Il faut aimer les cultures pour discerner en elles ce quÂelles possèdent de vraies ouvertures à lÂÉvangile du Christ Jésus, mais il sÂagit dÂaimer plus encore le Christ et le peuple saint auquel nous sommes unis par la foi reçue au baptême.
3. En traduisant la Bible, saint Jérôme a ouvert un chemin nouveau qui va de la Bible à la culture, et non lÂinverse. La transmission de la foi au cÂur des cultures part de la Révélation, reçue de la Tradition vivante de lÂÉglise qui, tout au long de deux millénaires dÂhistoire a assimilé et explicité le donné révélé, et utilise les langages des hommes pour les ouvrir au mystère du Dieu fait homme, Jésus, Fils de Dieu et fils de la Vierge Marie, unique Sauveur du monde. Elle sÂexprime à travers une vie chrétienne qui se nourrit de la célébration des mystères. Beaucoup encore reste à faire pour que ce message soit traduit dans les langues locales de tous les pays du monde. Si un grand effort a été accompli pour la traduction de la Bible, certains documents du Magistère aussi importants que le Concile Vatican II, ne le sont pas encore. Le processus de lÂinculturation de lÂévangile semble exiger dÂaller plus loin dans lÂélaboration et la reconnaissance dÂun Droit propre pour certaines Églises locales, lÂacceptation dÂun rite inculturé dans son milieu dÂexpression, et la rédaction, dans les éditions de la Bible, de notes culturellement enracinées dans le milieu de vie des personnes, qui les aident concrètement à sÂen imprégner pour vivre la Parole révélée dans les situations concrètes des chrétiens dans la culture de leur milieu.
4. La transmission de la foi nÂest pas seulement la proposition dÂun donné notionnel. Plus encore quÂà lÂintelligence, elle parle au cÂur de lÂhomme. Plus que jamais, la nécessité dÂun renouveau de la théologie se fait sentir là où elle sÂest desséchée dans une sorte de positivisme au point de devenir simple technique rationnelle. Pour ce renouveau de la théologie, il est nécessaire de développer une nouvelle rationalité de la foi qui intègre davantage le symbolique et lÂexpression artistique. En même temps, une theologia cordis fondée sur la lecture assidue de la Parole de Dieu se fait particulièrement ressentir. Il ne sÂagit pas seulement de connaître la lettre des Saintes Écritures et des écrits des Pères de lÂÉglise, mais de sÂimprégner de leur sève et des exemples des Saints pour vivre de la Parole de Dieu comme dÂune parole de vie. Dans le dialogue avec les croyants dÂautres religions qui emprunte diverses formes, le plus important est la prière qui lui donne de porter les fruits les plus féconds. La theologia cordis emprunte la voie de la beauté, parce que le beau, plus que le bien et le vrai, attire. Pour que le message de lÂÉvangile devienne désirable à celui qui lÂentend, il demande à être habillé dÂun vêtement de beauté. Cette beauté du langage, de lÂexpression et des gestes de lÂÉglise est particulièrement nécessaire dans la liturgie, comme dans les espaces de prière qui ont vocation dÂaider le croyant à entrer dans la présence du Dieu de Beauté, dÂAmour et de Vérité. LÂévocation simple et belle du mystère de la transcendance de Dieu ouvre des voies fécondes de dialogue avec les autres grandes religions. Tandis que lÂabsence de beauté dans les actes liturgiques risque dÂen faire un simple rite vidé de sa saveur et de sa référence au sacré. AujourdÂhui, le besoin se fait ressentir dÂune éducation à la beauté, particulièrement dans les lieux de formation des futurs prêtres.
5. La famille demeure le lieu privilégié de la transmission de la foi et de lÂéducation à une vie chrétienne. Dans la confiance familiale, les parents chrétiens éduquent au respect de la vérité dans un climat de prière et de piété. LÂimportance des toutes premières années de lÂenfant et le besoin dÂune présence attentive des parents demande à être rappelée. LÂenfant élevé dans lÂÉglise domestique va découvrir ensuite lÂÉglise à travers la paroisse qui en est lÂimage et lÂimplantation concrète au milieu des maisons des hommes. Les mouvements sont aussi des lieux privilégiés de la transmission de la foi et de lÂinculturation de lÂévangile, car ils sont comme les bons vents qui poussent au large et incitent à lÂincarnation de la vie chrétienne à travers des Âuvres de solidarité et de partage.
6. La question a été posée : Que devons-nous faire maintenant ? LÂexpérience positive des rencontres continentales des Présidents des Commission épiscopales en charge de la culture invite à développer cette initiative. Une aide au travail de ces commissions pourrait être apportée par lÂélaboration dÂun Instrumentum laboris, qui leur permette de définir clairement leur mission et dÂaider à leur tour les Commissions diocésaines en charge de la culture. Il importe de percevoir que ces commissions ne sÂajoutent pas aux autres commissions diocésaines  catéchèse, sacrements, enseignement, etc.  mais les aident à prendre en compte la dimension culturelle de la transmission de la foi selon leurs propres compétences. Les Centres Culturels Catholiques ont un rôle particulièrement important, comme laboratoires de la rencontre de la foi et des cultures. LÂaccroissement de leur nombre, le développement de leurs activités et les liens qui se créent de plus en plus entre eux, sont source de grande espérance. Le besoin se fait toutefois sentir dÂune meilleure coordination de ces centres, dÂune formation approfondie des responsables, comme dÂun partage des expériences toujours fécond pour inventer les voies dÂun dialogue ouvert et franc avec les acteurs de la culture, notamment les artistes, les scientifiques et les enseignants et responsables des universités.
7. Enfin, lÂÉglise ne saurait ignorer le monde des communications dont le potentiel est devenu énorme pour lÂévangélisation et qui demande aussi à être évangélisé. Pour cette entreprise exigeante et nécessaire, les Pasteurs doivent apprendre, sinon à en parler le langage, du moins à le connaître. Le milieu des médias est composé dÂhommes et de femmes quÂil sÂavère nécessaire dÂapprocher, de comprendre et dÂaimer. Ils peuvent devenir de précieux alliés de lÂÉglise pour développer une culture de la solidarité et de la paix, ancrée dans les valeurs évangéliques, et nous aider à ce que le parler de lÂÉglise ne devienne pas une langue étrangère pour les hommes dÂaujourdÂhui.
8. Ce sont des horizons immenses qui sÂouvrent à la dimension transversale dÂune pastorale de la culture pour le nouveau millénaire. SÂil nÂest pas dÂévangélisation des cultures sans inculturation de la foi, cÂest la foi toujours qui est lÂâme de la piété populaire, ce trésor incomparable de lÂÉglise, et qui est au cÂur du dynamisme de lÂinculturation, la foi vivante des fidèles au Christ ressuscité dont lÂAmour rayonnant ne cesse de susciter au cÂur des cultures, de nouveaux fruits de sainteté.
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