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SYNODUS EPISCOPORUM de la Commission pour l'information de la "LÉvêque: Serviteur de lÉvangile de Jésus-Christ pour lEspérance du Monde" Le Bulletin du Synode des Évêques est uniquement un instrument de travail à usage journalistique et les traductions n'ont pas de caractère officiel. Édition française
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08 - 03.10.2001 SOMMAIRE
CARREFOURS - PREMIERE SESSION (MERCREDI 3 OCTOBRE 2001 - MATIN) Ce matin, mercredi 3 octobre 2001, ont commencés les travaux des Carrefours de la X Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques, auxquels étaient présents 229 Pères Synodaux, pour lélection des Modérateurs des Carrefours et pour le début de la discussion sur le thème synodal. Les noms des Modérateurs des Carrefours élus ont été rendus publics par le Secrétaire Général du Synode des Evêques pendant la Cinquième Congrégation Générale de cet après-midi. CINQUIEME CONGREGATION GENERALE (MERCREDI 3 OCTOBRE 2001 - APRÈS-MIDI) Cet après-midi, à 17h05, en présence du Saint Père, avec la prière de lAdsumus, a débuté la Cinquième Congrégation Générale pour la continuation des interventions en Salle des Pères Synodaux sur le thème synodal LEvêque, Serviteur de lEvangile de Jésus-Christ pour lespérance du monde. Le Président Délégué du jour était S.Em. le Card. Ivan DIAS, Archevêque de Bombay. A louverture de cette Cinquième Congrégation Générale, le Secrétaire Général du Synode des Evêques, S.Em. le Card. Jan Pieter SCHOTTE, C.I.C.M., a communiqué la composition de la Commission pour linformation (que nous publions dans ce Bulletin). Ensuite, le Secrétaire Général a lu la Liste des Modérateurs des Carrefours, élus au cours de la Première Session de ce matin. Nous publions la liste dans ce Bulletin. A cette Congrégation Générale qui sest conclue à 19h00 con la preghiera avec la prière de lAngelus Domini, étaient présents 233 Pères. INTERVENTIONS EN SALLE (CONTINUATION) Sont ensuite intervenus les Pères synodaux suivants:
Nous publions ci-dessous le résumé de leurs interventions: S.Exc. Mgr Rodolfo VALENZUELA NÚÑEZ, Evêque de Vera Paz, Cobán (Guatemala). La situation au Guatemala, cinq ans après la signature des accords de paix qui ont mis fin à 36 ans de conflits internes. Pauvreté croissante comme effet de la globalisation économique, analphabétisme, problèmes politiques et corruption. Le tissu social est déchiré dans de nombreux secteurs. 65% de la population est indigène (près de 7 millions), 65% de la population a moins de 25 ans. Problèmes migratoires et autres. Lévêque est vu principalement comme promoteur de la communion, de la justice et de la solidarité. En premier lieu à l'intérieur de lEglise, mais aussi dans la société civile. Les Evêques ont réalisé l'unité à travers le dialogue. Ils ont participé à la réconciliation du pays. Leur magistère prend en charge la situation de pauvreté et dexclusion. Il est animé par le témoignage de Mgr Juan Gerardi, lEvêque assassiné pour sa bataille pour la réconciliation et pour que soit rendue leur dignité aux victimes du conflit. Mais aussi par tous les autres témoins de la foi, prêtres, religieux et laïcs. LEvêque affronte le défi de lutilisation des médias, dont l'accès demande de gros investissements, et qui ont été envahis par les sectes fondamentalistes. On attend de lEvêque quil soit dans et avec lEglise, quil ne soit ni séparé delle, ni simple administrateur. Quil soit une figure proche, accessible, surtout pour les prêtres. Quil sente le besoin de prier et davoir des loisirs, dêtre en formation permanente. Quil sache écouter le conseil sacerdotal et le conseil pastoral, et abandonner le modèle centralisateur et autoritaire du passé. Quil soit présent quelles que soient les tâches et la taille de son territoire. Nous insistons sur la relation avec le Secrétariat Episcopal dAmérique Centrale (SEDAC), dont le siège sera établi au Guatemala. Nous croyons aussi quil faut faciliter la communication avec les dicastères du Saint-Siège et leur demander quils laissent plus de marge aux Conférences, notamment dans le domaine de linculturation de l'Evangile. Nous attirons lattention sur deux problèmes: les religieux qui envoient leurs membres à Rome pour la formation. Les nouveaux diocèses qui ont besoin du soutien du Saint-Siège. En novembre 2003 se tiendra au Guatemala le CAM II (Congrès Missionnaire Américain). Nous le considérons comme un appel à la mission ad gentes. [00046-03.03] [in038] [Texte original: espagnol] S.Exc. Mgr Zelimir PULJIĆ, Evêque de Dubrovnik (Croatie). Mon exposé sera divisé en trois parties: 1. Un aperçu historique. 2. Différentes interprétations de la piété populaire. 3. Les objectifs de renouvellement de la piété populaire. Aperçu historique. Parmi les nombreuses causes de la croissance et de la diffusion de la piété populaire, je voudrais en citer quelques-unes parmi les plus importantes: la liturgie sest formée selon le goût et les besoins spirituels et intellectuels des clercs et des moines, ce qui a provoqué, de la part du peuple, la recherche dautres formes de dévotion. Un autre facteur important a été lusage de la langue latine, qui nétait plus comprise par les peuples nouvellement convertis. Ainsi ils jugèrent opportun de rechercher ailleurs la satisfaction de leurs besoins religieux. Dans la liturgie, tout est défini, prescrit, sans quil y ait une possibilité ou un espace pour la créativité, la spontanéité et autres éventualités que la piété populaire peut offrir aux fidèles. Différentes interprétations de la piété populaire. Une étude approfondie de la piété populaire est aujourdhui menée par une multitude de spécialistes, qui ont étudié et étudient encore la question des divers points de vue. Actuellement, à côté des interprétations théologiques, doctrinales et pastorales, existent aussi plusieurs autres interprétations de la piété populaire. Par exemple: linterprétation classiste - marxiste selon laquelle la piété, ou religion populaire, "est le stade des peuples opprimés"; linterprétation laïciste - anticléricale qui considère la piété ou religion populaire comme "la contestation de la religion officielle de la hiérarchie"; linterprétation néo-illuministe qui affirme que la piété ou religion populaire est une "expression du manque de culture et de civilisation dun peuple non instruit, grossier et culturellement sous-développé". Il y a aussi linterprétation infantiliste, qui voit dans la piété ou religion populaire l"expression de personnes peu évoluées ou infantiles"; linterprétation dite ethnologico-romantique, qui affirme que la piété populaire est l"expression de lesprit collectif du génie populaire, de linconscient collectif". Il y a enfin une interprétation socio-bourgeoise, selon laquelle la piété ou religion populaire est une "expression religieuse de lhomme moyen au sens sociologique". Devant ce grand nombre dinterprétations diverses, le Magistère de lEglise sest prononcé, lui aussi, en cherchant à renouveler et à recommander la piété populaire, et tout spécialement la piété populaire mariale. Les objectifs du renouvellement de la piété populaire. Dans certaines régions, les fêtes patronales et les processions représentent lexpression la plus évidente de la piété populaire. Certains voudraient les éliminer, dautres les multiplier. Entre ces deux extrêmes, il y a lattitude moyenne qui évite liconoclastie sans pour autant prétendre avoir résolu les problèmes de la nouvelle évangélisation, une attitude courageusement exposée par le Pape Jean-Paul II lorsquil parle des "nouveaux aréopages, pleins de vigueur et délan". Ce renouvellement a un motif doctrinal (être fidèles aux vérités révélées et à la tradition de lEglise) et un motif pastoral (écarter tout ce qui est inexact ou incompatible avec la foi de lEglise et ce qui nest plus actuel), et donc non-adapté et inutile pour les hommes daujourdhui. Outre ces motifs doctrinaux et pastoraux concernant la piété populaire, il semble quil y ait aussi un motif actuel. Nous vivons désormais à lépoque de la globalisation, qui est devenue pour certains le symbole dun avenir prometteur de lhumanité, et pour dautres une menace constante pesant sur le destin de lhumanité. Un des problèmes les plus délicats est celui de limpact de la globalisation sur la conception philosophique de lhomme, sur les valeurs, sur la religion et sur la culture. Pendant des siècles, la piété populaire a aidé les hommes à trouver une réponse aux questions que lhumanité a toujours rencontré, sur le chemin à suivre, sur le sens de la vie, de la souffrance et de la mort. Elle peut, aujourdhui encore, apporter une contribution positive au processus de globalisation, à condition dêtre éclairée par les dimensions humaines présentes dans la culture et dans la foi. Il faut espérer que la foi et la culture éclairent le "chemin" de la globalisation. Il semble que nous nous trouvions dans une situation comparable à celle que durent affronter les Evêques aux premiers siècles du christianisme, quand ils étaient aux prises avec des formes de religiosité influencées par le paganisme, et que lévangélisation signifiait "assumer, purifier, élever". Cest ainsi que beaucoup déléments furent accueillis et "baptisés", tandis que dautres furent refusés, sans déchirements ni condamnations excessives. [00071-03.03] [in050] [Texte original: italien] S. B. Michel SABBAH, Patriarche de Jérusalem des Latins, Jérusalem (Nations Arabes). C'est dans le domaine de la justice et la paix, où règne souvent la haine et la mort que 1'évêque est invité à faire connaître l'amour de Dieu pour toute personne humaine et pour tout peuple indistinctement, fort ou faible, pauvre ou riche. Mais cela demande parfois à lévêque d'aller à contre-courant d'une position régionale ou même d'une opinion publique mondiale. Il est cependant requis de lévêque dêtre le prophète qui fasse arriver la parole juste à l'oppresseur comme à l'opprimé. Un comportement qui peut être parfois difficile. C'est pourquoi, il peut faiblir et se contenter de consoler le faible et de manifester sa sympathie, alors qu'il a manqué de courage et qu'il a eu peur de recourir à l'action nécessaire à légard du fort pour l'aider à voir la justice et à agir en conséquence. De Jérusalem part la Parole de Dieu, mais aussi de Jérusalem part la guerre ou la paix. Jérusalem étant la ville des racines pour toute Eglise, donc pour tout évêque, tous ont le devoir de faire de Jérusalem le centre de la paix et de la réconciliation des hommes entre eux. Il est du devoir de l'Evêque d'aider la société humaine dans la lutte contre le terrorisme; il est de son devoir de l'aider à identifier les racines du mal: à savoir, les injustices politiques, dont par exemple le sort du peuple palestinien, dont par exemple l'embargo sur lIraq qui rend la vie inhumaine à des millions de personnes innocentes, et toutes sortes d'injustices sociales qui divisent le monde en pays riches et en pays pauvres. Ce sont là les causes profondes du terrorisme et auxquelles lévêque devrait aider la communauté internationale à avoir le courage de faire face et de porter remède. Il est du devoir de lévêque, partout où il est, dêtre le prophète qui manifeste le visage de Dieu, aux forts comme aux faibles, aux grands comme aux petits. [00072-03.03] [in051] [Texte original: français] Je prends la parole au nom de lUnion des Supérieurs généraux, et je me réfère au n°92 de lInstrumentum laboris qui traite des Consacrés comme "annonce vécue de l'Evangile de lespérance". Mon intervention sinspire de la rencontre significative entre un Evêque et un croyant du XIIIe siècle, cest-à-dire entre François dAssise, qui, suivant l'Evangile sine glossa, donne naissance à une forme originale de Vie Consacrée (VC), et son Evêque Guido di Assisi, à qui François remet toute sa confiance. LEvêque devient ainsi son ami comprenant que la voix de lEsprit est au coeur de cette "révolution"; il laccompagne même à Rome chez "Monsieur le Pape". Veiller à lespérance tout en veillant sur les fondements de la VC. Le mouvement commencé par François se diffuse rapidement, avec une augmentation surprenante du nombre des Frères. Cela crée de nombreuses difficultés et fait naître différents problèmes, mais lEvêque Guido ne se démoralise pas: il continue à accompagner ce groupe "originaire" sans éteindre sa créativité. En effet, après avoir obtenu lapprobation de la forma vitae, les Frères se répandent en Italie et dans le monde entier, deux par deux, en se présentant dabord aux Evêques "pères et seigneurs de leurs âmes", et en leur offrant un témoignage de service, de réconciliation et dhumilité vécue dans la fraternité. Libérer lespérance en libérant les potentialités de la VC. Le caractère radical de la VC est la raison pour laquelle elle na dautres racines quen Dieu, de sorte que, par sa même nature, elle ne se laisse pas enfermer dans des schémas définis une fois pour toutes. L'Evêque, signe despérance, a pour tâche danimer la vie des Communautés religieuses de son Diocèse et dencourager la créativité, lacceptation du risque dérivant des nouveaux types de présence et des nouveaux ministères; dencourager à entreprendre des chemins où seule une charité vraiment évangélique peut être efficace; dinciter à être présents dans les lieux de fracture, de tension et de division, à limage de François dAssise qui, désarmé, rencontre le Sultan Malek-El-Kamil et réussit à dialoguer avec lui, alors que les armées des Croisés de toute lEurope ne pensent quà vaincre lennemi. Un geste prophétique, comme celui-ci, demeure un signe despérance pour tous et en tout temps, en ce sens quil noffre pas une solution définitive ou simpliste à un problème, mais il ouvre des horizons inédits susceptibles de se traduire en nouveaux chemins de dialogue et de réconciliation. Saint François est le résultat de cette dynamique spirituelle: obéissance à lEsprit et à lEglise. Là où se rencontrent Institution et Charisme, les miracles de Dieu ne se font pas attendre. En remerciant tous les Evêques pour le service despérance quils ont donné et donnent avec générosité à tous les Consacrés, comme le fit lEvêque Guido envers le Poverello dAssise, je souhaite que lEsprit donne encore aujourdhui à lEglise des prophètes et des communautés prophétiques, comme signe despérance sur le chemin du Royaume. [00074-03.04] [in053] [Texte original: italien] S.Exc. Mgr Patrick James DUNN, Evêque dAuckland (Nouvelle Zelande). Nous avons parlé de la nécessité de développer de nouvelles voies efficaces que le Collège des Evêques pourrait suivre pour exercer sa tâche dassistance au Saint-Père dans sa mission de soin de lEglise universelle. Nous avons noté que le Pape lui-même a parlé de la nécessité d"examiner constamment" le Ministère Pétrinien et la collégialité épiscopale, afin que lEglise puisse répondre "avec rapidité et efficacité" aux besoins de notre époque (Novo Millennio Ineunte 44). Nous avons suggéré quil serait utile que les Présidents des Conférences Episcopales se rencontrent une fois par an ou tous les deux ans avec les frères évêques de la Curie Romaine, afin de discuter des difficultés auxquelles tant dévêques diocésains sont confrontées. Nous avons mentionné des questions que nous voudrions que cette assemblée aborde, y compris quelques commentaires récents sur la condition des Ordres Anglicans, de nouvelles façons de rendre le Sacrement de la Pénitence accessible aux gens, et la perte de la part de lEglise, des personnes divorcées ou remariées (avec leurs enfants) qui se sont souvent senties exclues de lEglise. [00075-03.02] [in054] [Texte original: anglais] S.Exc. Mgr John LEE HIONG FUN-YIT YAW, Evêque de Kota Kinabalu, (Malaysia). Le fait de nous réunir pour méditer et partager la mission des Evêques pourrait sembler une marque dindifférence face aux conflits actuels entre certaines nations et groupes, mais en réalité cette rencontre est le signe de la sollicitude de lEglise envers lhumanité contemporaine. En nous comprenant mieux nous-mêmes et notre mission, nous offrons au monde lespoir dun avenir meilleur. Cette espérance réside dans la communion permanente du genre humain avec le Dieu Trinitaire, qui crée, rachète et sanctifie lhumanité. Je représente la Conférence Episcopale de Malaisie, Singapour et Brunei. Nous sommes un petit troupeau dans une société pluri-ethnique et pluri-religieuse. Les catholiques ne représentent que 3,5% de la population, qui compte en tout 26,3 millions dhabitants. Nous réussissons à survivre parce que, avec la grâce de Dieu, notre foi se porte bien dans des situations difficiles. Nous sommes conscients de ce que nous sommes et de notre mission. Le chapitre 5 de lInstrumentum laboris traite du "Dialogue avec les personnes dautres convictions". Cest ici que lexpérience des Evêques provenant de pays où les chrétiens sont minoritaires peut enrichir le document post-synodal. Dans un esprit de collégialité, je trouve quil faut accorder une entière confiance aux Conférences Episcopales. Au niveau pastoral et pratique, il serait vraiment utile que ces Conférences aient le pouvoir de trancher sur un certain nombre de questions pastorales et liturgiques. Les requêtes de lépiscopat font un peu peur, parce quelles vont au-delà des modèles habituels dautorité. Pour cette raison, je propose que les nouveaux élus à lépiscopat aient suffisamment doccasions dêtre informés, cultivés et formés avant dassumer loffice épiscopal. Il faut revoir les nécessités pratiques et humaines de lEvêque. La tradition veut que lâge de la retraite dun Evêque soit de 75 ans. Toutefois lexpérience générale montre que ceux qui vivent dans des régions tropicales commencent à perdre leur vitalité, tant physique quintellectuelle, aux alentours de 70 ans. A cet âge, certains Evêques hésitent à prendre des décisions, ou renvoient simplement les directives à donner sur dimportantes questions pastorales. Jestime que nous devrions être miséricordieux et permettre aux Evêques de se retirer à 70 ans, sils le souhaitent. [00076-03.03] [in055] [Texte original: anglais] Le thème abordé par lInstrument laboris représente vraiment ce dont lEglise a besoin au cours du troisième millénaire. A mon avis, ce texte montre clairement en quoi consistent lOeuvre et la mission de lEvêque, à savoir donner espérance à ses diocésains. La présence de lEvêque devrait être une source de bonheur et despérance. Le Christ Prêtre éternel, partout où il se trouvait, était source de bonheur et despérance, sauf pour les puissances des ténèbres qui ne voulaient pas quIl existe. Nous avons un témoignage vivant de ce bonheur et de cette espérance: cest le Saint Père qui, partout où il se rend, infuse une nouvelle vie aux chrétiens et aux non chrétiens, mais surtout aux catholiques, jeunes et adultes, hommes et femmes; en sa présence, tout le monde se sent ému et encouragé. Sa présence transmet la paix spirituelle et la tranquillité et suscite, en chaque personne, la joie intérieure et lespérance. Pourquoi? Parce quon peut sentir la présence de Jésus Christ en la personne du Saint Père. En ce moment, la question suivante se pose: la présence de lévêque dans son diocèse ne devrait-elle pas être de ce type, cest-à-dire capable de faire sentir la présence du Christ en Lui? Jai posé deux questions à mes diocésains: 1. Qui est lévêque daprès vous? 2. Pourquoi devrait-il y avoir un évêque? Les réponses ont été les suivantes: 1. Lévêque est père; il est le pasteur; il représente notre Seigneur Jésus Christ; il est le successeur des apôtres, guide et directeur; il est celui qui promeut et encourage notre foi. 2. Une famille peut-elle rester sans père? Si cela était le cas, cette famille serait une famille orpheline; dans notre église, il serait inconcevable davoir un diocèse sans évêque. Ces réponses semblent être très simples, mais elles nous font entrevoir une foi profonde dans le ministère épiscopal. [00077-03.02] [in056] [Texte original: anglais] S.Exc. Mgr Alois KOTHGASSER, S.D.B., Evêque dInnsbruck (Autriche). Les tâches posées au rôle de guide sont devenues bien plus nombreuses, pénibles et difficiles. Elles peuvent aussi être excessives. Cest pour cette raison quil semble toujours plus urgent de préparer directement les évêques nouvellement nommés, daprès des critères établis (tria numera), à accomplir leur mission, et de les qualifier ensuite à laide dune formation permanente. Le service dannonce et de sanctification est abordé, dans lInstrumentum laboris, de façon approfondie et essentiellement fondamentale, alors quil faut encore souligner certains aspects concernant le rôle de guide. Lévêque diocésain doit, avant tout, soccuper dune grande administration et il doit la contrôler. Dans ce but, il est nécessaire de bien distribuer, et parfois même de redistribuer, les ressources humaines et les moyens économiques. Pour agir ainsi, il est nécessaire de commencer et dorienter des processus de changement. Il faut présider des associations et des conseils, les diriger avec sagesse et collaborer avec eux. Il faut également choisir les collaborateurs pour les hautes fonctions et leur indiquer, voire concorder avec eux, les objectifs correspondants. Il est nécessaire de motiver les collaborateurs et susciter en eux lenthousiasme, en vue dune collaboration fructueuse pour la construction du Règne de Dieu. Afin dexercer cette tâche de guide épiscopal, il faut avoir des lieux, des temps et des intermédiaires qui aient ces compétences. En deuxième lieu, la façon dont lévêque se présente au public représente une tâche particulièrement délicate, surtout en ce qui concerne lutilisation intelligente quil fait des moyens de communication, y compris les "homepage" et Internet. La capacité de faire des déclarations brèves, essentielles et riches en images, favorise sa crédibilité et promeut limage publique de lEglise. La faculté se savoir traiter avec des groupes différents, souvent opposés, ainsi quavec les représentants du monde politique, économique et culturel, exige souvent une attitude dure et ferme, surtout dans les situations de conflit qui doivent être affrontées dans lesprit et avec la force de lEvangile. En effet, lévêque doit être le "Serviteur de lEvangile de Jésus-Christ pour lespérance du monde". [00078-03.03] [in057] [Texte original: allemand] Je parle au nom de lUnion des Supérieurs généraux. Je voudrais partir de laffirmation du n° 92 de lInstrumentum laboris qui dit que: "Où quelles se trouvent, les personnes consacrées vivent leur vocation pour lEglise universelle au sein dune Eglise particulière déterminée, où elles expriment leur appartenance ecclésiale et accomplissent des tâches significatives". LInstrumentum laboris donne une valeur unique au caractère prophétique et au témoignage évangélique de la vie des religieux et des religieuses et, par conséquent, met laccent sur "limportance, pour que la pastorale diocésaine se développe de manière harmonieuse, de la collaboration entre chaque évêque et les personnes consacrées" (ibid.). Je peux aussi attester lamitié évangélique et la collaboration efficace qui caractérise le rapport qui existe entre beaucoup dévêques et les communautés religieuses. Ce rapport a des résultats féconds dans la mission de lEglise particulière. Il arrive que surgissent des tensions entre lévêque diocésain et les religieux et les religieuses qui vivent dans sa juridiction. Souvent ces tensions naissent de lignorance de la signification de la vie consacrée en général, et du charisme particulier des familles religieuses. Il est possible aussi que surgissent des problèmes en raison du manque doccasions dinstaurer un dialogue efficace, qui est le "nouveau nom de la charité", surtout de la charité au sein de lEglise. Sans une juste compréhension de la riche doctrine du Magistère sur le rôle essentiel de la vie consacrée dans lEglise, il y a un risque réel de tomber dans une sorte de réductionnisme qui identifierait uniquement lEglise locale aux structures diocésaines. En outre, il est nécessaire de poursuivre et daméliorer les stratégies qui portent à "un dialogue continu entre Supérieurs et Evêques", considéré par le Saint-Père comme "extrêmement précieux pour promouvoir la compréhension réciproque, condition nécessaire en vue dune coopération efficace, surtout dans les questions pastorales". La confiance et lacceptation réciproques entre Supérieurs et Evêques augmenteront sils sont prêts à dialoguer franchement et respectueusement, non seulement sur la coordination pastorale, mais aussi sur des problèmes plus sensibles, tels que ceux relatifs au comportement de tel ou tel religieux ou de telle ou telle communauté. [00088-03.04] [in041] [Texte original: anglais] Pour que la solidarité ecclésiale puisse être authentique et efficace, elle doit inclure une subsidiarité appropriée. Lors de la rencontre de juin de la Conférence Episcopale des Etats-Unis, le Document de Travail a été discuté dans les Carrefours. Un accord général sest fait dans les rapports de nos 13 régions sur le fait que ce Synode doit discuter des moyens adaptés pour donner aux Eglises particulières ou régionales la possibilité de prendre des décisions spécifiques sur les problèmes locaux. La raison ecclésiologique de la subsidiarité est le lien de communion entre lEglise universelle et les Eglises particulières, entre le Collège épiscopal et son chef visible, le Souverain Pontife, une communion qui a "diverses formes de participation et dexercice de la collégialité" (Instrumentum laboris n. 69). Ce lien de communion et de solidarité peut inclure le principe de subsidiarité dans la vie de lEglise, toujours "cum Petro et sub Petro", et sans affaiblir lunité de lEglise. Il existe des diversités approuvées de pratiques ecclésiales, qui naffaiblissent pas le lien dunité qui lie les Evêques au ministère pétrinien. Je pense notamment à la pratique régionale de décider la célébration liturgique de lAscension du Seigneur et celle du septième dimanche après Pâques. Il existe dautres moyens par lesquels le Saint-Siège peut conférer aux Eglises particulières et régionales lautorité de décider sur des questions qui ne sont pas en contraste avec les arguments doctrinaux, et qui seraient une expression de communion exercée à travers une nouvelle forme de "participation et collégialité". Ne serait-il pas opportun et urgent que ce Synode discute encore une fois le problème de la subsidiarité à lintérieur de lEglise? Sagit-il dune expression ecclésiologique valable de communion, ou seulement dun principe sociologique qui ne peut pas être adapté correctement à la réalité transcendante de lEglise? Et sil est approprié à la vie de lEglise, quels sont les modalités pratiques selon lesquelles il peut être appliqué sans porter atteinte au droit et à la liberté de lEvêque de Rome de gouverner lEglise et de confirmer le don précieux de lunité, tout en prévenant lesprit de nationalisme et le risque de réduire lEglise à une fédération dEglises particulières? Le Saint-Père a affirmé dans Novo millennio ineunte: "Mais il reste certainement beaucoup à faire pour exprimer au mieux les potentialités de ces instruments de la communion, particulièrement nécessaires aujourdhui où il est indispensable de répondre avec rapidité et efficacité aux problèmes que lEglise doit affronter au milieu des changements si rapides de notre temps." Un de ces problèmes nest-il pas le principe de subsidiarité dans la vie de lEglise? [00079-03.05 4] [IN058] [Texte Original: Anglais] S.Em. le Card. Juan SANDOVAL ÍÑIGUEZ, Archevêque de Guadalajara (Mexique). Jésus-Christ le prophète qui devait venir, consacré par lEsprit-Saint pour annoncer la Bonne Nouvelle, dans sa vie publique soccupa dannoncer le Royaume de Dieu par des signes et prodiges. Il a confié sa mission à lEglise et particulièrement aux apôtres: "Comme le Père ma envoyé, moi aussi je vous envoie." (Jn 20,21). Et il leurs a conféré le mandat: "Allez donc dans le monde, prêchez lEvangile à toutes les nations."(Mt 28,18). Le Concile Vatican II enseigne que les évêques sont les successeurs des apôtres, et quils reçoivent directement du Seigneur la mission de prêcher lEvangile et en continuité avec le Concile de Trente, souligne que "Parmi les charges principales des Evêques, la prédication de lEvangile est la première" (Lumen Gentium 25). Le Vatican II signale les devoirs précis de lEvêque: a) lenseignement de la foi et b) prévention et correction des erreurs qui la menacent (Ibid.). Le Pape Jean-Paul II a appelé toute lEglise à la nouvelle évangélisation, en confiant cette tâche de manière spéciale aux évêques (NNI, 40). Il en découle que lEvêque doit être avant tout un missionnaire, un prophète qui porte dans son coeur et sur ses lèvres la Parole de Dieu, qui annonce et dénonce sans tomber dans les compromis avec les fausses valeurs du monde, pasteur et père qui engendre de fils de Dieu avant tout grâce à lEvangile (1Cor 4,5). Le sécularisme, lignorance religieuse, le relativisme moral, les attaques à la vie familiale, linjustice sociale qui appauvrit les foules, invoquent la voix claire et prophétique de tous les évêques. Pourtant, cest au Synode de prendre soin des aspects suivants: 1) La prédication est le devoir principal de lévêque. 2) Le devoir de lEvêque est de sentourer dun nombre suffisant de collaborateurs aptes au ministère de la Parole. 3) lEvêque est le gardien de la vraie doctrine, attentif à corriger les erreurs et à dénoncer les dangers 4) Etudier les moyens concrets pour se servir des moyens de communication sociale pour la diffusion de lEvangile. 5) Approfondir lappel à la nouvelle évangélisation et ses implications dans la vie et le ministère de lEvêque. [00080-03.03] [in059] [Texte original: espagnol] S.Exc. Mgr Pierre NGUYÊN SOAN, Evêque de Quy Nhon (Vietnam). La responsabilité primordiale des évêques, cest lévangélisation. Mais comment évangéliser notre Vietnam, qui a des traits caractéristiques dun pays socialiste, pour aboutir à des résultats féconds? Actuellement, nous ne disposons pas de tous mass media. Cependant nous bénéficions, dans lhistoire de lévangélisation de Qui Nhon, dun évêque de talent, Mgr. Etienne Théodore Cuénot Thê, dont nous pouvons tirer les leçons pratiques pour notre évangélisation. La situation de son époque est semblable à celle de notre diocèse actuel: pénurie de prêtres avec une petite chrétienté au début. Les méthodes quil utilisait à son époque sont encore valables pour aujourdhui. 1. Il faisait appel à tous les membres du Peuple de Dieu de prendre part dans lévangélisation des peuples non chrétiens. 2. Il organisait systématiquement les trois classes de catéchistes qui travaillaient en coopération avec le clergé. a) La première classe était réservée pour les hommes murs, capables de dialoguer avec les non chrétiens. b) La deuxième classe pour les jeunes gens. c) La troisième classe pour les pères de familles. 3. Il organisait des concours de catéchisme pour consolider la foi chrétienne. Il choisissait une élite pour former de futurs prêtres qualifiés, capables de satisfaire aux besoin du Peuple de Dieu. Quelques réflexions pour aujourdhui. Lévangélisation est la responsabilité des évêques en même temps que la responsabilité de tous les chrétiens. 2. Il faudrait former les jeunes gens qui soient capables dannoncer la Bonne Nouvelle dans toutes les communautés. 3. Létude du catéchisme et la mise en pratique de la Parole de Dieu doivent avoir une place prioritaire auprès des jeunes. 4. Le souci de léducation est un trait caractéristique du catholicisme. Il ne faudrait pas loublier. 5. Le diocèse a besoin des prêtres qualifiés qui puissent sadapter à la société actuelle, à lépoque actuelle, afin de pouvoir intégrer la Parole de Dieu dans le milieu où ils vivent. Conclusion: Dans un monde indifférent à Dieu, plein de complexités, dagressivité et dhostilité immotivée à légard de lEglise, nous voudrions présenter à notre société un nouveau visage, aimable et précieux de lEglise, une Eglise destinée à rendre service aux autres, à aimer, à sassocier au peuple pour son élévation. Ceci ne peut se réaliser que si lEglise sait annoncer la Parole, la vivre et en être imprégnée. [00081-03.02] [in060] [Texte original: français] S.Exc. Mgr Jean-Baptiste PHAM MINH MÂN, Archevêque dHôchiminh Ville (Vietnam). Au cours de ces trois dernières années, en tant quarchevêque de Ho Chi Minh-Ville, jai été frappé par un phénomène assez général dans mon diocèse: de très nombreux fidèles appartenant aux couches sociales les plus diverses désirent ardemment rencontrer leur évêque. Ce phénomène ma obligé à m'interroger: est-il vrai que lévêque est lespérance, la réponse aux aspirations de tous? Cette interrogation place lévêque devant de nombreuses responsabilités: - Responsabilité découter les aspirations des hommes,- Responsabilité de diriger lespérance vers Dieu qui est origine et la fin de toutes choses,- Responsabilité de vivre intensément lespérance en Jésus-Christ ressuscité. Ce nest quen écoutant les espérances des hommes, en dirigeant leurs espoirs vers Dieu et en vivant intensément sa propre espérance dans le Christ ressuscité, quil pourra être le ministre de lespérance de lhomme. [00082-03.02] [in061] [Texte original: français] S.Exc. Mgr Juan Abelardo MATA GUEVARA, S.D.B., Evêque dEstelí (Nicaragua). Jinterviens en qualité de délégué de ma Conférence Episcopale et en interprétant sa pensée. Mon intervention se base sur les n° 47, 64, 124 et 133 de lInstrumentum laboris. Il ne peut y avoir un monde nouveau sans hommes nouveaux; pour la même raison il ne peut y avoir une Eglise nouvelle sans prêtres nouveaux. LEglise, communion missionnaire, a besoin dune réforme et dun renouvellement dans sa structure et dans sa vie, dans son essence et dans son action. Nous sommes comme après le Concile de Trente: en Italie, et successivement en France, a eu lieu le renouvellement des prêtres et des séminaires et, par conséquent, un profond renouvellement de lEglise. A présent, après Vatican II, les exhortations apostoliques et les Synodes successifs, ainsi quaprès les dernières encycliques et les lettres apostoliques, une situation semblable se présente à nous, un Kairos de Dieu pour renouveler lEglise, spécialement pour le renouvellement des prêtres, en commençant par nous les Evêques, en tenant compte du fait que notre ministère épiscopal sinscrit dans lecclésiologie de communion et de mission qui fait naître un travail en communion, une spiritualité et un style de communion (IL 64). Quels sont les aspects de ce renouvellement quil est bon de mettre en relief à la lumière du riche Magistère actuel? Je ferai référence seulement à deux dentre eux. 1. Vie en commun Dans la Pastores dabo vobis (n° 42), on présente un profil idéal de prêtre diocésain, lexhortant à vivre en communauté de vie apostolique selon le modèle de lEglise primitive. Ne serait-il pas le moment de demander à Messieurs les Evêques de récupérer le sens primitif de l"episkopion" qui vivait avec dautres presbytères? Noublions pas que le Seigneur Jésus a envoyé ses disciples en mission dépouillés de tout, mais pas dun compagnon (cf. Mc 6, 6b-13). 2. prédication kerigmatique Dans Ecclesia in America au n° 36 on lit que " Il appartient à lEvêque, avec la coopération des prêtres, des diacres, des personnes consacrées et des laïcs (...), de réaliser un plan daction pastorale coordonnée, un plan organique auquel tous participent, qui atteigne tous les membres" Les n° 18 à 25 de la Catéchèse Tradendae sont particulièrement importants pour préciser la signification de kerigma et de catéchèse (cf. IL n° 102, 104; Rm n°44). Les laïcs qui sont rejoints par nos missions évangélisatrices sont formés du point de vue doctrinal pour sengager aussitôt dans lapostolat. Lannonce kerigmatique construit des paroisses évangélisatrices intégrées, le ministère de jeunes qui sont illuminés et accompagnés dans leur discernement vocationnel, évangélisés avant dentrer au séminaire, et aussitôt après, ils deviennent des nouveaux séminaristes qui ne se limitent pas à la formation académique et à des actes routiniers de piété, mais qui forment le disciple authentique de Jésus, le missionnaire passionné, le pasteur consacré au service de Dieu. [00083-03.04] [IN062] [Texte original: espagnol] COMPOSITION DE LA COMMISSION POUR LINFORMATION Nous publions ci-dessous la composition complète de la Commission pour linformation: Membres nommés:
Membres ex-ufficio:
Membre et Secrétaire ex-ufficio:
LISTE DES MODERATEURS DES CARREFOURS Anglicus A
Anglicus B
Anglicus C
Gallicus A
Gallicus B
Gallicus C
Germanicus
Hispanicus A
Hispanicus B
Hispanicus-Lusitanus C
Italicus A
Italicus B
BRIEFING POUR LES GROUPES LINGUISTIQUES Le troisième briefing pour les groupes linguistiques aura lieu demain, jeudi 4 octobre 2001 à 13h10 (dans les lieux de briefing et avec les Attachés de Presse indiqués dans le Bulletin N°2). Nous rappelons que les opérateurs de communication audiovisuelle (cameramen e techniciens) sont priés de sadresser au Conseil Pontifical pour les Communication Sociales afin dobtenir lautorisation daccès (très limitée). Le troisième "pool" pour la Salle du Synode sera formé pour la prière douverture de la Sixième Congrégation Générale qui aura lieu jeudi matin, 4 octobre 2001. Les listes dinscription aux pools sont à la disposition des rédacteurs dans le Bureau Informations et Accréditations du Bureau de Presse du Saint-Siège (à lentrée, à droite). Nous rappelons que les opérateurs de communication audiovisuelle (cameramen et techniciens) ainsi que les photo-reporters sont priés de sadresser au Conseil Pontifical pour les Communications Sociales pour participer au pool dans la Salle du Synode. Nous rappelons que les participants aux pools sont priés dêtres présents à 08h30 dans le Secteur Presse, à lextérieur devant lentrée de la Salle Paul VI, doù ils seront appelés pour accéder à la Salle du Synode, toujours accompagnés par un attaché du Bureau de Presse du Saint-Siège, et respectivement du Conseil Pontifical pour les Communications Sociales. Le prochain Bulletin N°9, sera à la disposition des journalistes accrédités à lissue des travaux de la Sixième Congrégation Générale de la X Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques de demain matin, jeudi 4 Octobre 2001.
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