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CONSEIL PONTIFICAL POUR LES LAÏCS NOUVELLES 10/2004
Parmi les activités qui ont occupé notre Conseil ces derniers mois, dont il est question dans ce numéro de Nouvelles, je voudrais en souligner deux particulièrement significatives: la vingt-et-unième Assemblée Plénière et la Réunion internationale de préparation à la Journée Mondiale de la Jeunesse 2005. Expérience extraordinaire de communion ecclésiale et de la catholicité d'une Eglise attentive aux problèmes des hommes de notre temps partout où ils vivent, l'Assemblée plénière s'est déroulée du 25 au 28 novembre 2004 avec la participation des Membres et des Consulteurs du Dicastère: cardinaux, évêques, prêtres et fidèles laïcs de différents pays, rassemblés par le même amour pour 1'Eglise et le même désir de se mettre au service de sa mission dans le monde. La réflexion sur le thème "Redécouvrir le vrai visage de la paroisse" a mis en lumière toute l'importance que la communauté  véritable exigence théologique pour le chrétien  a dans la vie des baptisés. Car être chrétiens est un fait essentiellement communautaire. Le Concile Vatican II nous le rappelle à juste titre dans la Constitution Dogmatique sur l'Eglise Lumen gentium, en affirmant: « Cependant Dieu n'a pas voulu sanctifier et sauver les hommes individuellement et sans qu'aucun rapport n'intervienne entre eux, mais plutôt faire d'eux un peuple qui le reconnaisse vraiment et le serve dans la sainteté» (n. 9). Dans le monde sécularisé et globalisé d'aujourd'hui, qui engendre solitude et isolement, il est plus que jamais urgent de proposer et de mettre en valeur le rôle des communautés chrétiennes comme des lieux privilégiés de partage et de renforcement de la foi et comme les lieux d'une forte expérience d'appartenance à l'Eglise. En effet, sans le soutien d'une communauté vivante, le chrétien risque de perdre le sens de sa propre identité en tant que membre du peuple de Dieu. De nos jours, la fonction irremplaçable que la paroisse exerce dans la vie de l'Église a toutefois besoin d'un renouvellement qui lui re-donne sa dimension missionnaire et communautaire. Mais un renouvellement qui aille bien au-delà de la simple programmation et qui ne donne pas l'illusion de pouvoir tout planifier autour d'une table ou de trouver la solution à tons les problèmes à 1'aide de quelques formules magiques. Ce n'est pas sans raison que dans les conférences prononcées au cours des travaux, le terme "conversion" a souvent été repris, comme pour souligner que tout vrai changement passe d'abord par les personnel. Le renouvellement de la paroisse passe en fait par un processus pédagogique, constant et exigeant, d'initiation chrétienne qui aide les baptisés à récupérer le sens de leur propre baptême, et à vivre la vocation et la mission qui en découlent, dans le monde post-moderne et même parfois post-chrétien d'aujourd'hui. Le moment culminant de 1'Assemblée plénière fut, comme toujours, la rencontre avec Jean-Paul II qui, dans son discours aux participants reçus en audience le 25 novembre, a indiqué dans 1'Eucharistie la source, la voie et la méthode de chaque renouvellement dans la vie de 1'Eglise, et donc aussi pour le renouvellement de la paroisse, «communauté de baptisés qui expriment leur identité surtout à travers la célébration du Sacrifice eucharistique ». « L'Eucharistie  a affirmé le Pape  est le coeur palpitant de la paroisse, la source de sa mission et la présence qui la renouvelle continuellement ». La réflexion et le débat qui ont été ouverts pour tracer un panorama le plus ample possible de la situation de la paroisse au niveau de 1'Eglise universelle, continueront lors de la prochaine Assemblée plénière du Dicastère, au cours de laquelle seront examinés divers projets actuellement en cours de réalisation dans certaines Églises locales, ainsi que les suggestions apportées aux communautés paroissiales par les associations et les mouvements ecclésiaux. La rencontre internationale qui sÂest déroulée du 6 au 9 janvier 2005 à Bensberg, dans lÂancien séminaire de lÂarchidiocèse de Cologne (Allemagne), a amorcé la dernière phase pour la préparation de la XXe Journée Mondiale de la Jeunesse qui sera célébrée en août prochain. Les représentants des Conférences épiscopales et les responsables de la pastorale des jeunes dÂenviron 70 pays de tous les continents ont participé à ce congrès, ainsi que les délégués de 40 Mouvements, Communautés et Associations internationales de fidèles. Ce rassemblement a démontré une fois de plus que, pour beaucoup de pays, la participation aux rencontres mondiales des jeunes avec le Pape, et la préparation de celles-ci, fait partie intégrante de la pastorale ordinaire des jeunes. Ceci est un signe positif et encourageant, parce que les JMJ ne constituent pas une fin en soi, mais elles sont plutôt orientées à promouvoir le travail pastoral avec les jeunes au niveau diocésain et paroissial. En effet ces rendez-vous avec le successeur de Pierre ont contribué énormément à faire grandir une nouvelle génération de jeunes, la « génération de Jean-Paul II». Celle-ci a redécouvert dans le Christ le Seigneur et le Maître quÂelle veut suivre, dans lÂÉvangile un fascinant programme de vie, dans lÂÉglise une famille accueillante et dans le Pape un ami et un guide sûr en qui faire confiance. Ces rencontres ont contribué, en outre, à former une nouvelle génération dÂanimateurs de la pastorale des jeunes qui voient en chaque JMJ une occasion à ne pas perdre et, dans la méthode proposée par le Pape, un instrument dÂune efficacité extraordinaire pour lÂévangélisation de la  planète jeunes Â. Pour eux qui sont particulièrement en contact avec les jeunes, les JMJ sont un encouragement à se remettre en question, un défi lancé aux vielles habitudes et à la routine qui risque dÂéteindre la créativité mais surtout un nouvel élan pour rétablir la dimension prophétique de la pastorale de la jeunesse. Chaque JMJ est en effet lÂexpression dÂun profond désir que les jeunes ont dans le cÂur: le besoin de guides sûrs et de maîtres authentiques et convaincants de foi et de vie. En instituant les Journées Mondiales de la Jeunesse, le Saint-Père nÂa fait que cueillir et accueillir ce désir. En ce vingtième anniversaire du début de lÂaventure spirituelle extraordinaire, qui au cours des années a entraîné des millions de jeunes chrétiens du monde entier, il est bon de se remémorer les paroles avec lesquelles, le 20 décembre 1985, Jean-Paul II en indiquait le programme et lÂobjectif: «Tous les jeunes doivent se sentir suivis par lÂÉglise: parce que toute lÂÉglise, en union avec le Successeur de Pierre, se sent toujours davantage engagée, au niveau mondial, en faveur de la jeunesse, dans ses angoisses et sollicitudes, dans ses ouvertures et ses espérances, pour correspondre à ses attentes, communiquant que la certitude cÂest le Christ, la Vérité cÂest le Christ, lÂamour cÂest le Christ, grâce à une formation appropriée, qui est la forme nécessaire et renouvelée de lÂévangélisation ». Comptant sur vos prières pour le Saint-Père et pour tous les jeunes qui participeront à la JMJ 2005, je vous salue bien cordialement.
Redécouvrir le vrai visage de la paroisse La XXIe Assemblée Plénière sur le thème  Redécouvrir le vrai visage de la paroisse  sÂest déroulée du 24 au 28 novembre à Rome avec la participation des Membres et Consulteurs du Dicastère: cardinaux, évêques, prêtres et fidèles laïcs de différents pays de tous les continents. Le sujet de la paroisse représentait lÂaboutissement logique de la réflexion sur les sacrements de lÂinitiation chrétienne qui sÂétait développée au cours des trois Assemblées précédentes. La paroisse, en effet, est le lieu  naturel Â, dÂune telle initiation, soit pour ce qui est de lÂadministration des sacrements du Baptême, de la Confirmation et de lÂEucharistie, que pour la catéchèse mystagogique qui introduit le chrétien dans la plénitude de vie du disciple du Christ. Le discours de Jean-Paul II aux participants de lÂAssemblée a été déterminant pour le déroulement des travaux. Le Saint-Père a tenu à rappeler que le cÂur palpitant de la paroisse, la source de sa mission et la présence qui la renouvelle continuellement est lÂEucharistie, voie et méthode de tout renouvellement dans la vie de lÂÉglise. Ponctués par les prières collectives et les célébrations liturgiques quotidiennes, les travaux, introduits par S.E. Mgr. Stanislaw Rylko, se sont articulés en trois sessions. Au cours de la première journée le Prof. Guzmán Carriquiry a exposé les  Questions fondamentales sur la situation du laïcat aujourdÂhui  et Mgr. Sergio Lanza est intervenu sur  La paroisse dans un monde qui change: les grands défis socioculturels et religieux Â. Le Rév. Prof. Denis Biju- Duval a ensuite parlé sur  Le mystère de lÂÉglise présent et opérant dans la paroisse  et enfin le Rév. Prof. Antonio S. Sánchez-Gil a présenté ÂLÂinstitution paroissiale: une approche historico-juridicopastorale Â. Les exposés ont été suivis par un débat et une table ronde sur la paroisse dans la vie des fidèles laïcs, dans les différents cadres régionaux. Le deuxième jour, le thème a été approfondi avec le rapport  Construire la communauté paroissiale ensemble: conseils, ministères, bureaux, services et autres formes de collaboration et de co-responsabilités laïques  du Rév. Prof. Libero Gerosa et avec celui du Rév. Prof. Arturo Cattaneo sur ÂLa paroisse comme la communauté des communautés Â. Un débat, une table ronde et des groupes de travail ont ensuite permis de développer les expériences et les travaux des associations, mouvements et nouvelles communautés au sein de la paroisse. Le troisième jour a été consacré à un échange sur les futurs programmes du Dicastère présentés par S.E. Mgr Josef Clemens et à un moment de réflexion sur les suggestions apportées par le Conseil à la XIe Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêques sur le thème:  Eucharistie, source et sommet de la vie et de la mission de lÂÉglise Â. Comme lÂa souligné dans son discours de clôture S.E. Mgr Stanislaw Rylko, la réflexion sur la paroisse a permis de constater combien celle- ci est comme un microcosme dans lequel se concentrent, sÂentrecroisent et se révèlent les grands problèmes de lÂhomme, du monde et de lÂÉglise aujourdÂhui. Parmi ceux-ci figure lÂimportant problème de lÂemprise dÂune culture toujours plus individualiste au milieu dÂune globalisation accablante et qui isole les personnes, les conduisant à enfermer la religion elle-même dans la sphère de la vie strictement privée. Mais la foi ne se vit pas en solitaire ou sinon elle court le risque dÂun appauvrissement du sens de lÂappartenance ecclésiale et dÂune identité chrétienne faible et confuse. Dans notre monde sécularisé et globalisé il est donc urgent de revaloriser le rôle des communautés chrétiennes en tant que lieux privilégiés de partage et de croissance de la foi sans lesquels le chrétien risque de perdre le sens de sa propre identité de membre du peuple de Dieu. En tant que structure portante de la pastorale de lÂÉglise et terrain favorable à la mission des chrétiens, la paroisse a besoin dÂêtre fortifiée et renouvelée. Un renouvellement qui se fera seulement à travers les personnes. CÂest sans doute la raison pour laquelle le mot  conversion  est retourné souvent au cours des exposés. Seuls des chrétiens nouveaux et authentiques pourront changer le visage de la paroisse. Il est donc urgent pour lÂÉglise de proposer à nouveau des parcours dÂinitiation chrétienne même pour les déjà baptisés. CÂest ce que chaque programme pastoral devrait mettre en Âuvre, soit au niveau diocésain que paroissial. Il faut repartir du début, de lÂannonce du kérygme, comme dans les Actes des Apôtres. Redécouvrir le visage de la paroisse veut dire avant tout faire redécouvrir aux fidèles laïcs le sens du Baptême et le rôle de la communauté chrétienne. CÂest également dans cette perspective quÂest perçu le rôle des associations laïques, des mouvements ecclésiaux et des nouvelles communautés qui peuvent contribuer grandement au renouvellement de la paroisse comme lieu de formation de personnalités chrétiennes à la foi mûre et solide. La réflexion sur la paroisse initiée lors de XXIe Assemblée plénière, au cours de laquelle a été esquissé un panorama le plus ample possible de la situation actuelle de la paroisse, continuera lors de la prochaine Assemblée avec lÂétude de divers projets en cours de réalisation dans certaines Églises locales en vue de redonner à la paroisse toute sa dimension communautaire et missionnaire.
Associations internationales de fidèles. Répertoire «Ces derniers temps, le phénomène des associations de laïcs a pris des formes particulièrement variées et une grande vitalité. Si, dans lÂhistoire de lÂÉglise, les associations de fidèles ont constitué une ligne continue, comme en témoignent jusquÂà nos jours les diverses confréries, les tiers ordres et les fraternités, dans les temps modernes, ce phénomène a pris un essor spécial; on a vu naître et se répandre différentes formes de regroupements: associations, groupes, communautés, mouvements. On peut parler dÂune nouvelle saison associative des fidèles laïcs. En effet,  à côté des groupements traditionnels, et parfois à leurs racines mêmes, ont germé des mouvements et groupements nouveaux, dotés dÂune physionomie et dÂune finalité spécifiques: tant sont grandes la richesse et la variété des ressources de lÂEsprit Saint, dans le tissu ecclésial, tant sont grandes également la capacité dÂinitiative et la générosité de notre laïcat » (Christifideles laici, n. 29). La genèse de lÂouvrage  Associations internationales de fidèles. Répertoire  remonte à la demande adressée par Jean-Paul II au Conseil Pontifical pour les Laïcs, dans le n.31 de la Christifideles laici, de préparer une « liste » des associations qui ont reçu lÂapprobation officielle du Saint-Siège. Pour répondre au désir du Pape et considérant la richesse des charismes, des finalités et des formes qui caractérise la vie associative des laïcs dans lÂÉglise dÂaujourdÂhui, le Dicastère a retenu lÂidée de la publication dÂun Répertoire des associations internationales de fidèles qui présente un cadre  le plus à jour et complet possible  du phénomène associatif à lÂintérieur du vaste monde hétérogène des agrégations de catholiques. Le projet commence en avril 2000 avec lÂenvoi aux associations internationales de fidèles en contact avec le Dicastère dÂun formulaire qui leur serve de modèle pour remplir une fiche dÂinformation concernant leur propre réalité. Après avoir recueilli toutes les fiches, renvoyées au Conseil suivant des modes et des temps variés par les associations ayant adhéré au projet, un diligent travail de rédaction a suivi, nécessaire non seulement pour composer dÂune façon homogène les informations reçues, mais dans de nombreux cas pour clarifier, préciser et compléter les données fournies. Une attention spéciale a été apportée à lÂexposition des charismes qui sont à lÂorigine de ces réalités ecclésiales et pour préserver les concepts et les mots-clés qui en caractérisent lÂexpérience. Ce Répertoire, qui comprend 123 associations de fidèles et a été rédigé par M. Roberto Ragusa et Mme Anna Maria Federici est le premier à présenter, dÂune manière aussi vaste et ordonnée, les associations catholiques de laïcs des formes les plus traditionnelles à celles plus modernes des mouvements ecclésiaux et des nouvelles communautés. À la lecture de ce volume de plus de 300 pages, le phénomène qui est décrit apparaît dans toute son ampleur, sa complexité et sa créativité: les personnes engagées dans tous les pays du monde se comptent par millions, les champs dÂaction sont multiples et vont jusquÂà la création dÂÂuvres culturelles, sociales, éducatives et caritatives très importantes. Étant donné la variété des formes associatives et des profils juridico-statutaires, il convient de préciser que dans ce volume ne figurent que les associations ayant une diffusion internationale  distinctes des instituts de vie consacrée et des sociétés de vie apostolique  dans lesquelles « les fidèles soit laïcs, soit clercs et laïcs ensemble, tendent par un agir commun à favoriser une vie plus parfaite, ou à promouvoir le culte public ou la doctrine chrétienne, ou à exercer dÂautres activités dÂapostolat, à savoir des activités dÂévangélisation, des Âuvres de piété ou de charité, et lÂanimation de lÂordre temporel par lÂesprit chrétien » Code de Droit Canonique, can. 298, 1). Sont présentées également les associations internationales ayant une vocation particulièrement Âcuménique et/ou interreligieuse mais dont la majorité des membres sont catholiques. Dans le volume, par contre, ne figurent pas les associations qui, tout en étant en contact avec le Conseil Pontifical pour les Laïcs, dépendent juridiquement dÂautres dicastères de la Curie romaine (comme la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique, la Congrégation pour le Clergé, la Congrégation pour lÂÉvangélisation des Peuples), ainsi que les associations qui agissent exclusivement à un niveau diocésain ou national. Chaque association est présentée par une fiche qui reprend sa dénomination officielle, son éventuelle dénomination courante avec le sigle (à côté duquel figure selon les cas la dénomination officielle dans la langue dÂorigine), lÂannée de fondation, lÂhistoire, lÂidentité, la structure, la diffusion, les Âuvres, les publications, le site Internet, lÂadresse du siège central et le logo. Si certaines données nÂont pas été transmises, elles nÂapparaissent pas dans la fiche correspondante. Les fiches sont classées par ordre alphabétique des dénominations officielles en italien sauf quelques rares exceptions pour lesquelles la traduction italienne aurait été trop artificielle. Le Répertoire sera traduit en anglais, français et espagnol; en outre, pour suivre le dynamisme du phénomène associatif, il sera périodiquement remis à jour. Le présent ouvrage est destiné aux pasteurs de lÂÉglise qui pourront sÂen servir afin dÂobtenir les informations utiles pour une première approche des différents groupements de laïcs ou comme un instrument pratique pour lÂexercice de leur ministère; aux associations de fidèles elles-mêmes, pour favoriser une connaissance réciproque plus approfondie dans un esprit de communion ecclésiale et à tous ceux qui veulent, dÂune certaine façon, se rapprocher des associations catholiques et mieux les connaître. Le Conseil Pontifical pour les Laïcs est confiant dans lÂavenir de cette publication qui contribuera à faire connaître mieux la réalité des « divers types dÂassociations qui [ ] continuent à donner à lÂÉglise une vivacité qui est un don de Dieu » (Novo millennio ineunte, n.46).
Les premiers pas de la section "Eglise et Sport" LÂannonce de la création de la nouvelle section ÂÉglise et Sport  dans notre Dicastère a précédé de peu lÂouverture des Jeux Olympiques 2004 à Athènes et suscité un vif intérêt dans le monde. Depuis, pratiquement tous les jours, nous recevons des appréciations et des encouragements, soit des médias, soit de la part de particuliers ou dÂassociations qui appartiennent ou non à lÂÉglise. La nouvelle section a été présentée lors de la 21ème Assemblée plénière et a reçu, de la part des Membres et Consulteurs, de nombreuses indications et suggestions que nous prenons actuellement en considération. En cette phase initiale de programmation, la section ÂÉglise et Sport  recueille et organise les données fournies par quelques unes des Conférences Épiscopales de divers pays, qui ont répondu au questionnaire préalablement envoyé concernant la situation de la pastorale du sport dans chaque nation. Ces informations seront très utiles pour établir les objectifs de la section à long terme. Par ailleurs, toujours dans le but de mieux connaître et approfondir la réflexion sur le rapport entre lÂÉglise et le monde du sport, notre Dicastère organisera un Séminaire dÂétude à Rome, lÂautomne prochain. Ce Séminaire fournira une vision dÂensemble des thèmes attenants au Sport et qui, dÂune certaine manière, peuvent concerner la nouvelle section. Dans un premier temps nous étudierons le thème du sport dans le Magistère de lÂÉglise, en reprenant les interventions des derniers Pontifes, spécialement les discours de Jean-Paul II, afin de définir les traits fondamentaux dÂune vision chrétienne du sport. Ensuite nous voulons prendre en considération quelques unes des principales questions éthiques, comme par exemple lÂexcessive commercialisation des sports professionnels, qui ternit la véritable image du sport et provoque de graves déviations telles le doping ou la violence dans les stades. Cette analyse permettra dÂorganiser une étude systématique et approfondie des phénomènes grâce à lÂapport dÂexperts dans ce secteur. Enfin, le Séminaire espère sÂoccuper aussi du rôle formatif quÂa le sport dans la pastorale des jeunes et répondre à certaines questions comme: Quels sont les moyens les plus adaptés, fournis par le sport, pour arriver aux jeunes? Comment proposer le sport comme une formation aux vertus? Quelles sont les initiatives qui se sont montrées les plus efficaces? Comment soutenir et promouvoir un témoignage chrétien au sein du sport professionnel? Durant ces jours des prêtres, des religieux et des laïcs engagés dans la pastorale du sport rencontreront les représentants de diverses associations catholiques qui oeuvrent dans ce domaine. Nous espérons que le Séminaire soit lÂoccasion, non seulement pour définir les éléments essentiels de notre programme, mais aussi pour les animateurs de la pastorale des jeunes de trouver soutien et encouragement à travers la pratique sportive. Ce devrait être également une opportunité pour lancer des initiatives concrètes dÂévangélisation dans le monde du sport.
Au mois de novembre 2004 le Conseil Pontifical pour les Laïcs a publié les Actes de la XXe Assemblée Plénière qui a eu lieu il y a deux ans: un volume qui a pour titre  Redécouvrir lÂEucharistie Â. Quelques jours plus tard, du 24 au 28 novembre, la XXIe Assemblée Plénière de notre Dicastère sÂest déroulée sous le thème:  Redécouvrir le vrai visage de la paroisse Â. Entre temps au mois dÂoctobre, lÂAnnée de lÂEucharistie sÂest ouverte avec le Congrès Eucharistique de Guadalajara, voulue par le Saint- Père comme « le développement naturel de lÂorientation pastorale » quÂil entend lui-même donner à lÂÉglise, « spécialement à partir des années préparatoires au Jubilé », jusquÂà aujourdÂhui (cf. Mane nobiscum Domine, 4). Ces événements, qui à première vue peuvent sembler sans rapport, sont en fait très liés dans le magistère papal qui se développe en suivant une ligne très cohérente, et répondant aux besoins de lÂÉglise et du monde entier. Il est bon de rappeler que le volume sur lÂEucharistie nÂest pas un travail isolé dans le contexte de notre Dicastère, mais quÂil constitue le résultat dÂun parcours de réflexion et de proposition, commencé avec lÂAssemblée Plénière de 1997 sur le Baptême et suivi par lÂAssemblée de 1999 sur la Confirmation. Dans la période du quinquennat qui chevauche le Grand Jubilé de lÂAn 2000 nous avons donc approfondi la notion des sacrements de lÂinitiation chrétienne. Le choix dÂaborder ce thème dérive de la nature même de la fonction du Conseil Pontifical pour les Laïcs, appelé à collaborer avec « le Successeur de Pierre, dans son ministère pastoral au service de la vaste et complexe réalité du laïcat catholique », comme lÂa rappelé le Saint-Père à lÂoccasion de lÂAssemblée sur le Baptême. La juste compréhension des sacrements de lÂinitiation chrétienne, c'est-à-dire leur unité et lÂitinéraire de formation nécessaire, constitue un courant important du magistère catholique à partir des propositions du Concile (cf. par ex. Sacrosanctum Concilium 64). Le Saint-Père tout au long de son pontificat a souligné lÂimportance de la formation chrétienne, en indiquant les capacités inhérentes à un itinéraire correct vers les sacrements de lÂinitiation, comme étant la réponse adéquate aux problèmes qui caractérisent la vie de nombreux fidèles laïcs de notre temps (cf. en particulier Catechesi Tradendae 28 et Christifideles laici 61; cf. le Répertoire général pour la catéchèse de la Congrégation pour le Clergé). En effet il est impressionnant de constater parmi les difficultés rencontrées par les chrétiens aujourdÂhui, la crise dÂidentité face aux modèles de culture dominants, qui se traduit par un déchirement évident entre lÂappartenance religieuse et les choix de vie, dictés trop souvent par une attitude morale relativiste, fruit dÂune profession de foi subjective et ambiguë. Les circonstances actuelles requièrent absolument un témoignage authentique pour le bien des personnes et de la communauté humaine tout entière. Les maux dérivant de cette situation sont suffisamment évidents pour ne pas avoir à les décrire, pensons seulement à la crise de la famille qui provoque des conséquences désastreuses sur les individus et les sociétés. LÂéclipse de la christianité, entendue comme un environnement social formatif en soi, tout du moins pour lÂOccident, a déjà inspiré aux pères conciliaires la recherche de nouvelles voies pour lÂévangélisation, de nouveaux outils pour forger lÂidentité et la conscience des chrétiens du troisième millénaire, et cette recherche a aboutit justement à la redécouverte de la valeur de lÂitinéraire de lÂinitiation chrétienne. La pratique ancienne de lÂÉglise connue sous le nom de catéchuménat, répond parfaitement, dans ses lignes fondamentales, aux exigences nouvelles de vivre le christianisme dans un monde toujours plus sécularisé. La foi catholique, reçue et mûrie par lÂécoute intelligente de la Parole de Dieu et marquées par le sceau des sacrements, se réalise complètement à travers des choix concrets existentiels, souvent en contradiction nécessaire avec la culture dominante. LÂinsertion dans les réalités communautaires concrètes où lÂon apprend à partager lÂamitié chrétienne authentique dans un esprit de communion est le premier fruit des sacrements de lÂinitiation, et en particulier de lÂEucharistie (cf. Ecclesia de Eucharistia, en part. les n. 38-46): lÂappartenance explicite à la communauté chrétienne aide à surmonter, non seulement les contradictions et les faiblesses personnelles, mais aussi lÂindividualisme qui règne aujourdÂhui et menace de confiner lÂoption religieuse dans la sphère exclusivement intime et personnelle. La publication de « Redécouvrir lÂEucharistie » doit être vue dans cette perspective: lÂEucharistie est le point culminant de la formation chrétienne et en même temps la source de la vie des fils de Dieu, capables dÂêtre présents au monde, sans cependant se confondre avec lui. Les textes recueilles dans le volume vont des considérations historiques aux propositions pastorales pour aider concrètement la catéchèse des églises particulières et des familles chrétiennes, églises domestiques appelées à former le premier élément de la chaîne de transmission de la foi, ainsi que lÂaffirmation du dimanche comme jour central de la célébration du mystère chrétien, dans la du magistère pontifical exprimé dans la lettre apostolique Dies Domini. LÂEucharistie célébrée et adorée de façon correcte va bien au-delà dÂune attitude purement piétiste et dévotionnelle, au contraire à travers elle cÂest le Christ lui-même qui accompagne la vie de lÂÉglise et de chaque disciple (cf. Mane nobiscum Domine, 2). CÂest dans ce rapport avec son Seigneur que le fidèle laïc peut découvrir le vrai « chemin de la vie, plénitude de joie devant ta face et délices éternelles en ta droite » (Ps 16,11). Jean-Paul II a indiqué dans lÂencyclique Ecclesia de Eucharistia les règles fondamentales pour le renouvellement de la vie chrétienne dans son rapport avec le Christ Eucharistie, et il a lancé lÂAnnée de lÂEucharistie justement pour que la doctrine sur lÂeucharistie puisse sÂincarner dans la vie de lÂÉglise universelle. Le cycle des Assemblées plénières sur les sacrements de lÂinitiation a représenté notre contribution au renouvellement encouragé par le Saint-Père. Évidemment, la conclusion du cycle sur les sacrements de lÂinitiation ne veut pas dire que le discours est définitivement clos, mais plutôt quÂil renvoie à une réflexion ultérieure sur la localisation effective de lÂinitiation dans les structures de lÂÉglise. CÂest ainsi que le Conseil Pontifical pour les Laïcs a concentré son attention sur la paroisse qui représente toujours la voie dÂaccès à la foi la plus proche des habitations humaines et donc le lieu naturel pour lÂitinéraire de formation chrétienne. Le Pape lui-même, à la conclusion de lÂAssemblée sur lÂEucharistie, avait indiqué la réflexion sur la paroisse comme lÂaboutissement logique de la redécouverte de la valeur de lÂinitiation chrétienne: « La réflexion sur les sacrements de lÂinitiation chrétienne porte naturellement lÂattention sur la paroisse, la communauté dans laquelle ces grands mystères sont célébrés. La communauté paroissiale est le cÂur de la vie liturgique; cÂest le lieu privilégié de la catéchèse et de lÂinitiation à la foi. CÂest dans la paroisse que se déroule lÂitinéraire de lÂinitiation et de la formation pour tous les chrétiens. Comme il est important de redécouvrir la valeur et lÂimportance de la paroisse en tant que lieu où est transmis le contenu de la foi catholique! ». La XXIe Assemblée plénière, selon les indications du Saint-Père, a établi les bases pour un travail progressif sur la participation des fidèles laïcs au renouvellement de la paroisse qui est appelée à valoriser toujours plus les dons ecclésiaux que lÂEsprit Saint a suscités parmi les fidèles laïcs au cours des dernières décennies. En effet, un grand nombre dÂéléments propres à lÂitinéraire de lÂinitiation chrétienne dont lÂEucharistie est le sommet, se trouvent étonnamment déjà vécus, non seulement par les associations catholiques de formes traditionnelles mais aussi dans de nombreux mouvements ecclésiaux et communautés nouvelles que le Conseil Pontifical pour les Laïcs a pris sous tutelle. Dans ceux-ci le problème de lÂidentité chrétienne des fidèles a été résolu avec un sens très fort dÂappartenance à lÂÉglise qui provient dÂune véritable redécouverte de la foi. La transmission de cette grâce à tous les fidèles, à travers le moyen le plus simple quÂest la paroisse, est un problème qui se pose aujourdÂhui avec urgence à la réflexion de notre Dicastère et de toute lÂÉglise.
La rencontre internationale de Bensberg en préparation de la JMJ 2005 La deuxième Rencontre internationale en préparation à la XXème Journée Mondiale de la Jeunesse, a eu lieu du 6 au 9 janvier 2005, à la Kardinal Schulte-Haus de Bensberg, ancien séminaire du diocèse de Cologne, aujourdÂhui confortable maison dÂaccueil et centre de congrès. Plus de 250 représentants des Conférences épiscopales du monde entier ont participé à cette Rencontre  70 nations environ étaient représentées  ainsi que nombre de Mouvements, Associations, Communautés ecclésiales et diocèses allemands, pour la plupart agents de la pastorale des jeunes. S. Exc. Mgr Stanisław Ryłko, Président du Conseil Pontifical pour les Laïcs, Son Eminence le Cardinal Joachim Meisner, Archevêque de Cologne, et Son Eminence le Cardinal Karl Lehmann, Président de la Conférence épiscopale allemande présidaient cette rencontre. De nombreux thèmes à lÂordre du jour: de la préparation spirituelle à la logistique. La priorité était bien sûr donnée à la démarche spirituelle, à la prière, aux contenus profonds qui, selon le souhait du Saint-Père, doivent être au cÂur de cette rencontre avec les jeunes. Au cours de son allocution dÂouverture, S. Exc. Mgr Ryłko a mis toute son espérance dans ces JMJ, car « seule une église jeune peut donner un nouvel élan à la société ». «Votre présence  a-t-il déclaré  est le signe que les Journées Mondiales de la Jeunesse sont désormais entrées dans le coeur de la pastorale des jeunes du monde entier et en sont une composante vitale. Les Journées Mondiales de la Jeunesse ne sont pas, en effet, une fin en soi mais elles sont liées à la pastorale ordinaire des diocèses et des paroisses ». Mgr Heiner Koch, Secrétaire général du Bureau allemand des JMJ 2005, a souligné pour sa part lÂimportance de la foi: « une grande alternative pour notre vie, en cette époque de hâte et de précipitation ». Dans son exposé sur le thème ÂLa marche spirituelle vers les JMJ de Cologne Â, Mgr Koch est parti du constat que « la question de Dieu est la question décisive de lÂhomme et de lÂhumanité par excellence ». « Nombreux sont ceux qui disent:  Je ne vois aucun Dieu!   a-t-il expliqué  mais, cette déclaration peut masquer en réalité diverses attitudes des hommes vis-à-vis de Dieu. CÂest pourquoi les premiers mots du thème de la Journée Mondiale de la Jeunesse 2005 à Cologne ont pour nous une signification particulièrement profonde:  Nous sommes venus Â. Durant la Journée Mondiale de la Jeunesse, nous voulons donc être encouragés par Dieu et par son Message à partir à sa rencontre ». «La Journée Mondiale de la Jeunesse, a conclu Mgr Koch, sera lÂoccasion pour des gens du monde entier  également pour ceux qui disent  Je ne vois aucun Dieu   de voir des milliers et des milliers de jeunes en marche, véritables pèlerins venus pour trouver le Christ. Ils verront ces jeunes qui se prosterneront, adoreront et proclameront avec les trois Mages venus dÂOrient:  Nous venons lÂadorer  (Mathieu, 2,2). La Journée Mondiale de la Jeunesse 2005 à Cologne devra être la rencontre du pèlerinage et de lÂadoration: tels seront ses deux pôles spirituels ». Don Ulrich Hennes, Secrétaire adjoint du Bureau allemand des JMJ 2005, a ensuite présenté la version internationale de lÂhymne officiel de la XXème Journée Mondiale de la Jeunesse, composé par le musicien Gregor Linßen di Neuss. Dans lÂaprès-midi, les participants ont été reçus à lÂHôtel de Ville de Cologne par le Bourgmestre Fritz Schramma. Dans son allocution de bienvenue, le Maire de Cologne a souligné que « si la ville de Cologne a été choisie pour la Journée Mondiale de la Jeunesse 2005, ce nÂest sûrement pas un hasard. La présence des reliques des Mages y est certainement pour beaucoup ». La journée sÂest terminée par une Messe à la Cathédrale, célébrée par S. Exc. Mgr Stanisław Ryłko qui, dans son homélie, a commenté ce verset dÂIsaïe: « Lève-toi, sois radieuse, voici ta lumière! » (Is 60, 1). « Au cours de leur long périple, les Mages se sont laissés guider par lÂétoile. Dans notre vie, Dieu nous parle de diverses manières. Il nous parle par des signes sa Parole, que nous lisons et observons, les sacrements, les temps de prière  mais il nous parle aussi par les personnes que nous rencontrons, les évènements et les expériences de notre vie ». Mgr Ryłko a donc souligné: « Cette année, la célébration de la fête de lÂEpiphanie a, ici, dans cette cathédrale de Cologne, un caractère très spécial, puisquÂelle donne le coup dÂenvoi de la dernière étape, lÂétape décisive, de la préparation des prochaines JMJ. LÂEglise de Cologne se prépare à accueillir lÂimmense foule de jeunes du monde entier qui, au mois dÂaoût, répondront à lÂinvitation de Jean Paul II». Des paroles très profondes également de la part de S. Exc Mgr Franz-Josef Bode, Evêque dÂOsnabrück et Président de la Commission pour la Jeunesse de la Conférence épiscopale allemande, qui a célébré la Messe dÂouverture de la seconde journée des travaux: « Celui qui sÂapproche de Dieu, ne peut rester tel quÂil est, il devra changer de route ou alors regagner son pays. Et, comme les Mages (cfr Mt 2), il devra se laisser transformer dans sa façon de penser, de sentir et dÂagir ». Le programme intense des travaux, a abordé divers aspects de la Journée Mondiale de la Jeunesse, permettant à tous de saisir les diverses facettes de cet événement: des catéchèses (exposés de S. Exc. Mgr Stanisław Ryłko et de don Uleich Hennes) à lÂorganisation générale de la logistique (Hermann-Josef Johanns, Directeur exécutif du Bureau allemand pour les JMJ 2005), du Festival de la Jeunesse aux Journées de la rencontre dans les diocèses allemands (don Georg Austen), de la liturgie (don Ulrich Hennes) à la gestion des volontaires (Christoph Wild, responsable du secteur correspondant). Les débats ont été animés par Mgr Heiner Koch et par Mgr Francis Kohn, Responsable de la Section Jeunes du Conseil Pontifical pour les Laïcs. Parmi les temps forts, lÂexposé de lÂarchevêque de Cologne, le Cardinal Joachim Meisner qui, dans la matinée, a expliqué la signification de lÂAdoration, en réfléchissant sur le thème de la XXème Journée Mondiale de la Jeunesse,  Nous sommes venus lÂadorer Â. « Il est bon que, pour la Journée Mondiale de la Jeunesse, les jeunes viennent ici, apprendre des Mages à se prosterner devant le Christ et à lÂadorer », a dit le Cardinal Meisner. « Quand Dieu approche, il appelle à une décision. Les Mages partent, suivent lÂétoile et continuent à chercher Jésus jusquÂà ce quÂils Le trouvent ». « Le premier devoir envers Dieu est de le reconnaître pour ce quÂIl est  Dieu, cÂest-à-dire infini, éternel, insaisissable  et de le reconnaître comme bouleversant. Un homme à genoux devant Dieu est quelque chose de grand. Celui qui adore est à sa juste place, il a le sens de la proportion et la mesure de la réalité. Il reconnaît quÂil nÂest rien et que Dieu est tout. Telle est la pure vérité, la pure justice. LÂAdoration  sÂest exclamé le Cardinal  est le début de toute vraie prière. Si lÂhomme ne sÂagenouille pas en Adoration, il nÂest plus à la hauteur du regard de Dieu, Dieu disparaît à sa vue, le soleil disparaît à lÂhorizon et un grand froid intérieur sÂempare de lÂhomme. ( ) Mais lÂhomme qui sÂagenouille en Adoration est ennobli et élevé. La puissance de Dieu nÂopprime pas les humbles mais les élève. Toute personne qui peut sÂadresser à Dieu en le  tutoyant Â, doit admettre:  Le Tout-Puissant a fait en moi de grandes choses  (Luc 1,49) ». Dans la soirée, S.Exc. Mgr Josef Clemens, Secrétaire du Conseil Pontifical pour les Laïcs, a célébré lÂoffice des Vêpres. Commentant la brève lecture de la Deuxième lettre de Pierre (1, 3-4), il a souligné que celle-ci évoque « les dons immenses que nous avons reçus lorsque Dieu nous a appelés, des dons chargés de promesses encore plus grandes ». « Cette certitude est le fondement, le point de référence et notre force dans notre foi et dans notre vie », a-t-il ajouté. Au cours de la troisième journée des travaux, la discussion a continué sur certains aspects importants de la Rencontre mondiale des jeunes avec le Pape, depuis la signification des JMJ pour lÂAllemagne (exposé de Son Eminence le Cardinal Karl Lehmann), jusquÂaux thèmes de la communication (Matthias Kopp, Responsable du secteur) et à la description des lieux de la manifestation (Hermann-Josef Johanns, Directeur exécutif du Bureau allemand pour les Jmj 2005). Dans son exposé sur le thème  Bienvenue en Allemagne: ce que signifie pour notre Pays accueillir les JMJÂ, le Cardinal Lehmann, Evêque de Mayence et Président de la Conférence Episcopale allemande, a souligné lÂimportance de la Journée mondiale pour son pays: le contact avec tous ces jeunes venus du monde entier sera pour les Allemands une formidable occasion dÂenrichissement: « Nous avons tous beaucoup à apprendre des autres. LÂouverture aux autres, la rencontre des autres est une caractéristique des catholiques ». Le Cardinal a ensuite évoqué la tragédie du raz-de-marée en Asie, en soulignant son impact profond également sur les JMJ: si, dÂun côté, la catastrophe a prouvé que, devant des événements de ce genre, tous les êtres humains sont faibles et sans défense  une « communauté unie par le destin »,  de lÂautre, des initiatives telles que les JMJ peuvent servir de « plate-forme » pour promouvoir une plus grande solidarité et une plus grande coresponsabilité entre les nations, appelant les jeunes générations à construire, grâce au courage de la Foi, une « communauté unie dans lÂespérance ». Autre exposé qui a retenu lÂattention: celui de Son Exc. Mgr Franz-Josef Bode sur le pèlerinage de la Croix des JMJ dans tous les diocèses dÂAllemagne. LÂévêque des jeunes Allemands a parlé du caractère extraordinaire de cette expérience: un chemin de lumière où le mystère du Salut se trouve confronté avec « les croix du passé, avec les expériences intenses des croix et de la souffrance du présent, plus particulièrement celle des jeunes ». Mgr Francis Kohn, faisant part de la sortie prochaine dÂun dvd sur le pèlerinage de la Croix de lÂAnnée Sainte au cours des vingt dernières années, a annoncé que le temps était venu dÂenvoyer la Croix également en Afrique. En effet des entretiens préliminaires sont en cours avec quelques représentants africains afin de rendre possible lÂenvoi de la Croix sur leur continent, aussitôt après les JMJ de Cologne. Dans lÂaprès-midi, les participants se sont rendus à Marienfeld, où se dérouleront la Veillée et la Messe de clôture de la Journée Mondiale de la Jeunesse, dans les localités de Frechen et de Kerpen, dont les maires ont ensuite rencontré les délégués. Enfin, un moment de détente très apprécié, offert par le Cardinal Meisner: un dîner à bord dÂun bateau qui naviguait sur le Rhin, des plats typiques de la gastronomie locale, un moment de fête et de fraternité, animé de musique et de chants. La journée de clôture, dimanche 9 janvier a commencé par la prière des Laudes présidée par S.Exc. Mgr Josef Clemens, suivie dÂune réflexion sur les JMJ: une occasion de jeter un pont entre les hommes, le regard fixé sur le Christ. « Dans un monde où ne cessent de se déclencher tensions et conflits  a-t-il dit notamment Â, nous avons besoin de pontifices, de bâtisseurs de ponts, des ponts qui doivent reposer sur des fondations sûres et avoir une emprise solide. Ce fondement est lÂOint du Seigneur, son Messager, Jésus-Christ ». « Il y a vingt ans environ  a continué Mgr Clemens  le Pape Jean-Paul II reconnaissait la nécessité de ce pont et concevait ce  projet de construction Â, dont le ciment est la Bonne Nouvelle. Nous sommes quant à nous fermement convaincus que lÂannée 2005 qui vient de commencer deviendra, avec lÂaide de Dieu, une année de grâce pour de nombreux jeunes, mais aussi pour de nombreux adultes de tous pays ». Puis les délégués se sont rendus à la cathédrale dÂAltenberg pour la Messe solennelle célébrée par lÂArchevêque de Cologne, Son Eminence le Cardinal Joachim Meisner. A lÂhomélie, le Cardinal a rappelé que: « La population de Cologne sÂest toujours considérée comme la concitoyenne des Mages: des Mages cosmopolites qui ont fait de Cologne une ville ouverte au monde ». LÂarchevêque de Cologne a enfin invité à conserver une foi authentique « qui ne se laisse pas confondre ou falsifier par lÂesprit du temps ». « Maintenant, cÂest à nous de mettre nos pas dans ceux des Mages afin de pouvoir trouver le Christ. Faisons-le aujourdÂhui-même, dans les semaines qui viennent et à partir dÂici-même, en tant que responsables de la jeunesse du monde, afin de trouver le Seigneur ». La veille, au cours de leur visite à Marienfeld, les délégués de toutes les Nations avaient déposé un peu de terre de leur Patrie là où devrait être construit lÂautel devant lequel le Pape célébrera la Veillée et la Messe de clôture de la XXème Journée Mondiale de la Jeunesse. A présent, à Marienfeld, près de Cologne, se trouve un peu de terre dÂEgypte, mais aussi du Burundi, du Venezuela, de lÂInde et de bien dÂautres pays. Au terme de la célébration eucharistique à la cathédrale dÂAltenberg, le Cardinal Meisner a voulu saluer les représentants de la jeunesse du monde entier en soulignant lÂimportance symbolique de ce geste: « Cette terre que vous avez déposée à Marienfeld sera notre soutien, nous savons maintenant que nous pouvons compter sur vous et nous vous en remercions. Dans votre disponibilité est notre espérance ». Les rouages de la grande organisation peuvent donc redémarrer et faire face aux urgences des prochains mois, avec la certitude que beaucoup a déjà été fait.
Les catéchèses de la JMJ de Cologne Les catéchèses de la XXème Journée mondiale de la Jeunesse se dérouleront comme toujours au cours de trois matinées: du mercredi au vendredi. Dans les églises et dans de nombreuses salles de lÂArchidiocèse de Cologne, des centaines dÂEvêques, provenant des Pays du monde entier tiendront des catéchèses en plus de 30 langues. Les thèmes choisis dériveront de celui de la Journée Mondiale:  Nous sommes venus lÂadorer  (Mt, 2, 2). Ce thème des JMJ de Cologne, prolongement direct de celui de 2004  ÂNous voulons voir Jésus  (Jean 12, 21)  présente un caractère fortement christocentrique et est lié à lÂancienne tradition de la vénération des reliques des Mages dans la cathédrale de Cologne. Chaque jour, le thème de la catéchèse sera donc illustré par un verset du second chapitre de lÂEvangile selon Saint Mathieu, racontant lÂépisode des Mages. Ce qui permet de relier la catéchèse à la Parole de Dieu, en rapport étroit avec le thème général des JMJ 2005, qui sera ainsi décliné, jour après jour, sous de multiples aspects. Voici donc quels en seront les thèmes:
Afin de rendre plus concrète lÂexpérience de ce pèlerinage, une catéchèse itinérante sera insérée dans le programme du triduum: au cours de ces trois journées, des groupes de jeunes, à tour de rôle, se rendront en pèlerinage à la Cathédrale de Cologne, effectuant tout au long du chemin une méditation sur le thème: Â Un pèlerinage avec les témoins de la Foi Â. Chacun des groupes nÂaura donc la possibilité de participer quÂà deux des trois catéchèses traditionnelles, ne pouvant assister à celle prévue pour le jour où il se rendra en pèlerinage à la cathédrale. Toutefois, la catéchèse itinérante fera partie intégrante du schéma général des catéchèses qui invite les jeunes à participer, de façon active et personnelle, à un itinéraire spirituel dynamique et cohérent, tout au long duquel ils sont appelés à marcher, à rechercher, à rencontrer et à vivre, comme les Mages, en suivant un seul et unique but: le Christ.
Au mois dÂoctobre, le Saint-Père a nommé Membres du Comité de Présidence du Conseil Pontifical pour les Laïcs Son Eminence le Cardinal Paul Poupard, Président du Conseil Pontifical de la Culture; Son Eminence le Cardinal Camillo Ruini, Vicaire Général de Sa Sainteté pour le diocèse de Rome; Son Eminence le Cardinal Angelo Scola, Patriarche de Venise; Son Eminence le Cardinal Juliàn Herranz, Président du Conseil Pontifical pour les Textes Législatifs. La première réunion avec le nouveau Comité a eu lieu le 22 novembre. Au mois de novembre, le Saint Père a nommé Membres du Conseil Pontifical pour les Laïcs Son Eminence le Cardinal Ennio Antonelli, Archevêque de Florence, et Son Eminence le Cardinal Josip Bozanic´, Archevêque Métropolite de Zagreb.
Le Conseil pontifical pour les Laïcs a appris avec douleur la mort, le 20 novembre 2004, du bien-aimé Jean Larnaud. Un grand chrétien, une personnalité lumineuse, qui a marqué de façon indélébile les activités et les relations humaines de notre Dicastère, dès ses origines et jusquÂà aujourdÂhui. Toute la vie de Jean Larnaud a été marquée par sa vocation, par son témoignage dÂamour pour le Christ et sa fidélité à lÂEglise, mais aussi par sa compétence de laïc, dans le domaine international, et par sa charité dÂune grande délicatesse qui se manifestait par une cordialité, par une amabilité et un sens très fin de lÂhumour que nous avons tous pu apprécier. Jean Larnaud a été lÂune des figures les plus importantes du laïcat catholique de la seconde moitié du XXème siècle. La dimension humaine et chrétienne de sa personnalité sÂest révélée dans son engagement au niveau international. Il a été le fondateur puis le Secrétaire général et enfin lÂanimateur pendant 50 ans du Centre catholique international de coopération avec lÂUNESCO. Sa présence fut décisive dans la mise en train ainsi que dans les orientations de la Conférence des Organisations Catholiques Internationales. Il a su instaurer une étroite collaboration avec le Comité Permanent des Congrès Internationaux pour lÂApostolat des Laïcs et il a été lÂun des protagonistes de la promotion du laïcat, au cours de la période précédant le Concile. Paul VI a voulu le nommer  auditeur  du Concile Oecuménique Vatican II. Jean Larnaud est le seul à avoir rempli les charges de Membre et de Consulteur du Conseil Pontifical pour les Laïcs de façon ininterrompue, depuis la naissance de notre Dicastère jusquÂà nos jours. Il a participé aux groupes de travail que le Pape a institués durant les sessions du Concile afin dÂétudier la possibilité de la constitution de ce nouvel  organismeÂ, consacré par les Pères du Concile à lÂarticle 26 dÂApostolicam Actuositatem. Nous pouvons dire que Jean Larnaud a pris part à la naissance de notre Dicastère, offrant dès ses débuts dÂimportantes suggestions sur le profil qui devrait être le sien, sur sa composition et sur sa finalité. Dès la création du Concilium de Laicis, avec le Motu proprio Catholicam Christi Ecclesiam du 6 janvier 1967, Jean Larnaud en fut lÂun des premiers membres et lÂest resté jusquÂà la fin de la période expérimentale. Après lÂadoption de la nouvelle structure du Conseil Pontifical pour les Laïcs, décrétée avec le Motu proprio Apostolatus Peragendi du 10 décembre 1976, Jean Paul II a continué à le nommer dÂabord Membre puis Consulteur du Conseil Pontifical pour les Laïcs. DÂautres Dicastères de la Curie ont bénéficié de ses conseils et de ses interventions. En de nombreuses circonstances, il a fait partie des délégations du Saint-Siège auprès de nombreuses institutions internationales mais surtout auprès de la Confédération générale de lÂUNESCO. Dans les situations difficiles, la Secrétairerie dÂEtat avait en lui un interlocuteur de confiance auprès duquel trouver un conseil éclairé. Jean Larnaud fut un ami véritable pour les Papes. Paul VI appréciait grandement son travail et ses interventions au Concile Vatican II et plus encore ses conseils au cours du renouveau et de la crise qui a suivi le concile. Karol Wojtyla, alors archevêque de Cracovie, a été Consulteur du Concilium de Laicis, durant de nombreux mandats, il a pu ainsi établir avec lui des rapports de profonde estime et d'amitié sincère. Chaque fois qu'il venait à Rome, Jean Larnaud rencontrait son vieil ami Jean Paul II. Au cours de ces dernières années, lors des dîners avec les supérieurs de notre Dicastère, le Saint-Père demandait toujours, avec une sollicitude affectueuse, des nouvelles de Jean Larnaud. Il était notre frère, nous lui devons vraiment beaucoup, nous avons envers lui une reconnaissance et une gratitude infinie et, si la perte sur terre dÂun ami et dÂun collaborateur aussi précieux et aussi loyal nous attriste profondément, nous sommes réconfortés par lÂespoir de pouvoir compter sur un nouvel ami au ciel. Notre Dicastère se souvient également avec une profonde reconnaissance du Révérend don Giovanni Fornero, Directeur du Bureau de la Pastorale Sociale du Travail de lÂarchidiocèse de Turin et Consulteur du Conseil Pontifical pour les Laïcs depuis 1996, qui sÂest éteint le 4 juin. Nous avons pu apprécier, en de nombreuses occasions, ses qualités humaines empreintes dÂaustérité et sa profonde spiritualité. Don Fornero a collaboré avec lÂépiscopat italien et le Conseil pontifical pour les Laïcs, dans le domaine particulièrement délicat de la pastorale ouvrière. Don Fornero est parti de lÂexpérience directe du prêtre-ouvrier et, dès 1977, a contribué au développement de la GIOC, recevant la charge de former des groupes de jeunes ouvriers dans le Diocèse de Turin. Son Âuvre a été caractérisée par une compétence remarquable qui sÂest approfondie, au fil des ans, faisant de lui un interlocuteur apprécié dans tous les domaines. Ses qualités dÂéquilibre, de finesse, dÂintelligence, de sérénité et de profondeur sÂimposaient en effet avec une autorité pleine de simplicité. Nous voulons rappeler plus particulièrement la participation discrète mais significative de don Fornero au premier Congrès des Laïcs catholiques dÂEurope de lÂEst, qui sÂest tenu à Kiev, du 8 au 12 octobre 2003, où nous avons pu bénéficier de lÂassurance que nous donnait son expérience.
Le Conseil Pontifical pour les Laïcs a reçu les délégations suivantes dÂévêques en visite ad limina: plusieurs groupes dÂévêques venus de France qui ont complété leur visite commencée lÂannée dernière; les évêques de Hollande, les évêques dÂAustralie, plusieurs groupes dÂévêques des Etats Unis dÂAmérique, deux groupes dÂévêques de Colombie, les évêques de Nouvelle Zélande et de lÂOcéan Pacifique, les évêques dÂAngola, São Tomé et Príncipe, les évêques de la Conférence épiscopale de lÂOcéan Indien. Ces rencontres avec les prélats, provenant des situations les plus diverses, situations souvent difficiles pour bien des raisons, ont permis des échanges, très utiles, dÂinformations et dÂidées. Ces visites ont mis avant tout en évidence la communion et la charité ecclésiale autour de la personne et du magistère du Pape. Parmi les problèmes qui ont été mis en évidence et qui étaient communs à toutes ces réalités, la tendance croissante des fidèles laïcs à vivre leur foi dans leur seule vie privée, sans aucun impact sur leur vie sociale et parfois même sans aucune influence sur leurs propres choix moraux. A ce propos, lÂun des thèmes les plus importants qui ait été abordé a été justement la recherche des critères les plus appropriés pour une formation chrétienne qualifiée. Il a donc été souligné que lÂengagement de lÂEglise ne peut se limiter à la préparation dÂagents au sein de lÂEglise, même sÂils sont indispensables, comme les catéchistes, ministres laïcs ou autres figures semblables, mais doit viser en premier lieu la formation chrétienne du peuple de Dieu. Celui-ci doit être en mesure de témoigner fidèlement de lÂEvangile à tous les niveaux dans le contexte culturel dans lequel il se trouve, et cela par des choix de vie en correspondance avec la Foi, ainsi que, lorsque cela est possible, par la parole et lÂinitiative sociale. La préparation de la Journée Mondiale de la Jeunesse qui se célèbrera à Cologne, en Allemagne, lÂannée prochaine, a constitué un autre thème commun à toutes ces visites. On y souligné en effet lÂimportance que ces rencontres, voulues par le saint Père, ont acquis pour lÂannonce de la Foi aux jeunes, importance prouvée par lÂabondance des fruits de conversion produits par les précédentes Jmj, comme lÂont confirmé les évêques eux-mêmes. Les autres thèmes abordés ont été ceux de lÂinsertion des nouvelles agrégations, nouveaux mouvements et nouvelles communautés dans le tissu ecclésial traditionnel: il a semblé opportun de souligner de nouveau que ces nouvelles expressions de la vie chrétienne, loin dÂêtre un problème, doivent être vues comme un don et une opportunité. En effet, dans un contexte culturel qui apparaît désormais sécularisé partout dans le monde, il faudra, pour renforcer lÂidentité du peuple de Dieu, les soutenir et les mettre en valeur.
Reconnaissances juridiques et approbations statutaires Le Conseil Pontifical pour les Laïcs, dans le cadre de la redéfinition du statut juridique des Organisations Internationales Catholiques selon les normes canoniques en vigueur, a promulgué les décrets dÂapprobation de la nouvelle version des statuts du Mouvement International dÂApostolat des Milieux Sociaux Indépendants (MIAMSI) et de la Coordination Internationale de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (CIJOC). Par le décret du 15 août, il a reconnu comme association internationale de fidèles, lÂassociation Encounters of Married Couples, approuvant ses statuts  ad experimentum Â. Par le décret du 15 août, il a accordé lÂapprobation définitive des statuts de lÂAssociation Âuvre de Nazareth. Par le décret du 28 octobre, il a accordé la personnalité juridique au Chemin Néocatéchuménal. Par le décret du 1er décembre, il a accordé lÂapprobation définitive des statuts de lÂassociation Fraternité Charles de Foucauld. Le Dicastère procède actuellement à lÂexamen des demandes de reconnaissance canonique présentées par les agrégations laïques suivantes: Les Maisons dÂAdoration, World Apostolate of Fatima, Alliance of the Holy Family International, Apostolate for Family Consacration, Communauté Fondacio, Comunità Cattolica dÂIntegrazione, Service Missionnaire des Jeunes (SERMIG), Families of Nazareth Movement, Communauté Catholique Shalom, Communauté des Fils de Dieu.
Contacts avec associations et mouvements
CONSEIL PONTIFICAL POUR LES LAÏCS S. Exc. Mgr Stanislaw RYLxo, Président
PUBLICATIONS
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