CÂest seulement la dévotion séculaire qui a conservé lÂimage de la «Pietà», fixant ainsi dans la mémoire du peuple chrétien lÂexpression la plus douloureuse de cet ineffable lien dÂamour, né dans le cÂur de la Mère le jour de lÂAnnonciation
et mûri dans lÂattente de la naissance de son divin Fils.
Cet amour sÂest révélé dans la grotte de Bethléem,
il a déjà été soumis à lÂépreuve durant la présentation au Temple,
il sÂest approfondi en même temps que les événements conservés et médités dans son cÂur (cf. Lc 1, 37).
Maintenant, ce lien étroit dÂamour doit se transformer en une union qui dépasse les frontières de la vie et de la mort.
Et il en sera ainsi tout au long des siècles :
les hommes sÂarrêtent auprès de la statue de la Pietà de Michel-Ange, sÂagenouillent devant lÂimage de la Bienfaitrice Douloureuse (Smetna Dobrodziejka) dans lÂéglise des Franciscains à Cracovie,
devant la Mère des Sept Douleurs, Patronne de la Slovaquie,
et ils la vénèrent dans de nombreux sanctuaires à travers le monde entier.
Ils apprennent ainsi le difficile amour qui ne se dérobe pas devant la souffrance, mais qui sÂabandonne avec confiance à la tendresse de Dieu, à qui rien nÂest impossible (cf. Lc 1, 37).
PRIÈRE
Salve, Regina, Mater misericordiæ,
vita dulcedo et spes nostra salve.
Ad te clamamus...
illos tuos misericordes oculos ad nos converte
et Iesum, benedictum fructum ventris tui,
nobis post hoc exilium ostende.
Obtiens-nous la grâce de la foi, de lÂespérance et de la charité,
afin que, comme toi, nous sachions nous aussi
persévérer au pied de la croix jusquÂà notre dernier souffle.
À ton Fils, Jésus, notre Sauveur,
avec le Père et avec lÂEsprit Saint,
tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles.
-. Amen.
Tous:
Pater noster, qui es in cælis:
sanctificetur nomen tuum;
adveniat regnum tuum;
fiat voluntas tua, sicut in cælo, et in terra.
Panem nostrum cotidianum da nobis hodie;
et dimitte nobis debita nostra,
sicut et nos dimittimus debitoribus nostris;
et ne nos inducas in tentationem;
sed libera nos a malo.
Fac me vere tecum flere, - Que vraiment je pleure avec toi,
Crucifixo condolere, - qu'avec le Christ en Croix je souffre,
donec ego vixero. - chacun des jours de ma vie !