11 - 14.10.2010 RÉSUMÉ - SEPTIÈME CONGRÉGATION GÉNÉRALE (JEUDI 14 OCTOBRE 2010 - APRÈS-MIDI) - ERRATA CORRIGE - AVIS SEPTIÈME CONGRÉGATION GÉNÉRALE (JEUDI 14 OCTOBRE 2010 - APRÈS-MIDI) - INTERVENTIONS EN SALLE (SUITE) - AUDITION DES AUDITEURS (II) Aujourdhui, jeudi 14 octobre 2010, à 16h30, avec la prière de lAdsumus, a débuté la Septième Congrégation générale, pour la continuation des interventions en salle sur le thème LÉglise catholique au Moyen-Orient: Communion et témoignage. "La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cur et une seule âme" (Ac 4, 32). Le Président délégué du jour était S.B. Ignace Youssef III YOUNAN, Patriarche dAntioche des Syriens (LIBAN). A suivi un temps pour les interventions libres, en présence du Saint-Père. À 18h30, le Président délégué a donné la parole à lInvité spécial M. Muhammad AL-SAMMAK, Conseiller politique du Mufti de la République (LIBAN) et puis à lInvité spécial, Ayatollah Seyed Mostafa MOHAGHEGH AHMADABADI, Professeur de la Faculté de droit prés l'Université "Shahid Beheshti" de Téhéran; Membre de l'Académie iranienne des Sciences (IRAN). Les interventions intégrales seront publiées dans le numéro 12 du bulletin. À cette Congrégation générale, qui sest achevée à 19h00 avec la prière de lAngelus Domini, étaient présents 160 Pères. INTERVENTIONS EN SALLE (SUITE) Sont intervenus les Pères suivants: - Rév. P. Boulos TANNOURI, O.A.M., Supérieur général de l'Ordre Antonien Maronite (LIBAN) - S. Exc. Mgr Chucrallah-Nabil HAGE, Archevêque de Tyr des Maronites (LIBAN) - S. Ém. le Card. Peter Kodwo Appiah TURKSON, Président du Conseil pontifical "Justice et Paix" (CITÉ DU VATICAN) - Rév. Raymond MOUSSALLI, Protosyncelle du Patriarcat de Babylone des Chaldéens (JORDANIE) - S. Exc. Mgr Edmond FARHAT, Archevêque titulaire de Byblos, Nonce apostolique (LIBAN) - S. Exc. Mgr Youssef ABOUL EL KHER, Évêque de Sohag des Coptes (RÉPUBLIQUE ARABE D'ÉGYPTE) - S. Exc. Mgr Grégoire Pierre MELKI, Évêque titulaire de Batne des Syriens, Exarque Patriarcal du Patriarcat d'Antioche des Syriens (JÉRUSALEM) - S. Exc. Mgr Paul DAHDAH, O.C.D., Archevêque titulaire d'Are de Numidie, Vicaire apostolique de Beyrouth des Latins (LIBAN) - S. Exc. Mgr Ruggero FRANCESCHINI, O.F.M. Cap., Archevêque de Smyrne, Administrateur apostolique du Vicariat apostolique d'Anatolie, Président de la Conférence épiscopale de Turquie (TURQUIE) Nous publions, ci-dessous, les résumés des interventions: - Rév. P. Boulos TANNOURI, O.A.M., Supérieur général de l'Ordre Antonien Maronite (LIBAN) La situation socio-politique au Moyen-Orient nest pas destinée à saméliorer. Lémigration reste donc le choix le plus simple pour fuir cette situation. LÉglise ne doit pas se limiter à une logique purement humaine; au contraire, en sinspirant de lÉvangile, elle doit indiquer le bon choix, même sil est difficile: Entrez par la porte étroite dit le Seigneur. Il est donc du devoir de lÉglise déduquer les fidèles, daccepter la croix et de la porter avec dignité. Cependant, lenseignement nest pas le seul moyen pour renforcer la foi et lespérance des fidèles. Sinspirant de lexemple du prophète Jérémie qui achète le terrain de son cousin quand la ville sainte est assiégée, lÉglise est appelée à accomplir des actes de ce type: des actes prophétiques pour donner lespérance aux fidèles. [00114-03.03] [IN088] [Texte original: italien] - S. Exc. Mgr Chucrallah-Nabil HAGE, Archevêque de Tyr des Maronites (LIBAN) Un combat solidaire avec les autres : la fondation ADYAN (Inst. Lab 106). L'homme au Moyen Orient, qu'il soit chrétien ou d'une autre religion, est en situation de précarité face à différents maux d'ordre politique, économique, juridique, social ou moral (106). Face à cet état de choses, le chrétien ne peut mener un combat solitaire, mais solidaire de tous les citoyens. La fondation ADYAN (religions) me semble être un exemple concret et significatif de ce combat commun des croyants. Créée par des chrétiens et des musulmans libanais en 2006, ADYAN vise à travers son action à promouvoir une connaissance éclairée des religions, une approche intégrative de vivre ensemble et une solidarité entre des croyants. Ainsi elle offre des études interreligieuses et développe des recherches de théologie en dialogue d'une part, et d'autre part, elle crée des réseaux interreligieux, où croyants de différentes confessions se retrouvent unis dans la quête d'une compréhension plus juste de leur foi et d'une authenticité de vie et de témoignage. Par ses programmes éducatifs, la fondation aide les jeunes à assumer leur foi d'une manière personnelle. En plus, elle contribue au développement d'une morale sociale commune fondée sur le respect des droits de l'homme. Par ses films qu'elle crée, elle met en vedette des modèles de solidarité intercommunautaires. Pour consolider la solidarité spirituelle au niveau de la base, on commémore tous les ans l'événement d'Assise de 1986, en réunissant des représentants de toutes les religions du pays autour des valeurs spirituelles comme par exemple: la paix, la réconciliation etc ... ADYAN, n'est-elle pas pour nous tous un signe d'espérance? [00115-03.02] [IN089] [Texte original: français] - S. Ém. le Card. Peter Kodwo Appiah TURKSON, Président du Conseil pontifical "Justice et Paix" (CITÉ DU VATICAN) 1.La connaissance de la Doctrine sociale de lÉglise La lecture du Document de travail de ce Synode fait émerger le besoin de diffuser davantage la connaissance de lÉvangile et de la Doctrine sociale de lÉglise parmi les chrétiens, et non seulement parmi eux, dans les pays de la région moyenne-orientale. Daprès le paragraphe 26 (Document de travail), la connaissance du site du Conseil pontifical Justice et Paix (CPJP) pourrait être promue comme instrument au service des Églises locales pour lapprofondissement de la Doctrine sociale de lÉglise. À ce propos, le CPJP sengage à compléter la traduction en arabe du Compendium de la Doctrine sociale de lÉglise. On pourrait en plus envisager, vue lintention du PCJP de créer une école dété auprès de ce Dicastère, dinviter et faire participer aussi des prêtres provenant du Moyen-Orient, conformément au souhait exprimé au paragraphe 26 (Instr. Laboris). Le CPJP pourrait promouvoir aussi une nouvelle initiative consistant à amener la doctrine sociale de lÉglise directement au Moyen-Orient, en organisant, par exemple, un symposium de présentation de Caritas in veritate. 2.Liberté religieuse Au paragraphe 37 on lit: En Orient, liberté de religion veut dire habituellement liberté de culte... etc. Vu le thème du Message de la paix 2011 (Liberté de religion, chemin vers la paix) il faudrait tout dabord insister sur le fait que la vraie liberté de religion implique la liberté de prêcher et de convertir. Il faut, par ailleurs, remarquer que dans certains pays le discours sur la liberté de religion est toujours perçu avec méfiance. Pour ces pays, la liberté de religion implique le relativisme religieux, lindifférentisme et la négation du patrimoine religieux du pays. Il y a quelques années, lÉglise catholique affrontait ce même problème à propos de linterprétation de Dignitatis Humanae de Vatican II (la déclaration sur la liberté de religion). Or, le Pape Benoît XVI nous enseigne que: la liberté de religion ne veut pas dire indifférence et elle nimplique pas que toutes les religions soient équivalentes (CIV 55). En effet, il nexiste aucun conflit entre la liberté de religion et la défense de lidentité religieuse quune personne mène avec vigueur contre le relativisme. La liberté de religion, cest le privilège (liberté) dun croyant de former, vivre et annoncer son expérience religieuse, sans coercition de lÉtat, mais avec la possibilité de contribuer à la construction de lordre social. Par conséquent, les Églises et les religions minoritaires au Moyen-Orient ne doivent pas subir la discrimination, la violence, la propagande diffamatoire (anti-chrétienne), la négation dautorisations pour construire des bâtiments pour le culte et dorganiser les offices publics. En effet, la promotion des Résolutions contre la diffamation des religions dans le cadre de lOrganisation des Nations Unies ne doit pas se limiter à lIslam (islamophobie) dans le monde occidental. Elle doit inclure le Christianisme (christianophobie: la religion et les communautés des croyants) dans le monde islamique. On peut également promouvoir ladoption, toujours dans le cadre des Nations Unies, dune résolution sur la liberté de religion alternative à la résolution sur la Diffamation des religions. 3.Migrations Dans la section relative à limmigration internationale au Moyen-Orient, plus précisément aux paragraphes 49 et 50, des thèmes que ce CPJP tient particulièrement à coeur sont traités: - le thème de limmigration, comme phénomène mondial (émigration et immigration) - le thème du travail décent pour les travailleurs domestiques, qui sont principalement des femmes. Les exigences liées au respect de la dignité humaine, des droits de lhomme et des droits des travailleurs, ainsi que les exigences liées au respect du credo religieux sont ici réunies. 4. Formation des jeunes promoteurs de la paix Enfin, en vertu des nombreuses hostilités présentes dans la région moyenne-orientale, le paragraphe 69 souligne que: les jeunes doivent être formés à dépasser ces barrières et ces hostilités internes et à voir le visage de Dieu dans chaque personne humaine pour collaborer ensemble et construire une cité commune accueillante. Lors de la sélection des stagiaires et des participants aux écoles dété, le CPJP pourrait envisager de privilégier des étudiants venant du Moyen-Orient qui, une fois rentrés chez eux, pourront se faire les porte-paroles dun message de paix parmi les jeunes, une sorte de praticiens de la paix (cf. Laura Villanueva et son Peace Field Japan). En conclusion, comme laffirme le paragraphe 115, le plus grand témoignage que les chrétiens peuvent offrir dans le domaine social, au Moyen-Orient comme dans le reste du monde, est celui de la gratuité de lamour envers lhomme. En effet, linvitation au don et à la gratuité de la part du Pape Benoît XVI dans son encyclique Caritas in veritate est une invitation à assumer une attitude fraternelle, à promouvoir la croissance de son prochain, à rechercher le bien commun. [00116-03.03] [IN090] [Texte original: italien] - Rév. Raymond MOUSSALLI, Protosyncelle du Patriarcat de Babylone des Chaldéens (JORDANIE) Nous sommes une partie de lhistoire et de la culture de cette région moyen-orientale et si nous serons contraints de labandonner, nous perdrons notre identité dans la prochaine génération. Cest pourquoi, jespère que du Synode émerge la nécessité dune plus étroite collaboration entre les chefs des différentes Églises dans le dialogue réciproque avec les frères musulmans modérés. Comme nous le savons, nos Églises et le clergé en Irak sont attaqués. Il y a une campagne délibérée en vue de chasser les chrétiens hors du pays. Il y a des plans sataniques de la part de groupes fondamentalistes extrémistes qui ne sont pas dirigés seulement contre les chrétiens en Iraq, mais qui touchent tous les chrétiens au Moyen-Orient. Les chrétiens catholiques chaldéens, qui représentent la plus grande partie de la communauté des réfugiés ayant comme référence le vicariat du Patriarcat de lÉglise chaldéenne, sont environ 10 000 personnes, outre des Assyriens, des Syriens et des Arméniens et 10 000 autres fidèles qui vivent en Jordanie avec 350 000 réfugiés musulmans irakiens. Ces réfugiés sont en condition dextrême pauvreté, sans aucune espérance de revenir dans la terre de leurs propres ancêtres et ils vivent depuis des années dans des situations de grande tribulation qui culminent souvent dans des actes de véritable persécution. En tant quÉglise, nous sommes engagés avec Caritas, la mission pontificale, ainsi que dautres organisations (pour léducation, le catéchisme, la santé, les oeuvres socio-pastorales), mais nos propres moyens sont limités. La plus grande partie de la communauté des réfugiés nous a remis certains documents qui contiennent des témoignages écrits adressés aux représentations diplomatiques des pays occidentaux (en particulier celles des Etats-Unis et dAustralie), ainsi quau Bureau du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (UNHCR) à Amman, afin dobtenir la reconnaissance du statut de réfugié. Selon leurs sources, 50 000 personnes y seraient enregistrées. Nous voulons sensibiliser la communauté internationale afin quelle ne reste plus silencieuse devant le massacre des chrétiens en Irak et dans les pays de tradition catholique, afin quelle fasse quelque chose pour les chrétiens irakiens, à commencer par une possible pression sur le gouvernement local. Nous sommes en train de traverser un temps catastrophique, à cause de lémigration des familles et de la perte de notre peuple qui parle encore la langue araméenne prononcée par notre Seigneur Jésus Christ. [00117-03.05] [IN091] [Texte original: italien] - S. Exc. Mgr Edmond FARHAT, Archevêque titulaire de Byblos, Nonce apostolique (LIBAN) À part qu'au Moyen Orient nous ne sommes pas un "petit Reste" même si le mot est biblique, cette conclusion est très encourageante. Nous ne sommes pas le petit reste, mais la main tendue de l'Église qui communie à sa source d'Eau Vive et témoigne sa joie aux frères les plus éloignés. Sa place et sa mission ne dépendent ni de la bienveillance des uns, ni de la tolérance des autres. Et je me permets de faire deux considérations, l'une sur le passé et l'autre sur l'avenir des chrétiens en Moyen-Orient. Le passé récent nous a fait vivre des grandes épreuves de foi que le document n'hésite pas à cerner comme "la non résolution du conflit israélo-palestinien, le non respect du droit international, l'égoïsme des grandes puissances et le non respect des droits humains" (n°118), avec toutes leurs conséquences négatives comme l'émigration et le découragement. La situation du Moyen-Orient aujourd'hui, c'est comme un organe vivant qui a subi une greffe qu'il n'arrive pas à assimiler et qui n'a pas eu de spécialistes pour le soigner. En dernier recours, l'Orient arabe musulman a regardé vers l'Église, croyant, comme il le pense en lui-même, qu'elle est capable de lui obtenir justice. Cela n'a pas été le cas et il est déçu, il a peur. Sa confiance s'est transformée en frustration. Il est tombé en crise profonde. Le corps étranger, non assimilé, le ronge et l'empêche de s'occuper de son état général et de son développement. Le Moyen-Orient musulman dans son écrasante majorité est en crise. il ne peut se faire justice à lui même. Il ne trouve pas d'alliés ni sur le plan humain, ni sur le plan politique, moins encore sur le plan scientifique. Il est frustré. Il se révolte. Sa frustration a eu pour effets les révolutions, le radicalisme, les guerres, la terreur, et l'appel (da'wat) au retour aux enseignements radicaux (salafiyyah). Voulant se faire justice par lui-même, le radicalisme recourt à la violence. Il croit faire plus d'échos sil s'attaque aux corps constitués. Le plus accessible et le plus fragile, c'est l'Église. Ne connaissant pas la notion de gratuité, il accuse les chrétiens d'avoir des arrières-pensées de prosélytisme, d'être complices des puissances impériales. De l'Irak à la Turquie, du Pakistan jusqu'aux Indes, les victimes se sont multipliées. Elles sont toujours des innocents et des serviteurs bénévoles (Mgr Luigi Padovese et Andrea Santaro en Turquie, 1'avocat assassiné avec sa famille au Pakistan, Mgr Claverie et les religieux et religieuses d'Algérie, les prêtres, religieux et fidèles innocents, assassinés pendant la guerre du Liban). Ce sont des cibles faciles. Pour l'avenir, le texte nous recommande de ne pas avoir peur. Cela ne veut pas dire que nous sommes indifférents. Mais c'est le moment de la purification et des douleurs d'enfantement, même dans la société musulmane. À nous de continuer notre route dans ces conditions. C'est notre mission. C'est notre rôle que personne d'autre ne peut remplir à notre place. Il sagit de parler non seulement du Dieu tout puissant, mais aussi de Jésus Christ son Fils, en arabe. Non seulement il ne faut pas avoir peur, mais il faut transmettre le message aux générations futures. Baignée par le sang de ses martyrs, encouragée par ses maîtres, ses saints et ses bienheureux, l'Église au Moyen-Orient fleurira comme la Vigne du Seigneur et portera beaucoup de fruits. Aujourd'hui, l'Église subit des injustices et des calomnies. Comme dans l'Évangile, beaucoup partent, d'autres se lassent ou prennent la fuite. Les frustrés et les désespérés se vengent sur les innocents. Derrière les assassinats physiques et les échecs les plus cuisants, il y a le péché. C'est "un pouvoir anonyme que les hommes servent, par lequel les hommes sont tourmentés et même massacrés", comme nous l'a dit le Saint-Père au début de nos travaux (Réflexion du Saint-Père, Première Congrégation générale, 11 octobre 2010). Quand Jésus est mort, "la terre trembla, les rochers se fendirent, les tombeaux s'ouvrirent, le voile du temple se déchira en deux" (Mt 27/51). Le Mal croyait avoir vaincu. Au moment de sa Résurrection et de sa victoire sur la mort, c'était l'aube discrète. Il s'est levé sans rumeur. Il a roulé la pierre sans faire de bruit. Il n'y avait pas de témoins. La Vie n'a pas besoin de témoins. Il est Maître et Seigneur. Il en fera de même pour son Église en Moyen-Orient. L'action de Dieu continue dans l'histoire. L'Église au Moyen-Orient vit en ce moment son chemin de Croix et de purification, qui mène au renouveau, à la résurrection. Les souffrances et les angoisses du présent sont les gémissements du nouvel enfantement. Si elles durent, c'est que ce genre de démons, qui tourmentent notre société, ne se chassent que par la prière. Peut-être n'avons-nous pas encore assez prié ! [00118-03.03] [IN092] [Texte original: français] - S. Exc. Mgr Youssef ABOUL EL KHER, Évêque de Sohag des Coptes (RÉPUBLIQUE ARABE D'ÉGYPTE) I Introduction Au niveau de toutes les éparchies et des institutions éducatives ecclésiales, des efforts communs ont été faits pour soccuper de la préparation des catéchistes au niveau personnel et quotidien, ainsi quau niveau de lÉglise, dans le but de prendre la responsabilité du service de la catéchèse. II Différents domaines de travail dans le champ du service de léducation religieuse 1. Les instituts denseignement religieux Dans toutes les éparchies, ont été ouverts des instituts pour la formation religieuse. 2. Une Commission chargée par le Conseil des Patriarches et des Évêques catholiques soccupe de préparer et déditer un seul livre dinstruction religieuse destiné à lensemble des confessions catholiques en Égypte. 3. Un prêtre et un laïc de lÉglise catholique ont participé au Comité érigé par le Ministère de lÉducation et de lEnseignement égyptien pour mettre à jour les méthodes dinstruction chrétienne.4. Le Secrétariat général des écoles catholiques soccupe de suivre et de former les instituteurs des écoles qui en dépendent et qui ont la responsabilité de linstruction chrétienne. III Les défis et les difficultés 1. Les situations économiques préoccupent les familles considérées comme premier fondement et premier lieu où grandit le grain de la foi. 2. Les moyens de la technologie moderne et de linformation attirent lesprit des enfants et des jeunes et mènent à un changement dans léchelle des vertus évangéliques. 3. La minorité catholique est attirée par le fanatisme religieux et confessionnel ainsi que par de multiples séductions. De même, les difficultés confessionnelles, centrées sur des questions liturgiques, comme celles dun nouveau baptême et lempêchement de la communion, ne soccupent pas de lessentiel et créent un scandale et un éparpillement. 4. La superficialité du programme scolaire et labsence voire la faiblesse de laptitude des instituteurs à enseigner une éducation religieuse font que ceux des autres matières enseignent léducation religieuse de façon bénévole. IV La perspective future 1. Il faut une plus grande unification des efforts au service de la catéchèse à tous les niveaux et une persévérance dans la rédaction et la publication de livres unifiés. 2. Louverture du coeur et la libération du fanatisme religieux et confessionnel sont une opportunité pour créer des chances de travail en commun et se focaliser sur ce qui nous unit. 3. Il est nécessaire de soccuper davantage des jeunes et de les accompagner afin quils soient mis à jour sur les changements de notre époque en partant des vertus évangéliques. D'un seul cur, ils fréquentaient assidûment le Temple... Ils louaient Dieu et avaient la faveur de tout le peuple (Ac 2, 46-47). [00131-03.04] [IN093] [Texte original: arabe] - S. Exc. Mgr Grégoire Pierre MELKI, Évêque titulaire de Batne des Syriens, Exarque Patriarcal du Patriarcat d'Antioche des Syriens (JÉRUSALEM) À la demande de l'Assemblée des Ordinaires Catholiques de Terre Sainte, je vais parler de la Migration et de la Terre Sainte. Le phénomène de la migration existe depuis toujours. Dans le cas de la Terre Sainte, nous allons nous limiter à la situation qui prévaut aujourd'hui, et ce depuis le 19éme siècle. Les causes en sont toujours les mêmes, politiques et économiques. Et tant que le conflit palestino-israélien n'est pas résolu, ne soyons pas surpris de voir d'autres chrétiens prendre le chemin de l'exode. Étant la première cause de l'émigration, le conflit en question doit amener les parties qui s'opposent sur le terrain ainsi que les instances internationales à beaucoup travailler pour une solution équitable et durable de ce conflit. D'autre part, il faut signaler d'autres facteurs qui ont contribué à la diminution du nombre des chrétiens en Terre Sainte : la dénatalité des couples, le mariage à un âge avancé, la réunification des familles, la poursuite des études supérieures à l'étranger etc. Et les divisions politiques et religieuses existantes en sont elles aussi un motif valable . Bénéfique à certains égards pour les pays qui accueillent nos émigrés, l'émigration constitue un coup dur non seulement à la présence et au témoignage chrétiens en Terre Sainte mais aussi à la vie socio-politique en général puisqu'elle prive les pays d'origine de potentiels qui auraient pu accélérer leur progrès et leur développement. Cette situation nous interpelle tous. Il faut faire quelque chose. Je propose quelques pistes: - Faire appel aux instances internationales pour qu'elles fassent pression sur les parties concernées en vue d'un règlement rapide du conflit. - Faire appel aux Églises en présence pour qu'elles oeuvrent sérieusement dans la voie du rapprochement et de l'unité. - Mettre sur pied plus de projets concrets et communs comme les logements, la création d'emplois, les hôpitaux, etc. - Prendre pastoralement en charge les chrétiens africains et asiatiques venus chez nous ... [00132-03.03] [IN094] [Texte original: français] - S. Exc. Mgr Paul DAHDAH, O.C.D., Archevêque titulaire d'Are de Numidie, Vicaire apostolique de Beyrouth des Latins (LIBAN) Dans le texte de l'Instrumentum laboris, les fondements théologiques, trinitaires, christologiques et ecclésiologiques de la communion ecclésiale sont clairement exprimés. Ils sont la base de la vie sacramentelle et de l'engagement des baptisés dans les activités nécessaires à la croissance de l'Église dans la fidélité et la sainteté et au développement des oeuvres de service et de témoignage au sein de la société des hommes. Ils sont aussi la référence de la législation qui gère les relations entre les membres des Églises, hiérarchie et fidèles, entre les Églises catholiques et avec les Églises soeurs. Le texte mentionne les organismes ecclésiaux déjà mis en place pour favoriser et développer la communion entre les Églises orientales catholiques au niveau global, puis au niveau des Patriarcats et enfin des Éparchies. Il relève le rôle primordial du Patriarche puis de l'Évêque pour favoriser la communion, la cohésion, l'unité dans la diversité. Le texte ne manque pas de souligner la " lourde responsabilité spirituelle et morale" des ministres du Christ et des personnes consacrées (n° 58). Apparemment, tout est dit, tout est clair; mais le texte suggère que la réalité est loin de l'idéal ainsi présenté et qu'il y a encore beaucoup à faire pour réaliser la communion. L'organigramme des institutions ecclésiales et la législation qui règle ces structures semblent parfaits, mais cette belle machine fonctionne-t-elle? Au n° 55 nous relevons: "pour promouvoir l'unité dans la diversité, il faut dépasser le confessionnalisme dans ce qu'il peut avoir d'étroit ou d'exagéré, encourager l'esprit de coopération entre les différentes communautés, coordonner l'activité pastorale et stimuler l'émulation spirituelle et non la rivalité". Ailleurs (n° 58) on lit "beaucoup de fidèles souhaitent de la part du clergé et des religieux une plus grande simplicité de vie, un réel détachement par rapport à l'argent et aux commodités du monde, une pratique rayonnante de la chasteté et une pureté de moeurs transparente". Le texte nous paraît lénifiant et timide; mais on lit une claire dénonciation des méfaits du confessionnalisme et du cléricalisme, des mesquineries, de l'appétit du gain, de la recherche du pouvoir, du confort et des titres de membres du clergé et de religieux et religieuses qui se comportent sans complexe en fonctionnaires et en notables. Ces comportements ne peuvent qu'entraîner le scandale, la désintégration de la communion, la désaffection et la contestation de l'Église et de la religion chrétienne, et faire le lit des sectes de tout genre. Dans plusieurs situations pastorales particulières, les fidèles font face à des attitudes problématiques du clergé qui concernent concrètement la communion ecclésiale: - La pratique dominicale dans l'église la plus proche, quelle que soit cette proximité (locale, affective, linguistique ou autre); - La célébration du mariage dans l'Église de l'épouse et non dans celle du mari; - La catéchèse et la première communion dans une autre paroisse que la paroisse ordinaire, question de langue et de culture, - Le passage d'un fidèle à une autre Église catholique - Les tarifs parfois exorbitants exigés pour les sacrements (baptêmes, mariages, etc.) Dans ces situations et d'autres, le clergé et les religieux manifestent souvent qu'ils n'ont pas compris ce qu'est la "communion ecclésiale". [00133-03.02] [IN095] [Texte original: français] - S. Exc. Mgr Ruggero FRANCESCHINI, O.F.M. Cap., Archevêque de Smyrne, Administrateur apostolique du Vicariat apostolique d'Anatolie, Président de la Conférence épiscopale de Turquie (TURQUIE) La petite Église de Turquie, parfois ignorée, a vécu son triste moment de renommée avec le brutal assassinat du Président de la Conférence épiscopale turque, Monseigneur Luigi Padovese. Pour être bref, je désire mettre un terme à ce désagréable chapitre et effacer les insupportables calomnies que ceux qui ont organisé lassassinat ont eux-mêmes fait circuler. Parce que cest de cela quil sagit: dun assassinat prémédité par ces mêmes pouvoirs occultes que le pauvre Luigi avait indiqués, peu de mois avant, comme responsables des assassinats de Don Andrea Santoro, du journaliste arménien Dink et des quatre protestants de Malatya. Il sagit dune obscure intrigue de complicités entre les ultras-nationalistes et les fanatiques religieux, experts en stratégie de la tension. La situation pastorale et administrative du Vicariat dAnatolie est grave.Et en voici les raisons: 1) Les divisions au sein de la communauté chrétienne, déjà fragile en soi. 2) La gestion pour ainsi dire désinvolte de léconomie du tout le vicariat de la part du secrétariat du défunt évêque. 3) Le manque grave de personnel missionnaire. Que demandons-nous à lÉglise? Simplement ce qui nous manque pour lheure: un Pasteur, quelquun qui laide, les moyens pour le faire, et tout ceci avec une raisonnable urgence. Le poids de la gestion extraordinaire de cette situation a jusquà maintenant reposé exclusivement sur larchidiocèse de Smyrne. Nous sommes une Église très antique, autant pauvre que riche dune tradition dont seules Jérusalem et Rome peuvent se vanter. Nous nallons certainement pas commencer par nous lamenter ou par pleurer misère, cela nest pas notre habitude, et loin de nous la seule pensée de revendiquer une attention spéciale en raison du meurtre du Président de notre Conférence épiscopale, mais toutefois notre peuple et toute personne qui a versé son sang méritent certainement une attention particulière. Pardonnez-moi de soulager notre coeur: nous vous prions de partager avec nous cette situation qui peut être dépassée, assez rapidement, au moins à ces deux conditions: la nomination dun nouveau Pasteur et un soutien économique. Lenvoi de personnel missionnaire dépend évidemment dautres facteurs qui demandent plus de temps, mais cela ne doit pas donner lieu à penser quil sagit dun aspect moins urgent. LÉglise dAnatolie risque sa vie, et il sagit là dune situation à laquelle je vous invite à participer avec un ton durgence et de gravité. Je désire toutefois rassurer les Églises proches, en particulier celles qui souffrent de persécutions et qui voient leur propres fidèles se transformer en réfugiés, en leur disant que comme CET nous serons encore disponibles à laccueil et laide fraternelle, même au-delà de nos possibilités, ainsi que nous sommes ouverts à toute collaboration pastorale avec les Églises soeurs et avec les musulmans en faveur dune laïcité positive, pour le bien des chrétiens qui vivent en Turquie, et pour le bien des pauvres et des nombreux réfugiés en Turquie. [00136-03.04] [IN096] [Texte original: italien] AUDITION DES AUDITEURS (II) Ensuite, sont intervenus les Auditeurs suivants: - Mme Rita MOUSSALLEM, Membre du Mouvement des "Focolari" (uvre de Marie) (LIBAN) - M. Saïd A. AZER, Membre du Conseil pontifical pour les Laïcs (RÉPUBLIQUE ARABE D'ÉGYPTE) - M. Naguib KHOUZAM, Directeur général du "SETI Center - Caritas Égypte (RÉPUBLIQUE ARABE D'ÉGYPTE) - Soeur Karima TAMER HENDY AWAD, R.B.P., Supérieure Provinciale des Religieuses de Notre-Dame de la Charité du Bon Pasteur (RÉPUBLIQUE ARABE D'ÉGYPTE) - Pr. Marco IMPAGLIAZZO, Professeur d'Histoire Contemporaine auprès de l'Université pour Étrangers de Pérouse, Président de la Communauté de Sant'Egidio (ITALIE) - Pr. Sobhy MAKHOUL, Secrétaire général de l'Exarchat Maronite Catholique de Jérusalem, des Territoires de l'Autorité Palestinienne et de Jordanie (ISRAËL) - M. Jacques F. EL KALLASSI, Directeur général de "Télé-lumière" et Président du Conseil d'Administration "Noursat" (LIBAN) - Mme Pilar LARA ALÉN, Présidente de la "Fundación Promoción Social de la Cultura" (ESPAGNE) Nous publions, ci-dessous, les résumés des interventions: - Mme Rita MOUSSALLEM, Membre du Mouvement des "Focolari" (uvre de Marie) (LIBAN) LOeuvre de Marie ,ou Mouvement des Foccolari, est présente au Moyen-Orient depuis 1967. Elle est enracinée dans la culture locale, en étroite communion avec lÉglise universelle et avec les Églises locales, sous lattention et la bénédiction des Patriarches et des Évêques du lieu. Elle compte près de 15 000 membres et adhérents catholiques de divers rites. Poussée à continuellement se réévangéliser grâce au contact vivant avec la Parole de Dieu, elle cherche à affronter les douleurs et les défis du Moyen-Orient à la lumière de celle-ci. En suivant les enseignements de lÉglise, ses membres sengagent à témoigner lÉvangile dans la société où ils vivent. La spiritualité de communion qui la caractérise porte à faire lexpérience du Ressuscité parmi les Siens, qui donne du courage face aux innombrables défis. De nombreuses familles, tentées par lémigration, fortes du soutien de la communauté, ont décidé de rester dans leurs propres pays afin de construire avec les autres un avenir meilleur. Les histoires courageuses de pardon et de réconciliation qui stimulent beaucoup dautres personnes sont nombreuses. Jésus crucifié et abandonné, source inépuisable damour et de vie nouvelle, est pour ses membres la réponse et le chemin, le moyen irremplaçable pour diffuser une culture de la Résurrection.De nombreux frères orthodoxes partagent sa spiritualité avec les membres catholiques de lOeuvre de Marie. Insérés dans leur propre Église, fortement liés par la charité du Christ, ils vivent et oeuvrent ensemble en vue de la réalisation du testament de Jésus: quils soient un (Jn 17, 21). Avec certains musulmans et juifs, il vivent une profonde expérience de dialogue de la vie et de lexpérience religieuse, en vivant et en travaillant ensemble en faveur de la fraternité universelle et de la paix. [00119-03.03] [UD002] [Texte original: italien] - M. Saïd A. AZER, Membre du Conseil pontifical pour les Laïcs (RÉPUBLIQUE ARABE D'ÉGYPTE) Des milliers de jeunes et d'adultes, membres de plus que vingt mouvements Apostoliques - ainsi que du Chemin Néocatéchuménal - participent vivement aux services de l'Église en Égypte, à travers l'écoute de la Parole de Dieu et la célébration des saints sacrements. Mais ils doivent affronter tous les jours les tentations continuelles, ce qui menace leur foi. Les défis les plus importants auxquels font face les membres de ces mouvements sont : - L'émigration, comme conséquence d'une foi superficielle. - Les moyens de communication journaliers et Internet. - Le monde qui se dirige vers "la culture de la mort", comme l'avait dit S.S. le Pape Jean-Paul II. Comme exemple: les mariages homo-sexuels, le divorce express, l'avortement, l'attaque continuelle contre la famille chrétienne. - Beaucoup de chrétiens ne sintéressent plus aux liturgies, et n'écoutent plus. - La Messe du Dimanche seule nest plus suffisante pour la croissance de la foi. - Le pardon et la conversion sont des valeurs qui n'existent plus dans la vie de tous les jours. - Le manque dunité entre les membres du clergé, et leur formation humaine et spirituelle n'est parfois pas acceptable, et souvent scandaleuse. - Limmersion des jeunes dans une ambiance anti-évangélique. La solution, face à ces défis, réside dans la prise de conscience des membres de ces communautés du sens de leur présence, de la valeur de leur mission et de leur vocation chrétienne envers lÉglise et le pays où ils vivent. Le Chemin Néocatéchuménal, par exemple, a une expérience vive de ses membres qui ont annulé lidée de l'émigration, des jeunes qui ont abandonné la drogue, des mariages rebâtis, louverture à la vie en ce qui concerne le nombre d'enfants, des milliers de jeunes garçons et filles à travers le monde qui ont offert leurs vies pour les vocations sacerdotales et les monastères, ainsi que la communion avec les autres Églises. [00120-03.02] [UD003] [Texte original: français] - M. Naguib KHOUZAM, Directeur général du "SETI Center - Caritas Égypte (RÉPUBLIQUE ARABE D'ÉGYPTE) I. Je propose que le titre de mon intervention soit le suivant: la contribution des chrétiens est une contribution de qualité, distincte et indispensable. Article 115: Dans le domaine social, notre témoignage le plus important est lamour gratuit de lhomme qui se concrétise en instituts éducatifs et académiques: écoles, universités, associations et instituts de développement, projets de renforcement économique, centres de formation techniques et sanitaires. Ils acceptent tous sans distinction de type, de doctrine ou de niveau socio-économique, et centrent encore plus leur attention sur les plus pauvres des pauvres et les plus marginalisés. II. Je propose aussi dinviter à faire tout le possible pour rendre ces contributions distinctes. Cest dans cette distinction que se trouve le témoignage quoffre lÉglise catholique. Pour cela, il faut se concentrer sur: 1. La qualité (quality): elle peut être obtenue par une assurance de la qualité de ce qui est offert (quality assurance) à travers des normes bien précises précédemment adoptées, par des indicateurs mesurables de la qualité de ces contributions et par un accompagnement et une évaluation continue (monitoring and evaluation). Tout cela en conformité avec lesprit de la vocation à la perfection. 2. Le renforcement (empowerment): il peut être obtenu par laide de nos associés qui réalisent avec nous ces contributions, par une distribution des responsabilités, par une procuration, par une création continue qui se concentre sur lesprit du travail et sur les expériences nécessaires au travail. 3. La responsabilité (accountability): elle peut être obtenue par la transparence et linstitution de règles claires, qui ne prêtent à aucune confusion, et par lapplication du principe de la récompense et de la punition; cette demande de responsabilité doit être réalisée à tous les niveaux. III. Recommandations suggérées concernant le témoignage de lÉglise catholique dans le domaine social: - que lÉglise déclare une guerre dans le sens de guerre contre la pauvreté et lignorance par tous les moyens possibles. - que lÉglise catholique fasse tout son possible pour le respect de légalité et de la justice et pour la défense de la dignité et des droits de lhomme, de tout homme et de nimporte quel homme. - que lÉglise aide les enfants et les jeunes à sengager au service de la patrie à travers le développement de la société et quelle sème en eux lesprit de la responsabilité et du don. - que lÉglise, dans tout ce quelle offre comme contribution sociale, prenne en considération la qualité, le renforcement et la demande de responsabilité. [00121-03.03] [UD004] [Texte original: arabe] - Soeur Karima TAMER HENDY AWAD, R.B.P., Supérieure Provinciale des Religieuses de Notre-Dame de la Charité du Bon Pasteur (RÉPUBLIQUE ARABE D'ÉGYPTE) LÉglise au Moyen-Orient est plus concernée que les autres par la conservation de sa vocation principale qui consiste dans le développement de vocations saintes; et cela, car cest de lOrient quest venue lannonce de lÉvangile et cest également en Orient, dans les déserts de lÉgypte, quétaient présents les premières semences des vocations et le début de la vie érémitique, source du monachisme, avec ses grands fondateurs: Antoine, Macaire et Pacôme. La pastorale apostolique des vocations provient du coeur même de lidentité de chaque congrégation et de sa spiritualité. LÉglise est consciente des nombreux besoins du monde et du rôle apostolique quelle doit accomplir. Cest pourquoi, elle soccupe de la pastorale des vocations, ainsi que de leur découverte, et demande donc à nos congrégations de présenter ce travail apostolique en lui donnant le droit dêtre connu avec respect. LÉglise est aussi convaincue que le Christ Lui-même appelle qui il veut, parce quIl continue à appeler aujourdhui comme hier et nous utilise pour faire parvenir son message aux coeurs. Le but de la pastorale des vocations est daider le jeune à découvrir sa propre vocation dans la vie chrétienne, que ce soit au niveau du mariage ou de la vie monastique, et à découvrir les moyens pour répondre à cet appel. Si le jeune découvre sa vocation pour la vie consacrée, lÉglise doit donc laider à choisir une mission quelconque. Il sagit donc pour lÉglise daider les jeunes à discerner la volonté de Dieu et son projet dans leurs vies. En effet, si les jeunes cherchent une spiritualité solide, ils sont aujourdhui confrontés au problème de labsence de critères concernant les vertus et la conduite à suivre. Il y a un grand fossé entre le niveau scientifique des jeunes et leur situation au niveau psychique, chrétien et affectif, et cela en raison de la dissolution de la famille. Cest pourquoi le discernement des vocations est devenu un problème ardu. La pastorale des vocations doit être ecclésiale, cest-à-dire insérée dans une planification pastorale densemble, ouverte sur toutes les vocations et communautaire, concernant les communautés monastiques et sacerdotales. [00124-03.02] [UD005] [Texte original: arabe] - Pr. Marco IMPAGLIAZZO, Professeur d'Histoire Contemporaine auprès de l'Université pour Étrangers de Pérouse, Président de la Communauté de Sant'Egidio (ITALIE) Il est de l'intérêt des sociétés musulmanes que les communautés chrétiennes soient vivantes et actives dans le monde du Moyen-Orient. Un Moyen-Orient sans chrétiens signifierait la perte d'une présence interne à la culture arabe, capable de revendiquer le pluralisme par rapport à l'islam politique et à l'islamisation. Sans eux, l'islam serait davantage seul et fondamentaliste. Les chrétiens présentent une forme de résistance à un "totalitarisme " islamisant. Leur permanence au Moyen-Orient va dans l'intérêt général de ses sociétés et de l'islam. Entre les chrétiens et le Moyen-Orient, il y a un besoin de sécurité pour l' avenir. Cette sécurité ne viendra pas de la protection occidentale. On l'a vu dans l'histoire douloureuse de l'Irak. La "sécurité" vient de la reconnaissance de la majorité des musulmans. Non seulement de la reconnaissance des droits, mais aussi d'un consensus social et culturel qui exprime la volonté de vivre ensemble. Ce processus demande aux communautés chrétiennes d'êtres des "minorités créatives ". Benoit XVI a affirmé : "Normalement ce sont les minorités créatives qui déterminent l'avenir, et en ce sens l'Église catholique doit se sentir comme une minorité créative". Il ne convient pas de dire: nous sommes peu nombreux, ne soyons pas trop exigeants. L'Église n'existe pas sans mission, une dimension à laquelle elle ne peut renoncer. La perspective de la minorité créative indique une issue: la créativité. La créativité balaie la peur. Elle ne vient pas du nombre, du pouvoir politique. La créativité vient de l'amour. Elle doit être toujours plus l'imitation de Jésus. Nous devons aimer davantage ! Être fidèle à la Tradition, c'est aussi être créatif. Il n'y a pas seulement un passé chrétien à défendre au Moyen-Orient, mais aussi une vision du futur à affirmer en partant de la conviction que les chrétiens ont là une vocation historique : communiquer le nom de Jésus, le vivre et, ainsi, oeuvrer pour construire de manière créative une civilisation du vivre ensemble, celle dont le monde entier a besoin. Il y a ici le devoir du dialogue. Je parle au nom de la Communauté de Sant'Egidio qui, depuis 1986, continue de réaliser l'intuition qu'eut Jean-Paul Il à Assise, lorsqu'il réunit les leaders religieux et les invita à prier les uns à côté des autres pour la paix, dans la conviction que de la foi religieuse peuvent jaillir de grandes énergies de paix. Il y a un aspect spirituel de la paix, qui est la fin de la guerre, mais qui est aussi l'art de vivre ensemble en harmonie. Les Églises au Moyen-Orient peuvent être les artisans d'une civilisation du vivre ensemble, exemplaire à l' échelle mondiale, dans la mesure où elles réintègrent et revendiquent haut et fort le sens de leur mission. [00122-03.02] [UD006] [Texte original: français] - Pr. Sobhy MAKHOUL, Secrétaire général de l'Exarchat Maronite Catholique de Jérusalem, des Territoires de l'Autorité Palestinienne et de Jordanie (ISRAËL) Jai découvert que le christianisme nest pas avant tout une religion, mais bien plus lÉVÉNEMENT historique, singulier et unique, de lIncarnation du Verbe de Dieu: Jésus Christ. - Reconnaître cet ÉVÉNEMENT est facile: comme la reconnaissance du visage dun ami parmi la foule. Car chaque homme a été créé pour cette rencontre: comme Jean et André, la Samaritaine, Zachée et le centurion. - Aujourdhui, comme partout dans le monde, dans ce monde après Jésus Christ et sans Jésus Christ comme la écrit Charles Péguy, nous aussi, chrétiens en Terre Sainte du Moyen-Orient, nous avons besoin de rencontrer ici et maintenant le regard du Christ pour repartir de Lui. Tout le reste nous sera donné en plus; nous avons besoin de renaître comme Nicodème, pour retrouver la joie et le goût pour notre vie, et pouvoir donc la montrer à tous ceux que nous rencontrons. - Rappelons-nous en effet que nous déjà lumière du monde et sel de la terre, et que lhomme tout entier et tous les hommes attendent le Christ, comme nous la rappelé Jean-Paul II dans sa première encyclique Redemptor Hominis. - Le chrétien est appelé dans le monde a reconnaître la présence du Christ et à partir de Lui à affronter toutes les circonstances. Sans cela, les problèmes apparaîtront toujours inexorables et sans solution. Notre point de départ et notre jugement sont originals: le Seigneur présent dans Son Église, ici et maintenant. Seulement de cette façon, nous pourrons devenir réellement utiles pour le monde. -Le manque de Paix est la conséquence évidente de labsence de justice au Moyen-Orient. Les puissances mondiales qui se vantent dêtre les défenseurs de la liberté et des droits de lhomme sont les premières à sacrifier les faibles et les minorités sur la table des négociations pour leurs intérêts politiques et économiques. - Dans la réalité politique mondiale actuelle, lunique garant de la présence chrétienne est le Saint-Siège; cest pourquoi, dans ce domaine, nous demandons dagir de façon plus incisive et avec davantage de dynamisme. [00123-03.02] [UD007] [Texte original: italien] - M. Jacques F. EL KALLASSI, Directeur général de "Télé-lumière" et Président du Conseil d'Administration "Noursat" (LIBAN) - Linformation est le premier pouvoir, larme du siècle, origine première de la connaissance. - La nécessité urgente de construire une stratégie nouvelle et universelle de linformation. - Linformation a le devoir déduquer les jeunes chrétiens et musulmans. - Nourrir lesprit de lacceptation de lautre: nourrir lesprit de la liberté, la liberté de lesprit, la liberté dexpression, la liberté de la femme. - Répandre dans linformation la rumeur que les chrétiens sont une minorité a comme but non seulement de faire quitter lOrient aux chrétiens, mais également de supprimer la civilisation chrétienne de lhistoire. - Linformation est la première introduction au changement. - La première introduction au changement et à la prospérité est de soccuper de lhomme.- Linformation doit dire que les religions, les États et les régimes doivent être tous au service de lhomme et non le contraire. - Linformation doit diffuser le fait que la présence chrétienne en Orient nest pas seulement pour nous-mêmes, mais quelle est une fidélité à nos propres patries, ainsi quune communion avec lautre et une ouverture à son égard. - Linformation doit diffuser le fait que chaque peuple a le droit de connaître son patrimoine et sa culture historique et la conserver. - Linformation est en mesure de mettre des limites à la violence et au terrorisme, au désordre sécuritaire, à la drogue et à la culture de la mort, aux violations contre la nature. [00125-03.03] [UD008] [Texte original: arabe] - Mme Pilar LARA ALÉN, Présidente de la "Fundación Promoción Social de la Cultura" (ESPAGNE) Au cours de mon premier voyage au Liban en 1992, je me suis rendue compte de la situation du pays et des chrétiens et je l'ai racontée à S.E. Monseigneur Álvaro del Portillo, à cette époque Prélat de l'Opus Dei, qui m'a répondu, que c'était un des sujets qui importait le plus au Pape Jean-Paul II. En 1996, jai eu la chance d'avoir une conversation avec S.S. Jean-Paul II qui m'a dit que le Liban est une terre de martyrs et que "Tant qu'elle aura des saints, il y aura des chrétiens". Il m'a aussi demandé de travailler pour aider les chrétiens de Terre Sainte à ne pas l'abandonner, pour qu'elle ne se convertisse pas en un musée. La Fondation aujourd'hui est présente dans 41 pays et 4 continents. Dans les 5 pays du Moyen-Orient, notre zone prioritaire, nous avons géré plus de 98 programmes avec un chiffre d'affaires de plus de 60 millions d'euros. Après ces années d'expérience sur le terrain, je voudrais faire quelques commentaires sur la situation . Au Moyen-Orient, nous assistons à la disparition de communautés chrétiennes entières, dans l'indifférence du monde entier, et spécialement de l'Europe. En même temps, la guerre fait partie de la vie quotidienne. La pauvreté n'est pas l'unique cause des conflits, c'est plus tôt le facteur religieux. Et finalement, les chrétiens continuent à vivre autour de leurs Églises, même si parfois, il s'agit d'un simple formalisme social. La conclusion est que la présence des chrétiens est fondamentale pour la paix et la réconciliation. Mais ils devraient agir sans déplacer la religion de la vie publique, comme cela s'est passé en Europe, parce que cela ne sert pas au développement. Les valeurs religieuses, nous permettent de progresser, à la fois, sur le plan social et personnel. En conséquence, les chrétiens doivent adapter leurs comportements à leurs croyances, dépasser la haine et les rancoeurs et rechercher le pardon. Ils ne devraient pas prêcher en parole, le message évangélique, et en action la vengeance et la lutte armée. Toute personne, a l'obligation de se procurer une formation qui lui permette d'acquérir les conditions pour progresser dans sa vie professionnelle et chrétienne. [00126-03.03] [UD009] [Texte original: français] ERRATA CORRIGE Les corrections publiées dans l'Errata Corrige sur le Bulletin N° 11 ont été reportées directement sur les Bulletins relatifs publiés dans ces pages Internet. AVIS - DON DU SAINT-PÈRE - BRIEFING - CONFÉRENCES DE PRESSE DON DU SAINT-PÈRE Le Saint-Père a voulu donner aux Pères Synodaux et aux participants de lAssemblée Spéciale pour le Moyen-Orient du Synode des Evêques la médaille commémorative du voyage Apostolique à Chypre (4-6 juin 2010), durant lequel a été remis le Document de travail de lassise. Loeuvre sinspire des Burettes des Pèlerins de Terre Sainte, petits flacons métalliques conservés dans le trésor du Dôme de Monza, et en particulier à lune dentre-elles, qui représente le Christ qui monte au ciel, assis sur un trône, selon une iconographie orientale typique. Le dos de la médaille représente lAscension. En bas et au centre, la Vierge en prière et auréolée, enveloppée dans un maphorion (manteau), est entourée des Douze Apôtres, divisés en deux groupes, dans une attitude de profonde émotion en tant que témoins de lAscension. En haut, quatre anges soutiennent une amande, dans laquelle apparaît le Christ bénissant, assis sur un trône avec une auréole croisée, soutenant lÉvangile de la main gauche. Sur le col de la burette apparaît une croix posée sous un arche doré avec une guirlande de feuilles. Loeuvre qui représente lAscension, de lartiste Luigi Teruggi, a été réalisée par la fabrique italienne de médailles Johnson 1836", la plus ancienne et importante fabrique de médailles dItalie, ayant ses succursales à Baranzate (MI) et à Rome, et qui fournit également dautres médailles pontificales. [00137-03.04] [NNNNN] [Texte original: italien] BRIEFING Pour assurer une information plus efficace sur les travaux synodaux, 4 groupes linguistiques ont été organisés pour les journalistes accrédités. Voici les lieux du briefing et le nom de lattaché de presse pour chaque groupe linguistique : Groupe linguistique italien Attaché de presse: Mgr Giorgio COSTANTINO Lieu: Salle des journalistes, Bureau de presse du Saint-Siège Groupe linguistique anglais Attaché de presse: Dr Tracey Alicia McCLURE Lieu: Salle Jean-Paul II, Bureau de presse du Saint-Siège Groupe linguistique français Attaché de presse: Mme Romilda FERRAUTO Lieu: Salle Bleue 1er Étage, Bureau de presse du Saint-Siège Groupe linguistique arabe Attaché de presse: Rév. P. Jean MOUHANNA, O.M.M. Lieu: Salle des télécommunications, Bureau de presse du Saint-Siège Les attachés de presse tiendront un briefing, à 13h10 environ, les jours suivants: - le vendredi 15 octobre 2010 (accompagné par un Père synodal) - le samedi 16 octobre 2010 - le mardi 19 octobre 2010 (accompagné par un Père synodal) - le jeudi 21 octobre 2010 (accompagné par un Père synodal) - le vendredi 22 octobre 2010 (accompagné par un Père synodal) Tout éventuel changement des dates et des horaires sera communiqué dès que possible. Les noms des Pères Synodaux qui participerons aux briefing sont publiés ci-dessous. Vendredi 15 octobre 2010 Italien - S. B. Fouad TWAL, Patriarche de Jérusalem des Latins (JÉRUSALEM) Anglais - Rév. P. David NEUHAUS, S.I., Vicaire du Patriarche de Jérusalem des Latins pour la pastorale des catholiques de langue hébraïque (JÉRUSALEM) Français - S. Exc. Mgr Camillo BALLIN, M.C.C.J., Évêque titulaire d'Arna, Vicaire apostolique du Koweït (KOWEÏT) Arabe - S. Exc. Mgr Elie Béchara HADDAD, B.S., Archevêque de Sidon des Grecs-Melkites (LIBAN) Mardi 19 octobre 2010 Italien - S. Exc. Mgr Antonios Aziz MINA, Évêque de Guizeh des Coptes (RÉPUBLIQUE ARABE D'ÉGYPTE) Anglais - S. Exc. Mgr Paul HINDER, O.F.M. Cap., Évêque titulaire de Macon, Vicaire apostolique de Arabie (ÉMIRATS ARABES UNIS) Français - S. Exc. Mgr Guy-Paul NOUJAIM, Évêque titulaire de Césarée de Philippe, Évêque auxiliaire et Syncelle pour Sarba (LIBAN)Arabe - S. Exc. Mgr Boutros MARAYATI, Archevêque d'Alep des Arméniens (SYRIE) Jeudi 21 octobre 2010 Italien - S. Exc. Mgr Dimitrios SALACHAS, Évêque titulaire de Carcabie, Exarque apostolique pour les catholiques de rite byzantin résidents en Grèce (GRÈCE) Anglais - S. Exc. Mgr Paul Nabil EL-SAYAH, Archevêque d'Haïfa et de Terre Sainte des Maronites, Exarque patriarcal du Patriarcat d'Antioche des Maronites (ISRAËL) Français - S. Exc. Mgr Youhanna GOLTA, Évêque titulaire d'Andropoli, Évêque de Curie d'Alexandrie des Coptes (RÉPUBLIQUE ARABE D'ÉGYPTE) Arabe - S. Exc. Mgr Giacinto-Boulos MARCUZZO, Évêque titulaire d'Emmaüs, Évêque auxiliaire de Jérusalem des Latins, Vicaire patriarcal de Jérusalem des Latins pour Israël (ISRAËL) Vendredi 22 octobre 2010 Les noms des participants seront communiqués dès que possible. CONFÉRENCES DE PRESSE La deuxième Conférence de presse sur les travaux synodaux (avec traduction simultanée en italien, anglais, français et arabe) se tiendra dans la Salle Jean-Paul II du Bureau de Presse du Saint-Siège, lundi 18 octobre 2010 (après le Rapport après le débat général), à 12h45 environ. Interviendront: - S. Ém. le Card. John Patrick FOLEY, Grand Maître de l'Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem (CITÉ DU VATICAN), Président de la Commission pour lInformation - S. Exc. Mgr Antoine AUDO, S.I., Évêque d'Alep des Chaldéens (SYRIE), Vice-Président de la Commission pour lInformation - Rev.do P. Pierbattista PIZZABALLA, O.F.M., Custode de Terre Sainte (JÉRUSALEM) - Rév. P. Federico LOMBARDI, S.I., Directeur du Bureau de Presse du Saint-Siège (CITÉ DU VATICAN), Secrétaire Ex-officio de la Commission pour lInformation La troisième Conférence de presse sur les travaux synodaux (avec traduction simultanée en italien, anglais, français et arabe) se tiendra dans la Salle Jean-Paul II du Bureau de Presse du Saint-Siège, samedi 23 octobre 2010 (après le Message et après la Liste finale des propositions), à 12h45 environ. Interviendront: - S. B. Antonios NAGUIB, Patriarche d'Alexandrie des Coptes (RÉPUBLIQUE ARABE D'ÉGYPTE), Rapporteur Général - S. Exc. Mgr Joseph SOUEIF, Archevêque de Chypre des Maronites (CHYPRE), Secrétaire Spécial - S. Exc. Mgr Cyrille Salim BUSTROS, S.M.S.P., Archevêque de Newton des Grecs-Melkites (ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE), Président de la Commission pour le Message- Rév. P. Federico LOMBARDI, S.I., Directeur du Bureau de Presse du Saint-Siége (CITÉ DU VATICAN), Secrétaire Ex-Officio de la Commission pour lInformation Les opérateurs TV (cameramen et techniciens) et les photo-reporters sont priés de sadresser au Conseil pontifical pour les communications sociales pour lautorisation daccès. Avis aux lecteurs Errata corrige En cas déventuelles erreurs dans le contenu du Bulletin, vous êtes priés de le signaler directement à la Rédaction par courriel à ladresse suivante: fungogenerale@pressva-fungo.va |