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SYNODUS EPISCOPORUM
BOLLETTINO

ASSEMBLEA SPECIALE
PER IL MEDIO ORIENTE
DEL SINODO DEI VESCOVI
10-24 OTTOBRE 2010

La Chiesa Cattolica nel Medio Oriente:
Comunione e testimonianza.
"La moltitudine di coloro che erano diventati credenti
aveva un cuore solo e un'anima sola" (At 4, 32)


Questo Bollettino è soltanto uno strumento di lavoro ad uso giornalistico.
Le traduzioni non hanno carattere ufficiale.


Edizione plurilingue

07 - 12.10.2010

SOMMARIO

- QUARTA CONGREGAZIONE GENERALE (MARTEDÌ, 12 OTTOBRE 2010 - POMERIDIANO)
- COMPOSIZIONE DELLA COMMISSIONE PER IL MESSAGGIO
- AVVISI

QUARTA CONGREGAZIONE GENERALE (MARTEDÌ, 12 OTTOBRE 2010 - POMERIDIANO)

- INTERVENTI IN AULA (CONTINUAZIONE)
- AUDITIO AUDITORUM (I)

Alle ore 16.30 di oggi martedì 12 ottobre 2010, con la recita della preghiera Pro felici Synodi exitu, è iniziata la Quarta Congregazione Generale, per la continuazione degli interventi dei Padri Sinodali in Aula sul tema sinodale La Chiesa Cattolica nel Medio Oriente: comunione e testimonianza. “La moltitudine di coloro che erano diventati credenti aveva un cuor solo e un’anima sola” (At 4, 32).

Presidente Delegato di turno S. B. Ignace Youssif III YOUNAN, Patriarca di Antiochia dei Siri (LIBANO).

Agli interventi sul tema sinodale è seguito un tempo di interventi liberi dei Padri Sinodali, alla presenza del Santo Padre.

A questa Congregazione Generale, che si è conclusa alle ore 19.00 con la preghiera dell’Angelus Domini, erano presenti 161 Padri.

INTERVENTI IN AULA (CONTINUAZIONE)

Sono intervenuti i seguenti Padri:

- S. B. Gregorios III LAHAM, B.S., Patriarca di Antiochia dei Greco-Melkiti, Arcivescovo di Damasco dei Greco-Melkiti (SIRIA)
- S. E. R. Mons. Pierre BÜRCHER, Vescovo di Reykjavïk (ISLANDA)
- S. E. R. Mons. Joseph ARNAOUTI, Esarca Patriarcale di Damasco degli Armeni, Vescovo emerito di Kamichlié degli Armeni (SIRIA)
- S. Em .R. Card. John Patrick FOLEY, Gran Maestro dell'Ordine Equestre del Santo Sepolcro di Gerusalemme (CITTÀ DEL VATICANO)
- S. B. Fouad TWAL, Patriarca di Gerusalemme dei Latini (GERUSALEMME)
- S. E. R. Mons. François EID, O.M.M., Vescovo di Le Caire dei Maroniti (REPUBBLICA ARABA DI EGITTO)
- S. E. R. Mons. Joseph Jules ZEREY, Arcivescovo titolare di Damiata dei Greco-Melkiti, Vescovo Ausiliare e Protosincello del Patriarcato di Antiochia dei Greco-Melkiti (GERUSALEMME)
- S. E. R. Mons. Basile Georges CASMOUSSA, Arcivescovo di Mossul dei Siri (IRAQ)
- S. E. R. Mons. Antoine Nabil ANDARI, Vescovo titolare di Tarso dei Maroniti, Vescovo ausiliare e Sincello per Jounieh (LIBANO)
- S. E. R. Mons. Ramzi GARMOU, Arcivescovo di Teheran dei Caldei, Amministratore Patriarcale di Ahwaz dei Caldei, Presidente della Conferenza Episcopale Iraniana (IRAN)
- S. E. R. Mons. Bosco PUTHUR, Vescovo titolare di Foratiana, Vescovo di Curia di Ernakulam-Angamaly dei Siro-Malabaresi (INDIA)
- Rev. P. Pierbattista PIZZABALLA, O.F.M., Custode di Terra Santa (GERUSALEMME)
- S. B. Baselios Cleemis THOTTUNKAL, Arcivescovo Maggiore di Trivandrum dei Siro-Malankaresi (INDIA)
- S. E. R. Mons. Dimitrios SALACHAS, Vescovo titolare di Carcabia, Esarca Apostolico per i cattolici di rito bizantino residenti in Grecia (GRECIA)
- S. E. R. Mons. Charbel Georges MERHI, Vescovo di San Charbel en Buenos Aires dei Maroniti (ARGENTINA)
- Rev. P. José RODRÍGUEZ CARBALLO, O.F.M., Ministro Generale dell'Ordine Francescano dei Frati Minori (ITALIA)

Diamo qui di seguito i riassunti degli interventi:

- S. B. Gregorios III LAHAM, B.S., Patriarca di Antiochia dei Greco-Melkiti, Arcivescovo di Damasco dei Greco-Melkiti (SIRIA)

La paix, la convivialité et la présence chrétienne dans le monde arabe sont liés d’une manière existentielle et ferme. La présence chrétienne dans le monde arabe est menacée par les cycles de guerres qui s’abattent sur cette région berceau du christianisme.
La cause principale est le conflit israélo-palestinien: les mouvements fondamentalistes, le mouvement Hamas, le Hezbollah sont les conséquences de ce conflit comme les discordes internes, la lenteur dans le développement, la naissance de la haine, la perte de l’espoir chez les jeunes qui sont 60 % de la population des pays arabes.
L’émigration des chrétiens : Parmi les suites les plus dangereuses du conflit israélo-palestinien: l’émigration qui fera de la société arabe une société d’une seule couleur, uniquement musulmane face à une société européenne dite chrétienne. Si cela arrivait, et que l’Orient est vidé de ses chrétiens, cela voudrait dire que toute occasion serait propice pour un nouveau choc des cultures, des civilisations et même des religions, un choc destructeur entre l’Orient arabe musulman et l’Occident chrétien.
La confiance entre l’Orient et l’Occident: Le rôle des chrétiens est de créer l’atmosphère de confiance entre l’Occident et le monde musulman pour travailler à un nouveau Proche-Orient sans guerre.
Appel à nos frères et concitoyens musulmans : Pour convaincre les chrétiens de rester, nous pensons qu’il est nécessaire de nous adresser à nos frères musulmans pour leur dire avec franchise quelles sont nos peurs : la séparation de la religion et de l’Etat, l’arabité, la démocratie, nation arabe ou nation musulmane, droits de l‘homme et lois qui proposent l’islam comme seule ou principale source des législations qui sont un obstacle à l’égalité de ces mêmes citoyens devant la loi. Il y a aussi les partis fondamentalistes, l’intégrisme islamique, auxquels sont attribués des actes, de terrorisme, de meurtre, des incendies d’églises, des extorsions, au nom de la religion et qui, forts du fait majoritaire, humilient leurs voisins.
Faire la paix, c’est le grand défi : C’est le grand jihad et le grand bien. C’est la vraie victoire et la vraie garantie pour l’avenir de la liberté, de la prospérité et de la sécurité pour nos jeunes, chrétiens et musulmans, qui sont l’avenir de nos Patries.

[00052-03.03] [IN030] [Texte original: français]

- S. E. R. Mons. Pierre BÜRCHER, Vescovo di Reykjavïk (ISLANDA)

Les évêques de la Conférence Épiscopale du Nord (NBK) sont conscients avec leurs frères et soeurs au Moyen-Orient qu’en plus de la difficile situation politique et de la confrontation avec des extrémismes musulmans, un problème difficile réside en particulier dans l’émigration des chrétiens. Ce problème sera résolu seulement avec la solution définitive du conflit israélo-palestinien. Le moment urgent de la réconciliation et de la paix est maintenant venu! Les chrétiens du Moyen-Orient, au lieu de fuir la région, sont particulièrement indispensables dans ce processus vital de justice et de paix. En effet, ils ont eux hérité le mandat chrétien du pardon. Il n’en va donc pas seulement de leur bon accueil à l’étranger, mais bien plus de leur présence au Moyen-Orient comme sauvegarde d’une culture historique vitale pour le monde entier. La paix est la vocation urgente de la Terre Sainte! La justice pour les trois religions monothéistes est que Jérusalem soit une ville ouverte pour tous!
L'émigration des chrétiens provenant des Pays orientaux a aussi touché le Nord de la terre. Une des raisons en est sans doute le développement économique galopant de ces cinq pays nordiques de notre Conférence épiscopale. Depuis sa crise d’il y a deux ans, il faut cependant en soustraire maintenant l’Islande. Ces cinq Pays sont caractérisés par un pourcentage de catholiques de seulement 2 à 3 % de la population totale, la grande majorité étant luthérienne. Cela correspond, dans plusieurs pays orientaux, au pourcentage des chrétiens par rapport aux musulmans. La situation pastorale dans nos pays du Nord est donc celle d’une diaspora. De plus, elle est très diversifiée et réalise des expériences positives avec des prêtres et des religieux provenant des Pays orientaux. Dans bien des endroits, les églises catholiques sont prêtées aussi bien aux chrétiens catholiques qu’aux non catholiques pour leur Divine Liturgie. C’est là aussi le signe d’un oecuménisme pratique!

[00053-03.02] [IN031] [Texte original: français]

- S. E. R. Mons. Joseph ARNAOUTI, Esarca Patriarcale di Damasco degli Armeni, Vescovo emerito di Kamichlié degli Armeni (SIRIA)

“Quand la plénitude des temps fut accomplie” (Gal. 4,4), “Dieu a envoyé le Sauveur qui s’incarna en cette terre d’Asie” (Ecclesia in Asia N°l) et qui reviendra de l’Orient (Mt.24, 27). Le Christ est l’Amour miséricordieux incarné, mort et ressuscité. Il est Fils de l’Orient. L’Incarnation, dont nous avons célébré le jubilé en l’an 2000, Jean-Paul II (Novo Millennio Ineunte) la conçoit “non seulement comme mémoire du passé, mais aussi comme prophétie de l’avenir”(N°3). De même, le Pape résume le vingtième siècle comme un siècle de barbaries et la manifestation de la Miséricorde Divine. En référence donc au Document de travail, deuxième but et partie du synode : “raviver la communion ecclésiale”, je ferai une lecture des signes des temps, que résume un mot du Pape Benoit XVI: “le mystère de l’Amour Miséricordieux était au centre du Pontificat de mon vénéré prédécesseur” (Jean-Paul II). Je suggère les propositions suivantes :
1 - L’institution d’une fête liturgique du Père. Le “Notre Père” est la prière Oecuménique par excellence.
2.- Édifier ensemble le Corps du Christ : être serviteurs de la communion, prophètes de l’espérance et témoins de la miséricorde (Une Espérance nouvelle pour le Liban). Au Moyen-Orient “s’entrecroisent différentes éparchies catholiques”. “Cette difficulté peut être une grâce, mais elle peut les appauvrir” (N°54). On constate “l’absence du sens de l’Église comme mystère de communion” (N°80).
3.- La primauté de la Grâce est celle de Pierre au 3ème millénaire. Après Paul VI, Jean-Paul II reconnaît que la primauté de l’Évêque de Rome “constitue un obstacle” pour la majorité des autres Chrétiens et invite à chercher avec lui “les formes du ministère d’unité de l’évêque de Rome”. Vatican II affirme, en effet, que l’Évêque de Rome est principe et fondement perpétuels et visibles d’unité de la foi et de la communion (Lum. Gent. N°18). Par ailleurs, selon le Pape Jean-Paul II, à partir de la faiblesse humaine de Pierre, il est clair que son service spécifique est une action de la grâce. Après son triple reniement, Pierre a besoin de la Miséricorde Divine pour que son service soit un service de miséricorde, né de la Miséricorde multiforme de Dieu (Ut Unum Sint). Et selon le Pape, l’Église “ne peut oublier la prière qui est un cri d’appel à la miséricorde de Dieu face au multiples formes de mal qui pèsent sur l’humanité et la menacent” (Dives in Miser. N°15).

[00054-03.02] [IN032] [Texte original: français]

- S. Em .R. Card. John Patrick FOLEY, Gran Maestro dell'Ordine Equestre del Santo Sepolcro di Gerusalemme (CITTÀ DEL VATICANO)

As messengers of Christ's peace, I am convinced that all of us must pray and work for peace in the Middle East - especially for a just and lasting peace between Palestine and Israel and among their neighbors.
I am convinced that the continued tension between the Israelis and the Palestinians has contributed greatly to the turmoil in all of the Middle East and also to the growth of Islamic fundamentalism.
While many, including the Holy See, have suggested a two-state solution to the Israeli-Palestinian crisis, the more time passes, the more difficult such a solution becomes, as the building of Israeli settlements and Israeli-controlled infrastructure in East Jerusalem and in other parts of the West Bank make increasingly difficult the development of a viable and integral Palestinian state.
During the Holy Father' s historic pilgrimage to the Holy Land last year, I had the opportunity for brief conversations with political leaders at the highest level in Jordan, Israel and Palestine. All of them spoke of the great contribution to mutual understanding made by Catholic schools in those three areas. Since Catholic schools are open to all and not just to Catholics and to other Christians, many Moslem and even some Jewish children are enrolled. The effects are apparent and inspiring. Mutual respect is engendered, which we hope will lead to reconciliation and even mutual love.
As the one honored by our Holy Father with the task of serving as Grand Master of the Order of the Holy Sepulchre of Jerusalem, I am inspired by the interest and generosity of the almost 27,000 Knights and Ladies of the Holy Sepulchre in 56 jurisdictions all over the world.
Many have made pilgrimages to the Holy Land where they have visited not only the places made sacred by the life, death and resurrection of Jesus Christ but also the parishes, schools and hospitals which serve those we call the "living stones" - the Christian descendants of the original followers of Jesus Christ in that land we call ''holy''.
Since the Great Jubilee of the Year 2000, the Order of the Holy Sepulchre has sent more than $50 million to assist especia1ly the Latin Patriarchate of Jerusalem but also other Christian communities and institutions to survive and indeed excel in service to the entire community in the Holy Land.
Such generosity, while important, is secondary to the development of an ever deeper spiritual life on the part of our members and of those whom we serve.
Years ago, I noted that the so-called five pillars of Islam really had their origins in Judaeo-Christian sources.
Jews, Christians and Moslems all believe in one God; we all practice frequent and, I hope, fervent prayer; we all, in different ways, practice fasting; we believe in and practice almsgiving; and we all seek to take part in pilgrimage - also to Jerusalem, a city sacred to Jews, Christians and Moslems.
May these common beliefs and practices be acknowledged and followed in the hope of greater mutual understanding and of reconciliation, peace and indeed love in that land which all of us, Jew, Christian and Moslem, are moved to call "holy".

[00055-02.03] [IN033] [Original text: English]

- S. B. Fouad TWAL, Patriarca di Gerusalemme dei Latini (GERUSALEMME)

L’Église Mère de Terre Sainte est une réalité bien concrète et vivante, même si elle est très minoritaire. Fondamentalement, les chrétiens de nos pays ne sont pas des convertis d’un certain moment de l’histoire, mais des descendants de la toute première Communauté, formée par Jésus Christ lui-même.
De cette vérité historique découlent des conséquences ecclésiales et pastorales importantes pour l’Église Universelle :
- L’Église Mère de Jérusalem, est donc votre Église où spirituellement et ecclésialement vous êtes tous nés (Ps. 87). Elle garde pour toute l’Église les Lieux Saints des Patriarches, des Prophètes, de Jésus Christ, de la Vierge Marie et des Apôtres . Elle est, comme nous l’a rappelé le Très Saint-Père le Pape Benoit XVI, “un cinquième Évangile”.
- L’Église Mère de Jérusalem doit donc être l’objet de l’amour, de la prière et de l’attention de toute l’Église, de tous les évêques, prêtres et fidèles du Peuple de Dieu. Être solidaires de l’Église de Jérusalem, vivre la communion et le témoignage dont parle ce Synode, relève de nos devoirs de pasteurs et de la collégialité épiscopale.
- Aimer la Terre Sainte implique la visite des Lieux Saints et la rencontre avec la Communauté locale. - Aimer la Terre Sainte est aussi la servir: ne laissez pas votre Église Mère seule et isolée. Aidez-la par vos prières, votre amour et votre solidarité, évitant qu’elle ne devienne un grand musée à ciel ouvert. Se taire par peur devant la situation dramatique que vous connaissez serait un péché d’omission.
Par ailleurs, nous sommes très reconnaissants au Saint-Siège, aux évêques, aux prêtres et à tous les amis de Terre Sainte pour ce qu’ils font généreusement pour nous soutenir spirituellement et matériellement. Nous sommes très reconnaissants à la Congrégation des Églises Orientales et à l’Ordre ESSJ de Jérusalem.
- La Communauté chrétienne de Terre Sainte (à peine 2% de la population) souffre de violence et d’instabilité. C’est une Église du Calvaire. Elle a la grande responsabilité de perpétuer le message de paix et de réconciliation. Malgré les difficultés qui semblent insurmontables, nous croyons en Dieu, maître de l’histoire. “Le Seigneur est notre paix, c’est Lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, détruisant la barrière qui les séparait ... pour créer en sa personne un homme nouveau et faire la paix” (Eph. 2, 14-15)

[00056-03.02] [IN034] [Texte original: français]

- S. E. R. Mons. François EID, O.M.M., Vescovo di Le Caire dei Maroniti (REPUBBLICA ARABA DI EGITTO)

Le confessionnalisme dans les sociétés islamiques où vivent et témoignent nombre de chrétiens au Moyen-Orient affecte profondément leur état d' esprit et leur comportement. D'où claustration, fermeture aux autres et hostilité.
Ces chrétiens ne sont pas des “citoyens indigènes”. Bien au contraire, ils appartiennent fondamentalement et organiquement au tissu social et à l'identité nationale de leurs pays respectifs. C'est pourquoi ils sont appelés à vivre leur foi et à en témoigner avec authenticité, joie et sans contrainte.
S'inspirant de la Parole de Dieu qui invite tout chrétien à faire sienne la préoccupation du Seigneur à l'égard des pauvres et des nécessiteux , les membres de l'Église catholique en Égypte sont profondément engagés dans les services éducatifs (169 collèges ), ainsi que dans les services médicaux et sociaux. Leur action est une manifestation concrète de la sollicitude de Dieu et de l'amour du Christ à l'égard de tous les petits frères du Seigneur.
Nous avons un exemple bien révélateur de l'apport d'un petit groupe de chrétiens libanais émigrés en Égypte à partir de la deuxième moitié du XIX siècle. Ce petit groupe dynamique et motivé avait réussi, en moins de 100 ans, à fonder 249 journaux et périodiques d'expression arabe, française au anglaise. Ce sont eux qui ont fondé la quasi-totalité des maisons de presse aux noms prestigieux et toujours existantes en Égypte.
Et que dire de cette pléiade d'écrivains éclairés et de femmes écrivaines pionnières, qui a donné à l'Égypte des dramaturges, des réalisateurs, des acteurs, des musiciens, et des chanteurs ! Je citerais également tous ces bâtisseurs d'églises, d'écoles et d'hôpitaux, ces fondateurs de sociétés de bienfaisance et d'organismes socio-culturels, sportifs et religieux, sans oublier les hommes d'affaires brillants qui ont initié la Bourse d'Égypte et fondé la Maison de l'Opéra !
Malheureusement, le climat d'ouverture et de tolérance qui était si favorable à l'éclosion de leurs talents et au lancement des grands projets fut aboli par le révolution de 1952; c'est ce qui a porté un coup fatal à leur contribution socio-culturelle. Le Synode actuel ne peut se leurrer en essayant de trouver une solution magique aux problèmes des églises au Moyen-Orient. Cependant, il nous offre l' occasion de procéder à un examen de conscience personnel et communautaire qui nous permettrait d’entrevoir des pistes d’action.

[00057-03.03] [IN035] [Texte original: français]

- S. E. R. Mons. Joseph Jules ZEREY, Arcivescovo titolare di Damiata dei Greco-Melkiti, Vescovo Ausiliare e Protosincello del Patriarcato di Antiochia dei Greco-Melkiti (GERUSALEMME)

Pourquoi beaucoup de nos familles émigrent-elles ? Pourquoi vivent-elles dans la tiédeur, écrasées par les convoitises venant notamment des médias, les pressions venant de toutes parts, politiques, sociales, matérielles ,ainsi que celles venant d’autres confessions ou d’autres religions. Pourquoi beaucoup ont-elles perdu l’appel à vivre comme les premiers chrétiens, qui, avec les apôtres, menaient une vie évangélique, centrée sur le Christ dans la prière et le partage ?
Je constate fortement que beaucoup de nos familles “soi disant chrétiennes” ont un besoin vital d’être ré-évangélisées et d’accueillir personnellement le pardon et la Miséricorde de Dieu mérités par la Passion, la mort et la Résurrection de notre Seigneur Jésus Christ.
Depuis une quarantaine d’années, nous sommes tous témoins que l’Esprit Saint suscite un renouveau dans l’Église d’où sont nés des mouvements et communautés nouvelles qui vivent une dynamique missionnaire comme de grands apôtres et grands saints (que nous connaissons) qui, au cours des siècles, ont su évangéliser au coeur de l’Église et du monde.
J’ai rencontré ces dernières années dans nos pays arabes et dans d’autres pays, plusieurs familles qui vivent fortement leur foi chrétienne malgré les difficultés énormes de la vie quotidienne. Ces familles embrasées par la Charité du Christ portent leurs croix avec foi et gardent une Espérance contre toute Espérance.
Ces familles ne peuvent tenir et ne seront missionnaires que par un lien personnel, un amour profond pour le Christ fortifié par la prière quotidienne, ainsi que par le soutien de petites fraternités ou communautés paroissiales se retrouvant chaque semaine autour de la Parole de Dieu. Ces “petits Cénacles” leurs permettront de vivre de manière plus intense l’Eucharistie dominicale.
Ces familles vivent de la Présence du Christ Ressuscité au milieu d’elles qui les vivifie par Son Esprit Saint et les conduit au Père.
Un centre international pour la spiritualité de la famille sera construit très bientôt à Nazareth. Ce Centre sera au service de l’Église locale et l’Église universelle. Je demande qu’il puisse rayonner sur toutes les villes de Terre Sainte, qu’il aide les familles non seulement à faire face aux problèmes et difficultés de la vie quotidienne, mais spécialement qu’il aide à encourager ces familles à devenir de véritables familles missionnaires, de véritables foyers de Charité et de Lumière.

[00058-03.02] [IN036] [Texte original: français]

- S. E. R. Mons. Basile Georges CASMOUSSA, Arcivescovo di Mossul dei Siri (IRAQ)

Dans nos pays du Moyen-Orient, nous sommes des minorités infimes, ravagées déjà considérablement par les facteurs suivants:1. L'émigration galopante, ou les Chrétiens perdent de plus en plus confiance dans leurs propres pays historiques.
2. Les vagues de terrorisme, inspiré par des idéologies religieuses, qu’elles soient islamiques ou totalitaires, déniant le principe même de la parité, au profit d'un négationnisme fondamental qui écrase les minorités, dont les Chrétiens, maillon le plus vulnérable.
3. La baisse alarmante des naissances chez les Chrétiens, face à une natalité toujours prospère chez les Musulmans.
4. L'accusation injuste contre les Chrétiens d'être des troupes louées ou menées par et pour l'Occident soi-disant "chrétien", et ainsi considérés comme un corps parasite à la Nation. Présents et actifs ici, bien avant l'Islam, ils se sentent indésirables dans leur propre terre, qui devient de plus en plus une "Dar el-Islam" réservée. L'Occident lui-même n'est pas plus tendre: le terme "chrétien" n'évoque guère pour lui que la dimension religieuse. Quasiment jamais l'aspect social de groupe humain lésé dans ses droits fondamentaux, dans son identité culturelle, dans ses biens, dans son existence même, à cause de sa religion. Voilà le Chrétien oriental en pays d'Islam condamné soit à la disparition, soit à l'exil. Ce qui se passe en Iraq aujourd'hui, nous fait penser à ce qui s'est passé en Turquie durant la Première Guerre Mondiale. C'est alarmant!
5. L'état fractionnaire des Communautés chrétiennes du Moyen-Orient: divisions institutionnelles ecclésiales et identitaires d'églises locales farouches de leurs autonomies, autrefois à base doctrinale et territoriale ou linguistique, érigées artificiellement en nationalisme éthno-politique (l'Iraq aujourd'hui en est un exemple), pourtant se référant à la même sève patristique et linguistique, ayant subi le même sort historique de "dhimitude", l'avenir étant ombragé, pour tous, des mêmes symptômes de désagrégement, aussi bien par les facteurs externes qu'internes.
Voilà les vrais défis, terribles en conséquences, qu’affrontent les Chrétiens du Moyen-Orient!

[00059-03.02] [IN037] [Texte original: français]

- S. E. R. Mons. Antoine Nabil ANDARI, Vescovo titolare di Tarso dei Maroniti, Vescovo ausiliare e Sincello per Jounieh (LIBANO)

“Ne crains-pas, petit troupeau” est un appel à l’espérance.
Quels sont les chemins possibles vers l'avenir pour les chrétiens, à partir de l'expérience libanaise?
Il s'agit de regarder les principales menaces actuelles qui pèsent sur les chrétiens, pour envisager et proposer ensuite des suggestions pratiques envisageables en vue d'un avenir de paix.
-parmi les principales menaces: l'accord tronqué de Taëf, le décret de naturalisation, les achats sournois de terrains de la part d’étrangers, la paupérisation rampante ...
-parmi les suggestions envisageables: le rétablissement de l'équilibre confessionnel, un "livre blanc" sur la situation démographique et les aspects illégaux du décret de naturalisation, l'attribution de la nationalité aux émigrés ainsi que leur droit de vote, appuyer les efforts de la fondation maronite dans le monde, abroger les lois actuelles sur l'acquisition des terrains par des étrangers, instituer un "Cénacle permanent” des penseurs chrétiens arabes ...

[00060-03.03] [IN038] [Texte original: français]

- S. E. R. Mons. Ramzi GARMOU, Arcivescovo di Teheran dei Caldei, Amministratore Patriarcale di Ahwaz dei Caldei, Presidente della Conferenza Episcopale Iraniana (IRAN)

“L' Instrumentum Laboris”, dans sa conclusion, pose cette question très importante et en même temps très inquiétante: Quel avenir pour les chrétiens du Moyen-Orient ?
A mon avis cette question, nous lance un appel urgent à une réelle et profonde conversion du coeur à une vie conforme au message de l'Évangile. C'est vrai, l'avenir de l'Église dans nos pays et dans le monde entier est entre les mains de Dieu, qui veille sur tous ses enfants comme un Père plein de tendresse et de miséricorde. Mais il est aussi confié à notre responsabilité de pasteurs, successeurs des Apôtres, qui avons reçu la charge de paître le troupeau de Dieu, non par cupidité, mais par dévouement, en devenant des modèles du troupeau. ( lP 5,2-3) .
Afin que ce Synode puisse être source de grâces et de renouveau pour nos Églises, il est indispensable d'écouter ce que l'Esprit Saint nous dit. C'est Lui qui peut purifier nos coeurs et les libérer de tout ce qui nous empêche d'être des témoins authentiques et fidèles du Ressuscité . En ce Saint Synode, il nous est demandé d'être dociles et attentifs à la voix de l'Esprit Saint qui nous rappelle que la mission de l'Église locale est d'être au. service du peuple auquel elle est envoyée, sa mission, principale est d'annoncer la Bonne Nouvelle de l'Évangile selon la culture de ce peuple. Heureusement, le document de travail, nous met en garde contre le danger du confessionnalisme et d'un attachement exagéré à l'ethnie qui transforment nos Églises en ghettos et les ferment sur elles-mêmes. Tandis que la mission de l'évangélisation nous appelle à vivre la diversité qui caractérise les vénérables Traditions de nos Églises dans une communion profonde qui manifeste leur richesse et leur beauté.
Une Église ethnique et nationaliste s'oppose à l'oeuvre de l'Esprit Saint et à la volonté du Christ qui nous dit : “Mais vous allez recevoir une puissance, celle de l'Esprit-Saint qui viendra sur vous, vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre” ( Act 1,8). Saint Paul, à cause de la passion qu'il avait pour l'annonce de l'évangile à tous les peuples, s'est donné le titre de “l'apôtre des nations”, lui qui pouvait pourtant se glorifier d'être juif et israélite. Écoutons ce qu'il dit : “Pourtant j'ai des raisons d'avoir aussi confiance en moi-même....circoncis le huitième jour, de la race d'Israël, de la tribu du Benjamin, hébreu fils d'hébreux , pour la loi pharisien, pour le zèle, persécuteur de l'Église, pour la justice qu'on trouve dans la loi, devenu irréprochable. Or toutes ces choses qui étaient pour moi des gains , je les ai considérées comme une perte à cause du Christ” (Ph 3-4-8). Pour qu'il puisse rendre témoignage au Christ mort et ressuscité devant les nations païennes, Paul a dû sacrifier sa nation et son ethnie. Est-ce que nous sommes prêts à l'imiter sur ce point afin que nos églises puissent trouver un nouveau souffle missionnaire qui fasse tomber les barrières ethniques et nationalistes qui risquent des les asphyxier et les rendre stériles ?
"L' Intrumentum Laboris ", a presque ignoré l'importance vitale de la vie monastique et contemplative pour le renouveau et le réveil de nos Églises. Cette forme de vie qui a vu le jour en Orient, a été à l'origine d'une expansion missionnaire extraordinaire et d'un témoignage admirable de nos Églises aux premiers siècles. L'histoire nous apprend que les Évêques étaient choisis parmi les moines, c'est-à-dire des hommes de prière et d'une profonde vie spirituelle, ayant une grande expérience dans les “choses de Dieu”. Aujourd'hui malheureusement , le choix des Évêques n'obéit pas aux mêmes critères et nous constatons les résultats qui ne sont pas toujours heureux, malheureusement.
L'expérience bimillénaire de l'Église nous confirme que la prière est l'âme de la mission, c'est grâce à elle que toutes les activités de l'Église sont fécondées et portent beaucoup de fruits. D'ailleurs, tous ceux qui ont participé à la réforme de l'Église et lui ont rendu sa beauté innocente et sa jeunesse éternelle ont été essentiellement des hommes et des femmes de prière. Ce n'est pas pour rien que notre Seigneur nous invite à prier sans cesse... Nous constatons avec regret et amertume que les monastères de vie contemplative, source d'abondantes grâces pour le peuple de Dieu, ont presque disparu de nos Églises d'Orient. Quelle grande perte! Quel dommage!

[00061-03.04] [IN039] [Texte original: français]

- S. E. R. Mons. Bosco PUTHUR, Vescovo titolare di Foratiana, Vescovo di Curia di Ernakulam-Angamaly dei Siro-Malabaresi (INDIA)

First of all, the Major Archbishop, the Synod of Bishops, the Priests, the Religious and the Faithful of the Syro-Malabar Church are grateful to the Holy Father for having invited us to participate in this Synod. Since our Major Archbishop, Cardinal Varkey Vithayathil CSsR is not at present able to travel, I am asked to represent the Syro-Malabar Church. Our Church wholeheartedly welcomes and supports the initiatives taken by the Holy Father to empower the Catholic Church in the Middle East so that it can in communion bear witness to the Gospel in this region.
However, through this intervention I would like to bring to the attention of this august assembly certain pastoral problems indicated in the Instrumentum Laboris Nos. 49 and 50, which read: "A new and important phenomenon taking place in Middle Eastern countries is the arrival of hundreds of thousands of immigrant workers from Africa and Asia ... These people are subject to social injustice ... This immigration calls for the attention of our Churches which have the pastoral responsibility to assist them in both religious and social matters."
The Syro-Malabar faithful have been present in the Gulf Region since the1960s. They fully depend upon the Latin Vicariates of Kuwait and Arabia for their pastoral needs. These ecclesiastical structures created in the twentieth century for a few thousand emigrants are not at all adequate to take care of millions of faithful now present in the region.
We gratefully acknowledge the efforts of the two Vicars apostolic of the region. However, the situation of the pastoral care of the Syro-Malabar faithful in the Arabian Gulf countries is very inadequate and unsatisfactory. There are almost 430,000 Syro-Malabar migrants in the region (Saudi Arabia 190,000; UAE 110,000; Oman 45,000; Kuwait 40, 000; Bahrain 35,000 and Qatar 10,000), but not even a single parish is erected for them. There is no proper pastoral care and faith formation-catechesis for the Syro-Malabar faithful according to the proper ecclesial tradition, except in Doha. The Syro-Malabar hierarchy is not at all involved nor invited for this purpose. The only church that was built for our faithful in Doha is not even erected as a parish, but remains an outstation of the Latin parish. Besides, serious restrictions are placed on the Syro-Malabar Hierarchy through a “Rescript” from the Holy See, which prevents any involvement of our Church in providing proper pastoral care to our faithful in the area.
The community is in a precarious situation and many of them have become indifferent to the practice of Catholic faith. The local Ordinaries are neither able to do nor adequately prepared to give proper pastoral care as per the heritage of the individual Church. The Syro-Malabar Church is not granted any freedom to look after her faithful in the region, a right envisaged in the teachings of the Second Vatican Council, Canon Law and other magisterial documents. The Religious priests at present working in the region do not have the necessary pastoral and liturgical formation to take care of our people. As there is the inadequacy in the pastoral care, there is the ever growing danger of our people being led astray by Pentecostal groups thriving in the Gulf region. Hence it is essential to entrust the pastoral care of the Syro-Malabar faithful to our own Church, erecting proper ecclesial structures and granting jurisdiction to our hierarchy. Contrary to the opinion generally circulated by some ecclesiastics, the governments in the Gulf Region are in general open to the Christian communities, since at present they need emigrant workers.
We hope and pray that the Apostolic See may take appropriate action to redress the grave situation in the region and enable all concerned to provide adequate pastoral care to our faithful in accordance with the liturgical and spiritual tradition of the St Thomas Christians.

[00062-02.03] [IN040] [Original text: English]

- Rev. P. Pierbattista PIZZABALLA, O.F.M., Custode di Terra Santa (GERUSALEMME)

Troppo spesso la prospettiva pastorale in Terra Santa parte dalla situazione piuttosto che dalla vocazione della Chiesa. La nostra vocazione ha come punto di partenza At 2, 9-12. Allora come oggi, la Chiesa di Gerusalemme nasce e si sviluppa come Chiesa universale.
I luoghi santi di Terra Santa non sono solo punto fermo dell’identità cristiana locale, ma sono memoria viva dell’Incarnazione. Questa non è avvenuta solo nel tempo, ma anche in uno spazio. Abitare quello spazio è la nostra vocazione.
I pellegrinaggi da tutto il mondo e la presenza di ebrei e musulmani appaiono agli occhi della fede come adempimento seppure parziale della profezia del raduno di tutti i popoli sul monte Sion (Is 2, 2-4)
I pellegrinaggi e il carattere multireligioso della Chiesa di Terra Santa ci chiedono di essere Chiesa sempre più estroversa, ospitale, aperta agli altri. Essere minoranza ci sprona ad essere più propositivi. Le istituzioni della Chiesa sono una viva testimonianza di tale propositività.
A noi cristiani di Terra Santa spetta infine di ricordare il nostro dovere di custodire il carattere cristiano della Terra del Signore.

[00063-01.03] [IN041] [Testo originale: italiano]

- S. B. Baselios Cleemis THOTTUNKAL, Arcivescovo Maggiore di Trivandrum dei Siro-Malankaresi (INDIA)

Communion is basically derived from the most Holy Trinity. This Divine reality is reflected in all the salvific works of Lord Jesus Christ, hence, His body, the Church, has to transmit the same reality-communion. The Church universal is a communion of Churches, celebrating the one and the same saving acts of the Lord in diverse traditions, presided over by the bishops of Rome, the successor of St. Peter, the head of the Apostolic College. Hence Ecclesial Communion demands a deep sense of spiritual communion. Any attempt to deepen the sense and need of Ecclesial Communion, be it ad intra or ad extra, we all must inherit personally the spirituality of communion and transmit it as Christ’s body.
As we are engaged in deepening our Christian witnessing in the Middle East, I feel that our efforts for attaining full communion with our sister orthodox churches must be strengthened. As Pope John Paul II of happy memory suggested, a new form of petrine ministry is to be sought without abandoning what is essential to the ministry of the bishop of Rome as the supreme Pontiff (ut unum sint qs). Full communion with our sister churches in the Middle East will graciously increase our communion and witnessing in the world.Our common commitment, with Muslims, Jews and all the religions and people of good will is to promote Justice everywhere by siding with those God loves and cares for, and asks us to do the same, so that human beings remain the crown of creation in our present world.

[00064-02.03] [IN043] [Original text: English]

- S. E. R. Mons. Dimitrios SALACHAS, Vescovo titolare di Carcabia, Esarca Apostolico per i cattolici di rito bizantino residenti in Grecia (GRECIA)

La massiccia emigrazione di fedeli orientali cattolici dal Medio Oriente in Occidente in territori di circoscrizioni ecclesiastiche latine pone l'urgente problema della loro cura pastorale e del loro stato giuridico. Il Vaticano II e in seguito il supremo legislatore nella Chiesa cattolica, il Romano Pontefice, nella sua sollecitudine per la Chiesa universale, con la promulgazione di due Codici, uno per la Chiesa latina e un altro per le Chiese orientali cattoliche, vi ha sufficientemente provveduto con norme adatte ordinando la fedele osservanza.
Anzitutto il Codice orientale enuncia un principio generale, secondo il quale i fedeli delle Chiese orientali, anche se affidati (commissi) alla cura pastorale di un vescovo o del parroco di un'altra Chiesa sui iuris, inclusa qui anche la Chiesa latina, rimangono tuttavia sempre ascritti alla propria Chiesa, tenuti ad osservare ovunque nel mondo il proprio rito, inteso come patrimonio liturgico, spirituale e disciplinare proprio.
Un altro principio è il seguente: nei luoghi dove non è stata ancora costituita dalla Sede Apostolica una propria gerarchia per i fedeli orientali, si deve ritenere come Gerarca proprio (Ordinario) degli stessi fedeli il Gerarca di un'altra Chiesa sui iuris, anche della Chiesa latina; cioè sono giuridicamente sottomessi alla giurisdizione del Vescovo del luogo, anche della Chiesa latina (can. 916,§5).
In questi casi, diritto e dovere del Vescovo latino - che ha nella sua diocesi dei fedeli orientali cattolici - è di salvaguardare e garantire a questi fedeli l'osservanza del proprio rito, cioè la propria liturgia e disciplina canonica, e provvedere a creare quelle strutture ecclesiali canoniche previste anche dal Codice latino, come ad esempio l'erezione di parrocchie personali. Inoltre, è noto che specie in materia di sacramenti di iniziazione cristiana e di matrimonio, i due Codici stabiliscono norme diverse, codificando rispettivamente la legittima diversità della tradizione latina e orientale. Ciò implica che il Vescovo o parroco latini siano sufficientemente a conoscenza di queste legittime differenze e favoriscano in pratica l'osservanza della tradizione orientale per i fedeli orientali soggetti alla loro giurisdizione, senza imporre agli orientali - a loro soggetti - la disciplina e prassi latina, come molto spesso accade in paesi d'occidente per semplice ignoranza.
È urgente, perciò, che nei seminari latini in luoghi dove esistono dei fedeli orientali, gli alunni siano istruiti anche nel campo della disciplina che vige per gli orientali. Gli stessi vescovi, gli stessi parroci in queste circoscrizioni latine sono tenuti a conoscere tale disciplina per garantire il diritto e l'obbligo dei fedeli orientali, loro sudditi, di osservare il proprio rito, cioè promuovere la loro identità cattolica ed orientale nella Chiesa universale.
Il supremo legislatore ha dotato la Chiesa cattolica di due normative canoniche, cioè di due Codici, uno per la Chiesa latina e uno per le Chiese orientali, di cui si è celebrato in questi giorni il 20° anniversario della promulgazione. L'emigrazione perciò crea nuove urgenti necessità pastorali che richiedono una, anche se sommaria, conoscenza di questa normativa, cioè che i vescovi orientali conoscano la legislazione latina, e che i vescovi latini la legislazione orientale. Il Vaticano II (OE) insegna che, salva restando l'unità della fede e l'unica divina costituzione della Chiesa universale, le Chiese d'oriente e le Chiese d'occidente hanno il diritto e il dovere di reggersi secondo le proprie discipline, più adatte al bene delle anime dei propri fedeli.

[00065-01.03] [IN043] [Testo originale: italiano]

- S. E. R. Mons. Charbel Georges MERHI, Vescovo di San Charbel en Buenos Aires dei Maroniti (ARGENTINA)

L’Église réunie en un Synode reçoit l'assistance du Saint-Esprit pour réaliser ses activités ecclésiales.
Nous sommes invités à être des témoins confiables, selon ce que nous indique l'Evangile. Nos fidèles en Orient ont rendu un témoignage d'un héroïsme exemplaire, durant 20 siècles, malgré les mauvais moments historiques qui ont fait couler le sang innocent des martyrs et ont laissé croître un christianisme brillant et authentique. Tout cela, on le doit non à l'unique effort des fidèles mais plutôt à l'intervention de la Divine Providence. Un témoignage à citer est celui de la communauté Maronite qui a persévéré 1600 ans malgré les énormes persécutions qu'elle devait supporter. Sans cette Providence Divine elle ne pourrait pas arriver à former une Église importante partout respectée.
Cela on peut l'affirmer aussi, sans aucune erreur, des autres communautés ici présentes.
Le témoignage que nous devons donner, au niveau communautaire et personnel, c'est le service de la charité en sa dimension horizontale. C'est le précepte évangélique du Seigneur.
En tant que témoins de l'Évangile, les chrétiens doivent aussi vivre la convivialité avec intelligence, habilité et prudence. Je peux suggérer aux amis qui composent l'Assemblée de suivre une règle générale pour avoir une convivialité d'harmonie, entre les différentes communautés qui habitent en cette région actuellement conflictuelle. Tachons, juifs, chrétiens et musulmans, de vivre sans hostilité, car tous nous sommes les fils d'Abraham.

[00067-03.02] [IN044] [Texte original: français]

- Rev. P. José RODRÍGUEZ CARBALLO, O.F.M., Ministro Generale dell'Ordine Francescano dei Frati Minori (ITALIA)

Nell’anno 1218 san Francesco d'Assisi partì per l’Oriente. A Damietta si incontra con il Sultano Malek al Kamil. In clima di crociata il Poverello non parte con le armi, né mosso dal desiderio di conquista, bensì con la ferma volontà di incontrarsi con l'altro, il diverso e, in quel contesto, con il nemico. Non va contro nessuno, ma in mezzo a, inter (cf. 1 Regola 16,5). È la pedagogia della "non violenza" e del dialogo. Da allora i francescani siamo presenti ininterrottamente (cf. Paolo VI) nella Terra Santa, come Custodi dei Luoghi Santi, a nome della Chiesa Cattolica, e "pietre vive", nelle scuole, parrocchie e attraverso le numerose opere sociali, al servizio di tutti senza distinzione di credo. È il piccolo/grande miracolo di quel gesto profetico di Francesco a Damietta, e della pedagogia della non violenza e del "dialogo della vita" .
Il dialogo fatto incontro non ha alternativa possibile nelle relazioni con le altre comunità Cristiane - dialogo ecumenico; non ha alternativa nelle relazioni con il Giudaismo e l'Islam dialogo interreligioso - che passa attraverso il riconoscimento dei beni spirituali e morali che esistono in queste religioni (cfr. NA 2) ma, secondo la metodologia proposta da san Francesco nella sua Regola, passa anche per la confessione della propria fede con la vita in ogni momento, senza sincretismi né relativismi, con umiltà e senza promuovere dispute, e, quando piace al Signore, anche con la parola (cf. 1 Regola 16, 6 - 7). Il dialogo e la "via della non violenza" non ha alternativa neppure in relazione con tutto il processo di pace della regione.
Di fronte al triste spettacolo di tanti conflitti in Terra Santa e contro l'idea così diffusa che le religioni sono alla base di essi, noi cristiani siamo chiamati a mostrare al mondo che le religioni, vissute in autenticità, sono al servizio della comprensione tra diversi, al servizio della pace, e che forgiano dei cuori riconciliati e riconciliatori. La riconciliazione nella regione del Medio Oriente passa attraverso l'incontro delle religioni, e per noi cristiani passa attraverso l'incontro/dialogo tra le distinte confessioni cristiane. "Senza comunione non c'è testimonianza" (Benedetto XVI). Nel contesto della nuova evangelizzazione faccio quattro proposte:
- Si elabori un catechismo unico per tutti i cattolici del Medio Oriente.
- Si prendano iniziative concrete per una formazione adeguata alle esigenze della nuova evangelizzazione, e della situazione particolare del Medio Oriente, di tutti gli agenti di pastorale: sacerdoti, religiosi e laici.
- In continuità con l’anno paolino, si celebri un anno giovanneo in tutte le Chiese del Medio Oriente, se possibile con i fratelli delle Chiese non cattoliche.
- Si potenzino gli studi biblici, specialmente attraverso i tre Istituti Biblici già presenti a Gerusalemme: la facoltà di Scienze Bibliche e di Archeologia dei francescani, l'Ecole Biblique dei domenicani, e l'Istituto biblico, dei Gesuiti.
Inoltre, mi auguro che, davanti alla costante diminuzione dei Cristiani in Terra Santa, esca da questo Sinodo una parola di conforto per le comunità cristiane e particolarmente cattoliche che vivono in quelle terre. Sia il Sinodo un'occasione propizia per potenziare con forza il dialogo ecumenico ed interreligioso. Salga, inoltre, un'intensa e fiduciosa preghiera per la pace in Medio Oriente e a Gerusalemme, e una chiamata urgente a quanti hanno nelle loro mani il destino dei popoli del Medio Oriente e, particolarmente della Terra Santa, perché ascoltino il grido di tanti uomini e donne di buona volontà che gridano per la pace e per il rispetto della giustizia.

[00068-01.03] [IN045] [Testo originale: italiano]

AUDITIO AUDITORUM (I)

Quindi è intervenuto il seguente Uditore:

- Sig. Harés CHÉHAB, Segretario Generale del Comitato Nazionale per il Dialogo Islamico-Cristiano (LIBANO)

Diamo qui di seguito il riassunto dell’intervento:

- Sig. Harés CHÉHAB, Segretario Generale del Comitato Nazionale per il Dialogo Islamico-Cristiano (LIBANO)

Il est paradoxal de voir que ces chrétiens, qui sont partie constituante de cet Orient, bien avant l’Islam, soient actuellement face à un dilemme meurtrier, choisir entre la disparition et l'isolement, qui mettrait fin a leur rôle historique et à leur mission.L'acuité de ce problème continua de s'intensifier pour prendre toute son ampleur au cours des dernières décennies, qui virent notre région se vider graduellement de ses chrétiens, qui pourtant ont tant contribué à l’élaboration de sa civilisation , et ont toujours été les pionniers dans la lutte pour sa liberté, son accession à la modernité. Cet exode ne peut en aucune manière être attribué à des motifs d'ordre purement économique, sinon toute la région aurait été dépeuplée, et il est évident que la discrimination, la persécution dans certains endroits, la peur dans d'autres, l'absence de liberté, l'inégalité des droits, sont à la base de ce mouvement.
Toute question relative au futur des chrétiens dans notre région nous amène à nous pencher sur un certain nombre de questions qui lui sont intimement liées, à commencer par le Dialogue interreligieux: où en est-il et quels sont ses horizons ? Qu'en est-il de la relation entre la Religion et l'État ou, en d'autres termes, entre le spirituel et le temporel, la laïcité, la liberté, l'extrémisme, le fondamentalisme et le terrorisme ? Tant de sujets qui sont étalés régulièrement dans les médias.
Malheureusement, les colloques et multiples conférences qui traitent du Dialogue Islamo-Chrétien, du succès duquel dépend en grande partie la pérennité de la présence active chrétienne dans notre Région, n'accorde pas la place primordiale que ces sujets méritent, se contentant de mettre l'accent sur les points de convergence, certes utiles, mais l'occultation de ces problèmes, ou dans la meilleure des hypothèses, leur approche de façon timide, n'ont pas beaucoup fait avancer notre Cause. Bien au contraire. Les acquis obtenus demeurent fragiles et s’estompent dès la première rencontre d'une difficulté sérieuse. Et c'est ainsi que le fossé se creuse de plus en plus entre les tables de Conférence sur le Dialogue, et le vécu au quotidien, et où la littérature utilisée et la convergence sur certains points ne trouvent pas le chemin vers une application pratique.
C'est pour cela que ce style devrait céder la place dorénavant à une autre forme d'où sera banni le langage de complaisance, pour axer surtout sur la vérité, quelque dure qu'elle soit, mais avec Amour et sincérité, ayant pour souci de sensibiliser le musulman pour prendre conscience de la réalité de nos problèmes, et ceci, dans l'intérêt mutuel de toutes les parties et de notre Région.
On devrait intensifier la tenue de congrès, de réunions, pour amener les participants à aborder ces questions épineuses. Jusqu'à présent, et même dans les papiers préparés par les experts musulmans en vue du Synode , les remarques ne dépassent pas le cadre classique et traditionnel parce que simples, dans une société en mutation rapide, et dont les problèmes relatifs à son caractère multi-culturel et multi-religieux sont tellement complexes. En plus, ramener un problème chronique datant depuis plusieurs centaines d'années, donc bien avant la naissance du conflit israélo-arabe, à l'appui que porte l'Occident à Israël, et en confondant les Chrétiens et l'Occident, relève de la volonté d'occulter les causes réelles du problème.
Mais parallèlement, il y a une action grandissante de la part de nombreux musulmans qui, fidèles à leur foi et à leur religion, ne cessent de proclamer qu'elle refuse et interdit de pareils agissements. De même, au niveau de certains États, nous constatons une tolérance qui, certes, n'a pas atteint encore le niveau qu'on souhaite, mais qui laisse quand même une note d'espoir concernant le futur.
Quoi qu’il en soit, nous sommes déterminés au Liban, chrétiens et musulmans, d'aller de l'avant, de consolider notre vie commune et d’affronter ensemble les menaces représentées par les courants extrémistes, le fanatisme, l'intégrisme qui refusent le droit à la différence, conscients des difficultés, mais décidés à réussir dans la transmission de notre message de vie commune.

[00079-03.04] [UD001] [Texte original: français]

COMPOSIZIONE DELLA COMMISSIONE PER IL MESSAGGIO

Publichiamo di seguito la composizione della Commissione per il Messaggio, con i nominativi del Presidente e Vice-Presidente di nomina pontificia, i nominativi degli 8 eletti nella Terza Congregazione di questa mattina con l’aggiunta dei nominativi dei 2 Membri di nomina pontificia.

Presidente
- S. E. R. Mons. Cyrille Salim BUSTROS, S.M.S.P., Arcivescovo di Newton dei Greco-Melkiti (STATI UNITI D'AMERICA)

Vice Presidente
- S. E. R. Mons. William Hanna SHOMALI, Vescovo titolare di Lidda, Vescovo ausiliare di Gerusalemme dei Latini (GERUSALEMME)

Membri
- S. B. Michel SABBAH, Patriarca emerito di Gerusalemme dei Latini (GERUSALEMME)
- S. E. R. Mons. Boutros MARAYATI, Arcivescovo di Alep degli Armeni (SIRIA)
- S. E. R. Mons. Basile Georges CASMOUSSA, Arcivescovo di Mossul dei Siri (IRAQ)
- S. E. R. Mons. Louis SAKO, Arcivescovo di Kirkuk dei Caldei, Amministratore Patriarcale di Sulaimaniya dei Caldei (IRAQ)
- S. E. R. Mons. Ruggero FRANCESCHINI, O.F.M. Cap., Arcivescovo di Izmir, Amministratore Apostolico del Vicariato Apostolico dell'Anatolia, Presidente della Conferenza Episcopale di Turchia (TURCHIA)
- S. E. R. Mons. Elias CHACOUR, Arcivescovo di Akka, San Giovanni d'Acri, Tolemaide dei Greco-Melkiti (ISRAELE)
- S. E. R. Mons. Béchara RAÏ, O.M.M., Vescovo di Jbeil dei Maroniti (LIBANO)
- S. E. R. Mons. Antonios Aziz MINA, Vescovo di Guizeh dei Copti (REPUBBLICA ARABA DI EGITTO)
- S. E. R. Mons. Georges SAAD ABI YOUNES, O.L.M., Vescovo di Nuestra Señora de los Mártires del Líbano en México dei Maroniti (MESSICO)
- Rev. P. Khalil ALWAN, M.L.M., Segretario Generale del "Conseil des Patriarches Catholiques d'Orient" (C.P.C.O.) (LIBANO)

AVVISI

- “SGUARDI SUI CRISTIANI DEL MEDIO ORIENTE”
- CONFERENZE STAMPA

“SGUARDI SUI CRISTIANI DEL MEDIO ORIENTE”

Sarà fruibile fino al 24 ottobre prossimo "Sguardi sui cristiani del Medio Oriente", spazio culturale promosso dalla Custodia di Terra Santa, Edizioni Terra Santa, Azione Cattolica Italiana e Fiac, Forum Internazionale di Azione Cattolica. In occasione dell'Assemblea Speciale per il Medio Oriente del Sinodo dei Vescovi, nella sala Pio X (a Roma, in via della Conciliazione) una serie di incontri, dibattiti, mostre e proiezioni aiuteranno ad approfondire ed "esplorare le tematiche e i problemi dei cristiani e dei cattolici del Medio Oriente".
Agli incontri pomeridiani saranno presenti Padri sinodali, scrittori, giornalisti ed esperti. Domenica 10 ottobre scorso l'inaugurazione dello spazio, con la presentazione della mostra multimediale "Abana - Padre Nostro. Sguardi Cristiani sul Medio Oriente", un'esposizione composta da testi, video e reportage fotografici. Comprende una sezione generale, che affronta in modo complessivo la situazione dei cristiani in Medio Oriente, e tre sezioni di approfondimento, dedicate a tre aree emblematiche della regione: il cuore della Terra Santa (Israele e Territori Palestinesi), la Penisola Arabica e l'Iran. Una piccola sezione della mostra è allestita anche nell'atrio dell'Aula Paolo VI, dove si svolgono i lavori sinodali. Maggiori informazioni su http://sguardisulsinodo.altervista.org/.

[00081-01.02] [NNNNN] [Testo originale: italiano]

CONFERENZE STAMPA

La seconda Conferenza Stampa sui lavori sinodali (con la traduzione simultanea in italiano, inglese, francese e arabo) si terrà nell’Aula Giovanni Paolo II della Sala Stampa della Santa Sede lunedì 18 ottobre 2010 (dopo la Relatio post disceptationem), alle ore 12.45 orientativamente. Interverranno:

- S. Em. R. Card. Leonardo SANDRI, Prefetto della Congregazione per le Chiese Orientali (CITTÀ DEL VATICANO), Presidente Delegato
- S. B. Ignace Youssif III YOUNAN, Patriarca di Antiochia dei Siri (LIBANO), Presidente Delegato
- S. Em .R. Card. John Patrick FOLEY, Gran Maestro dell'Ordine Equestre del Santo Sepolcro di Gerusalemme (CITTÀ DEL VATICANO), Presidente della Commissione per l’Informazione
- Rev. P. Federico LOMBARDI, S.I., Direttore della Sala Stampa della Santa Sede (CITTÀ DEL VATICANO), Segretario Ex officio della Commissione per l’Informazione

La terza Conferenza Stampa sui lavori sinodali (con la traduzione simultanea in italiano, inglese, francese e arabo) si terrà nell’Aula Giovanni Paolo II della Sala Stampa della Santa Sede sabato 23 ottobre 2010 (dopo il Nuntius e l’Elenchus finalis propositionum), alle ore 12.45 orientativamente. Interverranno:

- S. B. Antonios NAGUIB, Patriarca di Alessandria dei Copti (REPUBBLICA ARABA DI EGITTO), Relatore Generale
- S. E. R. Mons. Joseph SOUEIF, Arcivescovo di Cipro dei Maroniti (CIPRO), Segretario Speciale
- S. E. R. Mons. Cyrille Salim BUSTROS, S.M.S.P., Arcivescovo di Newton dei Greco-Melkiti (STATI UNITI D'AMERICA), Presidente della Commissione per il Messaggio
- Rev. P. Federico LOMBARDI, S.I., Direttore della Sala Stampa della Santa Sede (CITTÀ DEL VATICANO), Segretario Ex-Officio della Commissione per l’Informazione

I Signori operatori audiovisivi (cameramen e tecnici) e fotoreporter sono pregati di rivolgersi per il permesso di accesso al Pontificio Consiglio per le Comunicazioni Sociali.


Avviso ai lettori

Regole ortografiche applicate per i testi in arabo

Si avvisa che per i testi in arabo sono state applicate le seguenti regole ortografiche.

Per quanto riguarda l’uso delle sigle degli Ordini religiosi: l’uso delle sigle degli Ordini religiosi in arabo presenta alcune complicazioni e quindi per il Bollettino - che non è una pubblicazione ufficiale, ma uno strumento di lavoro ad uso giornalistico - è stata scelta la soluzione meno faticosa e più semplice. Nel lavoro accademico non si usa indicare le appartenenze a Ordini religiosi, ma questa soluzione non è stata ritenuta opportuna per il Bollettino. La soluzione sarebbe stata indicare i nomi degli Ordini religiosi per intero, ma questa prassi si sarebbe discostata molto dalle altre edizioni linguistiche. Quindi, per l’Edizione araba è stato deciso di sostituire le sigle degli Ordini religiosi con il nome di uso comune (gesuiti, salesiani, francescani, ecc.).

Per quanto riguarda i nomi e i titoli dei Partecipanti: per i nomi non arabi dei Partecipanti la Redazione del Bollettino ha seguito il consueto metodo di traslitterazione secondo la pronuncia. Per i nomi originali in arabo dei Partecipanti, in assenza della versione araba dell’Elenco dei partecipanti, è stata fatta una ricerca sistematica a cura della Redazione del Bollettino. Per circa il 5 % dei nomi arabi, di cui non è stato possibile rintracciare in tempo il nome originale in arabo, è stato deciso di effettuare comunque la re-traslitterazione in caratteri arabi a partire dall’Elenco dei partecipanti consegnato in versione plurilingue con caratteri romani, per conservare l’uniformità ortografica dell’Edizione araba.
In assenza della dicitura araba, tutti i titoli di tutti i partecipanti sono stati traslitterati (o re-traslitterati), anche qui con un certo margine di errore.

Errata corrige

Nel caso venissero riscontrati degli errori, si prega gli interessati di voler segnalare alla Redazione del Bollettino i nomi e/o i titoli errati e la corretta ortografia araba, via E-mail a:
fungogenerale@pressva-fungo.vaLo stesso indirizzo E-mail potrà essere usato anche per segnalare degli errori riguardanti tutto il contenuto del Bollettino.

 
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