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SYNODUS EPISCOPORUM
BOLLETTINO

ASSEMBLEA SPECIALE
PER IL MEDIO ORIENTE
DEL SINODO DEI VESCOVI
10-24 OTTOBRE 2010

La Chiesa Cattolica nel Medio Oriente:
Comunione e testimonianza.
"La moltitudine di coloro che erano diventati credenti
aveva un cuore solo e un'anima sola" (At 4, 32)


Questo Bollettino è soltanto uno strumento di lavoro ad uso giornalistico.
Le traduzioni non hanno carattere ufficiale.


Edizione plurilingue

10 - 14.10.2010

SOMMARIO

- SESTA CONGREGAZIONE GENERALE (GIOVEDÌ, 14 OTTOBRE 2010 - ANTEMERIDIANO)
- COMPOSIZIONE DELLA COMMISSIONE PER L’INFORMAZIONE
- AVVISI

SESTA CONGREGAZIONE GENERALE (GIOVEDÌ, 14 OTTOBRE 2010 - ANTEMERIDIANO)

- INTERVENTI IN AULA (CONTINUAZIONE)

Alle ore 09.00 di oggi giovedì 14 ottobre 2010, memoria di san Callisto I, papa e martire, alla presenza del Santo Padre, con il canto dell’Ora Terza, ha avuto inizio la Sesta Congregazione Generale, per la continuazione degli interventi in Aula sul tema sinodale La Chiesa Cattolica nel Medio Oriente: comunione e testimonianza. “La moltitudine di coloro che erano diventati credenti aveva un cuor solo e un’anima sola” (At 4, 32).

In apertura della Congregazione generale il Segretario Generale ha comunicato la composizione della Commissione per l’Informazione.

Ha partecipato ai lavori come ospite S. Em. R. Card. Roger Marie Elie ETCHEGARAY, Presidente emerito del Pontificio Consiglio della Giustizia e della Pace.

Presidente Delegato di turno S. B. Ignace Youssif III YOUNAN, Patriarca di Antiochia dei Siri (LIBANO).

A questa Congregazione Generale, che si è conclusa alle ore 12.30 con la preghiera dell’Angelus Domini, erano presenti 167 Padri.

INTERVENTI IN AULA (CONTINUAZIONE)

Sono intervenuti i seguenti Padri:

- S. E. R. Mons. William Hanna SHOMALI, Vescovo titolare di Lidda, Vescovo ausiliare di Gerusalemme dei Latini (GERUSALEMME)
- S. E. R. Mons. Cyrille Salim BUSTROS, S.M.S.P., Arcivescovo di Newton dei Greco-Melkiti (STATI UNITI D'AMERICA)
- S. B. Ignace Youssif III YOUNAN, Patriarca di Antiochia dei Siri (LIBANO)
- S. E. R. Mons. Thomas Christopher COLLINS, Arcivescovo di Toronto (CANADA)
- S. E. R. Mons. Claudio Maria CELLI, Arcivescovo titolare di Civitanova, Presidente del Pontificio Consiglio delle Comunicazioni Sociali (CITTÀ DEL VATICANO)
- S. E. R. Mons. Robert Joseph SHAHEEN, Vescovo di Our Lady of Lebanon of Los Angeles dei Maroniti (STATI UNITI D'AMERICA)
- S. E. R. Mons. Jean TEYROUZ, Vescovo titolare di Melitene degli Armeni, Vescovo di Curia di Cilicia degli Armeni (LIBANO)
- Fr. César ESSAYAN, O.F.M. Conv., Consigliere della Delegazione Generale d'Oriente e Terra Santa dell'Ordine dei Frati Minori Conventuali (LIBANO)
- S. E. R. Mons. Rabban AL-QAS, Vescovo di Amadia dei Caldei (IRAQ)
- S. E. R. Mons. Edgard MADI, Vescovo di Nossa Senhora do Líbano em São Paulo dei Maroniti (BRASILE)
- S. E. R. Mons. Georges BOU-JAOUDÉ, C.M., Arcivescovo di Tripoli del Libano dei Maroniti (LIBANO)
- S. E. R. Mons. Camillo BALLIN, M.C.C.J., Vescovo titolare di Arna, Vicario Apostolico di Kuwait (KUWAIT)
- S. E. R. Mons. Sylvester Carmel MAGRO, O.F.M., Vescovo titolare di Salde, Amministratore Apostolico del Vicariato Apostolico di Benghazi (LIBIA)
- S. E. R. Mons. Georges Nicolas HADDAD, S.M.S.P., Arcivescovo di Bāniyās, Cesarea di Filippo, Paneade dei Greco-Melkiti (LIBANO)
- S. E. R. Mons. Fares MAAKAROUN, S.M.S.P., Arcivescovo di Nossa Senhora do Paraíso em São Paulo dei Greco-Melkiti (BRASILE)
- S. E. R. Mons. Francis Némé BAÏSSARI, Vescovo titolare di Arado, Vescovo ausiliare e Sincello per Joubbé (LIBANO)
- S. E. R. Mons. Francesco COCCOPALMERIO, Arcivescovo titolare di Celiana, Presidente del Pontificio Consiglio per i Testi Legislativi (CITTÀ DEL VATICANO)
- S. E. R. Mons. Paul Nabil EL-SAYAH, Arcivescovo di Haifa e Terra Santa dei Maroniti, Esarca Patriarcale di Antiochia dei Maroniti (ISRAELE)
- S. E. R. Mons. Georges KAHHALÉ ZOUHAÏRATY, B.A., Vescovo titolare di Abila di Lisania, Esarca Apostolico per i fedeli Greco-Melkiti residenti in Venezuela (VENEZUELA)
- S. E. R. Mons. Ibrahim Michael IBRAHIM, B.S., Vescovo di Saint-Sauveur de Montréal dei Greco-Melkiti (CANADA)
- S. E. R. Mons. Thomas MERAM, Arcivescovo di Urmia dei Caldei, Vescovo di Salmas, Shahpour dei Caldei (IRAN)
- S. E. R. Mons. Issam John DARWICH, B.S., Vescovo di Saint Michael's of Sydney dei Greco-Melkiti (AUSTRALIA)
- S. E. R. Mons. Ghaleb Moussa Abdalla BADER, Arcivescovo di Algeri (ALGERIA)
- S. E. R. Mons. Paul-Emile SAADÉ, Vescovo di Batrun dei Maroniti (LIBANO)
- S. E. R. Mons. Raymond Leo BURKE, Arcivescovo emerito di Saint-Louis, Prefetto del Supremo Tribunale della Segnatura Apostolica (CITTÀ DEL VATICANO)
- S. Em. R. Card. André VINGT-TROIS, Arcivescovo di Parigi, Ordinario per i fedeli di rito orientale residenti in Francia e sprovvisti di Ordinario del proprio rito, Presidente della Conferenza Episcopale (FRANCIA)

Diamo qui di seguito i riassunti degli interventi:

- S. E. R. Mons. William Hanna SHOMALI, Vescovo titolare di Lidda, Vescovo ausiliare di Gerusalemme dei Latini (GERUSALEMME)

L'Église respire par ses deux poumons, écrivait Jean-Paul II: les Églises Orientales et l'Église Catholique latine. Ces deux traditions se sont rencontrées d'une façon heureuse en Orient.
L'Église latine d'Orient n'est pas occidentale, même si elle comprend beaucoup d'Occidentaux: un chrétien arabe qui appartient à cette église se sent 100 % oriental et 100 % de rite latin.
La plupart des livres liturgiques de la liturgie latine ont été traduits en arabe.
Les chants liturgiques sont passés de la phase d'imitation et d'emprunt à la phase de créativité. Dans la première phase, nos ancêtres empruntaient au chant grégorien, aux répertoires de chants européens et à la liturgie syriaque maronite. Dans une deuxième phase, nous sommes passés à la créativité. Nos musiciens, connaissant le génie de la liturgie latine comme la précision, la concision et la clarté, ont composé des chants de valeur. Ils ont même mélangé la tradition grégorienne à la musique orientale, comme pour le chant des psaumes.
À travers la liturgie latine, nos fidèles se sentent liés à la grande Église qui utilise ce rite sur une échelle mondiale. Quand ils voyagent ou émigrent, ils trouvent beaucoup de facilité à s'insérer dans les pays et les paroisses d'accueil. Par ailleurs, les pèlerins qui visitent la Terre Sainte et participent à notre liturgie dominicale y reconnaissent leur propre liturgie et ont beaucoup de facilité et de joie à y participer.
Cette liturgie est pour nous un lieu par excellence de la catéchèse et de la sanctification. Dans la période récente, nous nous sommes réjouis de la béatification de deux religieuses palestiniennes: une carmélite et la fondatrice des soeurs du Rosaire .
Malgré les réalisations en matière liturgique, il y a un besoin d'un long et sage travail d'inculturation, surtout en ce qui concerne le sacrement du mariage et les rites du baptême et des funérailles. Cette inculturation devrait respecter le génie latin et la culture orientale.
Nous souhaitons vivement l'unification de la fête de Pâques avec les Églises Orthodoxes. Cela implique aussi l'unification de la période du carême et pourquoi pas aussi la modalité de vivre l'abstinence et le jeûne. Comme le jeûne est une valeur respectée dans l'Islam et dans le judaïsme, il est souhaitable que les catholiques de rites orientaux et les latins unifient aussi leur manière de jeûner. Ce serait un signal positif pour les chrétiens et également pour les non chrétiens.
La mission d'évangélisation et de sanctification passe par la liturgie. La liturgie latine au Moyen-Orient a un rôle à jouer dans le respect total des liturgies orientales qui ont elles aussi un grand mérite dans la catéchisation et la sanctification de leurs fidèles.

[00070-03.02] [IN047] [Texte original: français]

- S. E. R. Mons. Cyrille Salim BUSTROS, S.M.S.P., Arcivescovo di Newton dei Greco-Melkiti (STATI UNITI D'AMERICA)

Les musulmans répètent à qui veulent entendre : " L'Islam est la religion de la tolérance." Et ils fondent ce slogan sur la fameuse phrase du Coran : "Pas de contrainte en matière de religion." D'un côté, et en principe, l'affirmation de la tolérance est claire dans le Coran. Mais de l'autre côté, et en fait, les lois de tous les pays arabes, sauf le Liban où il est permis de changer de religion, menacent de mort tout musulman qui se convertit à une autre religion. Nous demandons ici : où se trouve la tolérance ? Comment concilier la tolérance de principe claire dans le Coran avec la menace de mort posée comme l'épée de Damoclès au-dessus de la tête de tout musulman qui oserait penser à changer de religion ?
Cette loi de menace de mort est basée, dit-on, sur un prétendu hadith du prophète Mohammad disant: "Quiconque d'entre vous abjure sa religion, tuez-le. "
Comment sortir de cette impasse ? La seule voie, me semble-t-il, est le dialogue avec les musulmans éclairés pour aboutir à la nécessité d'interpréter les lois musulmanes dans leur contexte historique, et de montrer que ce hadith, ou bien ne provient pas du prophète, mais d'un Khalife qui, au moment des conquêtes musulmanes, a inventé ce hadith pour protéger la société musulmane, ou bien, s'il provient du prophète, il faudrait l'interpréter dans son contexte historique. Et le principe de tolérance fixé clairement par le Coran doit passer avant toute loi établie par la suite pour des raisons historiques. La société musulmane aujourd'hui n'a rien à craindre du passage de quelques musulmans au Christianisme. Le principe premier de toute société est l'égalité de tous les citoyens devant la loi. Le respect de la conscience de chaque individu est le signe de la reconnaissance de la dignité de la personne humaine.
Le XXIème siècle a commencé malheureusement par être le siècle du conflit des civilisations. Il est de notre devoir, Chrétiens et Musulmans, de travailler ensemble à le transformer en siècle de la coopération des civilisations pour la promotion des droits de l'homme et la paix universelle dans le monde entier.

[00084-03.02] [IN063] [Texte original: français]

- S. B. Ignace Youssif III YOUNAN, Patriarca di Antiochia dei Siri (LIBANO)

Le mot Vérité en arabe “ haqq ” signifie aussi Droit (ce qui est dû). N’est-ce-pas là une coïncidence bien significative que de constater qu’il y a un amalgame très intime entre “Vérité” et “Justice”?
Depuis deux mille ans, et tout particulièrement durant les 14 derniers siècles, les chrétiens, devenus minoritaires dans leurs propres pays, ont été durement éprouvés dans leur témoignage de foi jusqu' au martyr.
Notre Sauveur bien aimé, avant son ultime offrande, défendit la Vérité, synonyme du droit inaliénable de la personne à la liberté, tout en prodiguant Son salut pour tous, même à ceux qui s'opposaient à son message d'amour ineffable et universel.
Notre salut c'est d'adhérer courageusement à son message et de proclamer, sans aucune crainte, la Vérité dans la vraie charité.
Nos fidèles qui, dans la région tourmentée du Moyen-Orient, ont droit à espérer, attendent beaucoup de ce Synode. À nous de leur donner les raisons de leur foi inséparable de l'Espérance en notre Sauveur bien aimé, qui nous a rassuré: “Ne craint pas petit troupeau”
En vivant ainsi la foi d'un seul coeur et d'une seule âme, nous saurons porter témoignage ensemble et avec courage à Celui qui a dit “Je suis la Vérité et la Vie”. Seule la Vérité nous rendra libres.

[00085-03.05] [IN064] [Texte original: français]

- S. E. R. Mons. Thomas Christopher COLLINS, Arcivescovo di Toronto (CANADA)

In modern as in ancient times, Christians in the Middle East face tribulation, for they are a vulnerable minority. Such a status does not give a natural reason for hope. The first Christians were sustained in their struggles, and ultimately flourished, because of a hope that was nourished by the vision of faith which we see in the Apocalypse, and by the loving communion found in St Paul, through which Christians of newer communities assisted the Christians of Jerusalem, homeland of the faith for them, as the whole Middle East is for us. Those two sources of life-giving hope need to be explored in today's situation.

[00086-02.02] [IN065] [Original text: English]

- S. E. R. Mons. Claudio Maria CELLI, Arcivescovo titolare di Civitanova, Presidente del Pontificio Consiglio delle Comunicazioni Sociali (CITTÀ DEL VATICANO)

- Come opportunamente sottolineato dall'Instrumentum Laboris (n. 67) e dalla Relatio (p. 12), i mezzi di comunicazione, quelli tradizionali e quelli nuovi, offrono una grande occasione per l' evangelizzazione e per la diffusione dei valori del Vangelo. Soprattutto tra i giovani, che forse non frequentano la Chiesa assiduamente, e invece usano sempre più questi mezzi e comunicano tra loro attraverso le reti.
Desidero sottolineare, però, che stiamo parlando non solo di strumenti, ma di una vera e propria cultura creata da una complessità comunicativa mai vista finora nella storia.
- Prendo spunto da un esempio. Le Chiese che vivono in oriente hanno una secolare tradizione iconica, un' ammirevole capacità di creare un linguaggio attraverso le immagini. Esse non sono solo il frutto di una spiritualità, ma la rinforzano, e generano anche una cultura, una scuola di vita e di pensiero che fa parte dell'identità comunitaria di tante Chiese locali e della società.
- La cultura odierna risulta e nutre nuovi linguaggi e percorsi di pensiero. Pervade le mentalità, il modo di capire, il modo di imparare, gli argomenti su cui dialogare. Non possiamo, dunque, rispondere alle sfide di oggi e di domani con le soluzioni di ieri. Non possiamo continuare a parlare nelle nostre categorie ad una popolazione sempre più lontana da esse. Per amore dei nostri popoli, dobbiamo fare una conversione pastorale, imparare di nuovo come ascoltare e comunicare, il che non vuol dire andare dietro all'ultima tecnologia, ma capire le categorie dell'altro e usarle.
- Questa cultura "digitale" è segnata dall'immediato, dalla veloce sequenza delle immagini, dalla musica, dal testo breve e conciso. Anche la forma orale è cambiata, e la sola parola non basta. Il libro, la stampa non scompariranno, e nemmeno il piccolo bollettino parrocchiale, ma non basta.
- La cultura digitale è presente anche nelle diverse nazioni del Medio Oriente e nelle Chiese locali attraverso le TV, le radio, il cinema, i siti web e le reti sociali. Tutto questo spazio mediatico incide sulla vita quotidiana; configura i valori, le scelte, le opinioni o le domande, l'agenda del pensiero delle persone, anche dei cristiani ... a volte con una forza molto più incisiva di quella dei catechisti, del sacerdote nelle omelie, del Vescovo stesso. Non a caso il Santo Padre ci ha invitato ad essere presenti, ed esercitare una diakonia di questa cultura offrendole il messaggio di Cristo nei linguaggi di oggi, digitali e cartacei, presenziali e virtuali, annunciando la Misericordia di Dio, l'ascolto dell'altro, l'amore ai nemici, l'accoglienza ed il rispetto di ogni essere umano, in particolare dei deboli. Diakonia, servizio alle persone nella loro cultura.
- Questo è possibile anche nel dialogo con i non credenti, con tanti alla ricerca di Dio, aprendo - come ci ha invitato il Papa Benedetto - dei "cortili dei gentili", cioè degli spazi di dialogo e di ascolto per coloro che hanno delle domande e sono alla ricerca. I media sorprendono il mondo con la quantità di libri, film, siti web eccetera, riguardanti la questione religiosa, la ricerca del trascendente e di una spiritualità, la ricerca della giustizia e della pace. La Chiesa deve ascoltare, camminare con questa umiltà e offrire il tesoro prezioso del Vangelo. Ma deve cercare di farlo nelle categorie usate oggi.
- Perciò, come indica la Relatio, è necessaria la formazione degli agenti di pastorale. Certo, dei laici e in particolare dei giornalisti, ma non solo. È urgente la formazione dei seminaristi, non tanto alla tecnologia, che sanno gestire molto meglio di noi, ma alla comunicazione, alla comunione in questa cultura in veloce sviluppo. Senza dei sacerdoti - e poi dei vescovi - che capiscano la cultura odierna, ci sarà ancora un divario comunicativo che non favorisce la trasmissione della fede ai giovani nella Chiesa. Non basta costruire dei siti web; ci vuole una presenza che riesca a creare vincoli di comunicazione autentica, che apra dei "luoghi" di aggregazione per la testimonianza della fede e del rispetto dell'altro. Ovviamente, ciò non significa trascurare l'incontro personale e la vita comunitaria presenziale; non si tratta di azioni alternative. Sono ormai, tutte e due, indispensabili per l'estensione del Regno di Dio.

[00087-01.03] [IN066] [Testo originale: italiano]

- S. E. R. Mons. Robert Joseph SHAHEEN, Vescovo di Our Lady of Lebanon of Los Angeles dei Maroniti (STATI UNITI D'AMERICA)

It is definitely a sign of the time to gather in this Synod to discuss the Catholic Church in the Middle East: Communion and Witness.
In reflecting upon the topic of Emigration as outlined in the Working Document of the Synod, I find that our faithful are divided into groups according to their attachment to their roots:
- Many of the people have emigrated to the USA in the late 19th Century through the early 20th Century. We have lost many of those people due to the lack of pastors.
- A large group has emigrated due to the instability in the last forty-five years: the Palestinian-Israeli conflict, the civil war in Lebanon, the war in Iraq ...
- Unfortunately, there is a group who severs all ties with the Middle East.
- There is also a group of people who don't have any blood connection to the Middle East but feel attracted to the Eastern liturgies and their beauty.
Departing from this reality, I would suggest some ideas and projects for your consideration:
- The lobbying effort shall not be restricted to our faithful in the Eastern Churches, but would gather more support and definitely a better impact when the Roman Catholic Church joins forces.
- It would be beneficial to work together with the Orthodox and Protestant Churches abroad in finding ways to support our brothers and sisters in the Middle East.
- It would be a great initiative to have on a yearly basis a Worldwide Weekend Awareness about the Christians in the Middle East to be conducted in all the Churches.
- Many of our people support their relatives. It would be beneficial to create some type of funds to help create jobs and opportunities.
I hope this Synod will bear good fruits pleasing to our loving God. We commit ourselves to pray more and work harder for the sake of Christianity in the Middle East.

[00088-02.02] [IN067] [Original text: English]

- S. E. R. Mons. Jean TEYROUZ, Vescovo titolare di Melitene degli Armeni, Vescovo di Curia di Cilicia degli Armeni (LIBANO)

1.- "L'Église Catholique tient en grande estime les institutions ... des Églises Orientales. En effet, à cause de l'ancienneté vénérable ... resplendit en Elles la tradition qui vient des Apôtres par les Pères et qui fait partie du patrimoine indivis de toute l'Église, et révélé par Dieu" (Préambule du décret sur les Églises Orientales). "Une telle tradition est à attribuer à la Divine Providence ".
2.- Au premier rang de ces Églises, figurent les Églises Patriarcales. L'Église d'Occident a puisé à leur trésor liturgique, spirituel, juridique et dogmatique (DOE n°14 ... ). L'institution patriarcale est la forme traditionnelle dans les Églises Orientales. (EO n°11). Les Patriarches avec leur Synode constituent l'instance supérieure pour toutes les affaires du patriarcat (EO n°9). Il est recommandé de développer ce patrimoine global pour conserver la plénitude de la Tradition Chrétienne (DOE n°15).
3.- Qui dit émigration, dit diaspora. Des Églises Patriarcales ont des diasporas qui comptent beaucoup plus de fidèles que sur leur propre territoire. Le Pape Jean-Paul II demande de maintenir et d'intensifier les relations entre les communautés catholiques de la diaspora et les différents patriarcats. En effet, une communauté locale ne peut pas vivre coupée de son centre d'unité (Espérance nouvelle ... n°89). Dans la même Exhortation, le Pape parle des "racines historiques de nature religieuse qui font partie de l'identité nationale"(1) et met en relief leur "caractère prophétique" (n°21).
4.- Les Églises Orthodoxes jouissent de plus de pouvoirs dans toutes les affaires de leur patriarcat. Dans une perspective oecuménique, ne pas accorder aux Églises Orientales Catholiques plus de pouvoirs juridictionnels constitue un obstacle et risque de les voir disparaître un jour. Ne pas planifier pour l'avenir c'est se vouer à l'échec. La vie a sa propre façon de punir les retardataires. En revanche, que ces mêmes Églises aient plus de juridiction, n'est-il pas un stimulant promouvant l'unité des Églises?
En conclusion, n'est-il pas souhaitable que l'Église Catholique accorde plus de pouvoirs juridictionnels aux patriarches des Églises sui iuris pour le bien de toutes les Églises, Catholiques et Orthodoxes?

[00089-03.02] [IN068] [Texte original: français]

- Fr. César ESSAYAN, O.F.M. Conv., Consigliere della Delegazione Generale d'Oriente e Terra Santa dell'Ordine dei Frati Minori Conventuali (LIBANO)

La Parole de Dieu, si chère à notre Père saint François, est le lieu de la rencontre face à face avec le Christ. C'est là, dans la méditation et la contemplation que je rejoins celui qui est "mon Seigneur et mon Dieu", celui qui se révèle à moi et qui du coup me révèle à moi-même et m'invite à devenir "l'homme nouveau" dont nous parle saint Paul dans ses lettres. Il s'agit d'entrer en communion avec le Dieu Créateur et Sauveur.
Malheureusement, nos chrétiens connaissent mal le Christ et son Évangile. Ils utilisent souvent des mots impropres pour parler de Dieu, et des conceptions imprégnées par d'autres croyances. Les exemples sont multiples et convergent tous en une seule idée : nous avons de fausses images de Dieu. Il est donc primordial de revenir à la Parole de Dieu. Car toute notre vie dépend, que nous le voulions ou pas, de notre conception de Dieu.
Et si Dieu est relation et communion en Lui-même, nos divisions deviennent source de doutes, de souffrances et les fidèles ne peuvent que s'éloigner d'une Église qui refuse en son sein, le pardon, la réconciliation et la communion.
N'est-il pas temps de cheminer ensemble pour le bien du peuple de Dieu qui nous est confié ? Que nous coûte de coordonner nos efforts ? N'est-il pas possible aussi de créer des initiatives communes avec nos frères orthodoxes ? Comme par exemple, des journées oecuméniques 'moyen-orientales' pour les jeunes à l'instar des JMJ ? C'est seulement quand eux aussi se sentiront Église, entourés et encouragés par leurs Pasteurs, qu'ils seront les témoins que Dieu attend d'eux.
Il ne s'agit donc pas tellement de parler de nos chrétiens, mais de nous-mêmes : jusqu'à quel point sommes-nous prêts à prendre le risque de l'Évangile qui nous invite à aimer nos ennemis (qui sont souvent nos frères) ? Quant au risque de la Réconciliation et de la Communion anticipée avec nos frères orthodoxes et ceux des Églises Réformées ?
"N'ayez pas peur", nous répète le Christ et ce synode aussi, "car je suis avec vous jusqu'à la fin du monde".

[00090-03.02] [IN069] [Texte original: français]

- S. E. R. Mons. Rabban AL-QAS, Vescovo di Amadia dei Caldei (IRAQ)

L'antica e gloriosa Chiesa Assiro-Caldea è stata, nei primi secoli e fino allo stabilirsi della Umma islamica: grande evangelizzatrice. Il nostro vivo desiderio è che i cristiani vengano rafforzati per essere testimoni della Risurrezione del Signore. La loro testimonianza e presenza sarà anche un servizio per i non cristiani.
Per questo oggi abbiamo bisogno di rievangelizzare i nostri cristiani e soprattutto coloro che non partecipano più alla vita della Chiesa.
Le statistiche, a prescindere dalla qualità della fede, danno una frequenza alla S. Messa domenicale di un massimo del 20 %. Molti giovani non partecipano più o solo saltuariamente ai Sacramenti. Questo già ci sembra un segno che chiama a una mobilitazione prima che sia tardi. Bisogna ritornare a un annuncio esplicito nei modi che il Signore sta mostrando validi per i tempi odierni, necessariamente seguito da una formazione permanente.
Perché si rinnovi la fede dei cristiani, e la loro vita e gioia siano contagiose, abbiamo bisogno che lo nostre comunità diano i segni della fede già indicati da Gesù: “Amatevi gli uni gli altri come io vi ho amato; da questo sapranno che siete miei discepoli”. Questo amore può apparire in modo concreto attraverso una nuova evangelizzazione che crei comunità a misura d'uomo unite non solo dall' etnia, ma soprattutto dalla Parola ascoltata e accolta.
L'attacco che viene dall'Occidente e dall'influsso musulmano contro la famiglia, la possibilità del divorzio e dell'emigrazione, la diffusione dei contraccettivi, la legalizzazione dell'aborto, il family planning o birth control, la diffusione e il business della pornografia, tutto ciò porta a una nuova visione di famiglia. Anche qui diminuiscono le famiglie numerose e domina la visione laicista dove è l'uomo che pianifica il tutto...
Un aspetto importante, poco trattato nel documento, è la missione nella Chiesa delle nuove realtà ecclesiali. Dopo il Concilio assistiamo a una fioritura di carismi, frutto dello Spirito Santo, come ha riconosciuto la Chiesa.

[00091-01.03] [IN070] [Testo originale: italiano]

- S. E. R. Mons. Edgard MADI, Vescovo di Nossa Senhora do Líbano em São Paulo dei Maroniti (BRASILE)

Pubblichiamo di seguito la traduzione inglese del testo dell’intervento.La versione originale verrà pubblicata nell’edizione araba del Bollettino Synodus Episcoporum.

When we talk about monks, the Western world looks to the East. The Italian newspaper “La Repubblica” wrote an article last year on November 26th, 2009, about a Colombian brother Dario Escobar who has been living the Maronite monastic life for the past nine years in the convent of Our Lady of Houqa in the Canoubine Valley in Lebanon, which is connected to the local Lebanese congregation.
The world is in need of witness.
The Maronite Church is commemorating this year 1600 years since the death of Saint Maroun who was a monk and the patron of the Maronite Church. I suggest reviving the monastic life, the monastic and religious life in our Eastern Catholic Churches like the Orthodox Churches. This life renews the Church and forms a witness. It gives a trust for the Eastern Christians where they are partners in this East and provides vocations not only from the Middle East but also from the Diaspora.
The existence of religious persons and monks preserves Christians in their homelands and renews the Eastern Christian expansion throughout the world, it brings back its roots which are Eastern spiritual roots.
I suggest forming a committee to go deeper into this issue and to make the Canoubine Valley in Lebanon not only a phase of ascetic history but also part of the present. This can be done through either founding a new Patriarchal congregation or by giving space in this Valley for all Catholic congregations to live “communion and witness”. Thus we will be like Mary who chose the better part.

[00095-02.03] [IN071] [Original text: Arabic]

- S. E. R. Mons. Georges BOU-JAOUDÉ, C.M., Arcivescovo di Tripoli del Libano dei Maroniti (LIBANO)

L'instrumentum laboris a fait à peine allusion au rôle des laïcs dans l'Église et leur relation au clergé et aux Évêques.
Dans l'Église maronite les laïcs ont toujours participé à la vie de l'Église par le moyen des confréries mariales.
De même, des laïcs ont toujours été chargés de la gestion des biens et des propriétés de l'Église; d'autres, ordonnés sous-diacres, aidaient dans les relations avec l'autorité civile.
De nouveaux mouvements sont nés inspirés de ceux fondés en Occident. Certains se sont inculturés dans les Églises orientales, et d'autres pas encore.
Les journées mondiales de la jeunesse ont donné naissance à des groupes et des commissions de jeunes dans les diocèses.
Un congrès de laïcs a été tenu en 1997 au Liban, convoqué par le Président du Conseil Pontifical pour les Laïcs à Rome. Un autre est préparé actuellement par décisions des Patriarches Catholiques d'Orient.

[00096-03.03] [IN072] [Texte original: français]

- S. E. R. Mons. Camillo BALLIN, M.C.C.J., Vescovo titolare di Arna, Vicario Apostolico di Kuwait (KUWAIT)

Dans la tradition musulmane, le Golfe est la terre sacrée du prophète de l'Islam, Mohamed, et nulle autre religion devrait y exister. Comment pouvons-nous vivre cette affirmation avec la réalité de nos Églises dans le Golfe où il y a environ trois millions de catholiques ? Ils proviennent des pays d'Asie et d'ailleurs. La réalité de leur présence qui ne peut être occultée, interroge l'affirmation musulmane. Nous ne pouvons pas réduire notre assistance à ces fidèles uniquement à la célébration de la messe du dimanche, ou même quotidienne, et à nos homélies.
Il nous faut récupérer l'aspect missionnaire de l'Église. En effet, une Église qui n'a pas un esprit missionnaire et qui se referme sur elle-même, sur ses propres dévotions et traditions, est destinée à vivre une vie qui n'est pas la vie “en abondance” voulue par le Seigneur. En cela, les Congrégations missionnaires latines ont un rôle très important à remplir.
Il est urgent d'accueillir les charismes, les nouvelles réalités ecclésiales reconnues par le Saint-Siège même si elles sont souvent jugées aptes uniquement pour l'Église latine et peu ou pas pour les orientaux.
Il est important de former les chrétiens de nos Églises à un esprit vraiment catholique et universel, capable de briser le joug du provincialisme (même religieux), du nationalisme (ethnocentrique) et du racisme (latent).
Je veux assurer leurs Béatitudes les Patriarches et tous nos confrères évêques qu'au Golfe nous sommes en train de faire tout ce qui est dans notre pouvoir de faire et que, s'ils étaient là eux-mêmes, ils ne pourraient pas faire davantage.
Nous demandons à nos frères musulmans de nous donner les espaces pour pouvoir prier convenablement.

[00097-03.02] [IN073] [Texte original: français]

- S. E. R. Mons. Sylvester Carmel MAGRO, O.F.M., Vescovo titolare di Salde, Amministratore Apostolico del Vicariato Apostolico di Benghazi (LIBIA)

The Franciscan Friars Minor came to Libya in 1628 in order assist the many Christian slaves who were captured in battle, and have remained there ever since. Today this Franciscan presence is expressed by two Apostolic Vicariates: Tripoli and Benghazi.
Our two cathedral churches are the center of an intense pastoral ministry and humanitarian outreach to the thousands of Christian who come to live and settle here for several years.
The first immigrants to reach Libya, arrived here from the Kurdistan in 1975. The church was instrumental in giving assistance to many Kurdish Christian families who eventually re-emigrated and settled in other countries.
During the 1990s, the country opened its doors to welcome immigrants from the Middle East. In fact, thousands of Christians from Syria, Lebanon, Palestine and from Iraq arrived and settled in both the Tripoli and Benghazi regions, and, together with their families, led a normal, industrious life.
These Christian immigrants, were consoled to find the Catholic Church in Libya, which included also several nuns from their homeland. Here they were organized into personal parishes according to their language group. Even though belonging to other rites, they adapted themselves quite well to the Latin rite peculiar to our church.

Although these immigrants found in Libya a real haven of peace and security, (for which they will be eternally grateful), yet their dream lay in the hope of “a promised land” for which they longed and prayed. In fact, little by little, during the last 10 years, most of the original immigrants from the Middle East have left Libya, after succeeding to find a second homeland wherein to settle permanently together with their families.
The church in Libya is grate ful for having been instrumental in the hands of Divine Providence in ministering to these brethren in their hour of need.

[00098-02.02] [IN074] [Original text: English]

- S. E. R. Mons. Georges Nicolas HADDAD, S.M.S.P., Arcivescovo di Bāniyās, Cesarea di Filippo, Paneade dei Greco-Melkiti (LIBANO)

L'édifice libanais se construit autour de l'article 9 de la constitution de 1926 qui stipule que: “la Liberté de conscience est absolue. En rendant hommage au Très-Haut, l'État respecte toutes les confessions et en garantit et protège leur libre exercice, à condition qu'il ne soit pas porté atteinte à l'ordre public. Il garantit également aux populations, à quelques rites qu'elles appartiennent, le respect de leur statut personnel et de leurs intérêts religieux”.
Le Liban est sans doute l'un des rares pays où le pluralisme communautaire ne s'accompagne pas encore d'une prédominance d'une communauté sur les autres. Maintenir l'équilibre étant une des tâches les plus délicates.
Le “système libanais” offre un exemple significatif de liberté de religion et de conscience digne d'être protégées. Il n'en reste pas moins que l'application matérielle, soulève plusieurs points à éclaircir et surtout à faire évoluer dans le respect des droits humains:
- Malgré la clarté de l'article 9 de la Constitution, la liberté de religion et de conscience reste l'apanage des 18 communautés historiquement reconnues par la décision 60 LR de 1936 (12 chrétiennes, 4 musulmanes, une druze et une juive). Toute personne n'y faisant pas partie se trouve exclue de tout droit à l'exercice de ses libertés.
- Toute tentative marquée d'un prosélytisme par l'une ou l'autre des communautés peut entraîner des réactions extrêmes et parfois violentes.
- Toute conversion est perçue comme une atteinte profonde envers la communauté d'origine du converti et constitue une rupture sociale majeure du converti avec ses proches.
- Le dialogue inter-communautaire reste peu fréquent, et relève parfois du simple contact formel et occasionnel.
En effet depuis Vatican 2, l'Église essaye de trouver une matrice régulatrice entre la Vérité de la Parole et les valeurs de la liberté. Les moyens utilisables en ce sens restent les actes entrepris par les institutions des Églises du Liban, surtout celles dispensant éducation et actions sociales et humanitaires.
L'éducation et l'aide du prochain étant la pierre angulaire de tout renforcement de la liberté de religion et de conscience.
Valoriser et renforcer ces deux paramètres, sera le défi que devront affronter nos Églises, car tout dialogue et toute liberté ne peuvent exister que si l'intellectuel l'emporte sur le matériel et l’immédiat; la liberté de religion et de conscience ne pouvant proliférer que dans un milieu instruit et sans grandes disparités sociales et financières.

[00099-03.02] [IN075] [Texte original: français]

- S. E. R. Mons. Fares MAAKAROUN, S.M.S.P., Arcivescovo di Nossa Senhora do Paraíso em São Paulo dei Greco-Melkiti (BRASILE)

Pubblichiamo di seguito la traduzione inglese del testo dell’intervento.
La versione originale verrà pubblicata nell’edizione araba del Bollettino Synodus Episcoporum.

If we read the signs of the times, in the light of the Word of God, we will see that the salvation is to go back to what our Church was in its beginning: “Now the company of those who believed were one heart and soul”.(Acts 4:32) This means that the believers were living in the full love, and in true communion accomplishing the Will of the Divine Master saying: Be holy as your heavenly Father is holy.(Mt 5:48) (cf 6:36)
Every person, in the primitive church, was willing to be a live member in the sacramental body of Christ interacting with all, to be a saint and to be ready to sacrifice everything to accomplish the full holiness.
Today, all the efforts to build peace in the world, and to sow tranquility in the human heart and to end all oppressions and conflicts among religions and nations and between the human being and his brother... All of this seems to be confronted with an impenetrable wall which stops from accomplishing these goals... And this will spread despair and fear in the hearts of many people and among the human race...
Our Lord and God tells us: “Do not be afraid, little flock”,(Lk 12:32), I am with you all the days and forever, the doors of evil will not be able to stop you from achieving perfection and holiness.
Our Lord and God is with us always, and with Him we will be victorious over everything through love. Knowing that love hurts, love kills... But love revives and love alone can conquer all.
Yes indeed, love is the key for salvation. But there is no true love without true holiness. Let us be saints because our heavenly Father is Holy. Holiness is the solution. Yes, the sanctified love is the solution.

[00100-02.06] [IN076] [Original text: Arabic]

- S. E. R. Mons. Francis Némé BAÏSSARI, Vescovo titolare di Arado, Vescovo ausiliare e Sincello per Joubbé (LIBANO)

Le Proche-Orient fut en grande partie chrétien. Le Christ avait laissé un message. Le christianisme a été persécuté. Avec le concile de Nicée a commencé la longue série des excommunications: Arius, Nestorius, Eutychès, Photius. La rupture est consommée en 1054. Le légat du Pape excommunie le patriarche Michel Cérullaire. Celui-ci excommunie le Pape. Le christianisme est bousculé par les invasions, par les Perses, les Arabes, les Mongols, les Ottomans. Les combattants de l'Islam partent à la conquête du monde. La Syrie entière est à eux. Ils conquièrent ensuite l'Égypte. Le joug de l'Empire byzantin avait été si lourd que les envahisseurs furent souvent accueillis avec soulagement. Pour financer "le Jihad", les chrétiens étaient soumis à un impôt "la jizya", dont le poids élevé les incita par milliers à opter pour la religion du conquérant.
En fait, la situation réelle varia selon les époques et les personnalités des gouvernants. Le mal était fait, même si les chrétiens et les musulmans continuaient de travailler pour sauver la tolérance et la démocratie menacées.
Jean-Paul II a dit: "au tournant du troisième millénaire, le Christianisme y est encore bien ancré au Proche-Orient".

[00101-03.02] [IN077] [Texte original: français]

- S. E. R. Mons. Francesco COCCOPALMERIO, Arcivescovo titolare di Celiana, Presidente del Pontificio Consiglio per i Testi Legislativi (CITTÀ DEL VATICANO)

Per motivi di ufficio, devo intrattenervi sul diritto canonico orientale e quindi anche sul Codice dei Canoni delle Chiese Orientali. E lo faccio volentieri, anche sulla scia del recente Convegno (8-9 ottobre), che ha commemorato i 20 anni trascorsi dalla publicazione di tale Codice. Il Convegno ha fatto registrare la presenza di 400 partecipanti e per tale motivo ha dato visibilità, e soprattutto onore, non solo al diritto canonico orientale, ma anche, e particolarmente, alle venerabili Chiese di Oriente, tutte ivi rappresentate.
I. Vorrei, ora, offrire alla Vostra attenzione alcuni elementi che provengono dal Codice orientale e a cui l'Instrumentum laboris, pur senza mai citare canoni del Codice, fa perfetto eco. Riferendomi al titolo del presente Sinodo: "comunione e testimonianza ", trovo nel Codice orientale una serie di norme che intendono promuovere l'unità tra le Chiese sui iuris e anche con le Chiese non cattoliche. Ne do alcuni esempi.
1) Nella stessa nazione o regione, a giudizio della Sede Apostolica, si possono costituire assemblee di Gerarchi di diverse Chiese sui iuris, latini compresi, anche con la partecipazione di Gerarchi delle Chiese non cattoliche. Queste assemblee hanno lo scopo di favorire lo scambio di prudenza ed esperienza, nonché il confronto di pareri pastorali. Tutto ciò porta all'unione delle forze per il bene comune delle Chiese (cf. can. 202; 322 CCEO - 447-459 CIC).
2) Si può formulare un progetto comune per la formazione dei chierici, oppure erigere un seminario maggiore per diverse Chiese sui iuris della stessa regione o nazione, oppure ancora ammetere nei seminari maggiori o minori alunni di altre Chiese sui iuris, purché in ogni caso si osservino le tradizioni del proprio rito (can. 330 § 2; 332 § 2; 333; 343 CCEO - 242, 237 CIC).
3) Per un'azione pastorale unitaria il Vescovo eparchiale può invitare a partecipare all'assemblea eparchiale fedeli appartenenti ad altre Chiese sui iuris (anche nel consiglio pastorale - can. 273 § 3 CCEO - 512 § 2 CIC) o, come osservatori, fedeli appartenenti a Chiese e comunità non cattoliche (can. 238 §§ 2, 3 CCEO - 463 §§ 2, 3 CIC).
4) Per un servizio di sollecitudine pastorale verso tutti i fedeli, si chiede al Vescovo eparchiale di avere attenta cura anche di quelli appartenenti a un'altra Chiesa sui iuris che non hanno una gerarchia propria; gli si chiede in particolare di provvedere, in stretta relazione con l'autorità superiore di quella Chiesa, all'erezione di parrocchie personali, o all'assistenza spirituale da parte di un presbitero o di un parroco o di un sincello (can. 192 § l; 193; 246; 280 § l; 916 § 5 CCEO - 383, 518 ClC).
5) Nei rapporti interconfessionali (ecumenici) viene sollecitata l'intera Chiesa, cioè tutti i fedeli, in modo speciale i Pastori, affinché si impegnino per l'unità dei cristiani (can. 902, 903 CCEO), perciò si richiede in particolare che nella catechesi cattolica si presenti una retta immagine delle altre Chiese e Comunità ecclesiali (can. 625 CCEO). Ciascuna Chiesa sui iuris deve promuovere iniziative ecumeniche nel dialogo aperto, fiducioso e mediante iniziative comuni con gli altri cristiani (can. 904, 905 CCEO). Addirittura, se è conveniente e utile, si può pubblicare la Sacra Scrittura in collaborazione con altri cristiani (can. 655 § l CCEO - 825 § 2 CIC). Si devono, inoltre, favorire con prudenza il dialogo e la cooperazione con i non-cristiani e si deve cercare di mettere a loro disposizione la Sacra Scrittura con note appropriate (can. 592 § 2; 655 § 2 CCEO - 787 § l CIC).
II. Altri argomenti, di attuale rilievo, toccati in vari numeri sia dall'Instrumentum laboris sia dalla Relatio ante disceptationem, sono per esempio i seguenti. 1) Le singole Chiese, in esse tutti i fedeli, devono promuovere la giustizia sociale (can. 25 § 2 CCEO - 222 § 2 CIC) e lavorare alla soluzione dei problemi sociali alla luce dell'Evangelo (can. 601 CCEO); i predicatori della Parola di Dio sono tenuti a istruire sulla dignità umana e sui diritti fondamentali, sul senso della giustizia e della pace e sul dovere di attuarle nel nostro mondo (can. 616 § 2 CCEO - 768 § 2 CIC).
2) I fedeli devono impegnarsi affinché il diritto alla libertà religiosa e quello alla libertà di educazione siano riconosciuti dalla società civile (can. 627 § 3; 586 CCEO -793, 748 § 2 CIC) e a lavorare affinché l'educazione sia estesa a tutti gli uomini (can. 630 § 1 CCEO); le scuole cattoliche e le università cattoliche devono curare la formazione integrale della persona umana affinché gli alunni stimino i valori, umani e morali, alla luce della fede, e così possano coltivare la giustizia, la responsabilità sociale e la fraterna convivenza (can. 629; 634 §§ 1, 3; 641 CCEO - 795 ClC).
3) Ai laici spetta di conoscere il patrimonio della propria Chiesa per favorire l'unità di azione tra i laici delle diverse Chiese sui iuris per il bene comune della società (can. 405 CCEO) e di testimoniare Cristo nel trattare le cose temporali, anche nella vita politico-sociale proponendo le leggi giuste nella società (can. 401 CCEO - 225 § 2 CIC).
4) Per annunziare l'Evangelo nel mondo la Chiesa deve rivendicare il suo diritto di usare gli strumenti della comunicazione sociale; i fedeli specializzati nella comunicazione sociale hanno l'obbligo di collaborare, di sostenere e favorire questa missione della Chiesa (can. 651; 652 § 1 CCEO - 761, 822 §§ 2, 3 CIC). Il diritto particolare delle singole Chiese sui iuris può stabilire delle norme sull'uso dei mezzi di comunicazione sociale (can. 653 CCEO - 831 § 2 CIC).

[00102-01.03] [IN078] [Testo originale: italiano]

- S. E. R. Mons. Paul Nabil EL-SAYAH, Arcivescovo di Haifa e Terra Santa dei Maroniti, Esarca Patriarcale di Antiochia dei Maroniti (ISRAELE)

The ecumenical question in the Middle East in general, and in the Holy Land in particular, has become one of the most important challenges for the Church from the grass roots up. We have 13 mainline Churches in Jerusalem and their traditions and memories are more hardened than anywhere else in the world, and their physical and psychological boundaries are very clearly drawn . The scandal of our divisions is often broadcast live worldwide, especially when conflicts flair up in the Holy Sepulcher on Good Friday or in the Church of the Nativity on Christmas morning, while the international media is watching.
1) Our identity as Christians will always be lacking unless we earnestly strive to bring forward the ecumenical agenda.
2) Communion within each of our Churches and among them is a prerequisite for meeting our sister Churches and other Christian communities and cultivating and authentic ecumenical spirit.
3) Witness cannot be authentically carried out without our Churches being together and working together. Meeting the ecumenical challenge is not for us an option but an absolute necessity.
In conclusion I have three suggestions:
1) I wish to urge our Churches to take the necessary steps to save the Middle East Council of Churches as it seems to be on the verge of collapse. It is the only umbrella under which all our Churches come together. This will be a great loss for the ecumenical cause.
2) Give the ecumenical agenda greater importance at the local level according to the circumstances of each and every diocese, parish or community.
3) Institutions and organizations are important but unless we cultivate the ecumenical spirit in and among our people, as described above, institutions and organizations will remain totally dead. Ecumenical formation is a must at all levels and particularly in the seminaries and houses of formation.
Finally I am fully convinced that attempting to meet the ecumenical challenge will be one of the yardsticks with which the success and failure of this synod will be measured . Being together and working together as Churches is a vital condition for an effective Christian presence in the Holy Land and in the Middle East at large.

[00103-02.02] [IN079] [Original text: English]

- S. E. R. Mons. Georges KAHHALÉ ZOUHAÏRATY, B.A., Vescovo titolare di Abila di Lisania, Esarca Apostolico per i fedeli Greco-Melkiti residenti in Venezuela (VENEZUELA)

En referencia a los números 43 a148 del capítulo 4° sobre el tema de la "Emigración", es muy importante considerar: ¿Cual será el futuro de este fenómeno del éxodo de millares de familias y personas a otros países o continentes? En los países de emigración ya estamos en el tercer o cuarta generación. Es un gran potencial humano del Medio Oriente que pierden los países de origen en especial Tierra Santa. En el punto de vista religioso. ¿Qué pueden hacer unos Obispos o Exarcas Apostólicos y una cantidad limitada de sacerdotes frente a un mar de Emigrantes instalados en los nuevos países?
Nuestra proposición es diversa:
- Ayudar de la parte de la Santa Sede y jefes de Estado de la región del Medio Oriente de crear un ambiente de pacificación y justicia para que varias familias regresen a sus países de origen en especial las que habían dejado sus tierras a partir de la segunda mitad del siglo pasado.
- Nosotros los Emigrantes de Siria, Líbano, Palestina y permítanme decirlo de Egipto,
quedaremos siempre amorosos y pegados de nuestra tierra de origen: numerosos son los hombres y mujeres que podrían dar un impulso científico, económico y religioso como lo están haciendo en los países que nos han recibido y abierto los brazos con generosidad.
- La Iglesia local de rito latino ha ayudado mucho a nuestros hijos en varios países. Yo pienso que ha llegado la hora de organizarnos más, de coordinar nuestros esfuerzos como católicos Orientales, para conservar nuestras liturgias y tradiciones, trabajando en un clima de Ecumenismo con nuestros hermanos los ortodoxos y diferentes Iglesias históricas no católicas, ayudando de esta manera la Iglesia Universal a la cual pertenecemos todos a afrontar el desafío fuerte de las sectas y algunos medios de comunicación financiados por el poderío anticlerical internacional.
- La Iglesia Oriental en los países de Emigración, en especial en el nuevo mundo, pueden enriquecer con su liturgia la visión teológica y patrística del occidente. Esperamos pues que la Santa Sede nos ayude a conservar nuestras tradiciones igual que en nuestro Oriente. Algunas Conferencias Episcopales, conscientes del rol de estas Iglesias, han apoyado sus reivindicaciones para conservar su patrimonio Apostólico

[00104-04.02] [IN080] [Texto original: español]

- S. E. R. Mons. Ibrahim Michael IBRAHIM, B.S., Vescovo di Saint-Sauveur de Montréal dei Greco-Melkiti (CANADA)

En premier lieu je tiens à souligner que si les chrétiens d'Orient ont des difficultés à se maintenir dans plusieurs de leurs pays, les immigrants orientaux de mon éparchie n'en ont pas beaucoup moins, mais leurs difficultés sont différentes. Par exemple, même après trente ans, les immigrants sont souvent tiraillés, et même "crucifiés" entre deux mondes: leur pays d'origine et leur pays d'accueil. L'immigration n'est pas toujours un voyage reposant.
La grande difficulté que vivent les immigrants chrétiens orientaux, c'est que leur vie de foi, leurs traditions, leurs coutumes, leur héritage et leur Histoire sont menacés par un sécularisme agressif et par un athéisme pratique qui sont à l'essence de la nouvelle société dans laquelle ils vivent. À cause de cette menace, plusieurs peuvent expérimenter une deuxième immigration qui peut être "finale", qui peut faire une coupure totale avec les valeurs que j'ai déjà mentionnées.
D'autre part, notre Église vit avec les mêmes pressions que l'Église occidentale qui est confrontée à une attaque préméditée et parfois par des lois qui éliminent des symboles religieux importants. Nous avons beaucoup entendu parler des persécutions en Orient, et je crois qu'une persécution d'un autre genre est déjà commencée et vécue par les chrétiens d'occident. Mais l'Église reste ferme et continue à garder l'Espérance évangélique.
Autre problème vécu par les immigrants chrétiens orientaux, c'est la solution de facilité, due aux grandes distances entre leur résidence et leur lieu de culte. Par conséquent, ils recourent au lieu de culte catholique le plus proche. Nous sommes une petite minorité qui peut être assimilée par la grande majorité.
D'un autre point de vue, les chrétiens du Moyen-Orient qui décident de quitter leurs terres afin d'éviter la coexistence avec les autres religions, ignorent qu'en Occident, la nécessité de coexistence est parfois plus forte. L'occident devient de plus en plus diversifié et se transforme, à cause de l'immigration, en un milieu qui accueille toutes les ethnies, les cultures et les religions.
Par ailleurs, il est vrai qu'il ne faut pas encourager l'immigration des chrétiens d'Orient et qu'il faut plutôt les aider à s'enraciner dans leur pays. Notre présence en Orient n'est pas un hasard, mais plutôt une présence selon la Volonté de Dieu qui l'a choisi et l'a sanctifié par Sa présence. Les chrétiens d'Orient doivent s' attacher à leur terre de toutes leurs forces. et la défendre "becs et ongles".
Mais en même temps, il ne faut pas oublier que l'immigration justifiée est un droit inaliénable selon les principes du respect de la liberté de la personne humaine et de sa dignité : principes que l'Église défend avec persistance. Je crois que nous devons faire tout notre possible pour fortifier la présence des chrétiens en Orient avant de leur dire de ne pas émigrer. Sans rentrer dans les détails, je peux dire que les chrétiens qui ont émigré, sont parfois, une aide essentielle aux chrétiens qui restent. Dans certains cas, l'immigration d'une personne est même nécessaire pour le bien de sa famille et de sa parenté. Khalil Gibran disait avec raison : "La terre est ma patrie et l'humanité ma famille". Bien entendu, c'est un idéal qui n'est pas facile à atteindre.

[00105-03.02] [IN081] [Texte original: français]

- S. E. R. Mons. Thomas MERAM, Arcivescovo di Urmia dei Caldei, Vescovo di Salmas, Shahpour dei Caldei (IRAN)

Pubblichiamo di seguito la traduzione inglese del testo dell’intervento.
La versione originale verrà pubblicata nell’edizione araba del Bollettino Synodus Episcoporum.

Holy father benedict XVI, my brother Bishops,
First of all, I would like to present my thanks and my gratitude for all those who prepared this interesting text and gave us the Instrumentum laboris. This Synod plants hope in us and gives us strength and helps us to move forward, despite the difficulties, and not to despair and not to make compromises in the face of daily difficulties, and in this way we will give a living and Christian witness. As mentioned in the Instrumentum laboris, this (witness) is a martyr and in many countries in the Middle East the Christian lives this martyrdom and has to bear all sorts of calamities without denying his faith. And the Christians from their earliest days were persecuted and history is the greatest witness to this. Despite all the disasters and persecution, the Christians kept their deposit of faith with complete fidelity and sincerity. The Chaldean Church in particular was persecuted and offered thousands and thousands of her children on the altar of fidelity and love for Christ and therefore it was properly named the Church of Martyrs, and it continued emigrating from city to city, from country to country, up to today, and didn’t abandon anything of her true faith, irrigated with the blood of these martyrs and saints which conserves, strengthens and confirms her. And today I can repeat with the Prophet David: for you everyday we are slaughtered, the Christian bears his cross every day and continues as on the road to Golgotha and gives living and silent witness, and this silent witness is a loud shout which echoes and this echo is heard by all those of good will; the Christian hears every day from loudspeakers, television, newspapers and magazines that he is an infidel and he is treated as a second-class citizen, but he stands firm and solid and doesn’t change his faith but becomes more courageous and proud of his faith.
The emigration issue: this has been a problem for over 100 years, not only in the Middle East but also from all the Asian, African and South American countries and everyone has their own particular reasons, because every human being has the right to live wherever he wants and the reasons for emigration are political, economic or to do with well-being and a better future that is more prosperous and serene. A lot of people are asking: what is the benefit of this Synod and what will be done for the Middle Eastern Christians? It is true that we cannot perform miracles quickly, but at least the Synod gives hope. And the Christian will not feel alone but that all the Catholic Churches in the world care for him because he is an active and holy member in the body of the whole Church.
The Church in Iran: We see that the Church feels the responsibility more seriously when she faces difficulties and despite these trials and tribulations and occasional lack of respect we see the Church grow and prosper. Yes, there is a strong decrease in the number of Christians, especially Catholics, but on the other hand we see the religious and priestly vocations increasing among the citizens of this country.
Let me now give you some statistics:
The late Papal Nuncio in Iran, Bugnini, wrote a book in 1979, entitled “The Church in Iran” and described all the Catholic Church does through Christian, human, and cultural services, and there was only one house for the elderly and disabled. But now we have four, which provide services free to these persons from all the Christian denominations without discrimination based on their ecclesial or national identities.
Priests and nuns in iran in 1979
In 1979, there were only 51 priests of whom only one was Iranian and two had been granted Iranian citizenship. There were 73 nuns of whom two were Iranians, and the majority of priests and nuns were working in the teaching field.
But now, after the Islamic revolution, the Church faced her biggest crisis for priests and nuns; we can see that the Holy Spirit didn’t leave the Church to face this difficulty alone, but He inspired in the Church’s children’s hearts a feeling of profound responsibility towards their faith and their Church. And despite the continuous emigration and the small number of Catholics we see today vocations increase and the Church, in Iran, like a tree, has new leaves and bears fruit. We have 14 priests, 6 of them are Iranians and another two serve the Church outside their country, we have 4 bishops who are not Iranians, we have 21 nuns of whom 15 are Iranians, two of them work outside Iran, three of them are finishing their university studies and there are 10 of them serving their Church and country according to their vocation, and we ask God to increase these vocations.
Thank you for listening.

[00107-02.03] [IN082] [Original text: Arabic]

- S. E. R. Mons. Issam John DARWICH, B.S., Vescovo di Saint Michael's of Sydney dei Greco-Melkiti (AUSTRALIA)

Pubblichiamo di seguito la traduzione inglese del testo dell’intervento.
La versione originale verrà pubblicata nell’edizione araba del Bollettino Synodus Episcoporum.

Pubblichiamo di seguito la traduzione inglese del testo dell’intervento.
La versione originale verrà pubblicata nell’edizione araba del Bollettino Synodus Episcoporum.

This intervention has two parts:
In the first part, I will talk about my Church in Australia and in the second about my Church in the Arab countries.
I thank His Holiness who expressed his paternal care for the whole Church through our call to this Assembly at this time in Rome, the Eternal City of Saints Peter and Paul.
We have to recognize with great respect that the Latin Church in Australia and New Zealand, especially the Catholic Episcopal Conferences, played a vital role in keeping our Eastern Catholic heritage and traditions.
Our most fraternal communications are with the Christian Orthodox who come from Egypt, Sudan and the Middle East. We also have good relations with the Coptic Orthodox from Egypt and Sudan and other non-Calcidian communities in the East, such as the Syrians and the Assyrians, as we also find many common factors such as language, culture and traditions.
Our Dioceses participate in a dialogue with many Muslim communities in Australia, and one of the most important activities was establishing a “Muslim and Christian Friendship Association of Australia”, which worked to strengthen the positive relations between the two religions and decreased the tensions between them through conferences, mutual visits and common activities, and contributed to solve disagreements between the Muslims and the Australian communities in the years after the tragic events of September 11 2001.
We as Eastern Catholics and as brothers with Orthodox Churches especially the Church of Antioch, hope the Roman Catholic Church will give us a larger role in the dialogue with our Orthodox brothers on the local and international levels. And this will guide us to greater closeness with our two Churches of Antioch and this in itself will be a great witness that we can give to our Arab, Muslim and Christian societies.
We also hope that the Eastern Catholic Churches will overcome the obstacles that face them in their Apostolic and Pastoral mission and allow Christ’s face to shine forth.
The main problems:
1. We see intolerance increasing daily among the Eastern Catholic Churches especially in the clergy’s spirits and those who are working in the Church administrations.
This intolerance sows suspicion and affects clearly the lay people’s attitudes and lives. To be healed of this we need to make a clear plan which can be realized to educate the clergy and the lay persons with clear programs and so the Eastern Catholics will fulfill the reality of the one universal church. It is sad that not every Catholic listens to the words of Pope Benedict XV: “The Church of Jesus Christ is not Latin nor Greek nor Slav, but Catholic. And so she does not distinguish between her faithful, Greek, Latin or Slav or other nationalities; all are perceived as equal by the Holy See”.
2. Communication among the Eastern Catholic Churches is still superficial and there is very little collaboration especially on social and apostolic projects; for example, the sad situation in Lebanon where every Church seems to be interested achieving political benefits for themselves and more than the other Churches, while they should be seeking to benefit all Christians. This surely shows our weakness and divisions.
3. We, who have been asked to be pastors of souls, seem to waste a lot of time on political issues. This should be the role of lay people while we, the consecrated, have to show more interest in the proclamation of the Word of God and the Gospel of Salvation and have to devote all our energies to offering the spiritual and educational bread for our people. Our Eastern Catholic people, who are committed in faith in the Middle East and who are faithful to mutual respect and fraternal cohabitation offer, finally, a very large and valuable contribution to support the Arab and Muslim world.

[00108-02.06] [IN083] [Original text: Arabic]

- S. E. R. Mons. Ghaleb Moussa Abdalla BADER, Arcivescovo di Algeri (ALGERIA)

Vu sa petite réalité, notre Église est appelée chaque jour et à chaque instant à la rencontre de l'autre, du différent ... au point que notre Église a presque fait de la rencontre sa mission spécifique dans ces pays, et se définit même comme "l'Église de la rencontre". Dans cette rencontre de l'autre commence et se construit jour après jour un dialogue spontané, gratuit, sincère et très constructif.
Dans le quotidien, ce dialogue se fait simple présence, simple partage. Il se traduit concrètement par des services gratuits suscités par rien d'autre que l'amour du prochain et la recherche de répondre aux besoins de ceux avec qui on est en dialogue. Dialoguer dans le quotidien veut dire vivre, travailler, cheminer, chercher ensemble, donner et recevoir et parfois se réjouir et souffrir ensemble.
Dans ce dialogue quotidien tombent et disparaissent beaucoup de préjugés, de peurs, de craintes, de malentendus, d'ignorances et de fausses conceptions, et se construisent une connaissance et une confiance réciproques, souvent nécessaires pour assainir les rapports entre les croyants et entre les religions elles-mêmes.
Nos Églises ont la conscience d'avoir et de vivre une mission prophétique, celle de préparer et de créer pour aujourd'hui et pour demain un climat pour un dialogue plus serein.
Ce dialogue est le meilleur témoignage que nos Églises puissent donner de la foi, et il est souvent plus efficace que l'annonce directe de la Bonne Nouvelle.
Nous sommes heureux de constater que ce dialogue est accepté et est hautement apprécié par nos gens parce que gratuit et sincère, et il commence même à donner de bons fruits
Ce dialogue est fondamental pour la vie de nos chrétiens et pour la paix civile dans tous nos pays. En effet, si le dialogue officiel vient à manquer, cela peut créer tout au plus une crise dans les rapports officiels réciproques, mais si le dialogue au quotidien vient à manquer, c'est beaucoup plus grave, parce que c'est la paix, la vie et l'existence même de ces groupes qui sont remises en question.
L'expérience de nos Églises du Maghreb nous apprend que le vrai dialogue commence avec les petits détails de la vie quotidienne, le dialogue qui ne veut pas s'annoncer comme tel mais qui se veut une simple présence, un simple service ... Le vrai dialogue se fait là où se trouvent les hommes, avec leurs joies et leurs soucis, leurs questions bien terre à terre de la vie quotidienne, ainsi que leurs questions sur des thèmes fondamentaux regardant la vie et la destinée de l'homme.
Le dialogue a besoin d'éducation. Or le dialogue de la vie est la meilleure éducation et la meilleure école pour apprendre à connaître et à respecter l'autre et pour collaborer ensemble.

[00109-03.02] [IN084] [Texte original: français]

- S. E. R. Mons. Paul-Emile SAADÉ, Vescovo di Batrun dei Maroniti (LIBANO)

Pubblichiamo di seguito la traduzione inglese del testo dell’intervento.
La versione originale verrà pubblicata nell’edizione araba del Bollettino Synodus Episcoporum.

INTRODUCTION
One of the biggest problems facing Christians in Lebanon and in Middle Eastern countries is displacement. It can be summarized in its spiritual, theological, cultural, political and social dimensions. In brief, it is the most realistic expression of the situation of life and existence itself of Christians.
First, the causes of this displacement:
1. Security reasons: it refers to the denominational and sectoral strife and conflicts related to dogmatic and ideological differences. Plus the continuous results of the Arab-Israeli conflict and all the regional wars caused by it.
2. Socio-political reasons: based on the quality and honesty of those who are in power. Whenever the judge is weak politically and militarily speaking he goes to persecute the minorities to cover his own weakness.
3. Publicity reasons: this is represented specially by what the Western evangelizers do (such as the Protestant sects, Jehovah’s Witnesses, etc...) of publicity and activities inside the countries of the region, especially inside the minority communities in order to serve religious and political goals at the same time.
4. Religious reasons: Through the growth of fanatical and extremist movements from the Sunni and Shiite in the majority of the region’s countries and the activities and influence of these movements and their desire to come to power themselves. All these reasons are a direct threat against Christians who are displaced inside their own country or in other distant countries.
Second, the negative results:
1. Emigration and displacement are two main factors in demographic impoverishment for the Christian minorities. According to Dr. Said Adin Ibrahim, in the late ‘80s, the Catholic Christians in the Middle East numbered about 2.3 million but in 2000 they were only 1.614.000.
2. This decrease expresses not only the imbalance on the demographic level but also on the qualitative level, shown by the emigration of two main groups of the country’s growth: the brains and specialized personnel that directly affects the existence, the presence and the role of Christians in these countries.
Third, the solution:
1. Christians are asked to be more attentive or conscious of the meaning of their presence and the need for their commitment in public life (Instrumentum laboris, no. 46).
2. Improving links between the Christians of the Middle East and the Christians of the Diaspora. The Church has an essential role in reinforcing these links for equal service to both.
3. To enliven the Christian faith and the witness to Jesus in actions and daily life.4. Sensitizing Christians to their rights to free and dignified living in the land of their ancestors and to remain there. Their homeland is the land of their ancestors, the homeland is not a hotel.
5. Collaboration among faithful, Church and state, to respect the decree on human rights that guarantees the minimum level of religious and cultural freedom and participation in political life in their countries.
6. Collaboration with the moderate Islamic communities and encouraging them to stand firmly against fanatical extremist religious movements.

[00111-02.03] [IN085] [Original text: Arabic]

- S. E. R. Mons. Raymond Leo BURKE, Arcivescovo emerito di Saint-Louis, Prefetto del Supremo Tribunale della Segnatura Apostolica (CITTÀ DEL VATICANO)

The first concern is a somewhat widespread problem of Catholic faithful passing to a non-Catholic Eastern Church or the Islamic religion in order to free themselves from a matrimonial bond. Within the perspective of ecclesial communion which considers the indissolubility of marriage as its great treasure, the abandonment of the communion of the Church with the pretension of breaking the marriage bond inflicts a distinct wound upon the membership of the Church.
The second concern is the treatment of causes of marriage nullity with justice, both in service of communion and as a witness to Justice of which the Church should be the mirror in the world. Keeping in mind no. 29 of the Post-synodal Apostolic Exhortation Sacramentum caritatis, the following points must be observed: the need to prepare fitting ministers of justice for the ecclesiastical tribunals (cf. CCEO, cann. 1086, § 4; 1087, § 3; and 1099, § 2); the collaboration, also between sui iuris Churches, in the erection and operation of effective ecclesiastical tribunals (cf. CCEO, cann. 1067-1068); the assiduous observance of the procedural laws, in order to avoid even the appearance of partiality; the acknowledgment of the service of ecclesial communion, in this precise matter, offered, together with the Petrine ministry (cf. CCEO, can. 1059), by the Apostolic Signatura through the vigilance over the administration of justice (cf. Lex propria, art. 35; and can. CCEO, can. 1062, § 1); the fitting and swift administration of justice in causes of marriage nullity as an essential means of promoting the teaching on indissolubility; the better coordination of the administration of justice at local tribunals with the justice exercised by the Holy See, also by means of agreements or conventions between the Patriarchs and the Tribunal of the Roman Rota for the treatment of causes which legitimately arrive at the Roman Rota; and the timeliness of updating the relevant laws in the personal Statutes where they exist (cf. CCEO, cann. 99, § 1; and 1358).
Addressing the above concerns of canonical discipline will contribute to the communion of the Church in the Middle East, which all canonical discipline exists to safeguard and promote.

[00112-02.02] [IN068] [Original text: English]

- S. Em. R. Card. André VINGT-TROIS, Arcivescovo di Parigi, Ordinario per i fedeli di rito orientale residenti in Francia e sprovvisti di Ordinario del proprio rito, Presidente della Conferenza Episcopale (FRANCIA)

L'expérience des relations séculaires de l'Église catholique en France avec les Églises orientales se caractérise par plusieurs points forts :
l. Nous avons veillé à maintenir le plus possible le soutien aux Églises sur place: par l'implantation et les activités de nombreuses congrégations dans l'enseignement et les soins; par des associations soutenues par nos paroisses latines, notamment l'Œuvre d'Orient; par des jumelages entre diocèses ou entre paroisses. Les nombreux pèlerinages permettent à beaucoup de nos fidèles de découvrir les communautés catholiques orientales et de nouer avec elles des liens durables. Ce soutien s'accompagne de démarches auprès de nos gouvernants pour qu' ils soutiennent les chrétiens au Moyen-Orient, en évitant, en particulier, le risque de la création de "territoires confessionnels" où seraient constitués des sortes de ghettos et en gardant toujours ouverte un porte pour l' émigration de celles et de ceux qui ne peuvent pas continuer à vivre dans leurs pays.
2. La présence de communautés catholiques vivantes dans tous les pays du Moyen-Orient assure une continuité historique sur les Lieux Saints même. Elle nous aide aussi dans l'expérience que connaissent aujourd'hui la plupart des pays occidentaux: la rencontre avec l'Islam. Dans beaucoup de pays du Moyen-Orient, les chrétiens vivent dans des régions à majorité musulmane depuis des sièc1es. Ils ont acquis ainsi une sagesse éprouvée dans la manière d'assumer ces situations. D'autre part, la cohabitation avec un judaïsme vivant, spécialement en Israël, peut aussi contribuer à faire évaluer les relations entre les juifs et les chrétiens. Enfin, la coexistence des Églises chrétiennes désunies sur les lieux mêmes de la naissance de notre Église est un stimulant vigoureux pour progresser dans l'action oecuménique.
3. De nombreux fidèles, de différentes Églises orientales, ont émigré chez nous. Ils ont pu se rassembler dans des communautés où ils retrouvent leur liturgie propre. Nous nous efforçons de les aider à développer la vie de leurs communautés qui favorise en même temps leur fidélité à la foi dans leur Église et la mémoire de leurs racines culturelles.
Ils bénéficient de la solidarité active de ceux qui les ont précédés et qui facilitent leur intégration professionnelle, sociale et culturelle dans la société française. Cette intégration s'accompagne de relations fraternelles avec les communautés latines de nos pays. Il s'agit pour les catholiques latins d'élargir leurs horizons ecclésial et spirituel. La découverte des liturgies orientales et des communautés qui en vivent peut certainement aider nos paroisses latines à reconnaître un sain pluralisme dans l'expression de la prière.
Pour terminer, je ne peux manquer de soulever la question de l'assistance pastorale aux communautés orientales. Dans notre pays, nous observons la règle fixée par le Siège apostolique: un prêtre d'une Église catholique orientale, marié, ne peut pas recevoir de mission pastorale en territoire latin. Et, sauf exceptions rarissimes, nous nous tenons à cette règle. La mobilité de la société actuelle change la compréhension de la notion de "territoire" et je crois savoir que d'autres pays d'Europe ne sont pas astreints à la même règle. Quoiqu'il en soit, certaines Églises patriarcales rencontrent des difficultés de plus en plus grandes à trouver les prêtres célibataires pour le service de leurs communautés en pays " latins ".

[00113-03.03] [IN087] [Texte original: français]


COMPOSIZIONE DELLA COMMISSIONE PER L’INFORMAZIONE

Presidente
- S. Em .R. Card. John Patrick FOLEY, Gran Maestro dell'Ordine Equestre del Santo Sepolcro di Gerusalemme (CITTÀ DEL VATICANO)

Vice Presidente
- S. E. R. Mons. Antoine AUDO, S.I., Vescovo di Alep dei Caldei (SIRIA)
Membro
- S. E. R. Mons. Guy-Paul NOUJAIM, Vescovo titolare di Cesarea di Filippo, Vescovo ausiliare e Sincello per Sarba (LIBANO)

Membri ex-officio
- S. E. R. Nikola ETEROVIĆ, Arcivescovo titolare di Cibale, Segretario Generale del Sinodo dei Vescovi (CITTÀ DEL VATICANO)
- S. E. R. Mons. Joseph SOUEIF, Arcivescovo di Cipro dei Maroniti (CIPRO)
- S. E. R. Mons. Claudio Maria CELLI, Arcivescovo titolare di Civitanova, Presidente del Pontificio Consiglio delle Comunicazioni Sociali (CITTÀ DEL VATICANO)

Membro e Segretario ex-officio
- Rev. P. Federico LOMBARDI, S.I., Direttore della Sala Stampa della Santa Sede (CITTÀ DEL VATICANO)

AVVISI

- CONFERENZE STAMPA

CONFERENZE STAMPA

La seconda Conferenza Stampa sui lavori sinodali (con la traduzione simultanea in italiano, inglese, francese e arabo) si terrà nell’Aula Giovanni Paolo II della Sala Stampa della Santa Sede lunedì 18 ottobre 2010 (dopo la Relatio post disceptationem), alle ore 12.45 orientativamente. Interverranno:

- S. B. Ignace Youssif III YOUNAN, Patriarca di Antiochia dei Siri (LIBANO), Presidente Delegato
- S. Em .R. Card. John Patrick FOLEY, Gran Maestro dell'Ordine Equestre del Santo Sepolcro di Gerusalemme (CITTÀ DEL VATICANO), Presidente della Commissione per l’Informazione
- S. E. R. Mons. Antoine AUDO, S.I., Vescovo di Alep dei Caldei (SIRIA), Vice Presidente della Commissione per l’informazione
- Rev. P. Federico LOMBARDI, S.I., Direttore della Sala Stampa della Santa Sede (CITTÀ DEL VATICANO), Segretario Ex officio della Commissione per l’Informazione

La terza Conferenza Stampa sui lavori sinodali (con la traduzione simultanea in italiano, inglese, francese e arabo) si terrà nell’Aula Giovanni Paolo II della Sala Stampa della Santa Sede sabato 23 ottobre 2010 (dopo il Nuntius e l’Elenchus finalis propositionum), alle ore 12.45 orientativamente. Interverranno:

- S. B. Antonios NAGUIB, Patriarca di Alessandria dei Copti (REPUBBLICA ARABA DI EGITTO), Relatore Generale
- S. E. R. Mons. Joseph SOUEIF, Arcivescovo di Cipro dei Maroniti (CIPRO), Segretario Speciale
- S. E. R. Mons. Cyrille Salim BUSTROS, S.M.S.P., Arcivescovo di Newton dei Greco-Melkiti (STATI UNITI D'AMERICA), Presidente della Commissione per il Messaggio
- Rev. P. Federico LOMBARDI, S.I., Direttore della Sala Stampa della Santa Sede (CITTÀ DEL VATICANO), Segretario Ex-Officio della Commissione per l’Informazione

I Signori operatori audiovisivi (cameramen e tecnici) e fotoreporter sono pregati di rivolgersi per il permesso di accesso al Pontificio Consiglio per le Comunicazioni Sociali.


Avviso ai lettori

Regole ortografiche applicate per i testi in arabo

Si avvisa che per i testi in arabo sono state applicate le seguenti regole ortografiche.

Per quanto riguarda l’uso delle sigle degli Ordini religiosi: l’uso delle sigle degli Ordini religiosi in arabo presenta alcune complicazioni e quindi per il Bollettino - che non è una pubblicazione ufficiale, ma uno strumento di lavoro ad uso giornalistico - è stata scelta la soluzione meno faticosa e più semplice. Nel lavoro accademico non si usa indicare le appartenenze a Ordini religiosi, ma questa soluzione non è stata ritenuta opportuna per il Bollettino. La soluzione sarebbe stata indicare i nomi degli Ordini religiosi per intero, ma questa prassi si sarebbe discostata molto dalle altre edizioni linguistiche. Quindi, per l’Edizione araba è stato deciso di sostituire le sigle degli Ordini religiosi con il nome di uso comune (gesuiti, salesiani, francescani, ecc.).

Per quanto riguarda i nomi e i titoli dei Partecipanti: per i nomi non arabi dei Partecipanti la Redazione del Bollettino ha seguito il consueto metodo di traslitterazione secondo la pronuncia. Per i nomi originali in arabo dei Partecipanti, in assenza della versione araba dell’Elenco dei partecipanti, è stata fatta una ricerca sistematica a cura della Redazione del Bollettino. Per circa il 5 % dei nomi arabi, di cui non è stato possibile rintracciare in tempo il nome originale in arabo, è stato deciso di effettuare comunque la re-traslitterazione in caratteri arabi a partire dall’Elenco dei partecipanti consegnato in versione plurilingue con caratteri romani, per conservare l’uniformità ortografica dell’Edizione araba.
In assenza della dicitura araba, tutti i titoli di tutti i partecipanti sono stati traslitterati (o re-traslitterati), anche qui con un certo margine di errore.

Errata corrige

Nel caso venissero riscontrati degli errori, si prega gli interessati di voler segnalare alla Redazione del Bollettino i nomi e/o i titoli errati e la corretta ortografia araba, via E-mail a:
fungogenerale@pressva-fungo.va

Lo stesso indirizzo E-mail potrà essere usato anche per segnalare degli errori riguardanti tutto il contenuto del Bollettino.

 
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