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SYNODUS EPISCOPORUM
BULLETIN

II ASSEMBLÉE SPÉCIALE POUR L'AFRIQUE
DU SYNODE DES ÉVÊQUES
4-25 OCTOBRE 2009

L'Église en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix.
"Vous êtes le sel de la terre ... Vous êtes la lumière du monde" (Mt 5, 13.14)


Ce Bulletin est seulement un instrument de travail à usage journalistique.
Les traductions n'ont pas de caractère officiel.


Édition française

05 - 05.10.2009

RÉSUMÉ

- PREMIÈRE CONGRÉGATION GÉNÉRALE (LUNDI, 5 OCTOBRE 2009 - MATIN) - SUITE
- DEUXIÈME CONGRÉGATION GÉNÉRALE (LUNDI, 5 OCTOBRE 2009 - APRÈS-MIDI)
- AVIS

PREMIÈRE CONGRÉGATION GÉNÉRALE(LUNDI, 5 OCTOBRE 2009 - MATIN) - SUITE

- RÉFLEXION DU SAINT- PÈRE

En ouverture de la Première Congrégation Générale de ce matin, lundi 5 octobre 2009, après la lecture brève de l’heure Tierce, le Saint- Père Benoît XVI a tenu la réflexion suivante:

Chers frères et soeurs,
Nous avons commencé à présent notre rencontre synodale en invoquant le Saint-Esprit et en sachant bien que nous ne pouvons pas réaliser, en ce moment, ce qui est à faire pour l’Église et pour le monde: c’est seulement dans la force de l’Esprit Saint que nous pouvons trouver ce qui est droit et le mettre ensuite en pratique. Et tous les jours nous commencerons notre travail en invoquant le Saint-Esprit avec la prière de l’Heure Tierce “Nunc sancte nobis Spiritus”. C’est pourquoi, je voudrais à présent méditer un peu avec vous cet hymne qui ouvre le travail de chaque jour, aussi bien maintenant durant le Synode, mais également après, dans notre vie quotidienne.
“ Nunc sancte nobis Spiritus”. Nous prions pour que la Pentecôte ne soit pas seulement un événement du passé, le premier début de l’Église, mais qu’elle soit aujourd’hui, voire maintenant: “nunc sancte nobis Spiritus”. Prions pour que le Seigneur réalise maintenant l’effusion de son Esprit et recrée de nouveau son Église et le monde. Nous nous rappelons que les apôtres après l’Ascension n’ont pas commencé - comme peut-être cela aurait été normal - à organiser, à créer l’Église future. Ils ont attendu l’action de Dieu, ils ont attendu l’Esprit Saint. Ils ont compris que l’Église ne peut pas se faire, qu’elle n’est pas le produit de notre organisation: l’Église doit naître de l’Esprit Saint. Tout comme le Seigneur lui-même a été conçu et est né de l’Esprit Saint, de même l’Église aussi doit être toujours conçue et naître de l’Esprit Saint. C’est seulement avec cet acte de création de la part de Dieu que nous pouvons entrer dans l’activité de Dieu, dans l’action divine et collaborer avec Lui. En ce sens, tout notre travail au Synode est aussi une collaboration avec l’Esprit Saint, avec la force de Dieu qui nous aide. Et nous devons toujours implorer de nouveau l’accomplissement de cette initiative divine dans laquelle nous pouvons ensuite être des collaborateurs de Dieu et contribuer à faire en sorte que son Église naisse et croisse à nouveau.
La seconde strofe de cet hymne - “Os, lingua, mens, sensus, vigor, / Confessionem personent: / Flammescat igne caritas, / accendat ardor proximos” - est le coeur de cette prière. Nous implorons de Dieu trois dons, les dons essentiels de la Pentecôte, de l’Esprit Saint: confessio, caritas, proximos. Confessio: c’est la langue de feu qui est “raisonnable”, qui donne la juste parole et fait penser à l’obstacle surmonté par Babylone lors de la fête de la Pentecôte. La confusion née de l’égoïsme et de l’orgueil de l’homme, dont l’effet est celui de ne plus pouvoir se comprendre les uns les autres, doit être dépassée par la force de l’Esprit qui unit sans uniformiser, qui donne l’unité dans la pluralité: chacun peut comprendre l’autre, même dans les diversités des langues. Confessio: la parole, la langue de feu que le Seigneur nous donne, la parole commune dans laquelle nous sommes tous unis, la cité de Dieu, la sainte Église, dans laquelle est présente toute la richesse des différentes cultures. Flammescat igne caritas. Cette confession n’est pas une théorie, mais elle est la vie, elle est l’amour. Le coeur de la sainte Église c’est l’amour, Dieu est amour et se communique en communiquant l’amour. Et enfin le prochain. L’Église n’est jamais un groupe fermé en soi qui vit pour soi comme un des nombreux groupes existant au monde, mais elle se distingue par l’universalité de la charité, de la responsabilité envers le prochain.
Considérons un par un ces trois dons. Confessio: dans le langage de la Bible et de l’Église antique, cette parole a deux significations essentielles qui semblent s’opposer, mais qui constituent en effet une réalité unique. Confessio, c’est avant tout une confession des péchés: reconnaître notre faute et admettre que, devant Dieu, nous sommes insuffisants, nous sommes en faute, nous ne sommes pas dans la droite relation avec Lui. Ceci est le premier point: se connaître soi-même dans la lumière de Dieu. C’est seulement dans cette lumière que nous pouvons nous connaître nous-mêmes, que nous pouvons comprendre aussi combien il y a de mal en nous et voir ainsi ce qui doit être rénové, transformé. C’est seulement dans la lumière de Dieu que nous nous connaissons réciproquement et que nous voyons réellement toute la réalité.
Il me semble que nous devons considérer tout ceci dans nos analyses sur la réconciliation, la justice, la paix. Les analyses empiriques sont importantes, il est important de connaître exactement la réalité de ce monde. Toutefois, ces analyses horizontales, faites avec tant d’exactitude et de compétence, sont insuffisantes. Elles n’indiquent pas les vrais problèmes parce qu’elles ne les situent pas à la lumière de Dieu. Si nous ne voyons pas que le Mystère de Dieu en est à la base, les choses du monde vont mal parce que la relation avec Dieu n’est pas ordonnée. Et, si la première relation, celle qui est à la base, n’est pas correcte, toutes les autres relations avec tout ce qu’il peut y avoir de bien, ne fonctionnent fondamentalement pas. C’est pourquoi, toutes nos analyses du monde sont insuffisantes si nous n’allons pas jusqu’à ce point, si nous ne considérons pas le monde dans la lumière de Dieu, si nous ne découvrons pas que, à la base des injustices, de la corruption, se trouve un coeur qui n’est pas droit, qu’il y a une fermeture envers Dieu, et donc une falsification de la relation essentielle qui est le fondement de toutes les autres.
Confessio: comprendre les réalités du monde dans la lumière de Dieu, le primat de Dieu et enfin tout l’être humain et les réalités humaines qui tendent vers notre relation avec Dieu. Et, si cette dernière n’est pas correcte, si elle n’arrive pas au point voulu par Dieu, si elle n’entre pas dans sa vérité, tout le reste aussi ne peut être corrigé, car de nouveau naissent tous les vices qui détruisent le tissu social, la paix dans le monde.
Confessio: voir la réalité dans la lumière de Dieu, comprendre qu’au fond nos réalités dépendent de notre relation avec notre Créateur et Rédempteur, et aller ainsi à la vérité, à la vérité qui sauve. Saint Augustin, en se référant au chapitre 3 de l’Évangile selon saint Jean, définit l’acte de la confession chrétienne comme “faire la vérité, aller à la lumière”. C’est seulement en voyant nos fautes dans la lumière de Dieu, l’insuffisance de notre relation avec Lui, que nous marchons à la lumière de la vérité. Et seule la vérité sauve. Œuvrons finalement dans la vérité: confesser réellement dans cette profondeur de la lumière de Dieu, c’est faire la vérité.
C’est la première signification de la parole confessio, confession des péchés, reconnaissance de la culpabilité qui résulte de notre relation manquée avec Dieu. Mais une seconde signification du mot confession c’est celle de remercier Dieu, glorifier Dieu, témoigner Dieu. Nous pouvons reconnaître la vérité de notre être parce qu’il y a la réponse divine. Dieu ne nous a pas laissés seuls avec nos péchés; même lorsque notre relation avec Sa majesté est entravée, Il ne se retire pas, mais Il vient et nous prend par la main. C’est pourquoi confessio c’est le témoignage de la bonté de Dieu, c’est l’évangélisation. Nous pourrions dire que la seconde dimension de la parole confessio est identique à l’évangélisation. Nous le voyons le jour de la Pentecôte, lorsque saint Pierre, dans son discours, d’une part accuse les personnes coupables - vous avez tué le saint et le juste -, mais, en même temps, il dit: ce Saint est ressuscité et vous aime, Il vous prend dans ses bras, vous appelle à lui appartenir dans la repentance et dans le baptême, tout comme dans la communion de son Corps. Dans la lumière de Dieu, confesser devient nécessairement annoncer Dieu, évangéliser et ainsi rénover le monde.
La parole confessio nous rappelle aussi un autre élément. Dans le chapitre 10 de l’Épitre aux Romains, saint Paul interprète la confession du chapitre 30 du Deutéronome. Dans ce dernier texte, il semble que les Hébreux, en entrant dans la forme définitive de l’alliance, dans la Terre Sainte, aient peur et ne puissent pas réellement répondre à Dieu comme ils le devraient. Le Seigneur leur dit: n’ayez pas peur, Dieu n’est pas loin. Pour arriver à Dieu, il n’est pas nécessaire de traverser un océan inconnu, il n’y a pas besoin de voyages spatiaux dans le ciel, de choses compliquées ou impossibles. Dieu n’est pas loin, il n’est pas de l’autre côté de l’océan, dans ces espaces immenses de l’univers. Dieu est proche. Il est dans ton cœur et sur tes lèvres, avec la parole de la Torah qui entre dans ton coeur et s’annonce sur tes lèvres. Dieu est en toi et avec toi, Il est proche.
Saint Paul remplace, dans son interprétation, la parole Torah avec la parole confession et foi. Il dit: réellement Dieu est proche, aucune expédition compliquée n’est nécessaire pour arriver à Lui, ni aucune aventure spirituelle ou matérielle. Dieu est proche avec la foi, Il est dans ton cœur, et avec la confession, Il est sur tes lèvres. Il est en toi et avec toi. Jésus Christ, réellement nous donne, avec sa présence, la parole de la vie. Ainsi Il entre, avec la foi, dans notre cœur. Il habite dans notre cœur et dans la confession, nous apportons la réalité du Seigneur au monde, à notre temps. Ceci me semble être un élément important: le Dieu proche. Les choses de la science, de la technique comportent de grands investissements: les aventures spirituelles et matérielles sont coûteuses et difficiles. Mais Dieu se donne gratuitement. Les choses les plus grandes de la vie - Dieu, amour, vérité - sont gratuites. Dieu se donne dans notre cœur. Je dirais que nous devrions méditer souvent cette gratuité de Dieu: il n’y a pas besoin de grands dons matériels ou même intellectuels pour être proches de Dieu. Dieu se donne gratuitement dans son amour, Il est en moi dans le cœur et sur les lèvres. Ceci est le courage, la joie de notre vie. C’est aussi le courage présent dans ce Synode, parce que Dieu n’est pas loin: Il est avec nous avec la parole de la foi. Je pense aussi que cette dualité soit importante: la parole dans le cœur et sur les lèvres. Cette profondeur de la foi personnelle qui réellement me relie intimement avec Dieu, doit ensuite être confessée: foi et confession, intériorité dans la communion avec Dieu et témoignage de la foi qui s’exprime sur mes lèvres et devient ainsi sensible et présente dans le monde. Il s’agit de deux choses importantes qui vont toujours ensemble.
Ensuite l’hymne, dont nous parlons, indique aussi les lieux où se trouve la confession: “oas, lingua, mens, sensus, vigor”. Toutes nos capacités de penser, parler, sentir, agir, doivent résonner - le latin utilise le verbe “personare” - la parole de Dieu. Notre être, dans toutes ses dimensions, devrait être rempli de cette parole, qui devient ainsi réellement sensible dans le monde, qui, de par notre existence, résonne dans le monde: la parole de l’Esprit Saint.
Et, ensuite, brièvement deux autres dons. La charité: il est important que le christianisme ne soit pas une somme d’idées, une philosophie, une théologie, mais une manière de vivre, le christianisme est charité, il est amour. C’est seulement ainsi que nous devenons chrétiens: si la foi se transforme en charité, si elle est charité. Nous pouvons dire également que lógos et la charité vont ensemble. Notre Dieu est, d’une part, lógos, raison éternelle. Mais cette raison est aussi amour, il ne s’agit pas froidement d’un fait mathématique qui construit l’univers, ce n’est pas un démiurge; cette raison éternelle est un feu, elle est charité. Cette unité de raison et de charité, de foi et charité devrait se réaliser en nous-mêmes. Et ainsi, transformés dans la charité, devenir, comme disent les Pères grecs, divinisés. Je dirais que dans le développement du monde nous avons ce parcours en montée, depuis les premières réalités créées jusqu’à la créature homme. Mais cette escalade n’est pas encore finie. L’homme devrait être divinisé et ainsi se réaliser. L’unité de la créature et du Créateur: ceci est le vrai développement, arriver avec la grâce de Dieu à cette ouverture. Notre essence est transformée dans la charité. Si nous parlons de ce développement, nous pensons aussi toujours à ce dernier but, où Dieu veut arriver avec nous.
Enfin, le prochain. La charité, ce n’est pas quelque chose d’individuel, mais d’universel et de concret. Aujourd’hui, au cours de la Messe nous avons proclamé la page évangélique du bon samaritain, où nous voyons la double réalité de la charité chrétienne, qui est universelle et concrète. Ce samaritain rencontre un juif, donc quelqu’un qui se trouve au-delà des confins de sa tribu et de sa religion. Mais la charité est universelle, c’est pourquoi cet étranger, dans tous les sens du mot, est pour lui son prochain. L’universalité ouvre les limites qui enferment le monde et créent les diversités et les conflits. En même temps, le fait que l’on doive faire quelque chose pour l’universalité n’est pas philosophie, mais action concrète.
Nous devons aspirer à cette unification d’universalité et de concret, nous devons ouvrir réellement ces confins entre tribus, ethnies, religions à l’universalité de l’amour de Dieu. Et non pas en théorie, mais dans nos lieux de vie, avec tout ce qui est concrètement nécessaire. Nous prions le Seigneur pour qu’Il nous donne tout ceci, dans la force de l’Esprit Saint. À la fin, l’hymne est une glorification du Dieu trine et unique et une prière pour connaître et croire. Ainsi la fin retourne au début. Nous prions afin que nous puissions connaître, connaître devient croire et croire devient aimer, action. Nous prions le Seigneur afin qu’Il nous donne l’Esprit Saint, qu’Il suscite une nouvelle Pentecôte, qu’Il nous aide à être ses serviteurs en ce moment actuel du monde.
Amen.

[00022-03.06] [RE000] [Texte original: italien]


DEUXIÈME CONGRÉGATION GÉNÉRALE (LUNDI, 5 OCTOBRE 2009 - APRÈS-MIDI)

- RAPPORTS SUR LES RELATIONS DES DIVERS CONTINENTS AVEC L’AFRIQUE
- RAPPORT SUR ECCLESIA IN AFRICA

À 16h30 aujourd’hui, en présence du Saint-Père, avec la récitation de la Prière pour le succès du Synode a débuté la Deuxième Congrégation Générale, pour la lecture en Salle des Rapports sur les relations entre les divers continents avec l’Afrique et de le Rapport sur Ecclesia in Africa.

Le Président Délégué du jour était S. Ém. le Card. Francis ARINZE, Préfet émérite de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements.

En ouverture de la Congrégation Générale, le Secrétaire général a annoncé que certains Pères synodaux étaient absents pour cause de maladie. En outre, est absent S. Exc. Mgr Michel Christian CARTATÉGUY, S.M.A., Archevêque de Niamey (NIGER), impliqué dans une médiation pour la réconciliation en collaboration avec l’Imam della Mosquée de Niamey et le Sultan d’Agadez, suite à la grave situation politique entre le Gouvernement et l’opposition du Pays, comme il l’a annoncé dans une lettre adressée à la Secrétairerie Générale du Synode des Évêques. Le Secrétaire Général a déclaré que, pour l’Église, il s’agissait d’une grande consolation de savoir que l’Évêque d’un Diocèse comptant 18.000 catholiques ait un si grand prestige moral, qu’il participe avec l’Imam et les autres chefs religieux, à la médiation pour la paix dans le pays.

Ensuite, ont été présentés les Rapports sur les Relations des différents Continents avec l’Afrique. Après la presentation du Rapport sur Ecclesia in Africa, ont eu lieu des interventions libres des Pères Synodaux.

À cette Congrégation Générale, qui s’est conclue à 19h00 avec la prière de l’Angelus Domini, étaient présents 227 Pères.

RAPPORTS SUR LES RELATIONS DES DIVERS CONTINENTS AVEC L’AFRIQUE

- S. Exc. Mgr Raymundo DAMASCENO ASSIS, Archevêque d'Aparecida, Président du "Conseil Épiscopal Latino-americain" (C.E.L.AM.) (BRÉSIL)
- S. Exc. Mgr Wilton Daniel GREGORY, Archevêque d'Atlanta (ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE)
- S. Exc. Mgr Orlando B. QUEVEDO, O.M.I., Archevêque de Cotabato, Secrétaire Général de la "Fédération des Conférences Épiscopales d'Asie" (F.A.B.C.) (PHILIPPINES)
- S. Exc. Mgr Peter William INGHAM, Évêque de Wollongong, Président de la "Féderation Conférences Épiscopales Catholiques d'Océanie" (F.C.B.C.O.) (AUSTRALIE)
- S. Ém. le Card. Péter ERDŐ, Archevêque d'Esztergom-Budapest, Président du Conseil Conférences Épiscopales d'Europe (C.C.E.E.) (HONGRIE)
- S. Exc. Mgr Laurent MONSENGWO PASINYA, Archevêque de Kinshasa (RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO)

Nous publions ci-dessous, les Interventions sur les relations des différents Continents avec l’Afrique:

- S. Exc. Mgr Raymundo DAMASCENO ASSIS, Archevêque d'Aparecida, Président du "Conseil Épiscopal Latino-americain" (C.E.L.AM.) (BRÉSIL)

1. En premier lieu, en qualité de Président du Conseil épiscopal latino-américain – CELAM, je souhaite remercier, de manière particulière, le Saint-Père Benoît XVI pour son invitation à participer à cette Seconde Assemblée spéciale du synode des Évêques pour l’Afrique. Pour moi, évêque latino-américain, c’est un privilège de pouvoir partager le chemin de notre Église, une, sainte, catholique et apostolique, sur le continent africain. Je veux participer à ce Synode avec beaucoup d’attention, d’ouverture et de prière.
Je souhaite exprimer, en ce moment, la solidarité de l’épiscopat et de l’Église latino-américaine aux chers frères Évêques et à toute l’Église pèlerine sur le continent africain.
Nous sommes ici non seulement pour manifester notre fraternité à l’Église en Afrique, mais également pour apprendre, dans la mesure où nous sommes sûrs que les conclusions de cette seconde Assemblée Spéciale aideront également l’Église en Amérique latine dans sa mission de réconciliation et dans sa recherche de justice et de paix.
2. L’Afrique et l’Amérique latine sont des continents très différents entre eux, il est cependant important de savoir qu’en Amérique latine la population d’origine africaine est plus nombreuse que la population de nos propres peuples d’origines, les indigènes. Nous sommes également unis dans la Croix en ce que, sur les deux continents, il y a un fort taux de population qui vit en situation de pauvreté et qui a besoin de biens et de services pour sa subsistance: alimentation, logement, éducation et santé.
Dans le domaine politique et institutionnel, la démocratie dans nombre de nos pays n’est pas suffisamment enracinée dans la culture du peuple et, à cause de cela, n’est pas encore solidement ancrée. Les besoins fondamentaux et urgents d’une grande partie de nos populations n’étant pas satisfaits, ils provoquent l’apparition de politiques aventureuses, de promesses populistes, qui entretiennent les illusions, mais ne résolvent pas les problèmes structurels de la population.
Toujours dans le domaine politique, la situation s’aggrave à cause de la corruption dont on prend souvent connaissance au moyen des différents moyens de communication de masse, phénomène qui pousse la population, et surtout les jeunes, au conformisme et au découragement à l’égard de la politique en tant qu’art de promotion du bien commun.
3. La nouvelle conscience, au niveau mondial, du pluralisme culturel a réveillé en Amérique latine une nouvelle attention et une nouvelle manière de voir nos populations indigènes et d’origine africaine. Cela marque un effort particulier et important d’évangélisation et d’inculturation. Dans le document de la Ve Conférence générale, qui s’est tenue à Aparecida en 2007, on peut lire:
«Les indigènes et les afro-américains émergent actuellement dans la société et dans l’Église. C’est un “kairós” pour approfondir la rencontre de l’Église avec ces secteurs humains qui réclament la pleine reconnaissance de leurs droits individuels et collectifs, la prise en compte de leur “catholicité ”avec leur cosmovision, leurs valeurs et leurs identités particulières, pour vivre une nouvelle Pentecôte ecclésiale.» (DA 91).
L’Église en Amérique latine n’a pas vécu de ruptures aussi grandes et dramatiques que l’Église en Afrique noire. C’est pourquoi, l’expérience de l’Église en Amérique latine a été plus continue, même si les souffrances et les erreurs n’ont pas manqué, et c’est justement pour cela qu’elle possède une expérience riche et multiple. Nous avons aujourd’hui une expérience pastorale plus stable, dont la richesse s’est exprimée ces cinquante dernières années au sein de nos cinq Conférences générales – qui sont d’une nature différente des synodes – et aujourd’hui, dans la grande mission continentale qui a comme objectif de mettre l’Église en Amérique latine dans un état de mission permanente. Les documents de ces cinq Conférences générales ont toujours accordé une attention particulière aux paysans, aux indigènes et aux afro-américains, parmi les différentes priorités pastorales.
4. Je souhaite suggérer dans cette intervention certains points, qui pourraient être un sujet de dialogue pour un possible échange fraternel entre les Églises des deux continents. Dans le domaine épiscopal, nous pouvons partager avec l’Afrique la grande richesse qu’ont signifié les 54 années de vie de l’organisme épiscopal que je représente, le Conseil épiscopal latino-américain – CELAM, en tant qu’instrument de communion épiscopale et de service réciproque au sein de notre épiscopat. On pourrait, avec l’aide du Saint-Siège, inviter les évêques de l’Église catholique présents sur les deux continents, en vue d’un échange d’expériences collégiales, pastorales et organisationnelles qui puissent enrichir la mission de l’Église. On pourrait également développer l’expérience existante de diocèses et de congrégations religieuses qui envoient des missionnaires à l’Église d’Afrique.
En ce qui concerne les séminaristes et les prêtres, je pense qu’il serait également possible et réciproquement enrichissant d’offrir des séminaires pour une première formation sacerdotale dans certaines des Églises particulières en Amérique latine qui sont plus riches de ressources. Parmi les avantages, cela représenterait également une occasion pour apprendre une nouvelle langue qui servirait à favoriser l’échange et la communion entre les deux continents sur lesquels la présence catholique est grande.
Même le CELAM, avec l’approbation du Saint-Siège, pourrait accueillir des prêtres, des personnes consacrées ou des laïcs qui travaillent dans la pastorale pour des cours de formation dans ses Institutions pastorales et bibliques à Bogota.
5. Je renouvelle ma gratitude au Saint-Père et à mes chers frères Évêques d’Afrique pour leur invitation à participer à ce kairos, temps de grâce et de conversion, qu’est la IIe Assemblée Spéciale des Évêques pour l’Afrique. Que Notre-Dame de Guadalupe, Reine et Protectrice d’Amérique, nous accompagne pendant cette Assemblée Spéciale et aide, par sa protection maternelle, l’Église en Afrique à trouver, avec la participation de la société, des chemins de réconciliation, de justice et de paix.

[00019-03.06] [IN000] [Texte original: portugais]

- S. Exc. Mgr Wilton Daniel GREGORY, Archevêque d'Atlanta (ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE)

J’accueille cette opportunité de résumer l’importance que ce Second Synode pour l’Afrique présente pour l’Église aux Etats-Unis d’Amérique. En tant qu’Américains, nous sommes de plus en plus concernés par des questions et des événements relatifs au continent africain. Comme tous les peuples, nous ressentons de manière toujours plus aigue l’impact de l’intensification du caractère global de notre monde. D’abord et avant tout, nous louons le Dieu-Tout-Puissant pour le don de l’Unique Foi qui relie l’Église des États-Unis à toutes les autres Églises de par le monde. Notre communauté catholique a bénéficié directement au cours de la génération précédente d’un nombre croissant de prêtres et de religieux provenant du grand continent africain qui servent maintenant les Catholiques dans notre nation toute entière, et ce avec générosité et zèle. Nous connaissons, grâce à leur présence, la profondeur de la foi et la générosité de l’Église en Afrique.
L’Église aux États-Unis est aussi profondément reconnaissante pour l’opportunité qu’elle a d’aider les Églises locales en Afrique grâce au soutien de la Caritas et des nombreuses coopératives missionnaires variées qui proviennent du cœur généreux de notre peuple et relient fréquemment un diocèse à un diocèse et une paroisse à une paroisse, au travers de la prière mutuelle, de l’assistance financière et de contacts personnels. Je suis heureux et fier de signaler que les agences au sein de la Conférence des Évêques catholiques des États-Unis ont une longue histoire de collaboration avec les Conférences épiscopales et les associations des Conférences épiscopales sur le continent africain dans le domaine de la justice et de la paix. Ce sont ces signes très positifs au travers desquels l’Église dans mon pays et l’Église dans les pays d’Afrique se sont réciproquement engagées dans une œuvre d’évangélisation et d’aide sociale qui ont fait du thème de ce Synode “Au service de la Réconciliation, de la Justice et de la Paix” un important rappel de la manière dont l’Église aux États-Unis et l’Église en Afrique sont liées dans la foi et la charité.
Nous savons désormais que nous pouvons tout simplement dire, en citant les paroles de l’Évangile selon saint Luc: “Nous avons fait ce que nous devions faire” (Lc 17, 10b). Nous reconnaissons que la plus grande ressource dont dispose l’Église en Afrique est son peuple. L’Église aux États-Unis continue à bénéficier de ces peuples provenant d’Afrique qui sont récemment arrivés dans nos ports comme visiteurs et comme nouveaux résidents. Ces nouveaux arrivants viennent, non pas comme cela était le cas précédemment, en portant des chaînes et comme esclaves, mais comme travailleurs qualifiés, hommes d’affaires professionnellement formés et étudiants impatients de se construire une nouvelle vie dans un pays qu’ils considèrent comme prometteur. Beaucoup de ces nouveaux arrivés portent avec eux une foi catholique profonde et dynamique avec son riche héritage spirituel. Ces personnes merveilleuses nous poussent à redécouvrir nos propres traditions religieuses que nous avons si souvent mis de côté du fait de l’influence de nos activités séculaires.
Alors que ma propre nation a fait de remarquables et bienheureux progrès dans sa propre lutte pour la réconciliation raciale et la justice, nous n’avons pas encore atteint cette perfection à laquelle l’Évangile appelle toute l’humanité. Nous avons aussi besoin de réaliser la réconciliation, la justice et la paix dans notre propre pays comme l’écrivait depuis une prison de Birmingham (Alabama) Martin Luther King Jr, en paraphrasant le Prophète Amos, et nous voyons la réalisation ultime de notre grand potentiel, “que le droit coule comme de l'eau, et la justice, comme un torrent qui ne tarit pas” [5, 24].
La grande terre d’Afrique a beaucoup d’autres ressources que le monde convoite aujourd’hui et poursuit parfois avec une avidité éblouissante et une violence fréquente. Vos ressources sont une bénédiction pour cette planète; elles peuvent être utilisées pour apporter non seulement la prospérité aux peuples d’Afrique, mais aussi, si elles sont envisagées correctement, un sens d’unicité à la terre et d’interconnexion entre les peuples où qu’ils soient lorsqu’ils utilisent avec sagesse les ressources naturelles que Dieu a placé entre nos mains comme patrimoine commun.
Je suis profondément reconnaissant à notre Saint-Père de m’avoir invité à m’adresser à mes frères évêques provenant du continent africain et à apprendre d’eux quelques-uns de leurs espoirs, de leurs luttes et de leurs rêves et à partager avec eux la profonde affection et le respect de l’Église aux États-Unis d’Amérique.

[00020-03.04] [IN000] [Texte original: anglais]

- S. Exc. Mgr Orlando B. QUEVEDO, O.M.I., Archevêque de Cotabato, Secrétaire Général de la "Fédération des Conférences Épiscopales d'Asie" (F.A.B.C.) (PHILIPPINES)

“Au service de la réconciliation, de la justice et de la paix” - le thème de la Seconde Assemblée spéciale pour l’Afrique est profondément en assonance avec les aspirations de l’Église en Asie.
Malgré d’importantes différences, l’Église en Asie et l’Église en Afrique présentent des similitudes étonnantes. Si la chrétienté a trouvé sa voie au cours de l’âge apostolique en Égypte et en Afrique du Nord grâce à l’œuvre de saint Marc l’Évangéliste, de même de nombreux chrétiens en Inde doivent leur origine à l’Apôtre saint Matthieu. Mais en grande partie, l’Église en Afrique est jeune, comme elle l’est en Asie. Dans de nombreux pays des deux continents, la chrétienté a été introduite par des missionnaires étrangers au cours de la période coloniale. Un nouvel élan missionnaire fut fait au cours des XIXe et XXe siècles.
La richesse de cultures, le trésor inestimable des valeurs familiales qui sont réellement humaines, les milliers de langues parlées, la rencontre entre la chrétienté, l’islam et les religions traditionnelles indigènes, tout cela représente des réalités significatives étonnamment similaires pour l’Afrique et pour l’Asie. Les deux continents sont des continents de pauvres et de jeunes.
Les deux Exhortations post-synodales de notre regretté et bien-aimé Pape Jean-Paul II, Ecclesia in Africa (1995) et Ecclesia in Asia (1998) reflètent ces étonnantes ressemblances. Par exemple en ce qui concerne les défis pastoraux du temps présent: les impératifs constitués par l’inculturation, le dialogue interreligieux, la promotion grandissante d’une culture matérialiste et relativiste mondiale diffusée par les moyens de communication sociale, l’aspect négatif de la mondialisation économique sur les pauvres, le déclin des valeurs morales dans la vie sociale, économique et politique et les menaces continuelles contre la véritable nature du mariage et de la famille, les différents visages de l’injustice et du conflit violent qui ruinent l’harmonie au sein des sociétés africaines et asiatiques.
L’Église en Afrique et l’Église en Asie soulèvent des questions similaires de grande importance: que sommes-nous en tant que communauté de disciples, en tant qu’Église? Comment pouvons-nous être des témoins crédibles du Seigneur Jésus et de son Évangile? Comment devrions-nous répondre aux différents défis pastoraux complexes que nous affrontons dans notre mission afin de proclamer que Jésus est Seigneur et Sauveur?
Comme je l’ai compris, l’Église en Afrique explore les implications théologiques et pastorales de l’Église en tant que Famille de Dieu. Pour notre part, en Asie, sous la conduite des Saintes Écritures et du Magistère vivant de l’Église, nous avons été menés par l’Esprit Saint, nous le croyons, afin d’explorer, dans le contexte asiatique, la théologie de l’Église comme communion et comme humble Servante de l’Évangile et des peuples d’Asie. Cette optique théologique a ouvert l’option pastorale d’un renouveau radical de l’Église en Asie, une option basée plus sur l’être que sur le faire. Nous avons réalisé que les actions devaient provenir du cœur d’une Église renouvelée par le Mystère pascal de Jésus notre Seigneur.
En ses 35 ans d’existence fructueuse, la Fédération des Conférences des Évêques d’Asie a envisagé un renouveau pour l’Église en Asie, soit: une intériorité spirituelle plus profonde; un dialogue avec les cultures asiatiques, avec les anciennes traditions religieuses et philosophiques d’Asie et avec les populations, en particulier les pauvres; un véritable discepolat; un renouveau du caractère laïc des responsables des transformations sociales; un renouveau du sens de la mission ad gentes; le renouveau de la famille asiatique comme point central de l’évangélisation et une manière crédible de vivre l’Eucharistie dans les réalités de la vie quotidienne en Asie.
Ce renouveau est fondamentalement un appel de notre Dieu qui est Amour (Deus Caritas est), nous offrant l’espérance du salut (Spe salvi) et nous incitant à l’amour dans la vérité (Caritas in Veritate).
Pour aimer en vérité, l’Église en Afrique et l’Église en Asie partagent les mêmes expériences de peine et de joie. Les peines - telles que les nombreuses forces d’une culture de mort, des forces que tant Ecclesia in Africa qu’Ecclesia in Asia traitent avec grande inquiétude comme la croissance de la pauvreté et de la marginalisation de nos peuples; les attaques continuelles relatives au mariage et à la famille traditionnelle; les injustices commises envers les femmes et les enfants; notre propension à favoriser les armes de destruction de masse par rapport au développement intégral; notre incapacité à être compétitifs vis-à-vis des puissants au sein d’un ordre économique mondialisé qui n’est géré par aucune norme juridique ou morale; l’intolérance religieuse en lieu et place d’un dialogue entre raison et foi; la règle de l’avidité au-dessus du règne de la loi dans la vie publique; la division et le conflit au lieu de la paix et la dégradation de l’écologie humaine et naturelle. Plus encore, la fréquence des typhons destructeurs, des inondations, des sécheresses, des séismes et des tsunamis sur le continent asiatique requiert désormais notre souci pastoral collectif à propos du réchauffement mondial et du changement climatique.
D’un autre côté, nous faisons l’expérience d’une grande joie et d’un grand espoir au sein des mouvements de justice et de paix, joie qui se manifeste par une prise de conscience et une participation croissante des jeunes et des femmes aux décisions et aux transformations sociales, par le mouvement de plusieurs groupes de la société civile vers l’intégrité dans la vie publique et dans le soin et l’intégrité de la création, par la solidarité des personnes de bonne volonté provenant de différentes classes sociales et de différentes traditions religieuses et leur capacité à travailler pour un ordre social plus juste, plus pacifique et plus fraternel.
La raison de notre joie et de notre espoir réside dans le fait que nous voyons de nombreux mouvements positifs au sein de l’Église, dans différentes organisations ecclésiales et mouvements, au sein de petites communautés chrétiennes, parmi un grand nombre d’hommes et de femmes engagés dans la vie religieuse et parmi le clergé - tout cela portant les valeurs du Royaume de Dieu dans le nouvel aréopage de l’Évangélisation.
Avec ces sentiments de joie et d’espoir dans le Seigneur, j’exprime la solidarité des membres de la Fédération des Conférences des Évêques d’Asie à tous les participants de la Seconde Assemblée spéciale pour l’Afrique. Nous vous remercions profondément d’accueillir de nombreux missionnaires d’Asie ainsi que des travailleurs immigrés provenant de notre bien-aimé continent.
Concernant notre récente 9e Assemblée plénière de la FABC de Manille, permettez-moi d’exprimer notre gratitude à Son Éminence le Cardinal Francis Arinze, qui était l’Envoyé spécial du Saint-Père, et à Son Éminence le Cardinal Ivan Dias qui a envoyé Son Excellence Mgr Robert Sarah en qualité de représentant personnel.
De manière toute particulière, au nom de la FABC, j’exprime notre très profonde et affectueuse fidélité à notre bien-aimé Saint-Père, le Pape Benoît XVI. Puissions-nous vous inviter, bien-aimé Saint-Père, à visiter notre région dans un proche avenir. Merci.

[00018-03.05] [IN000] [Texte original: anglais]

- S. Exc. Mgr Peter William INGHAM, Évêque de Wollongong, Président de la "Féderation Conférences Épiscopales Catholiques d'Océanie" (F.C.B.C.O.) (AUSTRALIE)

Très Saint-Père, chers Présidents délégués, cher Rapporteur général, cher Secrétaire général, Archevêque Eterović, mes Frères et Soeurs de ce Synode,

En tant qu’actuel Président de la Fédération des Conférences des Évêques catholiques d’Océanie (FCBCO), j’apporte les vœux et les souhaits des Églises locales de nos quatre Conférences épiscopales, à savoir la Conférence des Évêques catholiques d’Australie, la Conférence des Évêques catholiques de Nouvelle-Zélande et les Conférences des Évêques de Papouasie-Nouvelle-Guinée et des Îles Salomon, ainsi que de la vaste Conférence des Évêques catholiques du Pacifique qui s’étend de Guam aux îles Marianne, en passant par Vanuatu, Fidji, Tonga, Samoa, Kiribati, les îles Cook jusqu’à Tahiti et de nombreux autres groupes d’îles.
J’exprime notre communion avec l’Évêque de Rome et l’Église universelle en tant que Fédération des Conférences des Évêques et notre solidarité avec l’Église dans de nombreux pays d’Afrique.
Tous nos pays d’Océanie, comme la plupart de ceux d’Afrique, ont été colonisés, dans notre cas, en grande partie par les Britanniques, les Français et les Portugais.
Comme en Afrique, l’Église existe désormais en Océanie grâce à d’héroïques missionnaires provenant en majorité d’Irlande, de France, d’Allemagne et d’Italie.
La foi en Océanie dispose aussi de quelques modèles extraordinaires en la personne de martyrs et de saints en sus de ceux qui ont déjà été canonisés et béatifiés, mais cela n’est rien par rapport à la glorieuse tradition des saints et martyrs qui témoigne de la foi en Afrique.
Les Objectifs du Millénaire pour le développement humain sont bien loin d’avoir été atteints dans notre région Pacifique appelée Océanie. De plus, en tant que responsables de l’Église à travers le monde entier, nous tentons d’être proches de notre peuple, nous pouvons parvenir à une compréhension très pratique des manières dont la pauvreté peut totalement déshumaniser les personnes et de combien la violence peut être destructrice pour la vie et la dignité humaines. Nous, en tant que responsables d’Église, pouvons être bien conscients de l’injustice qui place les riches dans une position privilégiée qui fait une distinction vis-à-vis des défavorisés, telle que celle si bien représentée dans la parabole de Lazare et du mauvais riche (Lc 16, 19-31).
Je réalise que ces réalités sont, pour les pays d’Afrique, parfois même plus menaçantes que celles auxquelles doivent faire face les communautés d’Océanie. Je rends hommage à la générosité des catholiques au sein de chacune des Conférences des Évêques d’Océanie qui, par l’intermédiaire de la Caritas Océanie et de la Caritas, soutiennent dans chacun de nos pays des programmes humanitaires de paix et de développement par l’intermédiaire de l’Église en Afrique. De la même manière, les peuples d’Océanie sont généreux envers la Mission catholique Propaganda Fidei.
Nous avons beaucoup à admirer et à apprendre de vous, Église d’Afrique, du témoignage que vous donnez malgré d’écrasantes difficultés. Votre grand sens de la mission pour évangéliser votre culture signifie que l’opposition du gouvernement ou d’autres traditions religieuses n’ont fait qu’intensifier votre foi, votre espérance et votre amour.
En Océanie, le terrible fléau du Sida (IL 142) (spécialement en Papouasie-Nouvelle-Guinée) et l’exploitation qui peut résulter de l’extraction minière, souligne la mission de l’Église qui vise à appliquer l’Évangile de Jésus afin de réduire les stigmates de la disgrâce sociale, de remplacer la violence par des ponts de réconciliation, de justice et de paix (IL 90), d’amener les gouvernements civils à s’expliquer, à parler au nom des persécutés ou de ceux qui sont contraints au silence, et à assurer l’éducation et les services médicaux.
En tant que leaders dans la foi et Pasteurs de la communauté chrétienne, nous disposons, en partant de Jésus le Bon Pasteur et en passant par notre longue et riche tradition de foi catholique et de culture, d’une vision plus large de la personne humaine, grâce à Jésus et à notre tradition ecclésiale, nous disposons d’une vision plus vaste de la justice, de l’amour, de l’importance des bonnes relations entre les individus, entre les tribus et entre les nations; nous avons une vision plus large de la réconciliation, de la paix et de la compassion. Lorsque se présentent des contextes de crise, d’injustice et de peur, les gens vont en masse dans leurs églises. Ceci nous montre alternativement, à nous les responsables d’Église, la nécessité de nous concentrer sur notre rôle de pasteur et d’être des responsables dynamiques d’espérance. En tant que chrétiens, nous comptons sur l’espérance!
Alors que les températures globales et les eaux des océans s’élèvent, ce sont toujours les plus pauvres et les plus vulnérables qui souffriront de manière disproportionnée comme ils le font déjà du fait de la sécheresse, des inondations et des maigres moissons, ce qui pourrait constituer des raisons de conflit et avoir pour conséquence des migrations massives de réfugiés et de demandeurs d’asile. Tant en Océanie qu’en Afrique, un grand travail est accompli par l’Église et par ses agences afin d’aider les personnes à retrouver leur équilibre au sein de leurs communautés et à gérer les risques pouvant dériver de catastrophes naturelles. Nous pouvons et devons apprendre les uns des autres. Je vous demande de prier pour Samoa et Tonga dans leur grand chagrin suite au récent séisme et au tsunami.
L’Australie a commencé à s’engager à nouveau avec l’Afrique, en particulier dans le domaine de l’industrie minière (IL 51).
Comme vous le savez bien, l’Afrique est un continent riche en richesses naturelles. Désormais, nous voudrions que les mineurs australiens soient responsables face aux communautés dans lesquelles ils travailleront. L’activité minière ne doit pas contribuer à l’instabilité et au conflit - elle doit être jugée autant sur la base de son dividende économique que de son dividende en matière de paix. Un catholique pratiquant que je connais bien est l’un des responsables ayant le plus voyagé d’un géant australien de l’industrie minière. Il m’a affirmé que l’intention de sa société est la soutenabilité éthique. Il déclare qu’ils ont l’intention de parvenir à une situation gagnant-gagnant: des bénéfices tangibles pour les Communautés africaines auprès desquelles ils exploitent les mines, tout comme pour sa société. Nombre d’entre vous êtes engagés dans ce dialogue et nous devons être à vos côtés.
Les troubles politiques et les conflits dans le Pacifique (par exemple aux Fidji, aux îles Salomon, en Papouasie-Nouvelle-Guinée) ne sont pas à l’échelle des pays d’Afrique, mais en discernant le rôle de l’Église en tant que Corps du Christ dans la construction de ponts de paix et de réconciliation, nous avons beaucoup à apprendre de vos responsables de l’Église africaine. Vos réussites en tant qu’Église conduisant à la paix et à des efforts de réconciliation en Afrique sont très utiles pour l’Église qui se trouve ailleurs (IL 108).
Nous accueillons actuellement de nombreux africains en Australie et en Nouvelle-Zélande qui ont commencé une nouvelle vie après avoir subi un conflit tribal, la violence et des régimes oppressifs. Ces réfugiés proviennent du Soudan, de la Corne de l’Afrique et, dans une moindre mesure, de la région des Grands Lacs. D’autres africains sont venus dans notre partie du monde pour poursuivre leurs études et quelques-uns sont venus pour travailler comme prêtres ou religieux. Mon diocèse et d’autres ont débuté le parcours de discernement afin d’accepter des candidats au sacerdoce provenant de différentes régions d’Afrique.
Nous avons, en Australie, une communauté très fortement multi-culturelle, au sein de laquelle plus de 60% de notre population est composée de migrants, de réfugiés et de leurs enfants. Ceci a enrichi et modifié l’Australie à partir de la Seconde Guerre mondiale. La Journée mondiale du Migrant est célébrée chez nous le dernier dimanche du mois d’août, afin de souligner la riche diversité culturelle que les migrants et les réfugiés ont apportée dans notre pays et pour aider notre peuple à “accueillir l’étranger” (cf. He 11, 13) de manière à ce que les migrants ou les réfugiés provenant d’Afrique ou d’ailleurs puissent pleinement s’intégrer à la communauté australienne.
Je me réjouis de nos conversations durant ce Synode et attends avec impatience d’apprendre avec vous et de vous.

[00017-03.06] [IN000] [Texte original: anglais]

- S. Ém. le Card. Péter ERDŐ, Archevêque d'Esztergom-Budapest, Président du Conseil Conférences Épiscopales d'Europe (C.C.E.E.) (HONGRIE)

1. “Vous êtes le sel de la terre... Vous êtes la lumière du monde” (Mtr 5, 13.14) - ces paroles du Seigneur se réfèrent à tous les chrétiens mais, en cette heure de l’histoire de l’humanité, spécialement à vous, chers Frères et Sœurs en Afrique. Au cours de la préparation de cette assemblée spéciale s’est cristallisé l’accent particulier de cette rencontre synodale: “l’Église en Afrique au service de la réconciliation, de la justice, de la paix”.
2. À vous tous, j’apporte les salutations les plus cordiales et le message de grande proximité des évêques européens - représentés par les Présidents de toutes les Conférences épiscopales - qui se sont rencontrés ces jours-ci à Paris. Nous avons pu rendre compte d’un travail commun désormais consolidé avec les évêques africains dans le cadre des programmes communs du Conseil des Conférences épiscopales d’Europe et du SCEAM. En différentes villes africaines et européennes, ont eu lieu des travaux communs qui avaient pour thème la migration, l’esclavage et d’autres problèmes humains et chrétiens. Comme vous le savez bien, la terre d’Europe est également une terre baignée par le sang. Lorsque, après la chute du mur de Berlin, les habitants, et en particulier les catholiques du côté occidental et ceux du côté oriental de notre continent se sont rencontrés librement, ils devaient prendre acte de toute la complexité de notre histoire commune. Les peuples de l’Est européen se sentaient surtout colonisés et exploités dans leur histoire. Même au cours des premiers siècles de l’époque moderne, des villages entiers du sud-est européen habités par des populations chrétiennes, les ont vu finir leurs habitants sur les marchés aux esclaves d’Orient.
3. L’histoire récente de l’Europe a laissé également de nombreuses blessures qui sont encore loin d’une guérison complète. Si, après la Seconde Guerre mondiale, guerre qui a conduit à la perte du plus grand nombre de vies humaines de toute l’humanité, les peuples d’Occident, par exemple les Allemands et les Français, avec l’aide substantielle de grands hommes catholiques comme Schumann, Adenauer et De Gasperi, ont trouvé la voie non seulement de la coexistence pacifique mais également d’une réconciliation plus profonde, il appartient aujourd’hui à la partie centrale et orientale de l’Europe de rechercher la réconciliation des cœurs, la purification de la mémoire et la fraternité constructive. Ainsi, ce sont très souvent les évêques catholiques qui hissent les premiers le signe de la réconciliation, comme l’ont fait les évêques allemands et polonais (dans) un grand acte de réconciliation, qui, au début, n’a pas été compris par de nombreux groupes de leur société. Certains grands ecclésiastiques et théologiens de ce temps, en particulier Joseph Ratzinger, ont trouvé des mots passionnés pour défendre cet acte prophétique. Au cours de ces dernières années, des actes de réconciliation et de fraternité similaires entre les évêques de Pologne et d’Ukraine, de Slovaquie et de Hongrie et d’autres ont eu lieu. Les médias n’accordent souvent pas grande importance à ces événements. Peut-être ne manque-t-il pas même de groupes qui pensent trouver leur avantage politique et économique en suscitant des tensions et des hostilités entre les peuples, les groupes ethniques ou même religieux. “La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas saisie” ainsi que l’écrit saint Jean (1, 5). Le Christ est la lumière du monde. Il éclaire également les ténèbres de l’histoire humaine et aucune obscurité, aucune haine, aucun mal ne peut le vaincre. En Lui est notre espérance. Même si la voix de l’Église et le témoignage de chaque chrétien semblent faibles, même si elle n’apparaît souvent pas sur la première page des grands moyens de communication, cette voix fine est plus forte que tout bruit, que tout mensonge, toute propagande ou toute manipulation. Nous sommes témoins de la force des martyrs. Actuellement, commencent à être béatifiés et canonisés les témoins de l’Agneau tués pour leur foi au XXe siècle. Ce sont ceux qui “viennent de la grande épreuve : ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau” (Ap 7, 14). Au cours des longues persécutions, leur mémoire était couverte par le silence. Et pourtant, elle est restée vivante y compris dans le cœur de la communauté des croyants et maintenant, nous ouvrons les tombeaux. Il est émouvant de voir, ce qu’il est resté des corps des martyrs. Chaque translation des dépouilles de l’un d’entre eux secoue les âmes de tous les participants à ces cérémonies. La grande tension entre la faiblesse extrême d’un être humain qui a été tué et la force sublime de cette même personne illuminée désormais par la gloire des martyrs, donne une forte impulsion spirituelle à nos communautés.
Chers confrères! Nous autres, catholiques d’Europe, avons appris de notre histoire à suivre avec attention également le sort des chrétiens d’Afrique et nous avons également appris à estimer votre fidélité, votre témoignage et les martyrs africains qui donnent leur vie - année après année en nombre préoccupant - pour le Christ et Son Église et aussi pour nous. L’Église en Afrique a mérité notre gratitude et notre profonde estime.
4. Le Serviteur de Dieu Jean-Paul II nous adressait avec force et lucidité son enseignement sur la miséricorde divine. Les cercles du mal qui semblent parfois même diaboliques et peuvent attrister et pousser au désespoir des sociétés humaines entières, en construisant les structures de la haine, de la violence, de la vengeance et de l’injustice entre groupes ethniques, peuples ou classes sociales, ne pourraient être dépassés par la seule force humaine en l’absence de la miséricorde divine qui nous rend aussi capables de suivre le commandement du Christ: “Montrez-vous compatissants, comme votre Père est compatissant” (Lc 6, 36). Si notre Seigneur nous a commandé cela, ce commandement est également la garantie de la possibilité de le mettre en pratique. C’est Lui qui nous donnera la force d’être miséricordieux et de rompre toute structure du mal.
5. Nous sommes convaincus que l’échange des dons n’est pas un programme qui vaut seulement entre la partie occidentale et orientale de l’Europe. Elle représente un devoir également entre les fidèles, entre les Églises particulières au niveau continental et universel. Les possibilités de la solidarité et de la détermination à ne pas oublier les frères dans le besoin pas même en temps de crise est ferme parmi les catholiques d’Europe. Dans le même temps, nous désirons mieux étudier vos expériences liturgiques, catéchistiques, la dynamique des vocations sacerdotales, la possibilité de construire ensemble l’Église du Christ en Europe, en Afrique et partout dans le monde.
6. Nous ne nous leurrons certainement pas: les grandes forces économiques et politiques du monde, très souvent, n’agissent pas selon la logique de la charité et de la justice et, parfois, elles semblent oublier jusqu’à la véritable réalité, la nature des choses et de l’être humain. En outre, la dignité humaine ne dépend pas de notre efficacité, elle n’est pas proportionnée au succès de ce monde. Tout être humain, en tant que tel, a la même dignité inaliénable. Parce que créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. La dignité humaine n’est pas incompatible avec la souffrance. Une idéologie qui dirait que, pour sauver notre dignité, il serait préférable de mourir que de souffrir serait fausse. Tel était l’attitude de l’antiquité gréco-romaine, pas encore éclairée par la lumière de l’Évangile. L’exemple du Christ nous enseigne que la plus grande souffrance peut être le moment de la plus grande dignité et de la plus grande gloire. Après que le traître ait abandonné le Cénacle, Jésus dit: “Maintenant le Fils de l’homme a été glorifié et Dieu a été glorifié en lui. Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui-même et c’est aussitôt qu’il le glorifiera” (Jn 13, 31-32).
Si actuellement, nombreux sont ceux qui, dans notre monde, n’écoutent pas la voix du Créateur et ne sont pas ouverts pour accepter la vérité et pratiquer la charité, la nature de la réalité créée demeure ce qu’elle est. La justice et la miséricorde divine se font valoir de toute façon dans le fonctionnement du monde et dans le déroulement de l’histoire. Ainsi, chers Confrères, nous vous assurons de nos prières et de notre solidarité afin que vous puissiez trouver les chemins pour promouvoir la réconciliation, la justice et la paix et que vous soyez une source de réconfort aussi pour nous, avec vos expériences, votre foi et votre témoignage.

[00021-03.04] [RC000] [Texte original: italien]

RAPPORT SUR ECCLESIA IN AFRICA

- S. Exc. Mgr Laurent MONSENGWO PASINYA, Archevêque de Kinshasa (RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO)

Nous publions ci-dessous, les Interventions sur Ecclesia in Africa:

- S. Exc. Mgr Laurent MONSENGWO PASINYA, Archevêque de Kinshasa (RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO)

Introduction

Le 10 avril 1994, au cours d’une liturgie pontificale haute en couleur, Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II d’heureuse mémoire, entouré de 35 cardinaux, 1 patriarche, 39 archevêques, 146 évêques et 90 prêtres, ouvrait solennellement l’Assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des évêques, “dans le but de favoriser une solidarité pastorale organique dans tout le territoire africain et les îles adjacentes”.[1]“L’Afrique, dans la diversité de ses rites, était là, dansant sa joie, exprimant sa foi dans la vie, au son des tam-tams et d’autres instruments de musique africains”.[2]
À cette occasion, l’Afrique a perçu qu’elle est, d’une part, partie intégrante de l’histoire du salut, d’Abraham à Jésus Christ[3] et, d’autre part, suivant le mot de Paul VI, “nouvelle patrie du Christ”,[4]“terre aimée du Père Eternel”.[5]
Pendant un mois (10 avril - 8 mai 1994), l’Assemblée synodale regardera l’Afrique les yeux dans les yeux, pour mieux la comprendre et mesurer la profondeur de ses tragédies et de ses blessures (génocide, guerres et conflits armés, mouvements migratoires…) autant que ses efforts de renaissance, de démocratie et de défense des droits humains, ainsi que les témoignages lumineux de charité jusqu’au martyre.
Tout au long de ses assises, l’Assemblée synodale – et l’Église avec elle – expérimentera et vivra dans sa chair les souffrances des peuples d’Afrique comme si le Seigneur voulait y associer le Synode: le Pape Jean-Paul II et quelques Pères synodaux en clinique, assassinat d’un archevêque et trois évêques à Kabgayi, massacre de prêtres, religieux(ses) et fidèles laïcs, profanations des églises…
Au terme des débats et délibérations des Pères synodaux, l’Afrique est (plus que jamais) apparue comme cet homme de la parabole évangélique, qui descendait de Jérusalem à Jéricho et que les bandits laissèrent à demi-mort au bord du chemin (cf. Lc 10,30 ss). En effet, à l’instar de cet homme, l’Afrique attendait le passage du Bon Samaritain qu’est le Christ Jésus.
Aussi les Pères Synodaux ont-ils voulu que le Synode soit un “Synode de résurrection”, un “Synode d’espérance et de réconfort pour l’Afrique: “Christ notre espérance est vivant, nous vivrons !”[6]
En effet, il ne suffisait pas de faire des constats et de prendre la mesure des drames de l’Afrique; encore fallait-il proposer des solutions et des remèdes, des orientations et des options pastorales susceptibles de raviver et de ranimer toute la vie de l’Église et des peuples d’Afrique. Voilà pourquoi les Pères synodaux ont pris, au Synode, l’engagement solennel de poursuivre sans désemparer la mission évangélisatrice de l’Église dans ses cinq dimensions qui sont: l’évangélisation, l’inculturation, le dialogue, la justice et la paix, les moyens de communication sociale. Et pour la mise en œuvre de cette mission, l’Assemblée synodale a choisi l’idée-force de l’Église-famille de Dieu. “La nouvelle évangélisation visera donc à édifier l’Église-famille, en excluant tout ethnocentrisme et tout particularisme excessif, en prônant la réconciliation et une vraie communion entre les différentes ethnies, en favorisant la solidarité et le partage en ce qui concerne le personnel et les ressources entre Églises particulières, sans considérations indues d’ordre ethnique.[7]
Grâce à la bienveillance et à la fidélité du Saint-Père, les idées maîtresses, les options, orientations et propositions de l’Assemblée synodale spéciale pour l’Afrique furent substantiellement “codifiés” dans l’exhortation post-synodale Ecclesia in Africa (1995). Il convient d’évaluer, à travers la réception de celle-ci, l’incidence théologique et pastorale du Synode spécial pour l’Afrique dans l’Église.

1. De la 1e à la 2e Assemblée Spéciale pour l’Afrique

1.1. La Première Assemblée Spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques a créé sans conteste une dynamique non seulement dans la vie de l’Église universelle du fait qu’elle était chronologiquement le premier synode continental, mais aussi dans celle de l’Église Catholique en Afrique. Dans ce dernier cas d’espèce, cette dynamique reposait d’abord sur les cinq thèmes-clés et leur pertinence dans la vie et l’évolution de l’Afrique; ensuite sur l’idée-force de l’Église-famille de Dieu, sans parler du kairos qu’offrait cette vision de l’Église pour la résolution des situations de guerres et de conflits que connaissait l’Afrique.

1.2. Croissance de l’Église Catholique en Afrique
À titre illustratif, nous donnons quelques statistiques susceptibles de montrer la croissance de l’Église pendant les treize ans qui suivirent la tenue de la Première Assemblée Spéciale pour l’Afrique (1994-2007).
 

STATISTIQUES AFRIQUE 1994 2007 DIFFÉRENCE
Superficie 10.306780 Km² 10.306.780 Km²  
Population 705567000 943743000 + 238.176.000
Catholiques 102878000 164925000 + 61.047.000
Paroisses 9616 13298 + 3.682
Postes de mission avec prêtres 333 248 - 85
sans prêtres 72465 70805 - 1.660
autres centres 1720 4655 + 2.935
Total 84134 89006 + 4.872
Prêtres diocésains 13596 23154 + 9.558
religieux 10326 11504 + 1.178

Total

23922 34658 + 10.736

Religieux laïcs

6448 7921 + 1.473

Religieuses

46664 61886 + 15.222
Agents pastoraux Évêques (Arch. + Év.) 513 657 144
Prêtres (cf. supra)      
Religieux (ses) (cf. supra)      
Instituts séculiers Hommes 35 41 + 6
Femmes 355 537 + 182
Missionnaires laïcs 1847 3590 + 1.743
Catéchistes 299994 399932 + 99.938
Patriarches 1 1 -
Cardinaux 12 14 + 2
Archevêques 88 99 + 11
Évêques séculiers 277 394 +117
Évêques Religieux 117 155 + 38
Archevêques Religieux 15 25 + 10
Ordinations sacerdotales Prêtres diocésains 951 1349 + 398
Prêtres défroqués 29 40 + 11
Prêtres diocésains défunts 145 217 + 72
Total 1125 1606 + 481
Séminaires (Philosophie,  Théologie & Secondaire) religieux 541 643 + 102
diocésains 333 434 + 101
Total 874 1077 + 203
Séminaires (Philosophie,  Théologie) Séminaires 394 505 + 111
Foyers 152 138 - 14
Total 546 643 + 97
Baptêmes > 7 anni 2004099 2302158 + 298.059
< 7 anni 1057685 1102952 + 45.267
Total 3031784 3405110 + 343.326
Mariages entre catholiques 234953 280629  
entre catho. et non catho. 35568 37157 + 1.589
Total 270521 317786 + 47.265
Confirmations & 1e communions Confirmations 1274133 1550282 + 276.149
1e  communions 1417879 1699237 +281.358
Total 2692012 3249519 + 557.507

Ces statistiques montrent la vitalité et la croissance de l’Église en Afrique après la tenue du Synode en 1994. Celui-ci doit avoir été l’une des causes majeures sinon la cause principale de cette impulsion.
Une autre donnée à prendre en considération pour apprécier la vigueur de Église en Afrique est assurément la création de nouveaux diocèses: 80 de 1994 à 2009 (+ 5 préfectures apostoliques) sans compter les 24 diocèses devenus archidiocèses et les 6 diocèses in fieri transformés en diocèses à part entière. C’est ainsi que l’épiscopat africain est passé de 428 en 1994 à 528 en l’an 2009 soit une croissance de 23,5% . Si la croissance est généralisée certains pays se distinguent particulièrement, ainsi par ordre alphabétique: le Bénin (+45%), le Cameroun (+25%), l’Ethiopie/Erythrée (+45%)), le Ghana (+135%), le Kenya (+42%), le Nigéria (+43%), l’Ouganda (+15%), la République Centrafricaine (+50%) et le Togo (+75%). C’est ainsi que naturellement les Conférences épiscopales nationales ou internationales africaines sont passées de 34 en 1994 à 36 en 1998.[8]

Renouvellement des pasteurs en Afrique après l’Assemblée Spéciale pour l’Afrique
Pour les 190 membres évêques africains sur les 239 que comprenait l’assemblée synodale seulement 50 ont vu leur situation inchangée, alors que sur les 129 membres restant: 10 étaient créés Cardinaux (8,5%), 36 promus ou transférés (28,5%), 50 devenus émérites (38,5%) et 57 décédés (44%). Entre-temps, d’autres participants à l’événement synodal sont également devenus évêques: 2 membres prêtre, 4 experts, 1 auditeur et 3 assistants de la Secrétairerie Générale.
Sur l’ensemble du continent africain ce sont 520 évêques sur un total de 528 qui ont été nommés ou promus depuis la fin de la célébration synodale.[9] Ceci nous donne un taux de renouvellement encore plus élevé que celui des membres de l’Assemblée elle-même avec environ 98% dans un laps de temps très restreint (1994-2009).
Nouveaux Évêques en Afrique
Le premier chiffre entre parenthèses correspond au nombre des évêques nommés ou promus depuis la fin de l’Assemblée Spéciale pour l’Afrique alors que le second indique le nombre total des diocèses du pays. Les diocèses récemment créés sont indiqués par le chiffre qui suit ceux entre parenthèses.
- Afrique Méridionale: (22/29) + 1
- Afrique du Nord: (9/10)
- Angola et Sao Tomé: (24/18) + 4
- Bénin: (13/10) + 3
- Burkina Faso et Niger: (14/15) + 4
- Burundi: (9/9)
- Cameroun: (21/26) + 5
- CEDOI: (3/6) + 1
- Congo: (6/6) + 1
- Congo: (Rép. Dém. du) 53/51
- Côte d’Ivoire: (24/16) + 3
- Égypte: (15/15) + 1
- Éthiopie et Érythrée: (12/13) + 4
- Gabon: (6/6) + 2
- Gambie et Sierra Leone: (3/4)
- Ghana: (22/19) + 11
- Guinée: (4/3)
- Guinée Équatoriale: (2/3)
- Kenya: (29/24) + 7
- Lesotho: (2/4)
- Liberia: (2/3)
- Madagascar: (26/20) + 3
- Malawi: (11/7)
- Mali: (4/6)
- Mozambique: (9/12) + 1
- Namibie: (2/3)
- Nigéria: (47/53) + 16
- Ouganda: (20/23) + 3
- République Centrafricaine: (8/9) + 3
- Rwanda: (9/9) + 1
- Sénégal, Cap-Vert, Mauritanie et Guinée Bissau: (10/12) + 3
- Soudan: (4/9)
- Tanzanie: (24/32)
- Tchad: (6/8) + 4
- Togo: (7/7) + 3
- Zambie: (7/10) + 1
- Zimbabwe: (8/8) + 1
 

 

Création de Diocèses Élévation en Archidiocèse Élévation en Diocèse

1994

9 12 1
1995 17 - 1
1996 4 - 1
1997 5 1 1
1998 5 - -
1999 5 4 1
2000 9 2 -
2001 6 1 -
2002 2 - 1
2003 4 1 -
2004 2 - -
2005 1 - -
2006 2 1 -
2007 4 2 -
2008 2 - -
2009 2 - -
Total 79 24 6

1.3. Éditions
Parmi les initiatives prises pour la mise à exécution des options de l’Assemblée Spéciale pour l’Afrique, il faut compter l’édition intégrale ou partielle de l’Exhortation post-synodale Ecclesia in Africa (EIAF) dans les principales langues utilisées pendant les travaux du SCEAM (anglais, français, portugais). Ces traductions permirent une meilleure connaissance des directives et options synodales, notamment grâce à la tenue des sessions pastorales incluant les fidèles à différents niveaux.

1.4. Structures pastorales
Autant le SCEAM que des conférences régionales et nationales tout comme des diocèses ont créé des structures pastorales ou d’étude pour l’application des directives et recommandations du Synode pour l’Afrique. Au niveau du SCEAM notamment, les statuts et le Règlement intérieur ont été amendés à cet effet.

1.5. Plans et programmes pastoraux
Au niveau continental, régional, national, diocésain, plusieurs ont élaboré des projets, des plans et des programmes pastoraux annuels, triennaux voire quinquennaux dans l’esprit du Synode spécial pour l’Afrique. Ces programmes étaient généralement contenus dans des lettres pastorales, des plaquettes ou opuscules qui en montrent les liens avec la pensée du Synode.

1.6. Dignes d’une mention spéciale sont les deux lettres pastorales des Assemblées plénières du SCEAM: “ L’Église en Afrique, une Église-famille”[10] et “ Christ est notre Paix: l’Église-famille de Dieu, lieu et sacrement de pardon, de réconciliation et de paix en Afrique”.[11]Tandis que la première lettre pastorale est un effort d’inculturation des valeurs familiales authentiques d’Afrique au regard des réalités ecclésiales, la deuxième, après avoir montré la différence et l’imbrication de la paix des hommes et celle qu’offrent le Christ et l’Église, donne un plan pastoral susceptible d’aider l’Église à assumer un rôle majeur dans la quête humaine de la paix en Afrique. On retiendra cette maxime devenue célèbre: “Le conflit, même latent, commence toujours lorsqu’un droit est violé ou bafoué”.[12]

1.7. Synodes
Dès 1994 et durant les années suivantes, beaucoup de diocèses et certaines conférences épiscopales ont tenu des assises synodales tantôt autour des thèmes mêmes du Synode spécial sur l’Afrique, tantôt autour d’un seul ou de deux thèmes. Le thème générique de “Évangélisation” a été aussi souvent retenu pour couvrir tous les secteurs. Une conférence épiscopale a organisé tous les 5 ans une session pastorale nationale sur l’évangélisation.

1.8. Congrès et symposiums
Des universités, des facultés ecclésiastiques et des associations bibliques et théologiques ont organisé des congrès et des symposiums soit sur l’évangélisation soit sur le thème-clé de l’Église-famille de Dieu ou encore sur la mission. Deux semaines théologiques sont restées célèbres: la première à Kinshasa, organisée par la Faculté de Théologie Catholique de Kinshasa sur l’Église-famille et l’Église-fraternité, en 1995, au cours de laquelle les études ont montré que de la Bible, notamment 1 P 2,17; 1 P 5,9, à la vie monastique jusqu’au 8e siècle, la vision de l’Église comme famille ou fraternité était usuelle et courante;[13] la deuxième à l’ICAO (Abidjan) en 1996, partant des sacramentaires léonien (Ve siècle), gélasien (Ve siècle) et grégorien (VIIe siècle) jusqu’à la réforme liturgique de Vatican II sans parler de la littérature théologique, a conclu que la conception de l’Église comme famille de Dieu n’était en fait qu’un retour aux sources de la foi chrétienne.[14] L’Association panafricaine des exégètes catholiques (APECA), d’un point de vue biblique a enrichi au cours de deux congrès (Ouagadougou, 1997),[15] et (Abuja, 1999)[16] le débat théologique sur l’Église-famille de Dieu. Il en est de même du Congrès missionnaire International “Tertio Millennio” (2005) à Kinshasa, où il a été constaté que le concept d’Église-famille était une importante contribution africaine en ecclésiologie.[17]

1.9. Vocabulaire théologique et pastoral
Il est heureux de constater que le vocable d’Église-famille de Dieu se fraie de plus en plus une place dans le vocabulaire théologique et pastoral de l’Église en Afrique et dans le monde, y compris dans le Magistère pontifical.[18]

1.10. Recherches théologiques et catéchétiques
Des recherches doctorales et catéchétiques ont été entreprises sur l’Église-famille de Dieu et sur la pensée du Synode spécial pour l’Afrique.

1.11. Trois conséquences directes de l’Assemblée synodale de 1994 furent: la mise sur pied à tous les niveaux de l’Église en Afrique (continental, national, diocésain, paroissial), des commissions Justice et paix ; la création des facultés de communication sociale au sein des universités catholiques, le lancement des chaînes de télévision et de radios rurales diocésaines; des commissions formelles ou informelles de dialogue œcuménique et interreligieux. Si l’on regrette, faute de moyens, de n’avoir pu mettre sur pied la Radio continentale africaine, on se réjouit par contre du rôle majeur joué par les commissions Justice et paix dans la formation civique et démocratique des citoyens ainsi que la préparation et le monitoring des élections dans divers pays africains.

1.12. Il y a lieu de déplorer aussi le peu d’enthousiasme soulevé dans l’Église locale africaine d’abord et d’autres Églises des pays développés à propos des moyens matériels nécessaires à l’auto-prise en charge des diocèses pauvres d’Afrique.[19] Il faut reconnaître qu’en dépit de la pauvreté des populations d’Afrique, une meilleure organisation des collectes pour les Œuvres pontificales missionnaires, le denier de Saint Pierre et l’auto-prise en charge des diocèses d’Afrique permettrait à l’Afrique de participer plus généreusement au financement de la mission de Jésus Christ dans le monde et “de produire des ressources, en vue de l’autofinancement progressif de nos Églises”.[20] Dans le même ordre d’idées, les Églises locales devraient s’efforcer d’assurer autant que possible le financement des structures ecclésiales qu’elles créent. De telles dispositions sont d’autant plus nécessaires que les organisations non-gouvernementales (ONG) de toute nature prolifèrent de plus en plus en Afrique et recourent pour leurs activités aux mêmes organismes d’entraide catholiques que les diocèses et les conférences épiscopales.
1.13. Dans le cadre de la promotion de la justice et de la paix, une conférence épiscopale a créé un Institut de la Paix, dont les initiatives de médiation pour la paix sont nombreuses et appréciées.

2. Perspectives de la convocation d’une Deuxième Assemblée Spéciale pour l’Afrique

2.1. Tout au long des années qui suivirent les assises de la Première Assemblée Spéciale pour l’Afrique, le Conseil post-synodal de la Secrétairerie Générale du Synode a tenu régulièrement une réunion annuelle, au cours de laquelle il procédait à un tour d’horizon socio-pastoral de l’Église en Afrique.

2.2. Lors de sa 11e réunion des 18-19 juin 2003, le Conseil en est arrivé au constat que “la situation générale du continent, qui était déjà critique au moment de la phase de préparation de l’Assemblée spéciale, ne s’était guère améliorée, bien au contraire. La seule différence vient du fait que, suite à l’Exhortation post-synodale Ecclesia in Africa, l’Église locale dispose de l’instrument adéquat pour affronter et traiter ce problème”.[21]

2.3. Aussi le Conseil commença-t-il à envisager la programmation de la préparation de la 2e Assemblée spéciale pour l’Afrique. “La plupart des membres se rangèrent à l’avis d’une célébration de la deuxième Assemblée à 15 ans de la première et donc en 2009, après une préparation de 5 ans, permettant un travail d’approfondissement depuis la base et donc débutant dès 2004".

2.4. La première Assemblée synodale pour l’Afrique ayant examiné la situation sur le continent dans son ensemble, le Conseil post-synodal estima que la deuxième Assemblée devait se limiter à un aspect[22] plus restreint et d’une urgence particulière pour le futur du continent, p.ex. la paix, la justice et le pardon dans le contexte de l’Église-famille de Dieu, avec une formulation du type: “Pas de paix sans justice, pas de justice sans pardon (ou réconciliation)”, ou bien en soulignant le rôle de ferment qu’a l’Église en Afrique: “Église-famille de Dieu: ferment du monde nouveau”.[23]

2.5. Le 13 novembre 2004, le jour du 1650e anniversaire de la naissance de Saint Augustin, au cours d’une audience accordée aux Évêques d’Europe (CCEE) et d’Afrique (SCEAM), Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II saisit cette opportunité pour annoncer son intention de convoquer une deuxième Assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques.
2.6. Il reviendra à Sa Sainteté le Pape Benoît XVI de finaliser cette intention en annonçant la convocation, au Vatican, du 4 au 25 octobre 2009, de la 2e Assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques autour du thème: “L’Église en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix. Vous êtes le sel de la terre…Vous êtes la lumière du monde (Mt 5,13-14)”.

3. Dans la mouvance de la Première Assemblée Spéciale pour l’Afrique

3.1. La deuxième assemblée synodale spéciale pour l’Afrique est dans la logique et la mouvance de la première assemblée de 1994. En effet, dès lors que l’Afrique évoluait dans un climat général de guerres et de conflits, on pouvait craindre que cette situation n’engendre une cascade d’actes de vengeance et de violence généralisée. Providentiellement, la première assemblée synodale avait assigné à l’évangélisation la mission d’édifier l’Église-Famille de Dieu, pour que les familles africaines deviennent des Églises domestiques et les sociétés africaines des sociétés-famille. Or d’une part on ne se tue pas entre membres d’une même famille. D’autre part, de par sa nature, l’Église-Famille Dieu se prête comme le lieu et le sacrement de pardon, de réconciliation et de paix, ainsi que nous l’enseigne l’évangile (Mt 16,19;18,17 ; Jn 20,22-23). Encore faut-il que l’église elle-même se présente au monde comme une communauté réconciliée capable d’influer sur la société et entraîner celle-ci dans une volonté de pardon, de réconciliation et de paix. Une deuxième assemblée synodale devrait donc achever l’œuvre commencée dans la première. Celle-ci appelait la deuxième assemblée synodale comme une conséquence et un complément.

4. Réconciliés dans l’Église-Famille de Dieu

4.1. Le vocable de réconciliation implique l’idée de “ re- couture” et de recomposition du tissu de relations humaines rompues pour l’une ou l’autre raison. Cette remise en harmonie s’exprime, suivant les langues, par l’idée fondamentale de “changement” actif et passif (allassô), de “ rassemblement” et de “réunion” (conciliare, reconciliare. Cfr Concilium), de “purification” et “d’expiation” (Yôm kippûr). En Afrique, la réconciliation comporte en plus le concept d’une remise en état de la cohésion clanique et familiale en vue de l’harmonie et de l’équilibre “total” du lignage et de la collectivité.

4.2. La “réconciliation chrétienne” va beaucoup plus loin, car elle appartient à la trilogie “ amour, pardon, réconciliation” qui, pour sa part, implique la gratuité à l’instar de l’amour de Dieu. De ce fait, elle participe de la radicalité évangélique (la loi nouvelle). Aussi l’Evangile peut-il nous inviter à aimer comme Dieu, c’est-à-dire autant nos amis que nos ennemis, les bons comme les mauvais, “afin d’être les fils de notre Père qui est aux cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et fait tomber sa pluie sur les justes et les injustes (Mt 5, 44-45). Et Saint Paul d’ajouter: “En ceci Dieu prouve son amour envers nous: Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs (i.e. ennemis de Dieu) (Rom 5, 8.10).

4.3. Dans cette logique de la gratuité, le disciple du Christ doit laisser son offrande sur l’autel et aller d’abord se réconcilier avec son frère, avant de rentrer la présenter à Dieu (Mt 5, 23-24). Autrement dit, on ne peut attendre le pardon de Dieu et la réconciliation avec lui sans un cœur ouvert à l’amour et disposé au pardon et à la réconciliation à l’égard du prochain (cf. Mt 18, 23-35: le débiteur impitoyable)

4.4. En résumé, l’amour, le pardon et la réconciliation se déclenchent et s’offrent gratuitement, sans attendre au départ une contrepartie. Mais ils sont par nature si désintéressés qu’ils provoquent de soi la contrepartie. On ne peut, en effet, saisir les motivations profondes d’un tel amour sans rendre en retour un amour proportionnel. C’est toute la spiritualité de nos relations filiales avec Dieu notre Père.

4.5. C’est pourquoi l’idéal de la réconciliation, du pardon et de l’amour chrétien transcende les forces humaines. Il a besoin pour vivre, croitre et se parfaire de la force de l’Esprit Saint, Esprit d’amour répandu dans nos cœurs (Rm 5, 5; 8, 15), à travers l’économie sacramentaire de l’Église: “Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait” (Rm 5, 48). La réconciliation parfaite se déploie et se vit dans l’Église-Famille de Dieu qui, en tant que sacrement du salut de Dieu, est le lieu et l’instrument de la réconciliation et du pardon.

4.6. À la trilogie Amour, pardon et réconciliation est indissolublement liée cette autre: fraternité, justice et vérité. “La société toujours plus mondialisée nous rapproche, dit Benoît XVI, mais elle ne nous rend pas frères. La raison à elle seule est capable de comprendre l’égalité entre les hommes et d’établir une communauté de vie civique, mais elle ne parvient pas à créer la fraternité. Celle-ci naît d’une vocation transcendante de Dieu, qui nous a aimés en premier, nous enseignant par l’intermédiaire du Fils ce qu’est la charité fraternelle”.[24]
4.7. On ne peut se réconcilier que dans la vérité: la vérité matérielle des faits, la vérité formelle des dispositions intérieures des cœurs, lorsque “la bouche parle de l’abondance du cœur” (cf. Lc 6, 45) et que la parole donnée des protagonistes est véridique et n’entremêle pas le “oui” et le “non” (cf. Mt 5, 37). Ce n’est que dans ces conditions que les commissions “Vérité et réconciliation” peuvent faire œuvre utile dans la pacification des pays en conflit “ La vérité est, en effet, logos qui crée un dia-logos et donc une communication et une communion. En aidant les hommes à aller au-delà de leurs opinions et de leurs sensations subjectives, la vérité leur permet de dépasser les déterminismes culturels et historiques et de se rencontrer dans la reconnaissance de la substance et de la valeur des choses”.[25]

4.8. Une réconciliation dans le mensonge ne peut être une source de paix durable, pas plus qu’une réconciliation qui ignore les impératifs élémentaires de la justice. “Il n’y a pas de paix sans justice. Il n’y a pas de justice sans réconciliation”, disait Jean-Paul II dans son message pour la journée mondiale de Paix 2002. Et Benoît XVI dira: “dans la vérité, la paix!”.
Une réconciliation sans la justice est une opération qui cause la frustration et laisse un arrière-gout d’inachevé. Une réconciliation sans la vérité fera toujours transparaître l’inadéquation des accords souscrits, provoquera des suspicions sur la sincérité des partenaires et compromettra la fidélité à la parole donnée.

5. Réconciliés “pour le salut de la multitude” (cf. Gn 45, 7-8. 14-15)

À ce propos, l’épisode biblique de Joseph vendu par ses frères peut éclairer le sens de la réconciliation. En effet, la route de l’esclavage de Joseph, fils de Jacob, vendu par ses frères (Gn 37, 12-28) se conclut par la réconciliation avec ses frères. Joseph interpréta ce départ en Egypte comme étant le fait de Dieu qui l’a envoyé avant eux (ses frères), pour sauver leurs vies pour une grande délivrance (Gn 45, 7); pour le “salut de la multitude” (litt: d’un peuple nombreux) (Gn 50, 20). Cet épisode, contextualisé dans la théologie biblique du cycle de l’Exode, nous donne, me semble-t-il, une clé herméneutique d’histoire du salut, susceptible de nous aider à comprendre, dans la foi, le sens profond des cinq derniers siècles de l’histoire humaine en général et de la “ Route de l’esclave” en particulier. Les quatre cent trente années d’esclavage du peuple hébreu en Egypte (Ex 12, 40) peuvent nous inciter à interpréter la tournure que prend la géopolitique contemporaine. Celle-ci paraît être l’aboutissement de la “Route de l’esclave” du XVè-XVIè siècle, considérée comme un plan de Dieu “pour le salut de la multitude”. Et si l’élection d’un Noir à la tête des États-Unis d’Amérique était un “ signal divin” et une alerte de l’Esprit Saint pour une réconciliation des races et des ethnies, pour des relations humaines pacifiées et pour que cesse “le partenariat de matières premières” pour un “ partenariat des matières grises” dans les relations nord-sud…! Le présent Synode et l’Église universelle gagneraient à ne pas ignorer cet événement primordial de l’histoire contemporaine, qui est loin d’être un jeu banal d’alliances politiques.

CONCLUSION

Il y a lieu de reconnaitre que l’esprit et la dynamique de la Première Assemblée Spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques ont donné une impulsion nouvelle à la vie et à la mission de l’Église en Afrique. Non seulement les Églises locales ont accueilli avec enthousiasme l’Exhortation post-synodale Ecclesia in Africa, qu’elles ont éditée et présentée, mais en outre elles en ont suivi les directives, les options et les orientations soit pour convoquer des synodes diocésains, nationaux ou régionaux, soit pour organiser des congrès, des symposiums ou des séminaires sur le thème-clé d’Église-famille de Dieu, ou encore pour élaborer des projets, des plans et des programmes pastoraux fondés sur ce même thème et contenus dans des lettres pastorales, des plaquettes ou des opuscule facilement maniables. Ces programmes pastoraux étaient conçus à tous les niveaux, du SCEAM aux Diocèses et aux commissions Justice et Paix.
À ce sujet, la lettre pastorale du SCEAM, intitulée “ Christ est notre Paix” (2001) aborda plus formellement la question des conflits armés et de la réconciliation en Afrique en considérant l’Église-famille de Dieu comme le lieu et le sacrement du pardon, de la réconciliation et de la paix en Afrique. Ce thème de la réconciliation et celui de l’Église- famille de Dieu ouvraient ainsi le chemin à la deuxième Assemblée synodale axée sur l’Église en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix… “ Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde” (Mt 5, 13-14).
La Deuxième Assemblée Spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques est appelée à engager l’Église et la société en Afrique sur le chemin, du pardon, de la réconciliation et de la paix, grâce à la justice dans la vérité: “ réconciliés dans l’Église-famille de Dieu, pour le salut de la multitude”.
“ Enseigne-nous, Seigneur tes voies” (Ps 25/24, 4)”. “ Nous en appelons à toi, Seigneur, toi qui conduis la créature humaine à travers les conflits de ce monde. Fais aboutir les volontés de paix de notre temps, afin que tous les hommes puissent vivre heureux et te louer pour l’amour que tu donnes”.[26]

[1] EIAF, 5.
[2] EIAF, 6.
[3] Cf. Homélie d’ouverture du Pape Jean-Paul II.
[4] AAS 56, 1964, pp. 907-908.
[5] Jean-Paul II, Homélie de clôture du Synode des évêques, dans Doc. Cath. 91 (1994) 536.
[6] Message, n.1-2; EIAF, 13.
[7] EIAF, 63.
[8] 1994: 34 + 1 (C.E.D.O.I.); 2004: 36 + 1 (C.E.D.O.I.) - Namibie (96) - Libéria (98).
[9] Évêques nouvellement nommés ou promus (369); transférés (151) depuis la Première Assemblée Spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques.
[10] Document final de l’Assemblée plénière du SCEAM à Midrand (Johannesburg), du 21 au 27 septembre 1997, Edité à Accra, 1998.
[11] Document final de l’Assemblée plénière du SCEAM à Rocca du Papa, du 1er au 8 octobre 2000. Edité à Accra, 2001.
[12] “Christ est notre paix”…, n.109.
[13] AA. Église-Famille – Église-fraternité. Perspectives post-synodes. Actes de la 20ème Semaine théologique de Kinshasa, Kinshasa, FCK, 1997.
[14] AA. Foi, Culture et évangélisation en Afrique à l’aube du 3ème millénaire. Actes au Colloque spécial post-synode4, Abidjan, RICAO, 14-15, 1996.
[15] AA., L’Église-famille et perspectives bibliques. Actes du 8ème Congrès de l’Association panafricaine des Exégètes catholiques. Mélanges Cardinal P. Zoungrana, Ouagadougou, 19 – 27 juillet 1997; Kinshasa, 1999.
[16] AA., L’Église – famille et perspectives bibliques. Actes du 9ème Congrès de l’Association panafricaine des Exégètes catholiques; Abidjan, 25 – 30 septembre 1999, Kinshasa, 2002.
[17] Tshibangu Th., “L’avenir de l’activité missionnaire” ad Gentes, Perspectives pour le 21ème siècle, Actes du Congrès international de missiologie “Tertio Millennio”, Kinshasa, Médiaspaul, 2005, p.
[18] Cf. Jean-Paul II, Pastores gregis, n. 59; Benoît XVI, Discours à l’audience publique du 7 février 2007 et celle du 15 octobre 2008).
[19] Cf. EIAF, n. 104.
[20] Ibid.
[21] Rapport de la 11e réunion du Conseil post-synodal, p. 4, II.
[22] Ibid.[23] Cf. Rapport, ibid., pp. 4-5.
[24] Benoît XVI, Lettre encyclique Caritas in veritate, n. 19.
[25] Ibid, n.4.
[26] Oraison à None du jeudi de la deuxième Semaine du temps présent

BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE SUR L’ÉGLISE-FAMILLE EN AFRIQUE

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VERDZEKOV P., Sinodo Africano: a Igreja na Africae sua missao evangelizadora rumo ao ano 2OOO –“Vos Sereis minhas testemunhas”, in Sedoc (Petropolis) 27 (1994) 62-77.

II. ÉVANGÉLISATION

A. MONOGRAPHIES
MUNONO MUYEMBE B., Église, évangelisation et promotion humaine. Le discours social des évêques africain. Etudes d’éthique chrétienne, Studien zur theologischen Ethik 63, Edition Universitaire Fribourg, Editions du cerf, Paris 1995.
BRUGGEMAN L., Un projet africain d’évangélisation. Pour un suivi du Synode. L’Église demain 13, Kinshasa 1997.

B. ÉTUDES, THÈSES DOCTORALES
AA.VV., Foi, Culture et évangélisation en Afrique à l’aube du Troisième Millénaire, Spécial colloque post-synodal, Abidjan 18-20 avril 1996, in Revue de l’Institut Catholique de l’Afrique de l’Ouest (Abidjan) 14-15 (1996) 15-222.
DINH DUC DAO J., Prospettive missionarie dell’Africa alla luce dell’Esortazione Apostolica Ecclesia in Africa (Unpublished Manuscript), Pont. Missionary Union International Secretariat, (Rome, C.I.A.M.), P.U.U., Rome 1996.
MROSO A. J., The Church in Africa and the New Evangelisation. A Theologico-pastoral Study of the Orientation of John Paul II, P. U.G., Rome 1996.
MURIUNGI D., Christian Moral Education People in the Teaching of John Paul II: Its Pastoral Application in the Association of Member Episcopal Conference in Eastern Africa, Dissertatio ad lauream in Pontificia Facultate Theologicae, P. U.S.C., Rome 1998.
MURAGE B., Evangelization and Inculturation of Marian Devotion Among the Agikuyu of Central Kenya in Nyeri Archdiocese Yesterday and Today, Dissertatio ad laurem in Pontificia Facultate Theologicae Marianum, 62, Roma, 1994.
UCHECHUKWU F., Moral Education in Nigeria (Reflections on the African Synod), Dissertatio ad licentiam in Pontificia Facultate Theologicae, P.U.S.C., Rome 1998.

C. ARTICLES ET CONFÉRENCES
CIPOLLINI A., Pour une nouvelle évangélisation en Afrique. Introduction à la réflexion sur certaines lignes de force émanant de l’Assemblée sur le Synode Africain et de l’Exhortation Apostolique post-synodale Ecclesia in Africa, in Cahier de réflexion (Mbalmayo) 2 (1996) 5-19.
DEFOUR G., Pour une Catéchèse au diapason du synode africain. L’homme en quête de son authenticité comme image de Dieu, in Telema (Kinshasa) 21/3-4 (1995) 67-77.
DINH DUC DAO J., Prospettive missionarie dell’Africa alla luce dell’Esortazione Apostalica Ecclesia in Africa, in Catechesi Missionaria (Roma) 12 (1996) 31-36.
III. INCULTURATION

A. MONOGRAPHIES
KABASELE LUMBALA F., Alliance avec le Christ en Afrique. Inculturation des rites religieux au Zaïre, Editions Karthala, Paris 1994.
KABASELE LUMBALA F., Liturgies africaines: l’enjeu culturel, ecclésial et théologique, in Recherche africaine de Théologie 14 , Facultés Catholiques de Kinshasa, Kinshasa 1996 .
IGWEGBE OKWUDILI I., Sacramental Theological Thinking in the African Symbolic Universe. Affinities With John Henry Newman, European University Studies, serie 23, theology vol. 525, Peter Lang, Frankurt/Main 1995.
NDI OKALLA J.-M., Inculturation et conversion. Africains et européens face au Synode des Églises d’Afrique, Editions Karthala, Paris 1994.
SHORTER A., Christianity and the African Imagination. After the African Synod Ressources for Inculturation, Paulines Publications Africa, Nairobi 1996.

B. ÉTUDES, THÈSES DOCTORALES
ANGOUNOU J.C., Diverses approches africaines du sacrement du mariage à la lumière de la réflexion récente. Excepte ex dissertatione ad Doctoratum in Facultate Theologiae, P.U.G., Rome 1997.
CHARLES E.T, From Adaptation to Incarnation: A Study of the theology of Inculturation in the Teaching of the African Catholic Bishops (1969-1994) and Its Implications for Interreligious Dialogue and Human Promotion (Unpublished Doctoral Thesis), PUG, Rome 1996.
CHARLES E.T, Inculturating the Gospel in Africa: From Adaptation to Inculturation, P.U.G., Rome 1996.
CONFERENZA ITALIANA SUPERIORI MAGGIORI, Ufficio Missionario, Dal Sinodo per l’Africa: come si incultura il Vangelo. La vita consacrata si interroga, Roma 1995.
ESSOMBA F. A., Pour une proposition d’un rituel inculturé de mariage pour l’Église qui est au Cameroun. Une étude comparative entre l’OCM de 1991 et le rituel matrimonial de la Conférence épiscopale du Cameroun. Pars dissertationis ad Doctoratum Sacra Liturgiae assequendum in Pontificio Instituto Liturgico, Pont. Athenaeum S. Anselmi de Urbe, Rome 1997.
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KABASELE LUMBALA F, Liturgies africaines: l’enjeu culturel, ecclésial et théologique in Recherches africaines de Théologie 14 , Facultés Catholiques de Kinshasa, Kinshasa 1996 .
KAHINDI CHARO P, Family as a Sanctuary of life. With a Special Reference to African Religious Moral Tradition ; Dissertatio ad Licentiam in Pontificia Facultate Theologicae Sanctae crucis. Rome 1998.
KAYONDO R., Towards a Rite of Christian Initiation of Adults for the Ganda in Uganda. A study of the inculturation of Symbols and Symbolisms for Christian Initiation, Dissertatio ad Doctoratum Sacra Liturgiae assequendum in Pont. Inst. Pont. Athenaeum S. Anselmi de Urbe, Rome 1994
KITSA BUUNDA D., Le Christ comme sagesse de Dieu dans la pensée négro-africaine. Essai sur les proverbes des bahunde, Extractum ex Dissertatione ad Doctoratum in Facultate Theologica P.U.U., Roma 1998.
MASINGANDA A. M., Du discours christologique à l’émergence d’ecclésiologie en contexte négro-africain. Pertinence doctrinale et contextuelle, Excerpta dissertatione ad Doctoratum in Facultae Theologiae PUG, Rome 1996.
MOTO D., Vers l’inculturation des rites sacrés bantu pour les diocèses du Shaba (Zaïre). Dissertatio ad Lauream in Theologica, Pontifica Facultas Theologica Theresianum, Rome 1997.
MURAGE B., Evangelization and Inculturation of Marian Devotion Among the Agikuyu of Central Kenya in Nyeri Archdiocese Yesterday and Today, Dissertatio ad Laurem in Pontificia Facultate Theologicae Marianum, 62, Roma 1994.
NWEKE Benard, Igbo System of Kinship and Family: a Christian Response, dissertation ad doctoratum in Facultate Theologiae, P.U.S.C., Rome 1998.
OBORJI F. A., Trends in African Theology Since Vatican II. A Missiological Orientation, dissertation ad doctoratum in Facultate Missiologiae, P.U.U., Rome 1998.
OKIKE OHA B., The Need for Mission Through Inculturation and Dialogue in Nigeria, extractum ex dissertatione ad Doctoratum in facultate Missiologiae, P.U.U., Rome 1995.
OKUCU L., The “Liturgical Ministry” of the Lay Catechist. A Theological and Liturgical Study of the Ministry of the Lay Catechist with Special Reference to Uganda. Excerpta dissertatione ad Doctoratum Sacrae Liturgiae assequendum in Pontificio Instituto Liturgico, Rome 1997.
OSUJI ACHULIKE B., The African Concept of Community: a Basis for the Inculturation of Religious Community Life in the Apostolic Religious Institutes in Africa. Excerpta ex Dissertatione ad Doctoratum in Facultatae Theologiae, P.U.G., Roma 1996.

C. ARTICLES ET CONFÉRENCES
ABENG N., La pastorale de la famille – l’inculturation – l’ecclésiologie. Après le Synode des Évêques pour l’Afrique, in Revue Africaine de Théologie (Kinshasa) 18 (1994) 51-64.
Assembly for Africa and Inculturation, in Studia Missionalia 44 (1995) 275-285, PUG, Rome.
BOKA DI MPASI L., Gli antenati mediatori in Africa ,in La Civiltà Cattolica (Roma) 145 (1994) 348-371
BOKA DI MPASI L., Les ancêtres médiateurs, in Telema (Kinshasa) 2 (1995) 61-70.
DI SALVATORE G., L’image de l’Église-famille dans l’Exhortation Apostolique Ecclesia in Africa. Eléments de Réflexion sur une application de l’inculturation, in Cahiers de Réflexion (Mbalmayo) 2 (1996) 41-69.
GIRAUDO C., Prière eucharistique et inculturation. Jalons pour le Synode d’Afrique et de Madagascar, in Nouvelle Revue Théologique (Namur) 116 (1994) 181-200.
GRASSO E., The Process of Inculturation in the Light of the Apostolic Exhortation Ecclesia in Africa, in Omnis Terra (Roma) 29 (1995) 436-442.
GRASSO E., II Processo dell’Inculturazione alla luce dell’Esortazione apostolica Ecclesia in Afrique, in Omnis Terra (Roma) 14 (1996) 90-95.
GRASSO E., El Proceso de Inculturacion a la luz de la Exhortacion apostolica Ecclesia in Afrique, in Iglesia,Pueblos y Culturas (Quito) 8/39 (1995) 21-34.
GRASSO E., Le Processus d’Inculturation à la lumière de l’Exhortation apostolique Ecclesia in Africa, in Cahiers de Réflexions (Mbalmayo) 2 (1996) 19-40.
GWEMBE E.P., La piété envers les ancêtres dans la religion africaine, in Telema (Kinshasa) 2 (1995) 53-60.
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IV. ÉGLISE-FAMILLE DE DIEU

A. CONTRIBUTIONS DE L’APECA ET DES FACULTÉS DE THÉOLOGIE
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BUETUBELA, P., Église-Fraternité selon le Nouveau Testament. Enquête exégétique dans les synoptiques et les épitres pauliniennes, dans Église-Famille;Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.199-209.
BUETUBELA, P, “ L’enfant et sa mère”: Signification ecclésiale de la maternité de Marie, dans l’Église-Famille et perspectives bibliques. Actes du 8ème Congrès de l’APECA. Mélanges Cardinal Paul ZOUNGRANA. Kinshasa, Saint Paul, 1999, p.113-119.
DABIRE, J. M., L’Église-Famille de Dieu, dans Revue de l’Institut Catholique de l’Afrique de l’Ouest, n°14-15 (1996), p.81-119.
DE HAES, R., L’Église comme communion selon Vatican II, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.255-264.
DIOUF, J. N., La nouvelle naissance dans le Prologue de Saint Jean (Jn 1, 11-13), dans l’Église-Famille et perspectives bibliques. Actes du 8ème congrès de l’APECA. Mélanges Cardinal Paul ZOUNGRANA. Kinshasa, Saint Paul, 1999, p.99-112.
DJITANGAR, E., “D’Egypte, j’ai appelé mon fils”. Flashes sur Mt 2, 13-23, dans l’Église-Famille et perspectives bibliques. Actes du 8ème congrès de l’APECA. Mélanges Cardinal Paul ZOUNGRANA. Kinshasa, Saint Paul, 1999, p.121-126.
DUJARIER, M., L’Église-fraternité chez les Pères de l’Église, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.213-221.
ESUA, C.F., Biblical Foundations of the Church as Family, dans l’Église-Famille et perspectives bibliques. Actes du 8ème congrès de l’APECA. Mélanges Cardinal Paul ZOUNGRANA. Kinshasa, Saint Paul, 1999, p.31-40.
GAMBEMBO G., La famille africaine: cellule vitale, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.23-29.
HOLTER, K., Relating Africa and the Old Testament on the Polygamy Issue, dans l’Église-Famille et perspectives bibliques. Actes du 8ème congrès de l’APECA. Mélanges Cardinal Paul ZOUNGRANA. Kinshasa, Saint Paul, 1999, p.61-71.
KABASELE L., Les ressorts liturgiques du concept “Église-famille”, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.357-364KANYAMACHUMBI, P., La famille traditionnelle africaine: un paradigme socio-politique très précieux, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.43-61
KEMDIRIM, P.O., The Role of Women in luke and the Africain Image of Mother, dans l’Église-Famille et perspectives bibliques. Actes du neuvième Congrès de l’APECA, Kinshasa, Saint Paul, 2002, p.33-42
KIBANGA M., La vie familiale comme lieu d’émergence de l’Église-famille, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.331-341
KISIMBA N., L’Église-famille et ministères, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.265-283
LUDIONGO N., Les dimensions canoniques de l’Église-famille, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.365-377
MALU N., L’identité chrétienne de la famille dans l’Église et dans la société, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.285-291
MANGONI T., La solidarité dans la tradition africaine, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.119-127
M’BARGA, J., Église-Famille et défis dans la nouvelle Evangélisation en Afrique, dans Revue de l’Institut Catholique de l’Afrique de l’Ouest, n°14-15 (1996), p.151-170
MATAND, J. B., La solidarité fraternelle de Jésus avec les croyants. Lecture rhétorico-exégétique de He 2, 5-16, dans l’Église-Famille et perspectives bibliques. Actes du neuvième Congrès de l’APECA, Kinshasa, Saint Paul, 2002, p.67-88.
MATAND, J. B., “Le Christ est ressuscité d’entre les morts, prémices de ceux qui se sont endormis” (1Co 15, 20). Appartenance au Christ et liens familiaux au village des ancêtres, dans l’Église-Famille et perspectives bibliques. Actes du 8ème congrès de l’APECA. Mélanges Cardinal Paul ZOUNGRANA. Kinshasa, Saint Paul, 1999, p.127-150.
MBAYA M., La solidarité africaine à l’épreuve du temps, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.63-74.
MONSENGWO, L., “Église-famille et images bibliques de l’Église à l’aube du 3e millénaire”, dans Revue de l’Institut Catholique de l’Afrique de l’Ouest, n°14-15 (1996), p.121-138
MONSENGWO, L., L’ayant droit dans l’Ecriture. Le cas de Joseph (Gn 37; 39-41), dans l’Église-Famille et perspectives bibliques. Actes du neuvième Congrès de l’APECA, Kinshasa, Saint Paul, 2002, p.43-56.
MONSENGWO, L., L’ayant droit dans l’Ecriture Sainte, dans l’Église-Famille et perspectives bibliques. Actes du 8ème congrès de l’APECA. Mélanges Cardinal Paul ZOUNGRANA. Kinshasa, Saint Paul, 1999, p.73-87.
MPONGO, L., Les dimensions liturgiques de la famille, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.345-356.
MUGARUKA, R., “Église, famille de Dieu” dans le Nouveau Testament. Approche lexicographique, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.161-168.
MUKENDI W. M., Famille africaine: cellule de base, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.31-42.MUKENI B., La solidarité dans la tradition africaine. Une approche psychologique, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.109-117.
MUKUNA M., Les modèles d’Église du Moyen-âge au Concile Vatican II, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.239-253.
NGIMBI B., La famille africaine, lieu d’humanité (valeur et respect de la vie): le dynamisme de la famille Yombe urbaine, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.83-90.
NGOY M., Le visage de la famille dans l’Ancien testament, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.131-160.
NGUAPITSHI K., Modèle d’Église dans la tradition kimbanguiste, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.323-330.
NIMY, B., La famille africaine, lieu d’humanité (valeur et respect de la vie), dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.91-107.
NTEDIKA K., L’Église-famille chez les Pères de l’Église, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.223-237.
NWAORU, E.O., Old Testament Perspectives on Bride-Price: Meaming for the African Church as Family, dans l’Église-Famille et perspectives bibliques. Actes du neuvième Congrès de l’APECA, Kinshasa, Saint Paul, 2002, p.21-32.
NYEME Tese, L’Église-famille: une chance pour l’Afrique, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.379-384.
ONAIYEKAN, J., The Church: Family of God on Earth, dans l’Église-Famille et perspectives bibliques. Actes du 8ème congrès de l’APECA. Mélanges Cardinal Paul ZOUNGRANA. Kinshasa, Saint Paul, 1999, p.41-50.
RUHAMANYI, D., “…Il les créa mâle et femelle” (Gn 1, 27b). Vocation communionnelle du couple humain, dans l’Église-Famille et perspectives bibliques. Actes du 8ème congrès de l’APECA. Mélanges Cardinal Paul ZOUNGRANA. Kinshasa, Saint Paul, 1999, p.51-60.
SANON, A., T., “Articulation entre foi et culture en vue de l’évangélisation”, dans Revue de l’Institut Catholique de l’Afrique de l’Ouest, n°14-15 (1996), p.33-46.
SANOU, L.K., Les généalogies de Jésus Christ dans le Nouveau Testament, dans l’Église-Famille et perspectives bibliques. Actes du 8ème congrès de l’APECA. Mélanges Cardinal Paul ZOUNGRANA. Kinshasa, Saint Paul, 1999, p.89-97.
SARAH, R., La fraternité dans l’Ancien Testament, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p. 169-179.
SINSIN, B. J., Foi et inculturation en Afrique, dans Revue de l’Institut Catholique de l’Afrique de l’Ouest, n°14-15 (1996), p.177- 201.
SOME, J. M., L’Église-Famille de Dieu, dans Revue de l’Institut Catholique de l’Afrique de l’Ouest, n°14-15 (1996), p.67-80.
STANDAERT, B., La première épitre de Pierre ou l’apologie d’une Église humble et joyeuse, dans l’Église-Famille et perspectives bibliques. Actes du 8ème congrès de l’APECA. Mélanges Cardinal Paul ZOUNGRANA. Kinshasa, Saint Paul, 1999, p.151-169.
TSHUNGU B., La solidarité africaine à l’épreuve du temps, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.75-81.UMEAGUDOSU, M.A., The Legal Role of the Church in the new Testament, dans l’Église-Famille et Perspectives Bibliques. Actes du 8ème congrès de l’APECA. Mélanges Cardinal Paul ZOUNGRANA. Kinshasa, Saint Paul, 1999, p.171-180.
UMOREN, A.I., “One Heart and Soul” Actes 4: 32): Familial Unity in the Primitive Church and contemporary African Church, dans l’Église-Famille et perspectives bobliques. Actes du neuvième Congrès de l’APECA, Kinshasa, Saint Paul, 2002, p.57-65.
WASWANDI K., L’Église-famille, initiatrice d’une vie nouvelle, dans Église-Famille; Église-Fraternité. Perspectives post-synodales. Actes de la 20ème Semaine Théologique de Kinshasa, Kinshasa, F.C.K, 1997, p.295-322.
YANOOGO, B., “Église-famille en Afrique: Originalité du concept”, dans Revue de l’Institut Catholique de l’Afrique de l’Ouest, n°14-15 (1996), p.139-150.

B. ÉTUDES, THÈSES DOCTORALES
AA.VV., Foi, culture et évangélisation en Afrique à l’aube du troisième Millénaire, Spécial colloque post-synodal, Abidjan 18-20 avril 1996, in Revue de l’institut Catholique de l’Afrique de l’Ouest (Abidjan) 14-15 (1996) 15-222.
OBORJI F. A., Trends in African Theology Since Vatican II. A Missiological Orientation, dissertation ad doctoratum in Facultate Missiologiae, P.U.U., Rome 1998.
ISRAEL J., The Church as Family: a Theologoical Pastoral Study with Reference to African Synod, dissertato ad doctoratum in Facultate Thelogiae, P.U.L., Rome 1998.

C. ARTICLES ET CONFÉRENCES
AFONSO C., Sinodo africano: a Igreja-familia, in Boa Nova (Cucujäes) 70/801 (1994) 16-18.
ARINZE F., Reflecting on Church as Family, Introduction to the Symposium organized by the Association of Nigerian Priests and religious in Rome on “The Church as the Family of God”, Collegio San Paolo, Rome 19 Febuary 1995.
BALLONG-WEN-MEWUDA J-B., The Church As Family, Symposium of the Association of Nigerian Priests and, religious in Rome on “The Church as the Family of God”, Collegio San Paolo, Rome 19 Febuary 1995.
CLERICI L., The Church as Family: African Church communities as Families of Jesus and of God, a Biblical and Ecclesiological Reflection, in African Christian Studies (Nairobi) 11 (1995) 27-45.
DI SALVATORE G., L’image de l’Église-famille dans l’Exhortation Apostolique Ecclesia in Africa. Eléments de réflexion sur une application de l’inculturation, in Cahiers de Réflexion (Mbalmayo) 2 (1996) 41-69.
EGBULEFU OKORO J., Chiesa –Famiglia per l’Africa, in Mondo e Missione (Milano) 123 (1994) 437-441.
EGBULEFU OKORO J., A Christology of Church As Family of God, Symposium of Association of Nigerian Priests and religious in Rome on ‘ The Church as the Family of God” Collegio San Paolo, Rome 19 February 1995.
ÉGLISE-FAMILLE; ÉGLISE-FRATERNITÉ. Perspectives post-synodales. Actes de la XXe semaine théologique de Kinshasa (26.XI-2.XII.1995), Facultés Catholiques de Kinshasa, Kinshasa 1997, 397pp.
ÉVÊQUES DU CONGO, Message aux chrétiens et aux hommes de bonne volonté “Église-Famille et développement”; in Weltkirche (München) 1995, 163-165.
HEALEY J. G, Church-as-family and SCCs Themes from the Africa Synod, in African Ecclesial Review (Eldoret) 37 (1995) 44-46.
KABASELE LUMBALA F., Ressort et perspectives d’une Église-Famille en Afrique, in Revue Africaine des Sciences de la Mission (Kinshasa) 2 (1995) 19-28.
KABASELE LUMBALA F., La Chiesa-Famiglia in Africa, in Concilium (Brescia) 31(1995) 719-725, English ed., p.93-109MALU NYIMIM., Église-Famille / Église-fraternité. Proposition synodale d’une ecclésiologie dynamique en Afrique, in Revue Africaine des Sciences de la Mission (Kinshasa) 3 (1996) 95-106.
MANHAEGHE E., Familie van God in de Afrikaanse stad., in KerK en Missie (Brussel) 73/184 (1996) 18-21.
MBUKA C., Chiesa “ Famiglia di Dio”: comunione e dialogo. Elementi di inculturazione, in C.I.S.M., Dal Sinodo per l’Africa: come si incultura il Vangelo, Roma 1995, p.69-75.
NOTHOMB D., L’Église-Famille: concept-clé du Synode des Évêques pour l’Afrique , in Nouvelle Revue Théologique (Tournai) 117 (1995) 44-64.
OKEKE H. O., From ‘Domestic Church’ to ‘Family of God’ the Christian Family in the African Synod, in Neue Zeitschrift fur Missioswissenschaft (Immensee) 52 (1996) 193-207.
OROBATOR E., Perspectives and Trends in Contemporary African Ecclesiology, in Studia Missionalia (Roma) 45 (1996) 267-281.
OROBATOR E., Leadership and Ministry in the Church-as-family. An Essay on Alternative Models, in Hekima Review (Nairobi) 17 (1997) 7-18.

V. DIALOGUE

A. ÉTUDES, THÈSES DOCTORALES
CHARLES E.T., From Adaptation to Incarnation: A study of the theology of incluturation in the Teaching of the African Catholic Bishops (1969-1994) and its implications of interreligious Dialogue and Human Promotion (inpublished Doctoral Thesis), PUG,Rome 1996
ILUNGA M., Christianisme negro-africain et dialogue interculturel, jalons pour une nouvelle missiologie en Afrique noire ‘Francophone’, Excerpta ex dissertatione ad doctoratum in Facultate Missiologiae,P.U.G., Rome 1994
OBORJI F. A., Trends in African Theology Since Vatican II. A Missiological Orientation, dissertation ad doctoratum in Facultate Missiologiae, P.U.U., Rome 1998.
OKIKE OHA B., The Need for Mission Through Inculturation and Dialogue in Nigeria, Extractum ex dissertation ad Doctoratum in Facultate Missiologiaae, P.U.U., Rome, 1995.

B. ARTICLES ET CONFÉRENCES
KAYITAKIBGA M., II dialogo con le religioni tradizionali africane, in AA.VV., Religioni e Sètte nel mondo: Religioni Tradizionali Africane, Revista Trimestrale di Cultura religiosa, settembre 1996, pp. 102-110.
MBUKA C., Al Sinodo per l’Africa: annuncio e dialogo interreligioso, una comprensione inclusiva, in Omnis Terra (Roma) 13 (1995) 266-275; English in Omnis Terra (Roma) 29 (1995) 16-25; Français in Omnis Terra (Roma) 34 (1995) 29-38; Español in Omnis Terra (Roma) 27 (1995) 392-396.

VI. DÉVELOPPEMENT HUMAIN

A. MONOGRAPHIES
MUNONO MUYEMBE B., Église, évangélisation et promotion humaine. Le discours social des évêques africains. Etudes d’éthique chrétienne, Studien zur theologischen Ethik 63, Editions Universitaires Fribourg, Editions du Cerf, Paris 1995.
MUSOPOLE A. C., Being Human in Africa. Toward an African Christian Anthropology, American University Studies, series 11, P. Lang, New York, Berlin 1994.

B. ÉTUDES, THÈSES DOCTORALES
CHARLES E.T., From Adaptation to Incarnation: A Study of the Theology of Inculturation in the Teaching of the African Catholic Bishops (1969-1994) and Its Implications for Interreligious Dialogue and Human Promotion (Unpublished Doctoral Thesis), PUG, Rome 1996.SANO J.-B., La dignité de la personne humaine comme paramètre incontournable pour la mission évangélisatrice de l’Église en Afrique. Une relecture de l’Exhortation apostolique post-synodale Ecclesia in Africa, dissertatio ad Doctoratum in Facultate Theologiae, P.U.U., Rome 1997.

C. ARTICLES ET CONFÉRENCES
ÉVÊQUES DU CONGO, Message aux chrétiens et aux hommes de bonne volonté “Église-Famille et développement”, in Weltkirche (München) 1995, 163-165.
HENRIOT P.J., Development in the Light of the African Synod: An Alternative to the Structural Adjustment Program, in Catholic International 7 (1996) 6/7, pp. 285-294.
IKE O., La Dottrina sociale della Chiesa in Africa, in La Società (Verona) 6 (1996) 697-723.
LWAMINDA P., The African Synod and the Development, in African Ecclesial Review (Eldoret) 37 (1995) 278-291.
OPENIBO V., Ecclesia in Africa. Post-synodal Apostolic Exhortation of Pope John Paul II: an African Woman’s View, in Sedos Bulletin (Rome) 28 (1996) 3-9.
OTIENO A. O., The Role of the Church in Development in the light of the African Synod, in African Ecclesial Review (Eldoret) 37 (1995) 342-352.
SARRAF J., La liberté de la femme passe par sa liberté. Le Synode africain donne le ton, in Telema (Kinshasa) 21/3-4 (1995) 20-22.

VII. MOYENS DE COMMUNICATION SOCIALE

ARTICLE
FANIRAN OLADEJO J., The Challenges of the African Synod to Catholic Journalists, in Vidyajyoti (Delhi) 59 (1995) 46-53.

VIII. AGENTS ET STRUCTURES D’ÉVANGÉLISATION

A. ÉTUDES, THÈSES DOCTORALES
ANUSIONWU V., The Role of the laity in Missionary Activity of the Church in Igboland of Nigeria: A Historical And Pastoral Approach, Extractum ex dissertatione ad doctoratum in Facultate Missiologiae P.U.U., Rome 1994.
ATADANA J. A., The Diocesan Bishop as the Chief Administrator of a Particular Church with Particular Reference to Ghana, Dissertatione ad doctoratum in Facultate luris Canonici, P.U.U., Rome 1995.
FEMI OSEGBOUN R., The Catechist in The Church According to the Special Assembly for Africa of the Synod Of Bishops (1994). Implications for Ekiti diocese in Nigeria, Doctoral Thesis P.U.S., Rome 1996.
KIYINDA-MITYANA DIOCESE, Pastoral Co-Ordinator’s General Report on Building Basic Small Communities, August 1997.
KIYINDA-MITYANA DIOCESE, Pastoral Co-Ordinator’s Report On Future Parishes 1997/1998, October 1997.

B. ARTICLES ET CONFÉRENCES
ABENG N., La pastorale de la famille – l’inculturation – l’ecclésiologie. Après le Synode des Évêques pour l’Afrique, in Revue Africaine de Théologie (Kinshasa) 18 (1994) 51-64.
IBWENWANNE F., Schools of Evangelization in Nigeria, in GBUJI A., New Evangelization in Nigeria, Kmensuo Educational Publishers, Onitsha 1994, pp.155-172.
KPODA D., Le Burkina à l’heure du Catéchisme catholique et du Synode, in Le Calao (Bobo-Dioulasso)100 (1995) 7-8.
LWAMINDA Peter, The African Synod and the family, in African Christian Studies (Nairobi) 11 (1995) 46-53.
MBUKA C., Chiesa Sinodo per l’Africa. Provocazioni alla vita religiosa, in C.I.S.M., Dal Sinodo per l’Africa: come si incultura il Vangelo, Roma 1995, p.69-75.
MRINGI A., Ecclesiology, Structures and Activities Within Small Christian Communities, in The Jurist 56 (1996) 200-240.
UZUKWU E.E., The Birth and Development of a Local Church, in AA. VV., The African Synod: Documents, Reflections, Perspectives, Orbis Books. Maryknoll, New York 1996, pp.3-8.
ZAGO M., La vita consacrata al Sinodo sull’Africa, in Omnis Terra (Roma) 12 (1994) 134-140, English, in Omnis Terra (Rome) 28 (1994) 297-303, Français, in Omnis Terra (Rome) 33 (1994) 293-299, Español, in Omnis Terra (Roma) 26 (1994) 297-303.
ZAGO M., Religieux dans l’Église africaine à la lumière des Synodes sur l’Église en Afrique et sur la vie consacrée, in Omnis Terra (Rome) 31 (1997) 231-240; English, in Omnis Terra (Rome) 31 (1997) 231-237.
ZAGO M., Religieux dans l’Église africaine à la lumière des Synodes sur l’Église en Afrique et sur la vie consacrée, in Revue Africaine des Sciences de la Mission (Kinshasa) 3 (1996) 81-94.


IX. JUSTICE ET PAIX

A. MONOGRAPHIES
K’ASHA N.N., Rôle de l’Église dans la démocratisation de l’Afrique subsaharienne: une étude juridique, P.U.L., Rome 1997.
MBYEMEIRE J.P., A Theological Analysis of the Problem of Justice and Peace: the Contribution of the Special Synod for Africa and the Church in Uganda, P.U.U., Rome 1997.

B. ÉTUDES, THÈSES DOCTORALES
SSERUNJOGI J., Self-Support of the Local Church based on Canon 222§ 1-2 and the Apostolic Exhortation Ecclesia in Africa –With Special Reference to Uganda, Dissertation ad doctoratum in Facultate luris Canonici, P.U.U., Rome 1998.
KITENGIE R., Les enjeux de la crise morale en Afrique. Propos social des Pères du Synode Africain, dissertatio ad Licentiam in Facultate Theologiae, P.U.S.C., Rome 1998.

C. ARTICLES ET CONFÉRENCES
CHIROMBA F., The Life of the Church, in AA.VV., The African Synod: Documents, Reflections, Perspectives, Orbis Books. Maryknoll, New York 1996, pp. 9-13.
HENRIOT P.J., Development in the light of the African Synod: An Alternative to the Structural Adjustment Program, in Catholic International 7 (1996) 6/7, pp.285-294.
KABANGU J. M., Les fondements théologiques des droits humains selon le S.C.E.A.M., in Revue Africaine des Sciences de la Mission (Kinshasa) 3 (1996) 69-79.
KPOGO L., Sur les traces des limites du Synode des Évêques pour l’Afrique. Le problème de la justice et de la paix, in Revue de l’Institut Catholique de l’Afrique de l’Ouest (Abidjan) 7 (1994) 45-55.
LWAMINDA P., The African Synod and the Development, in African Ecclesial Review (Eldoret) 37 (1995) 278-291.
M’BOKOLO E., L’évolution démocratique de l’Afrique des Conférences nationales et le rôle des Églises, in Revue Africaine des Sciences de la Mission (Kinshasa) 2 (1995) 51-94.
NKAFU NKEMNIA M., La dottrina sociale della Chiesa al Sinodo per l’Africa, in La Società 4 (1994) 563-581.
OTIENO A. O., The Role of the Church in Development in the Light of the African Synod, in African Ecclesial Review (Eldoret) 36/5 (1994) 342-352.
UKPONG J. S., Option for the Poor: A modern Challenge for the Church in Africa, in African Ecclesial Review (Eldoret) 36/5 (1994) 350-365.
WALIGGO J-M., The Synod of Hope at a Time of Crisis in Africa, in AA.VV., The African Synod: Documents, Reflections, Perspectives, Orbis Books. Maryknoll, New York 1996, pp. 199-210.

X. SOLIDARITÉ

A. ÉTUDES, THÈSES DOCTORALES
SSERUNJOBI J., Self-Support of the Local Church based on Canon 222§ 1-2 and the Apostolic Exhortation Ecclesia in Africa -With Special Reference to Uganda, dissertation ad doctoratum in Facultate luris Canonici, P.U.U., Rome 1998.
KITENGIE R., Les enjeux de la crise morale en Afrique. Propos social des Pères du Synode Africain, dissertation ad Licentiam in Facultate Theologiae, P.U.S.C., Rome 1998.

B. ARTICLES ET CONFÉRENCES
GRASSO E., Les défis que posent à l’Europe l’Exhortation apostolique Ecclesia in Africa, in Cahiers de Réflexions (Mbalmayo) 2 (1996) 70-76.
IKE O., La Dottrina sociale della Chiesa in Africa, in La Società (Verona) 6 (1996) 697-723.
KARAMAGA A., Selfhood of the Church in Africa, in Current Dialogue (Geneva) 27 (1994) 41-48.
KAWEESA B. M., Will the Economic Factor Shrink or Thrive the African Church of the Year 2000?, in Catholic News Report 2/4 (1997) 23-25.
KEMBO G., Toute communauté ecclésiale doit tendre à la maturité. Problèmes d’autosuffisance des Églises africaines, in Telema (Kinshasa) 21/3-4 (1995) 7-11.
KIMARYO R., A Call to Africa to Shake off the Dependent Syndrome in African Ecclesial Review 39/1 (1997) 29-36.
KIYINDA-MITYANA DIOCESE, SYNOD II 1997, Structures of Administration, 1997.
KIYINDA-MITYANA DIOCESE, Social and Economic Development Department, General Report, August 1997.
NWATU F., The Church’s Prophetic Role in Africa’s Search for Selfhood, in African Ecclesial Review (Eldoret) 38 (1996) 172-187.
SCHLICK J., Vers une autonomie financière des Églises catholiques romaines d’Afrique subsaharienne ? Réalisations pastorales et institutionnelles après Ecclesia in Africa, in Praxis juridique et Religion (Nordheim) 12-13 (1995-96) 5-58.
VANDAME C., Financement des Églises d’Afrique à partir de l’Église qui est au Tchad, in Telema (Kinshasa) 21/3-4 (1995) 16-19.

[00012-03.55] [RE000] [Texte original: français]

AVIS

- CALENDRIER DES TRAVAUX
- CONFÉRENCE DE PRESSE
- “BRIEFING”
- “POOL”
- BULLETIN SYNODUS EPISCOPORUM
- COUVERTURE TV EN DIRECT
- INFORMATIONS TÉLÉPHONIQUES
- HORAIRES D’OUVERTURE DU BUREAU DE PRESSE DU SAINT-SIÈGE

CALENDRIER DES TRAVAUX

Une délégation de Pères synodaux sera reçue au Capitole par le Maire de Rome, M. Gianni Alemanno. La rencontre est prévue pour demain, 7 octobre 2009, à 9h30, afin de célébrer la journée que la Ville de Rome dédiera à l’Afrique. Le 19 octobre prochain, en effet, un Congrès est prévu dans la salle de la Promothèque au Capitole de 9h00 à 13h00 qui aura pour thème “L’Afrique: quel partenariat pour la réconciliation, la justice et la paix?”. En outre, dans la soirée, à 21h00, se tiendra, près l’Auditorium de la Conciliazione, un concert-récital intitulé: “L’Afrique: Croix au milieu de la mer”.
Les participants à la Seconde Assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques assisteront au concert “Les jeunes contre la guerre - 1939-2009” prévu pour jeudi 8 octobre 2009 à 18h30 à l’Auditorium de la Conciliazione de Rome, en présence du Saint-Père Benoît XVI. L’événement, organisé à l’occasion du 70e anniversaire du début de la Seconde Guerre mondiale, est promu par le Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens et par la Commission pour les rapports avec l’Hébraïsme, par l’Ambassade d’Allemagne près le Saint-Siège et par le KulturForum de Mainau. Le Comité Hébraïque international pour les Consultations inter religieuses a patronné l’événement, financé par des organismes italiens et allemands. L’orchestre, composé de jeunes musiciens provenant de dix nations, interprétera des pièces de Gustav Mahler et de Félix Mendelssohn Bartholdy, tous deux compositeurs juifs de naissance, ensuite baptisés. Mahler et Mendelssohn, respectivement catholique et protestant firent l'expérience de l’antisémitisme. Pour l’occasion, la Congrégation générale de l’après-midi sera suspendue à 17h00.

[00023-03.04] [00000] [Texte original: italien]

CONFÉRENCE DE PRESSE

La deuxième conférence de presse sur les travaux synodaux (avec traduction simultanée en italien, anglais, français, espagnol et portugais) se tiendra dans la Salle Jean-Paul II du Bureau de Presse du Saint-Siège, mercredi 14 octobre 2009 (après Relatio post disceptationem), à 12h45 environ.

Les noms des participants seront communiqués dès que possible.

Les opérateurs TV (cameramen et techniciens) et les photo-reporters sont priés de s’adresser au Conseil pontifical pour les Communications sociales.
Les conférences de presse successives se tiendront:
- vendredi 23 octobre 2009 (après le Nuntius)
- samedi 24 octobre 2009 (après l’Elenchus finalis propositionum)

“BRIEFING”

Le premier “Briefing” pour les groupes linguistiques on s’attend (nei luoghi e con gli Addetti Stampa indicati nel Bolletino N. 2) demain, mardi 6 octobre 2009 à 13h10 environ. Les opérateurs TV (cameramen et techniciens) et les photo-reporters sont priés de s’adresser au Conseil pontifical pour les Communications sociales, pour l’autorisation d’accès. (très limité).

Les prochains “Briefing” auront lieu vers 13h10:
- Mercredi 7 octobre 2009- Jeudi 8 octobre 2009
- Vendredi 9 octobre 2009
- Samedi 10 octobre 2009
- Lundi 12 octobre 2009
- Mardi 13 octobre 2009
- Jeudi 15 octobre 2009
- Samedi 17 octobre 2009
- Mardi 20 octobre 2009


“POOL”

Des “pools” de journalistes accrédités pour accéder à la Salle du Synode sont prévus, en principe pour la prière d’ouverture des Congrégations générales du matin, les jours suivants :
- Mardi 6 octobre 2009
- Jeudi 8 octobre 2009
- Vendredi 9 octobre 2009
- Samedi 10 octobre 2009
- Lundi 12 octobre 2009
- Mardi 13 octobre 2009
- Jeudi 15 octobre 2009
- Samedi 17 octobre 2009
- Mardi 20 octobre 2009
- Vendredi 23 octobre 2009
- Samedi 24 octobre 2009

Les listes d’inscription aux “pools” seront mises à la disposition des rédacteurs au bureau Informations et Accréditations du Bureau de Presse du Saint-Siège (à l’entrée, à droite).

Per i “pool”, les opérateurs TV (cameramen et techniciens) et les photo-reporters sont priés de s’adresser au Conseil pontifical pour les Communications sociales.

Les participants aux “pools” sont priés d’être présents à 8h30 dans le Secteur Presse, installé à l’extérieur, devant l’entrée de la Salle Paul VI, d’où ils seront toujours accompagnés par un attaché du Bureau de Presse du Saint-Siège (pour les rédacteurs) et du Conseil pontifical pour les Communications sociales (pour les photo-reporters et les opérateurs TV). Ils sont priés de s’habiller de façon appropriée à la circonstance.

BULLETIN SYNODUS EPISCOPORUM

Le cinquème bulletin - avec la réflexion du Délégué Fraternel Sa Sainteté Abuna PAULUS, Patriarche de l’Église Tewahedo Orthodoxe Ethiopienne (ETHIOPIE) (dont le texte sera disponible sous embargo à l’ouverture du Bureau de Presse du Saint-Siège) - sera publié à la fin de la Troisième Congrégation Générale du matin de mardi 6 octobre 2009, au cours de laquelle est prévue la votation en vue de l’élection de la Commission pour le Messagge et le début du débat général.

COUVERTURE TV EN DIRECT

Les événements suivants seront retransmis en direct sur les écrans placés dans la Salle des télécommunications, dans la Salle des journalistes et dans la salle des conférences Jean-Paul II du Bureau de Presse du Saint-Siège:
- mardi 6 octobre 2009 (9h00): La première partie de la Troisième Congrégation Générale, pour le chant de l’heure Tierce et pour la réflexion du Délégué Fraternel Sa Sainteté Abuna PAULUS, Patriarche de l’Église Tewahedo Orthodoxe Ethiopienne (ETHIOPIE).
- samedi 10 octobre 2009 (17h00): Prière du Chapelet avec les étudiants des Universités de Rome (Salle Paul VI)
- dimanche 11 octobre 2009 (10h00): Concélébration Eucharistique solennelle avec Canonisation (Place Saint-Pierre)
- mardi 13 octobre 2009 (9h00): partie de la Congrégation générale au cours de laquelle sera présentée la Relatio post disceptationem
- dimanche 25 octobre 2009 (9 h 30): Concélébration solennelle de la Sainte Messe en conclusion du Synode (Basilique de Saint-Pierre)

Les variations éventuelles seront communiquées dès que possible.

INFORMATIONS TÉLÉPHONIQUES

Durant la période synodale, une ligne d’informations téléphoniques sera mise en place:
- +39-06-698.19 pour écouter le Bulletin ordinaire du Bureau de presse du Saint-Siège;
- +39-06-698.84051 pour le Bulletin du Synode des Évêques du matin;
- +39-06-698.84877 pour le Bulletin du Synode des Évêques de l'après-midi.

HORAIRES D’OUVERTURE DU BUREAU DE PRESSE DU SAINT-SIÈGE

Le Bureau de Presse du Saint-Siège, à l’occasion de la II Assemblée Spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques, sera ouvert jusqu’au 25 octobre 2009, selon les horaires suivants:
- du lundi 5 octobre au vendredi 9 octobre : 9h00- 16h00
- le samedi 10 octobre: 9h00-19h00
- le dimanche 11 octobre: 9h00-13h00
- le lundi 12 octobre: 9h00-16h00
- le mardi 13 octobre: 9h00-20h00
- du mercredi 14 octobre au samedi 17 octobre: 9h00-16h00
- le dimanche 18 octobre: 11h00-13h00
- du lundi 19 octobre au samedi 24 octobre: 9h00-16h00
- le dimanche 25 octobre: 9h00-13h00

Le personnel du bureau Informations et Accréditations du Bureau de Presse du Saint-Siège (dans le hall d’entrée, à droite) sera disponible:
- du lundi au vendredi: 9h00-15h00
- le samedi: 9h00-14h00

Tout changement éventuel sera communiqué dès que possible, à travers affichage au tableau de la Salle des journalistes du Bureau de Presse du Saint-Siège, dans le Bulletin d’information de la Commission pour l’information de la II Assemblée Spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques et dans le secteur Communications de service du site Internet du Saint-Siège.

 

 

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- Index Bulletin Synodus Episcoporum - II Assemblée Spéciale pour l'Afrique - 2009
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- Index Bureau de Presse du Saint-Siège
 
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