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toutes deux de Dieu
»
et ne peuvent se contredire entre elles.
LâÃvangélisation est attentive aux avancées scientifiques pour les éclairer de la
lumière de la foi et de la loi naturelle, de manière à ce quâelles respectent
toujours la centralité et la valeur suprême de la personne humaine en toutes les
phases de son existence. Toute la société peut être enrichie grâce à ce dialogue
qui ouvre de nouveaux horizons à la pensée et augmente les possibilités de la
raison. Ceci aussi est un chemin dâharmonie et de pacification.
243. LâÃglise ne prétend pas arrêter le progrès admirable des sciences. Au
contraire, elle se réjouit et même en profite, reconnaissant lâénorme potentiel
que Dieu a donné à lâesprit humain. Quand le progrès des sciences, se
maintenant avec une rigueur académique dans le champ de leur objet spécifique,
rend évidente une conclusion déterminée que la raison ne peut pas nier, la foi ne
la contredit pas. Les croyants peuvent dâautant moins prétendre quâune opinion
scientifique qui leur plaît, mais qui nâa pas été suffisamment prouvée, acquière
le poids dâun dogme de foi. Mais, en certaines occasions, certains scientifiques
vont au-delà de lâobjet formel de leur discipline et prennent parti par des
affirmations ou des conclusions qui dépassent le champ strictement scientifique.
Dans ce cas, ce nâest pas la raison que lâon propose, mais une idéologie
déterminée qui ferme le chemin à un dialogue authentique, pacifique et
fructueux.
Le dialogue Åcuménique
244. Lâengagement Åcuménique répond à la prière du Seigneur Jésus qui
demande « que tous soient un » (
Jn
17,21). La crédibilité de lâannonce
chrétienne serait beaucoup plus grande si les chrétiens dépassaient leurs
191
S
AINT
T
HOMAS D
âA
QUIN
,
Summa contra Gentiles
, I, VII ; cf. J
EAN
-P
AUL
II, Lett. enc.
Fides et ratio
(14
septembre 1998), n. 43 :
AAS
91 (1999), 39.